Samedi 28 novembre 6 28 /11 /Nov 18:51


Mieux que l'acier, que la corde, ces autres liens, invisibles ceux là, peu à peu  se sont tissés sans qu'on y prenne garde .. Alors que faire d'autre sinon, entre amour et soumission, emprise et don de soi,accepter ce bonheur avant qu'il ne se sauve.




Fin de l’été 2007
. Cette bouteille à la mer que tu as jetée sur un forum anodin, et dont j’ai du ressentir l’ironie amère, le secret désespoir,  puisque j’y ai répondu en dépit de son incongruité. Et très vite ce feeling incroyable, la rencontre de la carpe et du lapin, en somme, et pourtant ça fonctionne, je suis accro à tes mails fiévreux, priapiques, drolatiques, je me demande ce que tu me trouves et pourquoi tu t’accroches à vouloir me séduire, moi si sauvage, réservée, mal dans ma peau  et de  15 ans ton ainée ..
Tu te livres à moi pourtant, tu mets à mes pieds ton nom, ta situation, ta profession, l’histoire de ta vie, tes envies, tes folies, tu t’offres et tu veux que je m’offre aussi, mais je résiste davantage.
Peu à peu on laisse tomber les codes d ‘une relation virtuelle classique, non sans douleur, au prix de notre future vérité. Tu vas jusqu’à, pour m’aiguillonner, mais aussi hélas par plaisir,  rencontrer une autre correspondante, E.  jeune vierge  à peine majeure mais assez disgracieuse, uniquement motivée par des jeux de soumission, et au lieu de me faire fuir, le piège fonctionnera : au bout de six mois, je finirai par me rendre, « poussée au cul » me diras tu galamment, par l’envie de mieux faire, de me donner plus complètement que l’ « autre ».

dimanche 2 mars 2008, ma renaissance.

Ce matin, après le rêve étrange et  sombre de cette nuit, la magie se prolonge avec cette promenade ensoleillée le long du front de mer, sous un incroyable ciel bleu, la mer qui ramène ses vagues frisantes d’écume, et je me balade sous les palmiers, souriant aux anges parmi les passants tranquilles du dimanche matin. Sensation de renaissance, tellement meilleure que pour « l’autre première fois », pur bonheur en fait, victoire sur moi même arrachée de justesse au temps voleur de vie.

 
Revenons le jour d'avant, récit à quatre mains de cette rencontre initiale, que nous avions voulu sans le traditionnel verre partagé préalablement, sans téléphone, juste cette cérémonie muette dont nous étions loin de nous douter des conséquences ..

Lui :

samedi 1er mars 2008 : tout est prêt, le sac bardé de tous les accessoires, préparé depuis plusieurs jours, qui n’attend plus que la soumise. Le scénario, élaboré avec elle depuis plusieurs semaines et peaufiné…Il ne manque plus que la soumise elle-même….J’aborde la journée avec une sensation curieuse mais familière à chaque fois que j’entreprends ce genre d’aventure : une pointe d’excitation avec un vague sentiment d’appréhension…or, le jeu au chat et à la souris entrepris avec elle dure depuis six mois…Cela a tourné chez moi à l’obsession : je la veux, il me la faut ! Comme elle me l’a dit si joliment mais c’est exactement ça : « je suis la pièce qui manque à ta collection ».  Je me suis fixé trois objectifs :

1)      la faire venir jusqu’à T.

2)      La convaincre de m’ouvrir la porte de sa chambre d’hôtel.

3)      Lui faire ouvrir ses belles cuisses.

 Chacun des objectifs me parait difficile à atteindre, mais ça vaut le coup d’essayer !

Je regarde ma montre. Vers 11 heures, elle devrait quitter Lyon, notre rendez-vous dans sa chambre, à T., étant fixé à 20 heures. Le plus dur est là, je sais bien : qu’elle aie le courage de prendre sa voiture et de filer vers le sud pour un périple de 450 km….En fait, j’y crois peu : 40% de chance à peu près qu’elle le fasse. Même si elle me parait très motivée, même si l’épisode de la  jeune rivale la pousse au cul…

Reçu d’elle un Texto à 10 h42 :

« je suis prête mais j’arrive pas à partir ! ».

et voilà….gros sentiment de découragement de ma part. Je ne peux pas vraiment dire que ça me surprend, je m’y attendais un peu mais un sentiment de colère m’envahit : tous ces efforts pour rien…. L’impression qu’elle me nargue à 450 km de distance, l’impression qu’en fait elle m’a toujours nargué…attends un peu salope que me mette ma bite dans ton mignon petit conduit et tu la sentiras passer…. Mais jurer ainsi ne sert à rien : la proie s’est envolée, la souris s’est échappée…

Je lui envoie un texto sybillin (10 h 47) : « bonne route. Sois prudente. Je serai au rendez-vous ».

 

Je n’ai pas envie de parlementer, de négocier pendant des heures comme elle m’a habituée à le faire…

Pour la pousser au cul, je lui renvoie un texto, dix minutes après : « tu es partie ? c’est le moment ou jamais.  Au-delà de cette limite, ton ticket ne sera plus valable »..

 Elle me dira plus tard que ce fut une erreur de m’envoyer ce texto…Je suis persuadé du contraire. Il donne un sentiment d’urgence, c’est à prendre ou à laisser. Le train arrive et tu es sur le quai, tu t’y engouffres ou tu restes à quai. Un point surtout : le train ne repassera pas. Je ne vais pas bloquer tous mes WE disponibles pour les beaux yeux (réellement beaux d’ailleurs..) d’une demoiselle  dont la spécialité est de tergiverser et de tourner autour du pot.

