Mémoires du Donjon
Au risque de déconcerter mes lecteurs compatissants, ce nouveau chapitre marquera une pause dans la spirale d’écbec de ce dernier semestre (restons prudente !)
Cette embellie aurait déjà eu lieu depuis longtemps, si je n’avais pas sans arrêt ramené son aventure sur le tapis, nos deux dernières rencontres ayant été plus légères que les précédentes.
Mais à distance je prenais des airs offusqués s’il tentait le moindre marivaudage sexuel, je lui demandais de retirer avatars coquins (de moi) et commentaires à l’avenant. (tu sais de quoi je parle).
Et je savais bien qu’il n’insisterait pas et ferait tout de suite marche arrière, ce n’est pas un combattant ! Mais je ne pouvais pas surmonter ma jalousie et toutes les idées noires qu’elle m’inspirait ..Je ne comprenais pas, surtout, qu’il tienne tant à poursuivre cette relation – au départ une simple vengeance en retour du chantage, selon lui – si vraiment on se réconciliait comme il m'avait semblé.
Ou alors, cette femme lui servait elle de boost ? Affreuse idée.
Dans cette ambiance tendue, il m’a concédé cette brève rencontre d’août qu’il m’avait promise en juin, « si tu tiens à venir, je ne peux que le jeudi matin » .. cette remarque dédaigneuse ne m’a pas découragée, au contraire, j’ai tenu bon, et pire, il ne s’en tirerait pas avec un café ! Alors que j’étais censée être dégoûtée de l’infidèle.
Une négociation de marchands de tapis s’en est suivie : il ne voulait me donner que deux heures, j’en voulais quatre (soi disant pour s’expliquer) et il m’en a concédé trois et demi, avec un certain énervement mais sans trop se faire prier.
Première étape : résistance brisée.
Cet épisode a eu lieu le week end précédent notre rencontre, il était de garde et nous avons passé de grands moments sur msn, à son initiative, pendant ses moments de liberté. Une incroyable assiduité!
Il a commencé par me « rendre » son mot de passe de messagerie, privilège aboli en décembre dernier. De guerre lasse.
Je savais bien que je n’y trouverais rien, mais pouvoir me promener dans sa messagerie me permettait de supprimer des messages à moi que j’aurais pu regretter – trop violents, ou trop tendres ou jugés maladroits –
Et puis de la, au fil d’une conversation naturelle, parfois amusante, tout s’est déroulé en cascade.
Avec lui, c’est comme ça : si j’obtiens une première chose après l’avoir tanné pendant des jours, tout le reste suit, sa résistance se brise, il abandonne et se met à table - avec une certaine volupté d’ailleurs.
J’ai souvent observé ce phénomène, mais cette fois là, je ne l’attendais plus !
Et pendant ces deux jours, j’ai obtenu le maximum.
Après la matinée du 16 août, le mot de passe, et enfin, toutes les dates concernant S.
Il a du aller les chercher dans sa coupable messagerie, car il ne s’en souvenait plus (ou feignait de ne plus s’en souvenir, car moi je me souviens de toutes les nôtres, toutes) et il a beaucoup de mémoire pourtant.
L’histoire a commencé en janvier, et non pas en décembre comme je le pensais, une semaine après notre glaciale rencontre.
Par une simple visite guidée du donjon, une fille après l’autre, et toutes deux effarouchées par les caméras braquées sur les endroits stratégiques (caméras qu’il ne maîtrise pas du tout d’ailleurs, laissez moi rire).
La plus belle, celle qui ressemble à une Mélanie Laurent de 40 ans, il n’a pas osé la brancher « trop belle pour moi » a t il dit – et surtout indifférente ? –
La seconde, « petite et boulotte et moins jolie que toi » l’a rappelé peu après cette visite (qu’il m’a dit ..).
Second rendez vous un mois plus tard. Jeux dans le donjon, très sages, pas de cage ni de carcan - et confidences mais pas de rapport sexuel (encore soi disant) .. Exposition des problèmes existentiels de la dame : elle n’aurait découvert la masturbation que l’année dernière ( ça promet !) et son but serait de jouir en présence de, au choix : son mari, un amant, un couple, une femme etc … qui d’autre ? mais jouir ! Elle essaiera tout, d’ailleurs, cette salope frigide, en particulier mon homme trop complaisant !
