Mémoires du Donjon
Avant propos de la blogueuse : Ce texte, meme s'il n'est pas la déclaration d'amour enflammée qu'étaient les précédents, a le mérite d"être le premier depuis la page : "une soirée libertine", soit depuis .. deux ans tout justes!
Pourquoi maintenant ? alors que jamais notre relation n'a été si difficile, si en danger, alors que j'ai perdu sa confiance et son estime, sans parler de son désir?
Ce texte, je ne l'ai absolument pas sollicité, il me l'a balancé le lendemain de mon départ, une sorte de cadeau incongru, totalement inattendu, surtout que nous n'avons pas touché aux équipements du donjon, et qu'aucune fantaisie n'a eu lieu, moins que jamais d'ailleurs!
Cette entrevue devait normalement etre la dernière, je m'y étais préparée, son infidélité, réelle ou inventée, m'avait gravement découragée et refroidie, cette fois, la coupe était pleine! cela ne passait pas, l'idée qu'il puisse en désirer une autre m'étant insupportable après ce que j'avais connu avec lui.
Lui meme était venu "par acquis de conscience", alors qu'il ne m'attendait plus, car lui et moi n'avions voulu envoyer le premier texto, signalant, ou s'enquerrant de ma présence à T.
Je voulais le revoir une dernière fois, je voulais lui donner à lire ses mails de l'année dernière, avant son incroyable rupture d'octobre, où il m'assurait que je n'avais en rien à m'inquiéter .. où il me disait "je t'aime" et m'appelait "bébé". Juste ça.
Je n'avais pas apporté mes bas, juste ma jupette pour la lui rendre, et lui n'avait pas pris le Cialis rassurant ..
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« 15…22…29 ? »
Je suis ahuri : ne m’avait-elle pas dit la dernière fois que pour la prochaine, c’est moi qui la recontacterait et lui proposerait des dates ? Ce qui m’avait fait sourire.. Car elle pouvait aller se brosser ! Elle risquait d’attendre longtemps !
Mon plan était très simple, je m’étais dit que si je pouvais la faire lambiner jusqu’à juin, ce serait déjà une victoire. Apres mon voyage.
J’ai jeté un coup d’œil sur le calendrier et m’aperçois que cela correspond à trois mardis du mois de mai…
L’échange de la dernière fois l’avait laissé insatisfaite, j’étais resté sur mes positions et dans le flou le plus profond possible.
Ce soir là, sans qu'elle n'en dise rien, je sens presque, à travers la converse, la force de son envie…sa détermination en tout cas. Alors j’ai fini par céder. Oui, oui, il était prévu une dernière séance et on va la faire..
Elle est ravie.
Elle va me faire passer à la casserole. Comment en douter ?
Le matin de son arrivée, suite à ma vague révélation de mes récentes frasques, je vois qu’elle a mis un message sur docti.
Ce message m’ôte un poids terrible, je me sens soudain plus léger, presque gai : ce message me dit qu’elle renonce à notre liaison.
Enfin, je suis libéré !
Il y a toutefois une formulation ambiguë. Est-ce que cela englobe cette dernière fois ou non ? N’ayant aucun message sur mon portable ni sur ma messagerie, j’en déduis qu’elle n’est pas venue.
A 13 heures, je ferme mon portable. 45 minutes plus tard, par acquis de conscience, je le rouvre.. et pas moins de 7 messages s’affichent ! Il n’est pas question de lui poser le « gros lapin » qu’elle redoute.. Ses saloperies de menaces auront au moins servi à ça : je prends immédiatement peur et lui obéis, sans réfléchir. Réflexe pavlovien qui me fait honte, mais c’est bien ce qu’elle recherchait, non ?
Seul problème : je ne suis plus dans l’état d’esprit de baiser. Je n’ai aucune libido. Pas envie. Pendant plus d’une heure, un verre à la main, nous discuterons côte à côte sur le canapé du salon qui jouxte la pièce obscure, que j'ai cependant ouverte et éclairée.
Pendant une heure, elle se demandera comment faire. Elle me parlera d’un véritable cauchemar, d’une humiliation à ce que je ne veuille pas l’honorer.… Il faut dire que ce sera la première fois.
Elle est passée dans l’autre pièce, le donjon. Pour y ranger dans mon tiroir la jupette en vinyle qu'elle a apporté, pour me la rendre, et qu'elle serve à d'autres ..
Elle est assise par terre, ensuiten et je m’assieds à côté d’elle.
Nonchalamment, et avec un peu d'ironie amère elle commence à promener un doigt interrogateur à travers l’étoffe de mon jean.. Ce n’est pas si mal, il y a même un début de frémissement. A tout hasard, je lui indique la position de mon membre, le long de ma jambe, encore bougon et mou, puisque je n'ai pas pris le Cialis habituel et nécessaire (elle le sait)…
Ses doigts continuent à s’activer, sans avoir l’air d’y toucher…A ma grande surprise, l’engin obtempère, à contrecoeur. Mais j’ai déjà connu ça, ces érections un peu rapides mais qui ne durent pas. Chez moi, ce n’est pas Montebourg, ce n’est pas le Redressement Durable!!…
Elle veut voir par elle-même, y mettre la bouche, consolider ce qu’elle a initiée.