Donc je lui laisse une chance et c’est la dernière. La dead line : c’est midi, treize heures. Après, inutile qu’elle se mette en route.


C’est elle : Texto 11h30 « Tu m’encourages pas là, je t’avais prévenu !.. .je fermais la maison. »

Le « je t’avais prévenu » est lourd de menaces. Les chances de rencontre sont retombées à quelque %...mais les remarques de la miss ne m’étonnent même plus. Le malentendu entre nous a été fréquent dans toute cette relation virtuelle, et cette histoire finit, fort logiquement par un malentendu. C’est fini. De toute façon, je n’ai ni l’envie ni la possibilité (car je suis en rendez-vous) de négocier pied à pied avec ma fantasmeuse invétérée…Si ça continue, il faudra négocier jusqu’à la taille des menottes et le poids des chaines…insupportable ! Qu’elle aille se faire voir ailleurs ! Je suis en rendez-vous et je reviens à mes moutons. Pouvoir penser à autre chose m’apaise.

 

Bzzzz……bzzzzz….Deux textos arrivent dans la poche de mon pantalon. Ce doit être elle qui m’indique qu’elle renonce. Penser à regarder ma messagerie après l’entretien.. D’ailleurs je ne pense qu’à ça. Le docteur D. prend congé à midi. Je prends connaissance des messages :

 

Texto 11h43 : « ta remarque m’a refroidie ! tu es toujours partant ? »

Texto  11h52   : « ok j’ai compris. Dommage. »

Le deuxième texto ne me surprend pas : je suis habitué à ses revirements soudains.

Voilà, c’est le texto du renoncement. Elle interprète mon silence comme une fin de non-recevoir.

Je lui envoie dare-dare un message, sans trop y croire..

Moi :Texto 11h 58 « Désolé de n’avoir pu te répondre. J’étais avec un confrère. »

Elle : Texto  11h59 « alors ? »

Ce message-là me surprend. La porte resterait-elle entrouverte ?

 

Ma réponse est instantanée : Texto 12h00 : « Viens !! Nom de dieu »

Je l’ai envoyé comme une injonction, une supplique presque…mais sans me faire d’illusion : elle n’est pas partie à 10h42, pourquoi partirait-elle à 12h 03 ? je m’attends donc à une réponse du style : « désolé, mon ami, j’en avais très envie, mais je renonce : c’est trop tard, il fallait me répondre avant. Décidément et jusqu’au bout, on aura eu du mal à se comprendre.. »

Texto d’elle : 12h04 : (et les bras m’en tombent !!!) :  «  la réponse est OUI. »

Mon cœur s’accélère, les chances de rencontre viennent brutalement de remonter à 60% !!

C’est maintenant qu’il faut l’encourager. Elle m’a dit que si elle passait Vienne, ce serait le point de non-retour. Pour moi, si elle passe Vienne, c’est très bien. Le point de non-retour, je le situe à Valence (un peu plus du tiers du trajet).

Moi : 12h37 « Tu as passé Vienne ? maintenant stp mets le cap sur valence, tu me fais déjà bander. Véridique ».

Après ce suspense du départ, qui trouve in extremis sa conclusion, commence alors un incroyable road-movie que ne renierait pas un Wim Wenders. Même si le reste s’avérait un fiasco, c’est déjà , et ça restera inoubliable.. Je sais ce qu’il faut faire maintenant : l’encourager dans sa progression, étape après étape, ville après ville. Qu’elle sache que je l’accompagne en pensée.. C’est même émouvant.

Je file chez moi manger. Elle va avoir un « blanc » d’une heure. Pourvu qu’elle continue !

A 14h 30, je rallume mon portable. Elle m’a laissée un texto . celui de 13h20 : »Je suis à Valence ! Trafic fluide. Tout va bien, le plus dur est fait. »

Le point de non-retour ! Je réponds à 14h37 : « bravo. Encore un petit pas de plus vers le Sud. Avignon…please… ». A présent, j’y crois vraiment !.

En fait, elle est déjà beaucoup plus avancée que je ne pensais ! l’objectif que je viens de lui assigner déjà atteint !

Elle Texto  14h45  « presque à Avignon ! aurai le temps d’aller voir la mer !

 Moi Texto 14h50 : « ouf je respire…ensuite encore un petit pas pour A... Mes pensées vont à toi…

Elle Texto 14h58 : « Je ne suis pas encore dans la chambre porte ouverte…donna e mobile !...

Moi Texto 15h00 «    d’accord avec toi …mais nos chances n’ont jamais été aussi grandes »

 

Je travaille mais pense sans arrêt à elle. Où est-elle parvenue ? A., c’est le début de mon monde… Nouveau texto de sa part.

Texto 16h08 : »Aire de P. J’entre dans un état  second car je ne me comprends pas ! mais ça va. ».

P,.P., ça me dit quelque chose, je crois que c’est près d’A.. C’est formidable, elle est entrée dans mon monde. J’ai maintenant la quasi-certitude qu’on va se rencontrer.

Je lui renvoie un nouveau message d’encouragement :Texto 16h10« c’est près d’A., je crois. Ne t’en fais pas : c’est le début d’une aventure fabuleuse. »

Elle Texto : 16h12 : « J’espère ».

Vite, je fais un petit tour sur Mapy : c’est bien ça, c’est en dessous d’A.. Elle n’est plus qu’à 55 km !

