Mémoires du Donjon
Mieux que l'acier, que la corde, ces autres liens, invisibles ceux là, peu à peu se sont
tissés sans qu'on y prenne garde .. Alors que faire d'autre sinon, entre amour et soumission, emprise et don de soi,accepter ce bonheur avant qu'il ne se sauve.
Fin de l’été 2007. Cette bouteille à la mer que tu as jetée sur un forum anodin, et dont j’ai du ressentir l’ironie amère, le secret
désespoir, puisque j’y ai répondu en dépit de son incongruité. Et très vite ce feeling incroyable, la rencontre de la carpe et du lapin, en somme, et pourtant ça fonctionne, je suis accro à
tes mails fiévreux, priapiques, drolatiques, je me demande ce que tu me trouves et pourquoi tu t’accroches à vouloir me séduire, moi si sauvage, réservée, mal dans ma peau et de 15
ans ton ainée ..
Tu te livres à moi pourtant, tu mets à mes pieds ton nom, ta situation, ta profession, l’histoire de ta vie, tes envies, tes folies, tu t’offres et tu veux que je m’offre aussi, mais je résiste
davantage.
Peu à peu on laisse tomber les codes d ‘une relation virtuelle classique, non sans douleur, au prix de notre future vérité. Tu vas jusqu’à, pour m’aiguillonner, mais aussi hélas par plaisir,
rencontrer une autre correspondante, E. jeune vierge à peine majeure mais assez disgracieuse, uniquement motivée par des jeux de soumission, et au lieu de me faire fuir, le
piège fonctionnera : au bout de six mois, je finirai par me rendre, « poussée au cul » me diras tu galamment, par l’envie de mieux faire, de me donner plus complètement que l’ « autre ».
dimanche 2 mars 2008, ma renaissance.
Ce matin, après le rêve étrange
et sombre de cette nuit, la magie se prolonge avec cette promenade ensoleillée le long du front de mer, sous un incroyable ciel bleu, la mer qui
ramène ses vagues frisantes d’écume, et je me balade sous les palmiers, souriant aux anges parmi les passants tranquilles du dimanche matin. Sensation de renaissance, tellement meilleure que pour
« l’autre première fois », pur bonheur en fait, victoire sur moi même arrachée de justesse au temps voleur de vie.
Revenons le jour d'avant, récit à quatre mains de cette rencontre initiale, que nous avions voulu sans le traditionnel verre partagé préalablement, sans téléphone, juste cette cérémonie muette
dont nous étions loin de nous douter des conséquences ..
Lui :
samedi 1er mars 2008 : tout est prêt, le sac bardé de tous les accessoires, préparé depuis plusieurs jours, qui n’attend plus que la soumise. Le scénario, élaboré avec elle depuis plusieurs semaines et peaufiné…Il ne manque plus que la soumise elle-même….J’aborde la journée avec une sensation curieuse mais familière à chaque fois que j’entreprends ce genre d’aventure : une pointe d’excitation avec un vague sentiment d’appréhension…or, le jeu au chat et à la souris entrepris avec elle dure depuis six mois…Cela a tourné chez moi à l’obsession : je la veux, il me la faut ! Comme elle me l’a dit si joliment mais c’est exactement ça : « je suis la pièce qui manque à ta collection ». Je me suis fixé trois objectifs :
1) la faire venir jusqu’à T.
2) La convaincre de m’ouvrir la porte de sa chambre d’hôtel.
3) Lui faire ouvrir ses belles cuisses.
Chacun des objectifs me parait difficile à atteindre, mais ça vaut le coup d’essayer !
Je regarde ma montre. Vers 11 heures, elle devrait quitter Lyon, notre rendez-vous dans sa chambre, à T., étant fixé à 20 heures. Le plus dur est là, je sais bien : qu’elle aie le courage de prendre sa voiture et de filer vers le sud pour un périple de 450 km….En fait, j’y crois peu : 40% de chance à peu près qu’elle le fasse. Même si elle me parait très motivée, même si l’épisode de la jeune rivale la pousse au cul…
Reçu d’elle un Texto à 10 h42 :
« je suis prête mais j’arrive pas à partir ! ».
et voilà….gros sentiment de découragement de ma part. Je ne peux pas vraiment dire que ça me surprend, je m’y attendais un peu mais un sentiment de colère m’envahit : tous ces efforts pour rien…. L’impression qu’elle me nargue à 450 km de distance, l’impression qu’en fait elle m’a toujours nargué…attends un peu salope que me mette ma bite dans ton mignon petit conduit et tu la sentiras passer…. Mais jurer ainsi ne sert à rien : la proie s’est envolée, la souris s’est échappée…
Je lui envoie un texto sybillin (10 h 47) : « bonne route. Sois prudente. Je serai au rendez-vous ».
