Mémoires du Donjon

Et janvier n’a pas tenu les promesses de décembre, si j’y pense sans me mentir.

 

Ce mois de décembre, en dépit du froid persistant, de la neige en continu, du plus noir de l’année et du cafard des Fêtes, je l’ai bien aimé pourtant !

 

Il y a eu ces retrouvailles inattendues, parfaites, bien que limitées au périmètre d’une belle chambre d’hôtel, mais cet après midi d’amour et de légèreté pour moi, signifiait  clairement la reprise de nos relations telles quelles furent jusqu’à la fin de l’été .. je savais qu’il résisterait quelques jours,  peut être même un peu plus, comme après le trois juin 2009 (voir « la Reconquête ») et il l’a fait, ne m’envoyant ensuite ni texto ni mail ni lettre du facteur !

Mais la semaine suivante, après mes dix mails hystériques d’une nuit de révolte, j’ai eu droit à un divin 14 décembre, émaillé de messages aussi  longs et spontanés que sensuels et prometteurs !

  

J’ai eu droit aussi à des conversations sur msn, car il était de garde le week end de Noël, et ce fut tendre, gai, toujours aussi prometteur et adorable !!

Il semblait soucieux que je passe de bonnes fêtes, la culpabilité aurait elle changé de camp ? mais non, pas que ..

 

Si bien que j’ai pu partir  à Strasbourg, sereine et confiante, chaussée de mes après ski peu sexy mais rigolos, livrée aux retards de train, au wagon gelé  de l’aller, surchauffé du retour ! Le but était d’aller voir chanter ‘la Belle Hélène «  d’Offenbach, role que doit prendre ma fille prochainement, mais au dernier moment elle n’a pas pu m’accompagner, découragée par le froid !

Je ne suis pas de ce genre, et tout voyage est bon pour oublier mes soucis amoureux, pour avancer autrement, me changer les idées, me dépayser !

Et c’est vrai que j’ai aimé galérer sur les trottoirs enneigés de Strasbourg, qui dans ce décor hivernal se montrait sous son jour le plus romantique.

 

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J’ai aimé le jus d’orange chaud, le musée Notre Dame, la cathédrale moitié romane, moitié gothique, l’animation des marchés de >Noël présents dans toute la ville, et surtout ce spectacle hilarant et dynamique, dans ce joli théâtre de province aux ors et velours rouge très « Napoléon III » ..J’adore la musique, le spectacle, cela me console de tout - et j’ai même pris un vrai fou rire  pendant l’irrésistible morceau « Pars pour la Crête! » où le pauvre Ménélas est chassé par ses proches narquois.

Qu’est ce que c’est bon un fou rire, un vrai ! celui qu’on ne peut retenir et qui vous ridiculise un peu au yeux des voisins agacés et jaloux!

Ensuite rentrer en tramway, et déjà repartir le lendemain, après le café trop tiède de l'hôtel ..

 

Et puis toi, qui a entre temps replongé dans les eaux basses  et le stress et ne me le  cache pas …Tu as eu me dis tu du plaisir à me souhaiter un bon Noël, mais « c’est tout con » tu as du mal à me dire « bonne année » ..

Ce n’est pas trop le moment, et pourtant  si je repars un an en arrière, le commencement de la fin avait eu lieu là, déjà  début janvier !! La différence de ton dans la conversation msn  du 31 décembre – amoureuse, reconnaissante,   pressante .. – et celle du 4 janvier : tu ne me parleras que botanique et Lisbonne, que tu venais de découvrir et où je devais aller le mois suivant –

Je n’ai pas la cruauté de t’envoyer les converses, je t’en parle, c’est tout, ne serait ce que pour te rassurer, me rassurer .. te dire qu’ensuite ça ira mieux .. comme l'année dernière sous entendu ..

 

Malgré tout, on convient d’un rendez vous, tu es tout de suite partant pour le 11 janvier !! pratiquement la semaine prochaine ! je n’en reviens pas, je suis heureuse, une fois encore je me laisse avoir, comme en  septembre .. 