Moi Texto 16 h20 : « Tu n’es plus qu’à 55 km de l’hôtel. Un dernier coup de …collier et ce sera bon. Bravo. Je commence à être fier de ma soumise. »

 

Texto 17h41 : « Je suis arrivée. Chambre 113 au 1er étage. Décidément, sortie13 et je suis née un ..13 ! grande chambre sans voisins. Je ne ressors pas car accès compliqué ! »

Réponse de ma part : « parfait, tu as fait le plus dur. Dorénavant, 8 km seulement et 12 minutes de trajet nous séparent. Quand je rentre, où se trouve l’ascenseur ? à tout à l’heure. »

Ce détail est important : il faut que je sache où aller, pour ne pas paraître louche devant les réceptionnistes.

Elle : « A gauche du bureau qui est en face la porte »

 

 

C’est magique !!  Elle m’épate vraiment ! Le premier objectif est atteint et il reposait entièrement sur ses épaules.. Sans internet, cette épopée routière n’aurait pas été possible, sans les portables et leur textos, probablement pas non plus….A quoi  tient parfois le destin..


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Moi :

Le compte à rebours est commencé, les phases de lancement vont s’accomplir les unes après les autres, que je le veuille ou non. Tout au long du trajet, il surveille mon avancée par sms , anxieux d’un possible revirement, il m’encourage, veillant à ne pas m’effaroucher, mais à  ne pas être non plus « trop gentil ».

L’installation dans la chambre d’hôtel péniblement trouvée, cosy, suffisamment grande et protégée du voisinage, les derniers préparatifs, les derniers échanges de textos :  quand j’arrive, quand il est prêt à partir, quand il est en bas de l’hôtel, comme le méchant loup de l’histoire enfantine ..

 

Bien sur, à chaque fois, je pourrais écrire « non, j’arrête tout, je rentre ». Bien sur, je ne le fais pas.

 

Au lieu de cela, je m’installe sagement sur la table basse, vêtue comme convenu, rien sous ma jupe noire et courte, mon haut léopard, des bas top et des escarpins à talons.

 

 


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Lui

20h05 : j’envoie un texto. « J’arrive. Je suis là dans 15 minutes ».

Amusant renversement de situation : maintenant, le risque le plus grand, c’est que je sois un fantasmeur ou un gros pervers qui lui poserait un lapin. A-t-elle pensé à cette éventualité ?

 

Je ne suis jamais allé à cet hôtel. Le temps de le trouver et de me garer, je suis en bas de l’hôtel à 20h20. J’envoie l’ultime texto : « je suis là, esclave. Je monte ». J’ai longtemps hésité sur le qualificatif : j’aurais voulu écrire « Je suis là, salope… » mais n’allais-je pas effaroucher ma proie ? tant pis, esclave fera l’affaire.

 

J’empoigne mon sac de voyage qui pèse, comme presque à chaque fois, une tonne. 

Je passe devant la réception, prend à gauche. Direction l’ascenseur. Il est bien à gauche, comme elle me l’a indiqué.  Je me sens plutôt nerveux, le stress du travail nécessitant souvent une bonne heure pour s’évacuer, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour souffler et je vais donc avoir du mal à rentrer dans le vif du sujet. Mais nous verrons bien…

L’ascenseur s’immobilise. Plus que quelques mètres… Je marche doucement sur la moquette du 1er étage… La chambre est la dernière au fond du couloir, à gauche. La porte de sa chambre sera-t-elle, comme prévu, entrouverte ? 80% de chance qu’elle le soit. Et si elle ne l’est pas, je camperai devant sa porte. L’idée que l’obstacle ne se résume plus qu’à une épaisseur de 5 centimètres de bois serait rageant.  Avoir fait tout ce chemin pour me fermer la porte au dernier moment me parait totalement illogique. Donc, si elle est fermée, j’arriverai à la convaincre de me l’ouvrir…Voilà pourquoi, j’ai la quasi certitude de la encontre…J’avance vers la chambre 113, excité. Ouf, grands dieux : La porte n’est pas fermée, juste entrebaillée.
Deuxième objectif atteint

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Moi :

Au dernier Sms, un peu bizarre :  « je suis là esclave, je monte »,  j’étais allée promptement entrouvrir la porte de la chambre, et revenue à ma place. Même pas peur.

J’entends son pas dans le couloir, la porte s’entrebâille, et moi je suis comme le lapin dans la lumière des phares, et pourtant la pénombre règne dans la pièce, qui devait être éclairée seulement depuis la salle de bains.

Je distingue sa silhouette, il est vêtu de noir et pose par terre un imposant sac de sport. C’est bien lui. D’une voix douce et légèrement railleuse, il me dit « je n’y crois pas, tu es là », et je réponds, « c’est bien toi », mais je ne bouge pas, ne vais pas à sa rencontre, je m’oblige à rester à ma place en n’osant pas le dévisager vraiment.

Il s’approche de moi et prend mes mains pour me relever, m’examinant attentivement , je croise son regard, j’essaie de ne pas le lire, toujours le mécanisme de défense. Je ne m’apercevrai qu’il a les yeux bleus que six semaines plus tard, à la seconde rencontre.

Nouveauté d’un homme plus grand que moi, si proche, bien décidé à se passer de préliminaires sociaux, comme le voulait le scénario monté ensemble sur le « document de travail » que l’on se renvoyait complété par nos idées, nos envies, mes interdits.

 C’était plutôt mon idée, cette mise en scène abrupte :  lui pensait que je n’en serait pas capable, sans savoir que justement, entrer dans le jeu tout de suite m’interdirait toute échappatoire et c’est cela que je voulais. La confiance était déjà, bizarrement, toute acquise déjà.