Je n’ai pas envie de parlementer, de négocier pendant des heures comme elle m’a habituée à le faire…
Pour la pousser au cul, je lui renvoie un texto, dix minutes après : « tu es partie ? c’est le moment ou jamais. Au-delà de cette limite, ton ticket ne sera plus valable »..
Elle me dira plus tard que ce fut une erreur de m’envoyer ce texto…Je suis persuadé du contraire. Il donne un sentiment d’urgence, c’est à prendre ou à laisser. Le train arrive et tu es sur le quai, tu t’y engouffres ou tu restes à quai. Un point surtout : le train ne repassera pas. Je ne vais pas bloquer tous mes WE disponibles pour les beaux yeux (réellement beaux d’ailleurs..) d’une demoiselle dont la spécialité est de tergiverser et de tourner autour du pot.
Donc je lui laisse une chance et c’est la dernière. La dead line : c’est midi, treize heures. Après, inutile qu’elle se mette en route.
C’est elle : Texto 11h30 « Tu m’encourages pas là, je t’avais prévenu !.. .je fermais la maison. »
Le « je t’avais prévenu » est lourd de menaces. Les chances de rencontre sont retombées à quelque %...mais les remarques de la miss ne m’étonnent même plus. Le malentendu entre nous a été fréquent dans toute cette relation virtuelle, et cette histoire finit, fort logiquement par un malentendu. C’est fini. De toute façon, je n’ai ni l’envie ni la possibilité (car je suis en rendez-vous) de négocier pied à pied avec ma fantasmeuse invétérée…Si ça continue, il faudra négocier jusqu’à la taille des menottes et le poids des chaines…insupportable ! Qu’elle aille se faire voir ailleurs ! Je suis en rendez-vous et je reviens à mes moutons. Pouvoir penser à autre chose m’apaise.
Bzzzz……bzzzzz….Deux textos arrivent dans la poche de mon pantalon. Ce doit être elle qui m’indique qu’elle renonce. Penser à regarder ma messagerie après l’entretien.. D’ailleurs je ne pense qu’à ça. Le docteur D. prend congé à midi. Je prends connaissance des messages :
Texto 11h43 : « ta remarque m’a refroidie ! tu es toujours partant ? »
Texto 11h52 : « ok j’ai compris. Dommage. »
Le deuxième texto ne me surprend pas : je suis habitué à ses revirements soudains.
Voilà, c’est le texto du renoncement. Elle interprète mon silence comme une fin de non-recevoir.
Je lui envoie dare-dare un message, sans trop y croire..
Moi :Texto 11h 58 « Désolé de n’avoir pu te répondre. J’étais avec un confrère. »
Elle : Texto 11h59 « alors ? »
Ce message-là me surprend. La porte resterait-elle entrouverte ?
Ma réponse est instantanée : Texto 12h00 : « Viens !! Nom de dieu »
Je l’ai envoyé comme une injonction, une supplique presque…mais sans me faire d’illusion : elle n’est pas partie à 10h42, pourquoi partirait-elle à 12h 03 ? je m’attends donc à une réponse du style : « désolé, mon ami, j’en avais très envie, mais je renonce : c’est trop tard, il fallait me répondre avant. Décidément et jusqu’au bout, on aura eu du mal à se comprendre.. »
Texto d’elle : 12h04 : (et les bras m’en tombent !!!) : « la réponse est OUI. »
Mon cœur s’accélère, les chances de rencontre viennent brutalement de remonter à 60% !!
C’est maintenant qu’il faut l’encourager. Elle m’a dit que si elle passait Vienne, ce serait le point de non-retour. Pour moi, si elle passe Vienne, c’est très bien. Le point de non-retour, je le situe à Valence (un peu plus du tiers du trajet).
Moi : 12h37 « Tu as passé Vienne ? maintenant stp mets le cap sur valence, tu me fais déjà bander. Véridique ».
Après ce suspense du départ, qui trouve in extremis sa conclusion, commence alors un
incroyable road-movie que ne renierait pas un Wim Wenders. Même si le reste s’avérait un fiasco, c’est déjà , et ça restera inoubliable.. Je sais ce qu’il faut faire maintenant :
l’encourager dans sa progression, étape après étape, ville après ville. Qu’elle sache que je l’accompagne en pensée.. C’est même émouvant.