Cela me semble merveilleux qu'on se revoit si vite, reprenant le rythme de l'année dernière, tous les mois, toi et moi, pour de nouvelles aventures! C'ets vraiment reparti!! je suis heureuse, heureuse,

 

L’année dernière, comme tu étais censé m’aimer, tu avais fait de gros efforts : aller me chercher à la gare, m’offrir un beau bouquet de mimosas, de l’argent en pagaie (160 euros, j’en ai refusé la moitié !!) et une bouteille de ton Muscat ..

Ta  libido n’étais pas encore morte, car tu fomentais une soirée au donjon sans moi, le surlendemain de mon départ !! je l’ai su, bien plus tard .. mais tu étais encore "vivant", du moins, encore coupable, et je préfère encore ça à ton nouveau néant affectif et sexuel !!..

 

Et cette fois là (voir Hook et dong), tu m ‘avais fait jouir pour la première fois, jouir sans conteste ! Et pour ensuite me faire la tête  en revenant, ne pas me revoir le lendemain sous prétexte d’une gastro, le ver était donc déjà dans le fruit .. on ne le savait pas encore, je te laissais le bénéfice du doute ..

 

Revenons à 2011.

 

Je suis devenue  prudente avec les trains, je suis venue la veille dans le petit hôtel où je descend quand on va au donjon, le genre d’hôtel où recevoir son  amant  n’est pas de mise .. trop petit, trop intime !

Je regrette le temps pas si lointain où les trains étaient à l’heure, je venais alors du matin, pour te voir à 13h30, ou 14h, tout de suite dans le bain de l’amour, vite une douche approfondie à l’hôtel, une fois, je n’ai eu qu’une demie heure pour tout ça ! et deux fois, tu as du venir me chercher, galamment, pour ne pas qu’on perde trop de notre temps précieux ..

 

Si jamais un jour on se revoit, je courrai à nouveau ce risque, car il ne fait pas bon errer seule le soir à Toulon, en attente, anxieuse et si seule sans toi .. c’est en général le lundi soir, et tu n’es donc même pas là .. 

Ce soir oui, je suis arrivée tard, plus tard qu’en décembre,  le train  ayant eu une heure de retard .. j’avais emmené « l’amour dure trois ans », pas lu depuis longtemps, pour lire dans le train, et il fallait que je te l’offre, car dans ce livre en apparence léger, on y parle de la fragilité de l’amour, de la perte, de l’oubli de ce qu’on a aimé ..

 

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Alors je suis sortie jusqu’à Mayol et à Carrefour, et j’ai trouvé ce livre, le même, mais tout neuf, pour te l’offrir demain .. pour le joindre aux nouvelles de Stefan Zweig illustrées par Christian Lacroix,  que je t’ai apporté en cadeau de Noël ..

Je n’ai pas osé t’acheter la ceinture « Levis » pour ton jean noir, que je devais déjà t’offrir en septembre, et puis, j’hésite pour la taille ! (85 ? 90 ?)

Je savais que je n’aurais pas de  mimosas, alors il ne faudrait pas en faire trop !

 

J’ai marché ensuite dans la nuit toulonnaise, les rues se vident dès 20 heures, comme par enchantement, il ne reste que quelques groupes de jeunes gens, dehors. Je rentre, alors,  je n’ai pas faim, je grignote biscuits et fruits apportés de chez moi, il n’y a rien à la télé, pour changer ..

 

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Le lendemain, oui c’est le grand jour, le jour où je dois transformer l’essai !! Emule du fameux club de rugby local (l’année dernière j’étais au All Seasons, c’était un soir de match, les brasseries du port étaient pleines, et le soir j’entendais les clameurs des spectateurs fusant du stade tout proche !)