Rien de plus excitant pour le pédagogue et le bienfaiteur de l’humanité qu’aime être T. .. Son coté « moine soldat ».
N’entrons plus dans les détails, mais le fait qu’il ait concrétisé pendant que je passais mon mois d’exil à Lisbonne a aidé la pilule à passer. Le salaud m’avait même écrit le matin même ! Le matin d’un mardi, et pour cause ..
Puis, et là je sens qu’il aggrave son cas, encore deux fois : 15 mai et 10 juillet. Et depuis, rien.
C’est bizarre mais je le crois. Après ses mensonges par omission, quand il passe aux aveux, il est toujours sincère.
Le fait que je puisse tout dater et mesurer arrête instantanément la machine infernale. J’ai l’angoisse des dates, des intervalles, et les connaître m’apaise, ma colère et ma tristesse s’envolent, c’était aussi simple que ça ..
Autre remarque, quand il se met à table aussi carrément, c’est que l’histoire est terminée. Cf avec Emilie.
Autre remarque encore, plus prosaique : il ne couche jamais le premier soir. Sauf avec moi.
On s’est quittés dimanche soir donc presque tendrement, se faisant des compliments, le tout est qu’il reste en de si bonnes dispositions jusqu’à jeudi matin.
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Je retrouve facilement la route du donjon, venue d’un joli hôtel avec piscine à l’orée de son village où je me suis installée hier pour deux nuits. Chose curieuse, je n’ai toujours pas été voir sa rue, sa maison .. je sais d’avance que je me perdrai dans cette banlieue résidentielle, et puis quoi ? sa maison ressemblera à toutes les autres, et sûrement bien à l’abri des regards. Non, ce que je préfère, c’est rouler sur l’A... qu’il emprunte plusieurs fois par jour.
Je n’arrive pas à être en retard, comme toujours.
Il arrive peu après moi (lui est toujours pile à l’heure, tel une montre suisse) et dans la rue déjà, il m’embrasse avant de se diriger vers le donjon.
Il a quand même apporté son cartable (une manie !) alors que ce matin il ne travaille pas et retourne ensuite déjeuner .. avec madame.
Le garage est fermé,Roland est en vacances, mais le patron de l’atelier voisin nous hèle et nous demande où l’on va ! c’est la première fois.
Il faut bien dire qu’on va « chez Roland » - il n’est pas là – oui on sait, mais on a les clés » et T. d’exhiber l’imposant trousseau.
Cette visite n’est pas innocente, même si j’ai apporté deux dosettes de Nescafé. Pendant la converse décisive, j’avais tâté le terrain avec aplomb et humour, lui donnant à choisir – sans prévenir - entre deux options : baiser ou se mettre à table (volontairement vulgaire !). j’ai sorti ça sans préméditation en fait ..
Envie, simplement, de sortir de l’ambiguité. Envie tout court ..
Je craignais un peu qu’il me jette et se drape dans sa dignité, mais non, il a saisi l’occasion et à plusieurs reprises, m’a dit qu’il prenait l’option baise (volontairement vulgaire lui aussi). Et puis il s’était déjà mis à table, il ne restait donc qu’une option.
Les eaux remontaient ..
Aussitôt dans la cuisine, il m’embrasse longuement .. bon signe ça, puis pendant que je prépare le café, il monte déclencher la clim à l’étage « salon et donjon ».
La chaleur offre un bon prétexte pour s’installer la haut, car en bas, il n’y a pas de clim et le soleil est déjà pesant.
Libérée d’une certaine pression, je reprends mes marques en ces lieux, les fantômes n’y existent pas, c’est toujours ici et maintenant, lui et moi, c’est tout, est ce que je m’aveuglerais ?
Surtout qu’il revient près de moi, laissant refroidir son café. On s’embrasse à nouveau, et enfin j’ose attraper sa ceinture pour le rapprocher encore de moi, et sentir ce que j’adore toujours autant, la merveille de la nature masculine, ce renflement prometteur de plaisir et révélateur de désir ..