Je file chez moi manger. Elle va avoir un « blanc » d’une heure. Pourvu qu’elle continue !
A 14h 30, je rallume mon portable. Elle m’a laissée un texto . celui de 13h20 : »Je suis à Valence ! Trafic fluide. Tout va bien, le plus dur est fait. »
Le point de non-retour ! Je réponds à 14h37 : « bravo. Encore un petit pas de plus vers le Sud. Avignon…please… ». A présent, j’y crois vraiment !.
En fait, elle est déjà beaucoup plus avancée que je ne pensais ! l’objectif que je viens de lui assigner déjà atteint !
Elle Texto 14h45 « presque à Avignon ! aurai le temps d’aller voir la mer !
Moi Texto 14h50 : « ouf je respire…ensuite encore un petit pas pour A... Mes pensées vont à toi…
Elle Texto 14h58 : « Je ne suis pas encore dans la chambre porte ouverte…donna e mobile !...
Moi Texto 15h00 « d’accord avec toi …mais nos chances n’ont jamais été aussi grandes »
Je travaille mais pense sans arrêt à elle. Où est-elle parvenue ? A., c’est le début de mon monde… Nouveau texto de sa part.
Texto 16h08 : »Aire de P. J’entre dans un état second car je ne me comprends pas ! mais ça va. ».
P,.P., ça me dit quelque chose, je crois que c’est près d’A.. C’est formidable, elle est entrée dans mon monde. J’ai maintenant la quasi-certitude qu’on va se rencontrer.
Je lui renvoie un nouveau message d’encouragement :Texto 16h10« c’est près d’A., je crois. Ne t’en fais pas : c’est le début d’une aventure fabuleuse. »
Elle Texto : 16h12 : « J’espère ».
Vite, je fais un petit tour sur Mapy : c’est bien ça, c’est en dessous d’A.. Elle n’est plus qu’à 55 km !
Moi Texto 16 h20 : « Tu n’es plus qu’à 55 km de l’hôtel. Un dernier coup de …collier et ce sera bon. Bravo. Je commence à être fier de ma soumise. »
Texto 17h41 : « Je suis arrivée. Chambre 113 au 1er étage. Décidément, sortie13 et je suis née un ..13 ! grande chambre sans voisins. Je ne ressors pas car accès compliqué ! »
Réponse de ma part : « parfait, tu as fait le plus dur. Dorénavant, 8 km seulement et 12 minutes de trajet nous séparent. Quand je rentre, où se trouve l’ascenseur ? à tout à l’heure. »
Ce détail est important : il faut que je sache où aller, pour ne pas paraître louche devant les réceptionnistes.
Elle : « A gauche du bureau qui est en face la porte »
C’est magique !! Elle m’épate
vraiment ! Le premier objectif est atteint et il reposait entièrement sur ses épaules.. Sans internet, cette épopée routière n’aurait pas été possible, sans les portables et leur
textos, probablement pas non plus….A quoi tient parfois le destin..
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Moi :
Le compte à rebours est commencé, les phases de lancement vont s’accomplir les unes après les autres, que je le veuille ou non. Tout au long du trajet, il surveille mon avancée par sms , anxieux d’un possible revirement, il m’encourage, veillant à ne pas m’effaroucher, mais à ne pas être non plus « trop gentil ».
L’installation dans la chambre d’hôtel péniblement trouvée, cosy, suffisamment grande et protégée du voisinage, les derniers préparatifs, les derniers échanges de textos : quand j’arrive, quand il est prêt à partir, quand il est en bas de l’hôtel, comme le méchant loup de l’histoire enfantine ..
Bien sur, à chaque fois, je pourrais écrire « non, j’arrête tout, je rentre ». Bien sur, je ne le fais pas.
Au lieu de cela, je m’installe sagement sur la table basse, vêtue comme
convenu, rien sous ma jupe noire et courte, mon haut léopard, des bas top et des escarpins à talons.
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Lui
20h05 : j’envoie un texto. « J’arrive. Je suis là dans 15 minutes ».
Amusant renversement de situation : maintenant, le risque le plus grand, c’est que je sois un fantasmeur ou un gros pervers qui lui poserait un lapin. A-t-elle pensé à cette éventualité ?