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Le matin, il fait soleil, pas comme en décembre, je vais bien, mais contrairement à décembre, je n’ai pas de texto matinal ! vexée, je fais silence également, et me concentre sur mes photos cherchant toujours à saisir un aspect inexploré, original,  de ma ville d’adoption ..

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On est le 11/1/11, et ce sera la .. 13ème séance au donjon … Je veux voir dans ces chiffres un bon  signe, je lui en parlerai tout à l’heure.

En attendant toujours rien ! je me prépare néanmoins, amusée .. Enfin un texto, (il a  donc bien racheté une carte ) « bonjour, ça tient toujours ? – oui, plutôt que traîner dans  Toulon ! »

Et suivent des considérations pratiques sur la façon de le retrouver, puisque je suis tributaire de sa voiture pour aller au donjon..

Sur le boulevard qui longe la gare, je le vois et mon cœur se serre : pour la première fois il ne me cherche pas du regard, il a l’air absent, pâle, tendu, il regarde ailleurs ..dans le vide.

Je chasse la mauvaise impression première, remarque ses cheveux encore plus longs qu’en décembre, il n’a pas pris le temps de les couper et j’en suis plutot contente, mais cette fois ils sont un peu trop longs, en bataille, et son  regard  bleu et froid est celui d’un aigle traqué ..

 

Je me glisse dans la voiture, je veux le réconforter, je ne veux pas en rajouter, je souris ..

On  contourne la gare, on arrive devant une rue qui monte en direction du <Mont Faron ! je lui dit, « si tu préfères on y va ? – ça te rappelle de bons souvenirs hein ? « 

Je ne réponds pas à cette provocation, mais je me jure qu’un jour, on y retournera, tu m’y emmèneras, boire ce putain de café dans ce putain de beau bar panoramique et tu me rediras des mots d’amour ! Y a pas de raison !!

 

On se dirige vers le donjon, je reconnais la rue Verlaine, et ses lauriers pas en fleurs, et aucun mimosa  ne dépasse des murets cette année, bon  alibi pour toi, de ne pas m’en avoir offert, avec le mois de décembre glacial qu’on a eu, oui c’est vrai, je n’en ai pas vu au marché ce matin. On ne doit en trouver que chez les bons fleuristes.

Alors je t’excuse, mais en abordant le chemin du donjon, j’ai le sentiment que c’est pour la dernière fois, il ne reste qu’une rencontre dans un peu plus d’un  mois, après Lisbonne et avant ton séjour au ski, et nous serons en mars, c’est à dire à la fin du contrat, du CDD .. mon cœur se serre d’angoisse quand tu tournes la clé dans la porte a l’arrière du bâtiment..

 

A l’intérieur, tout est bien  rangé, encore plus que d’habitude. F et A ne vivraient plus ensemble, car elle a trouvé un travail assez loin, mais tous les week end, les soirées se succèderaient au donjon : parties à quatre couples, séances sm !! .. j’envie A.  qui a su garder son mentor, son maitre, en voilà un qui est fiable dans la durée .. mais ils n’ont pas encore fait leurs trois ans !!

 

"Au boulot » disons nous avec humour ! (il y eu des démarrages plus romantiques !) .. je monte à l’étage devant lui, il met au frais la bouteille de Muscat (quand même) sortie de son coffre tout à l’heure, et ouvre la porte secrète.

 

En  dépit des folles soirées, tout est en ordre parfait, trop parfait ! des serviettes sont étalées sur le lit, sur le canapé, je n’ai toujours pas apporté celle que j ‘avais acheté à Ikea  pour contribution personnelle !! >une belle serviette rouge  qui aurait si bien été avec les lieux ! restée dans ma valise en septembre ..   Tant pis ..