J’abaisse mon jean et elle fond sur sa proie, toutes lèvres dehors.
Elle se débrouille bien, et je n’ai jamais dit le contraire. De ses lèvres, elle y met juste la bonne pression, n’appuyant ni trop ni trop peu. De ses doigts, elle flatte mes couilles, ni trop appuyés, ni trop peu.
Malgré son expertise, malgré ses efforts, la fellation n’a pas apporté la plus value escomptée.
La queue est dans l’entre-deux, ni dure ni molle…
On se fait face, on s’embrasse à pleine bouche, elle se frotte à ma queue, déjà excitée.
« Tu me prends en levrette ? » demande-t-elle. Je me connais trop pour savoir que j’échouerai, l’érection n’est pas assez puissante. Et je ne veux pas prendre de risque : la volée de reproches qu’elle me ferait si je n’arrive pas à la pénétrer. Elle est déjà en position, croupe dressée.
« Non » dis-je « viens plutôt sur le lit, allonge-toi sur le dos ».
Elle s’allonge, remonte sa jupe, écarte ses cuisses…Je m’approche avec beaucoup d’appréhension. Vais-je seulement arriver à l’enfiler ?
Je me mets en position entre les cuisses. De sa main, elle me guide dans sa fente. Je rentre dans du beurre, tant elle est excitée.
Elle accueille l’arrivée du membre en elle avec une exclamation étouffée…Je m’arrête à mi-course et la supplie de ne plus bouger, luttant contre l’éjaculation prématurée. « ne contracte surtout pas ! « suppliai-je.
J’attends deux trois minutes et m’enfonce millimètre par millimètre dans le piège beurré. J’empoigne ses cuisses . blanches et nues .
Elle n’a pas mis ses bas, juste gardé ses escarpins, c’est la chair à l’état brut. J’avais oublié que sa peau pouvait être si blanche et si douce.
Mon érection se maintient et la vraie surprise est là..
D’ordinaire, je suis obligé d’accélerer le rythme pour qu’elle reste dure et je gicle alors précocement. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai débandé dans un vagin. Là, par miracle, je ne débande pas. « Suis-je trop large ? » s’inquiète t elle ? « Non pas du tout »…La tonicité de la chatte est parfaite, elle ne m’enserre ni trop ni trop peu. L’angoisse de l’échec est passée..
Dans le trou, j’oublie aussi toute mon amertume et ma rancune vis-à-vis d’elle.
C’est une trêve qui s’instaure dès l’enconnage. Dans le trou, j’oublie le rapport de force, ou plutôt je l’accepte. Dans le trou, je m’applique à bien la baiser, en bon petit soldat…je me concentre à lui donner du plaisir…Je ne ricane plus, comme par le passé, quand je la baise. J’ai renoncé à casser le lien sexuel par la dérision.
Tout sourire, elle noue ses jambes autour de moi. « regarde, je t’enserre avec mes cuisses caudines », référence à notre expression "passer sous ses fourches caudines "- Elle est ravie, elle a obtenu ce qu’elle voulait… Elle halète à présent.
Sous moi, elle va même jouir…Exactement comme la dernière fois, c’est sa victoire qui la fait jouir.
Maintenant, j’ai une vraie barre de fer entre les jambes. Je peux me permettre de la prendre en levrette. Sous la lumière rouge, la voici à quatre pattes et j’admire la blancheur de ses jambes, rehaussée par les escarpins noirs et le galbe de ses cuisses…
L’enfiler par derrière est une formalité…Elle adore ça, cette salope, que je lui lime l’arrière-train, mes mains sur ses hanches
fermement maintenues..
A ma grande surprise, elle acceptera que je ne jouisse pas en elle….ça me permettra de ne pas culpabiliser, ni chercher à la fuir tout de suite et de pouvoir lui offrir mes lèvres tout à
l’heure, dans la voiture, quand je l’aurais raccompagnée…
Non sans lui avoir, de moi meme, proposé un autre rendez vous, alors que celui la devait etre le dernier!!
PS de la blogueuse :
Deux objectifs ont été finalement remplis pour moi :
obtenir sans aucun problème un nouveau et proche rendez vous
obtenir qu'il me fasse l'amour sans aucune béquille pharmaceutique ni aucune défaillance pendant près de deux heures!
Il m'en reste encore trois, mais il n'a pas voulu les connaitre, alors je ne les dirai pas! ;-)
On se revoit le 19 juin. Entretemps, il est parti pour un long voyage à la Réunion, avec juste son fils ainé, et tout va bien, malgré des moment de doute, inévitables.