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Lui

Mais j’avance trop vite dans ce récit, car bien sûr, le premier contact, le premier regard, le premier mot, sont importants. Et là, en revanche, ça se passe très bien. Cette  femme me plait, elle me plait vraiment. Au premier coup d’œil, cette brune m’attire. J’aime son visage, ses yeux, ses formes généreuses…Et comment dire, elle semble  incroyablement jeune…Quant à son intégrité psychique, ses premiers mots m’ont immédiatement rassurés.

« Je ne le crois pas, tu es là,… » ai-je fait remarquer.


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Moi :

Il me demande si je n’ai rien sous ma jupe, tout en prenant possession de mes jambes en les caressant doucement ; en même temps, il me fait sentir son désir par des pressions légères de son corps contre le mien, en tournant autour de moi, m’enveloppant dans un cercle magique d’où il m’est déjà impossible de m’échapper.

Puis il va chercher une mallette métallique qu’il pose sur le lit, et revient avec le collier en cuir noir clouté prolongé par une chaine. Je sais, c’est le collier qu’il doit tout de suite et  selon ma demande, -« ton premier geste sera de m’attacher ton collier» - me passer en signe de soumission.

J’entre dans un état de fascination calme, car je n’ai plus peur .. , il me fait asseoir sur le bord du lit afin de me glisser  les menottes aux poignets, aux chevilles, et de faire coulisser la longue chaîne métallique qui semble relier le tout, en passant autour de mes hanches, montant sur le mousqueton du collier, et reliant les pieds, heureusement de façon assez lâche. Par contre, mes mains sont presque jointes par les menottes, et je n’ai aucune liberté de mouvement. En même temps, j’ai totalement confiance, et pourtant ce que je veux prendre pour un jeu n’en est pas tout à fait un. Je viens de me laisser  lier pieds et poings, - et le reste !- mais je ne le sais pas encore.

 

Avec des gestes lents et précis qui me calment encore davantage, il ferme les nombreux cadenas et en dispose soigneusement les clés sur la table. Cette longue phase de préparation me permet de prendre un peu de distance et de retrouver mes esprits.

Je  trouve magnifique cet ensemble à la fois léger et gracieusement entravant, même quand il me demande de faire quelques pas ainsi harnachée.

 

Puis je dois m’asseoir sur la table basse, les cuisses écartées, je sais que nous en sommes à la phase d’exhibition et cela me rassure de savoir ce qui m’attend : exploration méthodique de mon intimité, caresses des plus audacieuses mais douces, dans cette position puis ensuite penchée en avant sur la table, où il a mis  un oreiller, dans une pose encore plus humiliante, mais ô combien délicieuse. Il commence à prendre des photos de mon cul ainsi exposé, avec aussi sa main dont les doigts disparaissent à l’intérieur de ma chatte bien ouverte.

Je me sens complètement à sa merci mais je n’ai pas peur, juste un peu honte, mais les pressions simultanées aux différents endroits sensibles commencent à me faire gémir de plaisir. Je suis entre de bonnes mains, et je me laisse faire sans résister, dire que je pensais ne pas aimer les caresses ..

Ensuite  il me pousse assise sur le lit, se place entre mes jambes écartées et dégrafe son jean noir, soulevant sa chemise blanche devant mes yeux étonnés, car je suis incapable de comprendre qu’on est déjà arrivé à cette phase pourtant décisive et prévue, à savoir que je vais devoir exécuter une fellation , maintenant. La seule variante est que je suis assise au lieu d’être à genoux comme ce devait être le cas, et c’est ce qui m’a trompée !

Petit moment d’affolement car je me souviens que mon premier homme était circoncis, et sûrement pas lui, et que je vais sûrement mal m’y prendre. Il me rassure d’un petit haussement d’épaule et me présente son sexe en érection sans plus de façons. Je perçois aussitôt cette délicieuse odeur virile, reconnaissable entre toutes et en une seconde tous les souvenirs remontent, le temps s’abolit, et c’est ce parfum indescriptible qui va me faire me jeter avidement sur ma proie, que j’emprisonne dans mes mains, puis dans ma bouche, retrouvant d’instinct ces mouvements infiniment sensuels et adorables .. Il paraît surpris de mon habileté, « on dirait que tu as fait ça hier », se moque t il, mais il ne sait pas que ces gestes sont inoubliables et combien je suis affamée !





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La suite du récit, je la déposerai peut etre ensuite, car j'ai beaucoup de retard à rattraper dans ce journal et le début est déjà très long!


En résumé ...



Puis les gestes s’enchaînent, je suis ferrée, attachée, soumise investie  ..  les heures passent, tout est magique, facile, une étrange fascination mutuelle, et pourtant aveuglement : je ne découvrirai que tu as les yeux bleus qu’à notre deuxième rencontre. J’aurais du mal à me souvenir de ton visage, longtemps.
On se quitte presque tendrement, « tu as vécu un songe » me dit il mais « on se reverra », et je n’y croit qu’à moitié. Petite nuit. Et matinée magique au bord de la mer, le matin de ma Renaissance, un dimanche tout bleu et or, la mer brillante et scintillante, les palmiers agités par la brise ..  j’aime les gens qui se baladent sur la promenade, je ne t’aime pas encore, je m’aime, moi .. Submergée d’un bonheur indicible.






Quelques jours plus tard : une lettre de toi, non, deux ! Une adressée à « la pute » avec le billet de 50 euros pour l’hôtel que tu avais oublié de laisser sur la table, l’autre, une carte postale, à »la femme « . très courtes toutes les deux, et dans le même style décalé que j'adore, mais je ris et je pleure, c’est fou ce qui m’arrive!