 

Tout à l’heure dans la voiture, il a touché mes cuisses, remonté ma jupe, découvert les bas aux étonnantes jarretières léopard achetées la veille de Noël,  il semble motivé, me caresse, je sens son désir, ce qui me donne confiance comme toujours, puis va installer la musique, j’ai oublié la clé USB que j’avais prévu, mais qu’importe, lui aussi a une nouvelle clé avec d’autres morceaux, ça me plait, pendant ce temps je me change, passe un petit tee shirt noir à la place de mon pull, et la jupe en vinyle qu’il m’a offert l’année dernière,  grand seigneur ! (en y laissant le prix !!)

Avant de monter, il m’avait menottée dans le dos, avec les mêmes petites menottes achetées en décembre exprès pour moi ! j’ai du mal à m’en sortir, ça l’amuse, il me conduit vers la table, il n’a pas envie de me punir pour le chantage, pas de fouet, comme en juillet 2008 et en décembre 2009, tant pis, dommage, il m’installe sur la table, attache mes chevilles aux chaînes du plafond, maintenues par la barre de trapèze, puis les mains derrière ma tête, je ne peux plus bouger, plus le caresser, plus rien  faire ..

Alors commence  une délicieuse séquence de caresses savantes, toutes différentes de celles que je connais, il a même, pour une fois, découvert mes seins, les touche et les embrasse, mais je suis contractée, donc sèche encore, tous ces mois de désamour ont laissé des traces dans ma façon d’être, j’ai perdu confiance et spontanéité ..

A force de patience,  pourtant, la cyprine enfin  s’exprime, j’entre dans le jeu érotique, et faute de mes bras toujours immobilisés, mon bassin va au devant de lui, avide de caresses, de pénétration, de jouissance !

Et tour à tour,  sans longtemps me quitter des yeux, il me caresse, puis me pénètre, et même me prend en photo ! je ne m’y attendais pas du tout, cela me rassure, même si on est loin des shooting abondants des séances d’ »avant » !

 

Je n’avais jamais égalé, de toutes façons, les innombrables photos d’Anna en situation .. ah, comme j’en étais jalouse alors ! mais les miennes, ensuite, m’avaient persuadée de ma photogénie personnelle .. superbes photos en rouge et noir, attachée à l’anneau du sol par le collier si court, prisonnière du carcan, enfermée dans la cage, sur la table, sur la croix, partout !

 

Je sais que normalement, je dois  passer à la casserole du « petit trou ». J’en avais timidement parlé la dernière fois, et bizarrement, comme d’une preuve d’amour ! oui, ça l’était sans doute, je le sais, et il m’avait promis qu’au donjon, bien sur, il retrouverait ce chemin secret ..

 

C’était mon premier objectif, car je sais que je suis la seule à avoir ce privilège .. le second, c’était qu’il aie envie, besoin, de me revoir le  lendemain avant mon départ .. (encore plus important, plus probant)

 

Mais revenons sur la table, où le plaisir monte en moi sous des formes différentes, inabouties car souvent il doit se retirer  pour ne pas se laisser partir ..  Alors plaisir autour de ses doigts, de sa langue, alors que je voudrais tant le vrai, le grand, qui est si proche maintenant ..

 

A un moment,  deux moments même, je suis bouleversée par un geste étrange de lui : alors qu’il me caresse avec sa langue, il enlace mes hanches d’un geste possessif, tendre, une sorte de baiser inversé qui déclenche mes larmes ! larmes de pure émotion, je suis sure qu’il croit autre chose, que je pleure parce que je crois que c’est la dernière fois, mais non …

 

Je lui dirai ce soir, par sms, mais il n’a pas répondu .. pas lu peut être, car il aurait normalement du répondre à ça ..

 

L’instant est magique, crucial, oui il y a bien  sur cette part d’incertitude, alors que venir au donjon me semblait de droit  illimité, de droit .. divin !

 

Et puis c’est la fin, inattendue ! le plaisir l’a saisi en pleine action, trop tard maintenant pour la suite, trop tard pour la promesse !! je réalise rapidement l’ampleur de la catastrophe, surtout que c’est la première fois qu’il ne se contrôle pas, et aggrave son cas en me disant que cela s’est passé samedi avec sa femme, aussi !