Je ne suis jamais allé à cet hôtel. Le temps de le trouver et de me garer, je suis en bas de l’hôtel à 20h20. J’envoie l’ultime texto : « je suis là, esclave. Je monte ». J’ai longtemps hésité sur le qualificatif : j’aurais voulu écrire « Je suis là, salope… » mais n’allais-je pas effaroucher ma proie ? tant pis, esclave fera l’affaire.
J’empoigne mon sac de voyage qui pèse, comme presque à chaque fois, une tonne.
Je passe devant la réception, prend à gauche. Direction l’ascenseur. Il est bien à gauche, comme elle me l’a indiqué. Je me sens plutôt nerveux, le stress du travail nécessitant souvent une bonne heure pour s’évacuer, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour souffler et je vais donc avoir du mal à rentrer dans le vif du sujet. Mais nous verrons bien…
L’ascenseur s’immobilise. Plus que quelques mètres… Je marche doucement
sur la moquette du 1er étage… La chambre est la dernière au fond du couloir, à gauche. La porte de sa chambre sera-t-elle, comme prévu, entrouverte ? 80% de chance qu’elle le
soit. Et si elle ne l’est pas, je camperai devant sa porte. L’idée que l’obstacle ne se résume plus qu’à une épaisseur de 5 centimètres de bois serait rageant. Avoir fait tout ce chemin pour me fermer la porte au dernier moment me parait totalement illogique. Donc, si elle est fermée, j’arriverai à la convaincre de me
l’ouvrir…Voilà pourquoi, j’ai la quasi certitude de la encontre…J’avance vers la chambre 113, excité. Ouf, grands dieux : La porte n’est pas fermée, juste
entrebaillée.
Deuxième objectif atteint
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Moi :
Au dernier Sms, un peu bizarre : « je suis là esclave, je monte », j’étais allée promptement entrouvrir la porte de la chambre, et revenue à ma place. Même pas peur.
J’entends son pas dans le couloir, la porte s’entrebâille, et moi je suis comme le lapin dans la lumière des phares, et pourtant la pénombre règne dans la pièce, qui devait être éclairée seulement depuis la salle de bains.
Je distingue sa silhouette, il est vêtu de noir et pose par terre un imposant sac de sport. C’est bien lui. D’une voix douce et légèrement railleuse, il me dit « je n’y crois pas, tu es là », et je réponds, « c’est bien toi », mais je ne bouge pas, ne vais pas à sa rencontre, je m’oblige à rester à ma place en n’osant pas le dévisager vraiment.
Il s’approche de moi et prend mes mains pour me relever, m’examinant attentivement , je croise son regard, j’essaie de ne pas le lire, toujours le mécanisme de défense. Je ne m’apercevrai qu’il a les yeux bleus que six semaines plus tard, à la seconde rencontre.
Nouveauté d’un homme plus grand que moi, si proche, bien décidé à se passer de préliminaires sociaux, comme le voulait le scénario monté ensemble sur le « document de travail » que l’on se renvoyait complété par nos idées, nos envies, mes interdits.
C’était plutôt mon idée, cette mise en scène abrupte : lui pensait que je n’en serait pas capable, sans savoir
que justement, entrer dans le jeu tout de suite m’interdirait toute échappatoire et c’est cela que je voulais. La confiance était déjà, bizarrement, toute acquise
déjà.
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Lui
Mais j’avance trop vite dans ce récit, car bien sûr, le premier contact, le premier regard, le premier mot, sont importants. Et là, en revanche, ça se passe très bien. Cette femme me plait, elle me plait vraiment. Au premier coup d’œil, cette brune m’attire. J’aime son visage, ses yeux, ses formes généreuses…Et comment dire, elle semble incroyablement jeune…Quant à son intégrité psychique, ses premiers mots m’ont immédiatement rassurés.
« Je ne le crois pas, tu es là,… » ai-je fait remarquer.
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Moi :
Il me demande si je n’ai rien sous ma jupe, tout en prenant possession de mes jambes en les caressant doucement ; en même temps, il me fait sentir son désir par des pressions légères de son corps contre le mien, en tournant autour de moi, m’enveloppant dans un cercle magique d’où il m’est déjà impossible de m’échapper.
Puis il va chercher une mallette métallique qu’il pose sur le lit, et revient avec le collier en cuir noir clouté prolongé par une chaine. Je sais, c’est le collier qu’il doit tout de suite et selon ma demande, -« ton premier geste sera de m’attacher ton collier» - me passer en signe de soumission.