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit
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Dimanche 29 novembre 7 29 /11 /Nov 11:47

Disposer d 'un donjon est évidemment un must dans une relation bdsm mais elle est aussi un danger, si l'on considère les rencontres plus ou moins clandestines que le "maître" pourra y faire,histoire de rentabiliser l'opération.

C'est à peine si je l'ai cru lorsque T.. m'a annoncé au début de notre relation, qu'il était en train, avec un ami, d'aménager un local industriel en donjon, et que celui ci serait bientôt disponible.

Voici la première image qu'il m'en a envoyée :

J'aimais assez ce coté brut, ces murs repeints en gris très sombre, et le fait qu'il se trouve en haut d'une échelle de meunier, sans autre ouvertures que les vasistas du plafond non doublé.

La clim réversible est déjà installée, et bien d'autres aménagements viendront assez vite le compléter : des anneaux fixés au mur et au sol, des chaines pendant du plafond, une grosse table en bois surmonté d 'un trapèze, une croix de Saint André et une cage, montée barreau après barreau par mon dom lui même et à moi destinée.
J'ai su plus tard que je n'en serai pas, bien sur, la seule usagère .. comme pour tout.
car le tenancier des lieux (Roland.. l'ami et compagnon de jeux) organisa de nombreuses soirées d'où j'étais absente, bien entendu .. et ma jalousie fut mise à rude épreuve, car je ne savais pas les choses tout de suite, mais souvent trois mois plus tard, et partiellement.

Pour en revenir à la décoration de ce lieu qu'on nous envie, une moquette rouge fut posée, contrastant avec le noir des murs, puis on aménagea un coin cosy, pour des calins en duos ou en groupe, avec un grand canapé de velours bleu et un curieux lit de style chalet suisse, qui m'a toujours fait l'effet d 'une grave erreur esthétique!
Plus tard encore, un troisième larron exposa ses instruments de torture, et Roland installa des poulies pour procéder à des suspensions crapuleuses ..

Mais le mieux est de montrer les images, bien plus parlantes que ma prose.










































                                                                                               

















                                                                                                    

Plus tard, on retrouvera ce cadre - mais en mode actif - au fil des "saisons" : en effet, nous nous sommes amusés, L et moi, à définir nos rencontres au donjon en terme de Saisons, tout comme les séries à la mode!

Situé dans la banlieue improbable d'une grande ville du midi, ce lieu est introuvable au profane ..

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit
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Lundi 30 novembre 1 30 /11 /Nov 23:19

Six semaines à peine après cette nuit initiale, plusieurs rencontres se passèrent, car cette fois c'est une semaine entière que j'allais passer dans le Sud, dans un studio que j'avais loué sur la côte varoise ; dès lors, j'avais accepté cette clandestinité un peu humiliante, mais qui au fond m'arrangeait bien, tant grande était ma peur de l'intimité, de l'intrusion de l'autre dans ma petite vie.
Pour la première fois, on s'était parlés sur msn, et j'avais encore davantage le trac au début que le soir de la première rencontre! Qui a parlé d'abord de se revoir ? Peu importe ..Ce que je savais, c'est que ce séjour serait décisif et qu'il m'importait de le réussir.

lundi 14 avril 2008

Ma traversée du désert est accomplie : plus d’une semaine sans le moindre signe de vie, car il était en  vacances, un voyage solitaire et "sans biscuits", une arrivée dans ces lieux improbables balayés par un froid mistral, je me demande au final ce que je fais ici.
Pourtant le studio donne sur la mer, il fera beau et ce matin je partirai à la découverte de l'arrière pays.

Premier texto à 9h44, le jour J : « bonjour, j’espère que tu as fait bon voyage, j’arriverai à 14h, ton maître. »

On ne peut pas faire plus simple et plus réfrigérant .. Depuis les extérieurs de la ville, je m’emploie à le faire languir en ne lui communiquant pas le code d’entrée tout de suite, après tout, rien ne m’oblige, je le sens tout de même un peu déstabilisé car il insiste plusieurs fois pour avoir ce code, et menace même de patienter le temps qu’il faudra devant la grille de la résidence .. Vision délectable pour moi qui me sens maîtriser davantage la situation ..

Il n’empêche que je rentre vers midi, plus morte que vive, incapable de manger autre chose qu’une banane et un carré de chocolat.

Je ne sais plus comment me comporter dans cette situation nouvelle : c’est notre deuxième fois et la première était si limpide, si évidente, que jamais celle ci ne pourra l’égaler ! Le décor désuet du studio, le plein jour, ne m’inspirent pas vraiment .. un peu affolée, je demande « Café avant ou comme la dernière fois ?. » Il répond aussitôt « Comme la dernière fois ».

Motivée par cette assurance, je lui donne en retour le code d’entrée et le plan des lieux, les dés sont jetés !

Il est fou de m’habiller comme il me l’a demandé, c’est à dire « en pute », troquer les baskets contre les talons aiguille et les bas noirs, le tee shirt contre la guêpière, complétée par ma petite robe de lainage noir portée habituellement sur des leggings.

 

Rien que ces actes bizarres me font entrer dans cet autre univers, à la fois redouté et attendu.

 

A 13h55, il  quitte oulon  A 14h26 : »deux minutes ». je ferme tous les volets, ne laissant la lumière filtrer que depuis la cuisine.

Insupportable montée de la pression, jusqu’au coup de sonnette.