Oui c’est là, et bien là ! je commence innocemment par déboutonner sa chemise, qu’il enlève aussitôt, puis la boucle de sa ceinture en cuir, puis le bouton du jean noir, encore rêche, sans doute acheté aux Etats Unis l’année dernière.
Moi je n’ai rien sous ma jupe à rayures sage, et j’ai joué le naturel : pour ne pas paraître servile, je n’ai amené ni bas, ni talons hauts ni jupette en vinyl, car on était censés boire un verre, c’est tout.
ça n’a pas l’air de le gêner, mais il me dira plus tard qu’il aurait quand même bien aimé ..
A cet instant, je suis juchée sur l’un des tabouret du bar, ouvrant les cuisses à lui en basculant sur le bout des fesses et avec une incroyable facilité, me voici bientôt embrochée mine de rien, et sans aucune préméditation : c’est arrivé aussi simplement, tout en s ‘embrassant, et toutes mes velléités de feinte résistance oubliées ..
Personne ne le croira, mais je pense qu’on a du rester plus d’une heure l’un dans l’autre, moi toujours sur ce tabouret infernal, d’ailleurs je ne verrai plus jamais un tabouret de bar en pin de la même façon !
Le pire est qu’on parle en même temps, de tout et de rien et aussi de cette étrange façon de faire l’amour, avec une sorte d’amusement émerveillé.
Rien n’est interdit, tout est évident.
A un moment, je sens le tabouret tanguer sous moi, c’est que sans le vouloir j’ai intensifié mes balancements et d’un seul coup le plaisir survient, encore dans une nouvelle position ! il me dit « j’aime ton visage quand tu jouis .. -, c’est vrai que ça se voit ? "j’ai honte pour ma part, je n’aimerais sûrement pas cette expression là, mais c’est un peu tard pour avoir honte, la vague est passée et elle repassera une ou deux fois encore, alors que j’essaie de garder une contenance un peu digne .. rire et sourire ..parler.
Je me rends compte à un moment qu’il n’a pas mis la musique en route et que je ne l’ai pas réclamée comme je le fais systématiquement.
Le cas ne s’est présenté qu’une seule fois : quand on attendait nos « invités » en mai 2010, et que dans ce salon on avait pris un petit acompte en silence, car il n’avais pas su mettre en route le lecteur de CD du salon - mais ça avait duré quelques minutes seulement, et là, tout le matin, pas de musique, et pas d’angoisse du silence .. le naturel toujours, oui comme pour faire comprendre qu’on n’a nul besoin d’artifice, pas de musique, pas de tenue spéciale, pas d’instruments de torture ou d’enchaînement ..
Plutôt que le chevalet de FX, le tabouret de Roland !
Deux cafés pas finis, et rien d’autre que toi et moi. Cette étrange étreinte, cette drôle de faim ..
Au bout d’une heure environ, il y a eu une petite pause bien instructive.
Déjà, dans le registre « je me déboutonne », il me dit soudain que son aventure avec S est terminée, et que c’est elle qui l’a largué avant hier, par mail… pour une femme, dont elle serait tombée amoureuse !
Mon premier mouvement est de me mettre à sa place : être largué est une expérience des plus horribles, mais il n’a pas l’air d’en souffrir trop : « est ce que j’en ai l’air ? » dis tu.
Oui mais tu sais si bien dissimuler ..
Ensuite j’ai de la peine à y croire.
Au premier niveau : elle a pu lui raconter ça pour ménager son amour propre et se donner un bon prétexte à la rupture. Il est en effet bizarre qu’une mère de famille se retrouve lesbienne à 43 ans, avec une femme rencontrée sur le net. Peut être que le donjon l’ennuyait, elle !
Au second niveau : il a inventé cette histoire pour avoir la paix avec moi. Je sais qu’il adore parfois se dévaloriser surtout si l’intérêt est stratégique. Bien sur, il me dit qu’il fera suivre le mail, mais avec Emily, il avait été jusqu’à la prévenir qu’il lui enverrait un faux mail de rupture et qu’elle devrait y répondre tristement ! Ensuite, il m’enverra le tout et bien sur j’y croirai ! En évoquant cette histoire je bouts encore de colère et de honte !
Ce procédé leur a permis de continuer leur histoire pendant six mois, à raison d’une séance par mois et d’un dépucelage difficilement géré ! (voir chapitres dédiés). Elle habitait Nice à une heure de train, quoi de plus facile?