J’entre dans un état de fascination calme, car je n’ai plus peur .. , il me fait asseoir sur le bord du lit afin de me glisser les menottes aux poignets, aux chevilles, et de faire coulisser la longue chaîne métallique qui semble relier le tout, en passant autour de mes hanches, montant sur le mousqueton du collier, et reliant les pieds, heureusement de façon assez lâche. Par contre, mes mains sont presque jointes par les menottes, et je n’ai aucune liberté de mouvement. En même temps, j’ai totalement confiance, et pourtant ce que je veux prendre pour un jeu n’en est pas tout à fait un. Je viens de me laisser lier pieds et poings, - et le reste !- mais je ne le sais pas encore.
Avec des gestes lents et précis qui me calment encore davantage, il ferme les nombreux cadenas et en dispose soigneusement les clés sur la table. Cette longue phase de préparation me permet de prendre un peu de distance et de retrouver mes esprits.
Je trouve magnifique cet ensemble à la fois léger et gracieusement entravant, même quand il me demande de faire quelques pas ainsi harnachée.
Puis je dois m’asseoir sur la table basse, les cuisses écartées, je sais que nous en sommes à la phase d’exhibition et cela me rassure de savoir ce qui m’attend : exploration méthodique de mon intimité, caresses des plus audacieuses mais douces, dans cette position puis ensuite penchée en avant sur la table, où il a mis un oreiller, dans une pose encore plus humiliante, mais ô combien délicieuse. Il commence à prendre des photos de mon cul ainsi exposé, avec aussi sa main dont les doigts disparaissent à l’intérieur de ma chatte bien ouverte.
Je me sens complètement à sa merci mais je n’ai pas peur, juste un peu honte, mais les pressions simultanées aux différents endroits sensibles commencent à me faire gémir de plaisir. Je suis entre de bonnes mains, et je me laisse faire sans résister, dire que je pensais ne pas aimer les caresses ..
Ensuite il me pousse assise sur le lit, se place entre mes jambes écartées et dégrafe son jean noir, soulevant sa chemise blanche devant mes yeux étonnés, car je suis incapable de comprendre qu’on est déjà arrivé à cette phase pourtant décisive et prévue, à savoir que je vais devoir exécuter une fellation , maintenant. La seule variante est que je suis assise au lieu d’être à genoux comme ce devait être le cas, et c’est ce qui m’a trompée !
Petit moment d’affolement car je me souviens que mon premier homme était
circoncis, et sûrement pas lui, et que je vais sûrement mal m’y prendre. Il me rassure d’un petit haussement d’épaule et me présente son sexe en érection sans plus de façons. Je perçois aussitôt
cette délicieuse odeur virile, reconnaissable entre toutes et en une seconde tous les souvenirs remontent, le temps s’abolit, et c’est ce parfum indescriptible qui va me faire me jeter avidement
sur ma proie, que j’emprisonne dans mes mains, puis dans ma bouche, retrouvant d’instinct ces mouvements infiniment sensuels et adorables .. Il paraît surpris de mon habileté, « on dirait
que tu as fait ça hier », se moque t il, mais il ne sait pas que ces gestes sont inoubliables et combien je suis affamée !
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La suite du récit, je la déposerai peut etre ensuite, car j'ai beaucoup de retard à rattraper dans ce journal
et le début est déjà très long!
En résumé ...
Puis les gestes s’enchaînent, je suis ferrée, attachée, soumise investie .. les heures passent, tout est magique, facile, une étrange fascination mutuelle, et pourtant aveuglement :
je ne découvrirai que tu as les yeux bleus qu’à notre deuxième rencontre. J’aurais du mal à me souvenir de ton visage, longtemps.
On se quitte presque tendrement, « tu as vécu un songe » me dit il mais « on se reverra », et je n’y croit qu’à moitié. Petite nuit. Et matinée magique au bord de la mer, le matin de ma
Renaissance, un dimanche tout bleu et or, la mer brillante et scintillante, les palmiers agités par la brise .. j’aime les gens qui se baladent sur la promenade, je ne t’aime pas encore, je
m’aime, moi .. Submergée d’un bonheur indicible.
Quelques jours plus tard : une lettre de toi, non, deux ! Une adressée à « la pute » avec le billet de 50 euros pour l’hôtel que tu avais oublié de laisser sur la table, l’autre, une carte
postale, à »la femme « . très courtes toutes les deux, et dans le même style décalé que j'adore, mais je ris et je pleure, c’est fou ce qui m’arrive!
Suite à vos posts sur Homemadebdsm, je découvre avec plaisir votre site.
Belle écriture.
A bientôt,