 

Il ne me laisse pas parler, pas même dire bonjour, le temps de poser dans le couloir son imposant sac à surprises, il s’empare de moi, une main autour de mes hanches, l’autre attrapant mes cheveux, et m’oblige sans douceur mais sans violence non plus, à me pencher sur la table et à y rester, les cuisses un peu ouvertes. Après avoir, comme l’autre fois, vérifié tout de suite que je ne porte rien sous ma robe, il ouvre rapidement la cassette blanche que je connais déjà, dont il sort une simple paire de menottes, et m’attache les mains dans le dos, cette fois ; il me semble que l’opération n’a duré que quelques secondes .. mais le temps commence à se distordre dans ma tête. Il se place derrière moi et ses mains prennent possession de mon corps, le caressant de partout avec des gestes légers et enveloppants, rassurants presque. Mes mains, ouvertes au bas de mon dos, sont bien placées soudain, pour sentir la protubérance qui gonfle déjà son jean noir, et je m’enhardis à le caresser subrepticement .. Sous ses doigts, maintenant explorant mon intimité, je me sens subitement inondée et donc perdue d’honneur ! Réaction tout à fait inédite chez moi ..

 

Cette brillante entrée en matière m’a électrisée alors que nous n’avons pas échangé un seul mot, je pense.

Il m’éloigne un peu pour me photographier ainsi, debout dans ma petite robe noire, menottée dans le dos.

Puis rapidement toujours, passe à autre chose : invitée à m’asseoir sur le lit, je dois maintenant te sucer « sans les mains », ce qui est assez excitant bien qu’un peu frustrant. Je ne suis qu’une bouche avide, condamnée à ne pas toucher et à n’être donc qu’un orifice le plus efficace possible pour mon maître !

Tu enlèves ma robe après avoir provisoirement détaché les menottes, et t’emploies à réaliser une nouvelle figure que je découvre avec étonnement : m’attacher les bracelets de chevilles et avec une chaîne raccourcie au maximum, les relier aux menottes des poignets, si bien que je suis contrainte à rester les jambes repliées, allongée sur le lit, incapable de disposer de mes mouvements, les mains tenues très bas contre mes jambes : c ‘est très inconfortable et assez humiliant, car me voilà pratiquement nue, les cuisses repliées qu’il  écarte posément avant de se dévêtir à son tour.

Une photo très T. reprend ses caresses et me fait malicieusement remarquer combien je mouille, m’interdisant d’aller me laver, ce que je serais bien incapable d’aller faire ainsi entravée !

Ses caresses profondes vont chercher encore plus de liqueur pour l’étaler autour de mon sexe offert, et deux photos seront témoins de cette émotion submergeante qui me fait un peu honte et même beaucoup tout en me poussant à davantage d’impudeur.

Encouragé par mon visible désir, il s’emploie déjà à me donner du plaisir, notamment avec son fameux « vibro magique », tout petit instrument vibrant et assez silencieux, mais tout juste bon à m’exciter encore davantage, bien moins que ses doigts (tellement savants) et sa langue, tellement habile à capter mon petit capuchon que je sens dressé et humide, isolé au milieu du reste, trouble ensemble de chair aux sensations infinies, inachevées presque douloureusement .. et soudain en ce lieu profond, secoué de façon si étrange par ces manœuvres illicites, « quelque chose » proche de l’orgasme et sans doute encore plus menaçant, car totalement inconnu de moi, quelque chose se déclenche, obsédant, grandissant ..

Moi qui pensais détester ces caresses tour à tour violentes, rythmées, puis douces, insistantes, tous ces jeux de doigt et de langue que je méprisais pour leur coté vicieux, je ne suis pas loin d‘y  succomber, d’en vouloir encore et encore, n’hésitant plus à ouvrir largement ces cuisses si longtemps fermées..

Pendant qu’il me caresse, penché sur moi de profil, j’en profite pour saisir sa queue dressée cachée entre ses cuisses, dans un geste qu’il doit peut être trouver vulgaire et fort impudique ..

Mais je suis tellement excitée que je ne peux pas me retenir, et je finis par lui demander de me détacher et je crois avoir murmuré « baise moi » ? J’ai besoin de savoir si je fonctionne, on ne sait jamais ..

Tu  s’exécutes aussitôt, ce qui me surprend car nous ne sommes qu’au début, ou presque (le temps passera si vite !) et je me retrouve sous toi, toi en moi, les mains et les jambes libres, essayant en vain de retrouver la position magique, qui autrefois, me permettait d’accéder à l’orgasme en quelques minutes et à coup sur ..

La mémoire du corps fonctionne à plein,  me dit que ce n’est pas encore tout à fait « ça », est ce en raison de sa plus grande taille que mon précédent partenaire ? ou bien une résistance inconsciente, avec l’impression de toucher à un tabou qui n’appartient qu’à « l’autre histoire » ? Est ce trop nouveau encore, pour l’accord magique ?

 

Peu importe, « l’autre plaisir » est déjà si bon, fait à la fois du mal et du bien .. Pause sur le lit, je ne sais plus ce jour là ce qu ‘on s’est dit, ni le temps qu’elle a duré ..

Les « hostilités » reprennent avec d’autres positions, dessus, dessous,  mon corps obéit avec une confondante souplesse et vivacité, retrouvant la vigueur de ses trente ans ! Je suis très longtemps baisée, et rebaisée, au point que je me pose, comme trop souvent, des questions idiotes: pourquoi  ne jouit il pas ? cette endurance deviendrait presque suspecte, et pourtant, je sens sa virilité toujours aussi vaillante, je ne me souviens plus ce qu’il est normal de tenir pour un homme, et soudain, un coup de frein, alors que je suis basculée en avant sur le lit (cette couverture d’un autre âge n’en a sans doute jamais tant vu !)  et je sens, indécise, l’extrémité de sa queue contre mon « petit trou », prête à y pénétrer aussi facilement qu’en dessous, et dans ma position écartelée, je me sens finalement tout à fait consentante et prête, et pourtant, il hésite, je ne sais pas pourquoi !