Une fois la chose faite, il l’a laissée pour de vrai, et j’en ai la preuve, ayant alors les clés de ses deux messageries et ayant même pu dialoguer en direct avec la demoiselle, qui m’avait « sauté dessus » en me prenant pour lui ! Elle a un peu insisté mais rien de comparable avec moi!
Revenons au présent. Je n’ai pas insisté, à peine mis en doute, ce n’était pas le moment.
Si c’est vrai en tout cas, je trouve qu’il ne l’a pas volé ! Mais je suis torturée par l’idée qu’on regrette toujours …ce qui se refuse. Qu’on suit celle qui fuit, même lui, bien sur tant que ce n’est pas avec moi (à vérifier mais bon).
Pendant qu’on récupère en buvant une goutte de Muscat, celui de juin resté entamé, je creuse un peu la chose, concernant un éventuel regret. Il finit par me dire que oui, il aurait bien aimé continuer à « la soumettre », car en 4 rencontres, elle a toujours refusé le carcan, la cage et la croix ! Seule la table Ikea (aussi magique pour moi que ce damné tabouret maintenant) a eu ses faveurs, elle aurait réussi à y jouir, et elle aurait accepté de porter une « tenue de salope », alors que la première fois, elle était venue en pantalon et pull.
Il enfonce le clou et confirme ma crainte : avec moi, il a « fait le tour » des attractions du donjon, et encore ça a pris du temps puisque je ne suis pas sur place ! Il m’avait dit être blasé du donjon, mais en fait, non, pas avec de nouvelles proies .. sinon pourquoi le garderait il ce donjon ?
En l’écoutant parler, je me triture déjà la cervelle pour trouver d’autres idées, sans me dire qu’avec une baignoire, une table de cuisine, une chaîne, lui dans la cage et maintenant un tabouret, on a déjà bien avancé ..
N’empêche, alors que je fais semblant de n’en avoir rien à faire, j’éprouve une puissante nostalgie de nos séances jusqu’à l’année dernière : porter les fers médiévaux et le collier de bronze comme des bijoux, debout contre le mur noir, être immobilisée dans le carcan, dans la cage, pénétrée par le hook accroché à mes cheveux noués, tout cela qu’il oublie avec moi, parce qu’on l’a trop fait, parce que ma soumission semble acquise ! C’est sur un autre registre que je me rebelle, refusant la rupture et l’éloignement.
Impossible aussi de penser au libertinage où il pourrait me prêter à d’autres en sa présence : il n’ose plus faire ça, surtout par peur de ne pas assez désirer les autres femmes la première fois (cf « une soirée libertine ») et de démériter devant les autres hommes.
Et un homme seul et lui voyeur ? Et un petit tour à l’Ortaline ? non, ça ne lui dit plus rien, lui qui a couru après ça au bout d’un an de mariage et pendant des années ! En général, un libertin le reste jusqu’à la mort (cf DSK, Berlusconi et Victor Hugo).
Alors bon il me reste « ça » c’est à dire se faire l’amour comme on va recommencer à le faire sur les deux canapés des lieux, toujours au naturel et sans musique, et avec cette ardeur que j’adore, ce besoin.
Je lui demande avec inquiétude si la culpabilité ne va pas l’assaillir : je sais qu’en sortant de là, il va aller déjeuner avec sa femme qui revient chez eux exprès tous les jeudis, il me dit que non, quand il a envie et qu’il en est heureux, il n’y pense même pas : c’est dingue .. alors que normalement c’est là qu’il devrait se sentir coupable !
Il me dit – comme l’année dernière ! – que je peux revenir quand je veux, dès le mois prochain retour de New York, et puis l’automne et puis .. plus de deadline, plus de Sophie du moins officiellement, je crois même entendre un « ma chérie » quand on fait l’amour, il fait chaud malgré la clim et comme un certain été, des gouttes de sueur tombent de son front sur mon visage, je voudrais que cela ne finisse jamais, faire l’amour encore et encore et passer du temps ensemble, car on (je ?) ne s’ (m'?)ennuie jamais !
