Mémoires du Donjon

L'article doit etre publié en deux fois, il est trop long!

 

 

 

Thierry

 

Michèle

 

en fait je pensais clôturer ma relation avec toi avant de clôturer le donjon mais je ferai les deux en même temps

Michèle

 

Thierry

 

oui c'est plus logique

Michèle

 

Thierry

 

mais je te répète, le donjon c'est un plus, mais pas nécessaire, d'ailleurs on se voyait presque plus souvent hors du donjon que dedans

Thierry

 

Michèle

 

non, je prefererai que tu me dises qu'avec la disparition du donjon, tu auras beaucoup moins envie de venir

Michèle

 

Thierry

 

ça voudrait dire que je préfère le donjon à toi!

Michèle

 

Thierry

 

et tu préfèrerais!

Michèle

 

Thierry

 

je n'aime pas me séparer des choses et surtout des lieux que j'aime tu as bien du le voir (je refais souvent les memes voyages, pas toi)

Michèle

 

Thierry

 

c'est une de nos différences

Thierry

 

Michèle

 

oui j'ai vu. nostalgique dans l'âme!

Michèle

 

Thierry

 

tu ne retournes jamais sur les lieux que tu as aimés (sauf la Réunio n)

Thierry

 

Michèle

 

si le népal

Thierry

 

Michèle

 

la grèce

Michèle

 

Thierry

 

mais NY, je suis contente d'y aller sans que tu me laches la main, pas encore

Michèle

 

Thierry

 

ah je ne savais pas

Thierry

 

Michèle

 

l'italie

Thierry

 

Michèle

 

les USA

Michèle

 

Thierry

 

le népal si, tu me l'avais dit il y a pas longtemps

Michèle

 

Thierry

 

et le reste ce sont d'autres coins

Thierry

 

Michèle

 

oui

Michèle

 

Thierry

 

après NY j'arrete tout , toi, les voyages, l'amour, la vie tout!

Thierry

 

Michèle

 

je ne te lacherai pas la main pendant ton voyage à NYC

Michèle

 

Thierry

 

merci, j'avais besoinde toi

Thierry

 

Michèle

 

tu verras ça sera super

Michèle

 

Thierry

 

oui, je sais.

 

Michèle

 

Thierry

 

surtout que je pourrai te raconter après, le 25 et toi >Prague

Michèle

 

Thierry

 

tu connais l'histoire de Louis 15 et Mme de Pompadour ?

Thierry

 

Michèle

 

non

 

 

 

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Bien, sur quand je relis tout cela "à froid" si je puis dire, je comprends que tout était décidé, qu'il ne m'aimait plus et qu'il ne restait meme pas " quelque chose" comme il me disait souvent, devant l'évidence de notre attirance mutuelle.

 

 

Cette fois c'était fini, à cause des photos, à cause de Sophie, à cause de la déprime de rentrée, à cause de son rêve, celui qu'il raconte au début.

 

Et pourtant c'est drole, entre ces graves conversations que je n'ai pas voulu entendre vraiment, on plaisante, autour de Madame de Pompadour, de sa maison aussi, il joue à m'en montrer le plus possible, peut etre un peu vexé que je ne sois pas allé la voir, quinze jours auparavant (voir " DIX SEPT")

Le danger avance masqué. Rien n'est grave ..

 

 

Ce que j'avais fini par ne plus craindre : son dégout de moi, était arrivé, du tabouret je suis tombée,, les autres femmes, c'était au bout de quelques semaines, quelques rencontres, moi j'avais passé tous les caps dangereux, explosé la fameuse "garantie toyota" et toutes les "deadlines "qu'on avait du imaginer ..  cinq ans d'amour tumultueuses et en meme temps si douces ..

 

 

Bien sur, j'ai refusé d'y croire, il m'avait fait le coup tellement souvent, et meme au tout début! et puis je gardais encore le souvenir tout proche de nos dernières étreintes, si intenses, variées, émouvantes et tout et tout, j'étais encore dans cette euphorie là, ma logique à moi, mon optimisme forcené, et pourtant je lui ai donné l'arme fatale, ma solution, cette poire pour la soif : abandonner le donjon!!

 

Grosse erreur, sciant la branche sur laquelle je me reposais, la première d'une longue série, venir quand meme, alors qu'il ne voulait plus faire l'amour, croire au préambule, et faire toutes ces folies du printemps, maquiller ma chambre en donjon, aller à Berlin en meme temps que lui, raccrocher la Salette, chercher ce billet de 50 euros pour confectionner sa carte d'anniversaire (virtuelle je vous rassure!) lui acheter ce tee shirt "Berlin" qu'il m'a refusée, enfin toutes ces sottises désespérées qui ne servent à rien quand le désir s'est éteint.

 

Il fallait surtout ne jamais lui donner l'occasion de le constater, dans cette conversation il est encore persuadé qu'il ne peut pas me résister (!!)  et rester sur ce beau souvenir, mais bon, on n'est pas dans un roman, on ne peut penser à tout.