Une soirée libertine - Prélude, par Elle ..

Vendredi 21 mai 2010

 

 

Ce mois ci, je ne suis venue que pour 24 heures, pour cette soirée libertine que tu as tenu à organiser de nouveau avec nos amis de St Maxime. J’admire ton obstination qui n’a d’égale que ton audace dans la prise de risque .. Et ce «courage » m’aide à supporter l’idée que se revoir est à ce prix, en ce moment du moins.

 

J’ai appris peu à peu, en te soutirant les informations, que nous aurions une heure de battement avant leur arrivée au donjon : le temps pour toi de tout préparer, et pour moi de t’avoir un moment à moi seule ! Et c’est très important, d’ailleurs la suite le prouvera.

 

Pour l’heure, il est 19h30 et je suis à Toulon depuis trois heures, pour la première fois depuis longtemps il fait beau, et j’ai adoré ma balade rituelle dans les rues de la vieille ville, très animée en cette fin de semaine.

Je suis rentrée il y a à peine une heure  pour me préparer, et j’attends ton sms un peu fiévreusement, à mesure que l’heure fatidique approche. Je range ma jupette en vinyle, mes bas et mes talons hauts dans un sac plastique, impossible de traverser le boulevard de Strasbourg en les portant sur moi !

 

Voilà, tu sors du labo et me convoques près de ta voiture, garée à 100 mètres de là. Je descends, vêtue de ma jupe léopard raisonnablement courte et du joli blouson en cuir Agnès B. de ma sœur. Parfumée, ongles vernis et épilée comme il se doit.

Je te reconnais de loin, grâce à ton pansement sur la joue droite, venant à ma rencontre, souriant malicieusement ..

On s’embrasse tendrement et tu me conduis vers ta voiture. Je suis étonnée de ne pas te voir dans ta chemisette blanche habituelle, tu portes, en dépit de la température estivale,  une incroyable chemise de bûcheron, en pilou à carreaux noirs et gris, avec ton jean et tes chaussures marrons à semelle épaisse ! Je n’insiste pas, l’élégance vestimentaire n’est pas ton truc !

Le trajet me semble court jusqu’au donjon, en bavardant à tes côtés, et comme d’habitude je ne prête pas attention à la route, moi qui suis si « à cheval » sur l’orientation d’ordinaire, je sais d’avance que je ne saurai jamais y aller seule (sauf par nécessité, si par hasard l’ami Francis consentait à me prêter l’appartement !). C’est bon de se laisser guider, finalement ..

 

Le garage est déjà fermé et il se gare contre le haut trottoir que je commence à bien connaître, je sors en essayant de me faire petite et sans taper la portière contre le muret.

Déjà, je le trouve un peu froid, distant, et moins loquace. Dès qu’il a ouvert et poussé la porte d’entrée, comme s’il entrait dans un autre monde où je ne compterais que pour le décor !

Il ne répond que par monosyllabes et au bout de plusieurs secondes à mes questions et remarques, je devrais m’agacer mais hélas je n’arrive vraiment plus à me rebeller, même pour ces petites choses pourtant significatives.

 

Sans   nous verser à boire, il se dirige vers le donjon, trouve cette fois l’interrupteur des néons qui éclaire  les lieux  d ‘une lumière crue. Si bien que je remarque le drap taché qui est resté sur le lit, et un léger désordre. Le drap lui fait souci, on en cherche un autre sans succès et il décide qu’on le retourne, simplement

 

 

C’est la première fois et sans doute l’unique, que je ferai un lit avec toi !

Puis tu retournes à tes manipulations et préparatifs mystérieux, appariant les sangles de chevilles et celles de poignets, les déposant ensemble à différents endroits : sur la table, près du lit, près des anneaux muraux. Concentré, appliqué, tout ce que je ne suis pas et c’est pour ça aussi que je t’aime !

Je joue les mouches du coche, prend des photos, je commence à mettre mes bas, pour constater à haute voix qu’ils sont filés un peu, en bas, et ont tendance à rouler sur mes cuisses. Enfin alerté, tu me demandes  si je n’en ai pas de rechange .. (comme la dernière fois, le 11 juillet, où   ça m’est arrivé, et ta juste colère m’avait alors tellement impressionnée !) Mais  ce soir, tu t’en fous un peu, eh oui, l’œuvre du temps … et tu ne tardes pas à retourner à tes moutons.