Au lieu d’y aller carrément, doucement s’il préfère, il me fait répéter une promesse « Maitre, je te promet de me donner mon petit trou » (ou quelque chose comme ça), deux fois même ! Complètement asservie en ce moment crucial, je répète docilement la promesse, tu ne sais pas ce que tu perds, l’occasion ne se représentera sûrement pas de si tôt ! .. Ce sera la première et seule fois où je l'appellerai "maître", je trouve cela tellement ridicule!

 

En effet, il m’explique qu’il préfère procéder avec plus de cérémonie, et je sais comment au vu des photos de C. qu’il m’avait envoyées ..

Je ne dis rien, mais ça m’aurait bien arrangée « d’ y passer » dans ces conditions toutes naturelles, sans doigt ganté, sans plug soit disant dilatant, beaucoup moins difficile évidemment , bien moins humiliant, et j’étais totalement prête !

Tout à fait maître de lui, donc, T. . me fait relever pour la séance de martinet, que j’avais totalement oubliée.

Je suis à nouveau penchée contre la table sans douceur, et menottée dans le dos. Sur une des photos, on voit une chaine descendre de mon cou, tu  as du me repasser le collier et la laisse, que tu as ensuite attachée aux menottes, dans le dos.

Je ne sais plus trop bien où j’en suis, il me semble que ce sera plus difficile que la première fois, car il semble lui aussi dans un état second qui m’inquiète un peu !

Il a sorti le martinet, et une feuille de papier, et comme s’il s’agissait d’un acte d’accusation, il entreprend de se relire (avec une certaine difficulté), et je comprend vite qu’il s’agit de plusieurs de mes mails, (recopiés à la main ! )qui, selon lui, auraient mérité une punition !

Moi je trouve ces mails plutôt flatteurs pour lui, (jalousie, frustration ..) sauf peut être quand je le traite de « chasseur néanderthalien » (ça n’a pas l’air de le faire rire comme il conviendrait !)

Entre chaque texte, il me donne un tout petit coup de martinet sur la fesse gauche, ce n’est pas la mer à boire !

Je le prend comme un jeu, mais je ne tarde pas à me rendre compte de mon erreur : une fois tout lu, les dix coups de martinets réels me sont durement donnés, tous  à la suite et au même endroit (la fesse droite cette fois) et avec, me semble t il, une certaine violence allant crescendo.

Excité par cette correction, il recommence aussitôt à me prendre en levrette, tout en me maintenant par les cheveux le visage contre la table ..Pendant qu’il me baise avec ardeur,  j’entends des choses comme « tu aimes ça, hein, .. C’est bien beau d’aller à Riga, à Budapest, mais tu préfères encore venir ici te faire baiser comme une chienne , non ? »Et encore : «  Si tu pouvais tu viendrais ici te faire baiser toutes les semaines c'est pas vrai? » et moi de répondre « oui, oui ..tout le temps .. » que dire d’autre, c’est totalement vrai ! Je suis en plus, contente qu’il se souvienne de mes lieux de voyage.

Menottée dans le dos, je ne peux rien faire d’autre que me laisser faire, et de nouveau laisser monter ces puissantes sensations si profondes, si terribles ..

Il me prévient, à un moment, qu’il va éjaculer sur moi, chose totalement inattendue et inédite pour moi ..

La photo qu’il trouvera l’énergie de faire « après » signe cette indignité ! Assortie de mes fesses rougies par le fouet, et de mes mains menottées au dessus ..

 

Ensuite, nous dégustons gentiment mon Bordeaux blanc moelleux, que tu  trouves bon comme tous ceux qui l’ont goûté le font,  je remets vite ma jupe noire après un rapide passage à la salle de bain .. et nous discutons de tout et de rien et aussi de ce qu’il vient de se passer .. la tension est tombée, et je dois avoir cette expression légèrement bovine de femelle reconnaissante  que je me connais après l’amour ..

 

Cette première fois de la deuxième fois fut exceptionnelle, les deux autres qui suivirent ne lui ressemblèrent pas du tout ! Non qu’elles n’aient été exceptionnelles aussi , mais elles furent tout à fait différentes, dans l’action et dans l’esprit.

 


Mardi 15 avril

Un jour sans. Je reprends mes esprits en montant à Notre Dame du Mai, sous un frais soleil et un ciel bleu printanier, on s'envoie des petits sms météorologique, je me sens bien, refuse encore de penser à demain, je commence à adorer son pays.

Mercredi 16 avril 2008

Toute la matinée, je m’angoisse pour cette deuxième fois que je n’ai pourtant pas à redouter puisque la première s’est bien passée. Mais je me perds pour aller au fort de Six Fours, j’ai froid, le vent me rend folle, et l’heure qui tourne, l’attente. Je l’agonis de textos fumeux, si bien qu’en arrivant à 14h, je le sens assez inquiet pour qu’il me prive d’entrée en matière érotique, et insiste pour ouvrir, à l’heure du café, sa bouteille de Chateauneuf du Pape.

On parle un long moment, je lui explique combien j’ai du mal à gérer la situation, le passage d’un monde à un autre, contrairement à lui. Ce thème reviendra souvent par la suite, notamment dans la lettre que je trouverai à mon retour.

Il était convenu que ce jour là, L. ferait sur moi son premier bondage à la japonaise, une figure nommée « karada » la plus compliquée du catalogue trouvé dans son sac de sport.