 

J’ai perdu mon statut d’amante, déjà, et maintenant de "guérisseuse", mais j’essaie de faire bonne figure,  je sais que même excellent amant, inoui de sensualité créative, il  n’est pas un fusil à deux coups, en dépit de son jeune âge !

Notre séance est terminée pour ce qui est du sexe, donc de tout l’espace que me laisse le sexe pour avancer dans notre retour à l’amour partagé 

Je  lui demande forcément de me détacher, je me relève, il est penaud, déçu lui aussi, il n’a tenu qu’une bonne heure, ce n’est pas si mal .. mais on se voit si peu ! je calcule le nombre de jours qu’il nous reste ensemble, jusqu’au 1er mars, mais en a t il été question, hormis les plaisanteries sur l’amour qui dure trois ans ? Non.

 

On boit du muscat, la musique tourne encore, bizarrement je suis bien,, tant qu’il est là, avec moi, et qu’on parle .. même si, rien ne me dit qu’il va me revenir, et me voir à nouveau comme son amante, sa  ..femme, même (oui il n’hésitait pas à l’écrire, c’est fou non ?).

Une chose plaide en ma faveur : il déteste l’échec, et tout comme il avait voulu refaire en mai la séance de libertinage qu’il avait manqué fin mars, il voudra sûrement récidiver pour la sodo .. C’est pourquoi d’un coté, c’est encourageant, il reste encore ce grain à moudre .. <je suis effarée par les profondeurs d’indignité dans lesquelles je tombe, quand il s’agit de le revoir ..

 

Mais toujours, je n’en montre rien, le rassure par ma bonne attitude, et nous ressortons vers 19 heures, il me raccompagne en m’assurant qu’on se reverra, qu’on retournera même au donjon finir le muscat oublié dans le frigo.. qu’autant en septembre il pensait ne jamais me revoir (cause de ses larmes) autant maintenant il en était sur et je devais l’être aussi - mais je ne peux m’empêcher de me dire que s’il s’est trompé en septembre, il peut AUSSI se tromper en janvier….Stoooppp !

 

On se quitte, jamais il ne m’aura fait tant de tendres baisers (presque des .. bisous) que depuis notre rupture, c’est inquiétant, avant c’était plus rare, les mots d’amour les remplaçaient avantageusement.

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Me voilà seule dans la nuit toulonnaise, je crois que j’ai le temps de remonter à l’hotel, me changer, et ressortir pour aller diner, quand j’entends vibrer mon portable, une demie heure après notre séparation !

C’ est lui ? Incroyable qu’il pense à s’arrêter sur le chemin du retour pour m’écrire .. Presque mot pour mot, le message anodin mais précieux qu’il m’avait envoyé un an auparavant, sous le passage du port «  Bon retour, à la prochaine, je t’embrasse »

Il n’avait pas dit « à la prochaine » trop  copain copain, mais « à bientôt » (je crois) Il n’avait pas dit « je t’aime » et pourtant il m’aimait.

 

 

Ce que je ne savais pas encore, c’est que ce message « pour s’acquitter » serait le dernier, et qu’il me laisserait seule et sans rien toute la journée du lendemain ..  (voir article suivant)

 

Mais ce soir, c’est un peu rassérénée que je me dirige vers le Grand Café de la Rade pour y prendre un menu  (poisson curry avec riz, ile flottante et un verre de rosé), tant pis si je suis seule, je ne suis pas la seule ici, tiens, et le serveur est gentil, dehors la promenade du port est encore animée, des gens passent et repassent,  il  y a de la lumière sur les yachts à l’amarre, ce soir, j’ai été à toi malgré tout, et tu m’as envoyé ce petit signe .. et qui sait demain …

 

Touchée, j’avais répondu « Merci mon cœur, on aura de bons moments toi et moi, je te promets »

 

Sms resté sans réponse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mar 18 jan 2011 Aucun commentaire