Dépitée,  je m’empare d’une feuille blanche couverte de ton écriture qui traîne sur la table Ikea, et c’est bien ce que je pensais : le canevas de la soirée, des listes d’accessoires, des recommandations de prudence  à me faire (mission accomplie, dans la voiture !) .. encore un truc qui me touche tout en me semblant un peu ridicule, et pourtant, je fais moi même des listes pour le moindre de mes voyages, une habitude que j’ai copiée sur mon père qu faisait de même. Je la d échiffre à haute voix, un peu moqueuse.

Penché sur les tiroirs de la commode, il proteste pour la forme, et continue de m’ignorer à demi, j’ai l’impression qu’il aimerait être seul, non mais, que ferais tu  là si je n’étais pas là ?

 

Le temps s’écoule et je désespère. Cette froideur doit cacher une certaine absence de libido qui est devenue ma hantise.  Même si je sais que tu en rajoutes, que tu joues avec ces « problèmes » pour m’apitoyer, te rendre intéressant, que sais je ? Peut etre que cela fait partie d ‘un plan de manipulation mystérieux et a priori contre productif ..

Et puis, soudain, tu sembles de réveiller d’un demi coma, et tu me « vois » enfin. Tu reviens au salon, et débouches  une bouteille de Muscat, plus souriant, plus présent. « Que veux tu, je ne peux pas faire deux  choses en même temps, et ça ne s’arrange pas avec l’âge » !

 

 

 

 

 

Au contraire, moi j’essaie d’en faire plusieurs à la fois des choses, le temps m’est tellement compté ! Mais j’ai toujours été ainsi.

Jouant les maîtresses de maison moi aussi, je prépare cinq verres, et tu m’annonces malicieusement que .. on sera peut être six ! Un autre copain de Francis, Jacques, (un blanc celui la) se joindra à Stéphane, le black attendu.

 J’ai renoncé à épiloguer, on verra bien  ..

A peine si j’ai le temps de tremper mes lèvres dans le délicieux nectar, que tu leur proposes d’emblée une autre occupation ! Sans la moindre vergogne, tu dégrafes ton jean, et en extirpe ta queue dressée, la présentant devant moi qui suis assise sur le canapé, juste à la bonne hauteur !

Sans préavis, sans demander mon avis, tout fier de me  prouver que tu vas assurer ce soir, sans doute ! Bien sur, je me jette  dessus avidement, quel délice de la sentir encore durcir et grandir dans ma bouche !

Alors – « je vais te prendre un peu « -  tu relèves ma jupe, puis mes jambes, me fait basculer sur les coussins et tu t’agenouilles entre mes cuisses pour me posséder à la hussarde, ce qui n’exclut pas la douceur, et là encore je te laisse faire sans protester, tu penses, c’est tellement bon, et naturel pour moi,  j’en ai tellement besoin !

 « Tu vois, je te baise, en plein lumière, et ça te plait ? .. «  Tu regardes mon ventre, mes cuisses ouvertes, « tu es belle » ajoutes tu en m’imprimant ce magique et  délicieux va et vient qui m’enchante ..  me fait oublier la lumière, et l’absence de musique ..

J’aime cet acompte volé au reste qui va venir, ce moment rien qu’à nous, le pire c’est que c’est ça que tu préfères aussi, car tu es toujours à l’aise, et .. en forme malgré tout,  avec moi,

 

 

même le mois dernier,  et pourtant tu t’obliges à  ces soirées improbables, incertaines toujours, et je me demande bien pourquoi  si ce n’est par vice ou pour arriver à la centaine ?

D’ailleurs tu consultes ton  portable tout en me baisant, je suis vraiment tombée bien bas, mais je m’en fous, je suis à toi, toujours disponible pour toi, prête à ouvrir les cuisses à ta demande,  soumise sûrement, sans vouloir le reconnaître clairement.

Et puis, ça y est, ils arrivent, tu as leur message. Tu te relèves et te rajustes, pour aller dehors à leur rencontre, j’avais un peu espéré, vu le léger retard, que personne ne viendrait !

Je reste donc seule un long moment, dans le donjon désert, j’en profite pour aller aux toilettes et me remaquiller.

Si l’attente me semble longue, c’est qu’il y a eu un petit problème ! Jacques était connu de Naty, ils travaillent ensemble et se sont vus de loin, depuis leurs voitures respectives. Jacques a du repartir d’où il était venu, d’assez loin d’ailleurs, et nous ne serons que cinq.

J’entends la clé tourner dans la serrure, j’entends leurs voix rieuses, tout commence, en piste, et courage, Violette !

 

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