Mais le résultat des deux derniers mois de septembre m’en dissuadent : il est l’homme des brèves rencontres. Brèves mais fréquentes, et intenses .. c’est le plus important, il faudra bien parvenir à s’user ! ..
Ah oui, on a inventé deux mots aussi : moi, la « coriacitude » et lui, la « pingritude » La balle est dans mon camp, pour d’autres néologismes, et j’y reviens, d’autres « attractions » et folies à inventer .. Genre le tabouret, au début tout à fait banal ! Une seule chose me "rassure" : je devrais la prochaine fois, apporter mes atours, ça il aime encore .. Vivement alors, la prochaine fois! c'est si bon de se sentir comblée, rassurée au dela du possible, de savoir que notre amour n''est pas mort, oh merci toi, merci la vie!
Quoi encore ? Au moment de se quitter, il a été adorable et délicat, comme souvent, il m’a même pris la main dans le petit chemin et s’est laissé photographier. Mais il ne m’a pas demandé quand je rentrais, ni même où j’allais maintenant.. C’est vraiment la seule chose qui m’a un peu inquiétée.
Maintenant je me sens forte, invincible même, je ne m’alarme pas q u’il ne m’aie pas laissé de mail depuis, juste un sms en réponse au mien .. inutile de se prendre la tête, il n’a pas la même notion du temps que moi c’est tout, avec lui c’est par crise, écrire, et aux moments les plus inattendus ! la semaine dernière était un de ces moments, alors je ne me formalise pas et je profiterai de mes vacances : la piscine de l'hotel, la route des Cévennes, les sapinières de la Lozère sous ce soleil écrasant, les ruelles fraiches de ma ville presque natale, au coeur du Cantal.
Oui, je suis une femme chanceuse, heureuse pour longtemps encore, je peux rêver au premier automne serein qu'il me donnera, au Panoramique, à la pinède, pour un peu j'aurais hâte que New York soit passé, pour se revoir, et continuer l'histoire fabuleuse.
Après tout je lui ai dit que je n’aurais pas la wifi pendant plusieurs jours. Le pire est que c’est vrai : comme à Prague, j’ai encore oublié mon chargeur de mini PC ! Laisser un mot dans la valise, toujours.
AJOUT DE DERNIERE MINUTE
non ,c'est lui qui est très fort en me jouant cette comédie érotique et presque sentimentale (se revoir sans limites par exemple et cette bonne santé indéniable)
Et pourtant, tu m'as laissée seule, sans un mot pour mon retour et tu savais autrefois que ça me faisait tant plaisir pour pas trop d'effort de ta part, mais c'est encore trop ...
Les photos qu'on a prises, certes un peu hard, tu les as reçues comme un choc violent, les as trouvées "crues, charnelles", mais meme à distance, j'ai su que cette fois ce n'était pas un compliment. Et dire qu'il y a encore un an, tu te serais damné pour une seule de ces photos! à rajouter à ton impressionnante collection!
IL n'y aura pas de miracle cette année décidément, elle va se boucler d'ici le mois prochain, bientot cela fera un an que tu ne m'as plus appelée "bébé"' de cette façon tendre et familière qui signait ton amour.
Et donc je n'ai pas rempli le dernier et le plus important objectif, et ces photos devenues gênantes m'ont perdue.
Tu n'es plus dans la sensualité, plus dans l'amour, plus dans rien .. Sans doute la défection de S. t'a porté le coup de grace et je n'y suis pour rien. tu t'es vengé sur moi, c'est tout
Demain, je ferai semblant de rien : je te proposerai juste, logiquement, de donner un signal fort : celui de laisser le donjon, donner ton dédit pour octobre. A quoi bon ? pour qui? Peut etre si tu veux bien, irons nous lui dire adieu ensemble, finir le Muscat, faire l'amour ou ne pas le faire, faire semblant de profiter encore une fois des attractions qui te rendaient fou,
Je ne savais pas que tu avais taté du Black en tout cas pour NY tu peux être servie sur un plateau au lieu d'un tabouret...
N'oublie surtout pas ton chargeur de PC pour NY , je trouve tes dons d'épisolière de haute volée sans être survolée, je te souhaite un grand et beau voyage à l'ouest... il y a bien du nouveau...et puis un rosebud peut tenir seul sans soucis.
A+ ML