 

La veille, j’avais passé une inspection complète du matériel d’ailleurs, découvrant avec horreur un étui à bas Chesterfield qui avait du être acheté pour E., ma très jeune "rivale" au début de l'année (je n’ai pas eu droit à une telle attention touchante ..) Et le bas se baladait au fond du sac, l’autre Dieu sait où, sans doute dans la corbeille de l’hôtel ibis de Fréjus.

Tout est enveloppé dans de trop grands  sacs poubelle noirs, qui en disent long au  point de vue psychanalytique..  Parfois les sachets ne contiennent rien, et je découvre un matériel hétéroclite allant de plugs de différentes tailles et couleurs, jusqu’à des bracelets, colliers, chaînes et mousquetons dépareillés .. Le plus précieux est caché dans une boite à monnaie blanche dont il conserve la clé sur son impressionnant trousseau.

 

Dans ce sac, il y a notamment, donc, deux cordes de 8 mètres de long et leur mode d’emploi.

Maintenant que je suis calmée par le dialogue et par le  verre de vin, il peut se mettre à l’ouvrage, et d’ailleurs, les gestes techniques, les interrogations à voix haute, la lenteur de la progression sont comme un apprentissage artisanal, je le ressens comme une curiosité de plus, pas du tout comme une humiliation, c’est tellement compliqué et savant !

Je préfère le claquement des menottes qui se ferment, la chaîne sur laquelle je tire et qui bloque mon mouvement, par exemple vers l’interrupteur de la lampe de chevet ..

Il me dira plus tard, que chaque nœud et chaque tour qu’il faisait autour de mon corps le faisait bander davantage, mais cette fois, il ne me le montre absolument pas et semble aussi placide qu’un marin occupé à faire ses .. nœuds marins !

Me voici peu à peu donc, » saucissonnée » de ces deux cordes entrecroisées qui sentent fort le chanvre brut, j’avais ôté ma guêpière et mis un string qui s’est révélé un peu trop couvrant .. L. ne semble pourtant pas totalement satisfait, ne parvient pas à faire un certain nœud, si bien qu’un de mes poignets (ramenés tous les deux dans mon dos) reste libre et pourrait aisément se glisser hors de la corde.

 

Cette idée le travaille longtemps, il consulte fiévreusement la notice, je sens que la paraphilie obsessionnelle n’est pas loin, mais je ne suis pas inquiète, bien qu’immobilisée et vulnérable ainsi. Toujours cette fameuse confiance qui m’a aidée dès le début à surmonter mes peurs.

De nombreuses photos sont prises, celles debout me montreront que je dois encore perdre pas mal de poids, mais peu à peu, dans ces exercices divers et variés, j’apprends que le corps humain n’est pas parfait et n’a rien à voir avec celui des magazines. Le même corps peut sembler attirant parfois et parfois disgracieux. Question de lumière, de position, d’on ne sait quoi.

 

Après cette longue réalisation d’un fantasme pour lui très important, je suis invitée à entrer dans l’action, pour une fellation à nouveau sans les mains. Une fois de plus, c’est bouleversant de te sentir durcir rapidement dans ma bouche, sensation extraordinaire de toute-puissance .. c’est ce plaisir  la qui va me manquer le plus, je pense.

Enfin je suis libérée de ces cordages, pour aussitôt être à nouveau menottée comme l’avant veille, afin dis tu  de « refaire les photos »  effacées par erreur ou ratées, car il avait tourné l’onglet « vidéo » ! menottes-rapprochees.jpg 

Non seulement je suis contente de ravoir cette photo (pas aussi bien que l’autre hélas) mais ravie d’expérimenter à nouveau ce menottage si près du corps qui me laisse impuissante à contrôler quoi que ce soit.

Maintenant, il suffit que tu me touches d’un doigt et je commence automatiquement, à mouiller d’abondance, alors que la première fois, en mars, cette réaction physiologique n’avait pas eu lieu, ou très peu en comparaison.

Comment oser résister quand il est si évident que le désir parle, que j’en veux, que je deviens chienne pour toi ? j’aimerais dire non, me débattre, ne serait ce que pour te plaire et t’exciter davantage encore, mais non, je me laisse faire en ondulant du bassin pour accompagner tes caresses tellement diverses, savantes, tour à tour profondes et lentes ou rapides et superficielles, et tout est tellement bon, que tout me fait fondre ..

Ouverte et mouillée je resterai pendant toute cette séances de préliminaires.

 

Certes, et je ne veux pas feindre la dessus, je  n’ai toujours pas retrouvé « l’orgasme de maman » c’est à dire en bonne et due forme et en missionnaire, avec montée, pic et explosion, mais une forme étrange et nouvelle de jouissance, qui elle aussi progresse, arrive, arrive, remue très loin traîtreusement  l’intérieur de mon corps, presque une souffrance tellement c’est fort et se répand non pas à l’extérieur mais dans des couches souterraines inexplorées .. ah comment expliquer ça ? On ne peut pas !! Et cette nouvelle jouissance là, arrive dans toutes les positions et par tous les moyens, impossible d’y échapper, et je sens qu’il suffirait d’un rien pour qu’elle se transforme et me fasse carrément hurler, quelque chose en moi doit penser qu’il est préférable de s’abstenir du moins pour l’instant ..

 

Pendant un temps indéterminé je suis baisée et rebaisée,  missionnaire, amazone, à l’endroit et à l’envers, en levrette bien sur, je me demande où nous trouvons l’énergie de faire tout ça, je sens ses muscles très durs, pour la première fois je ressens cette force un peu sèche et qui ne me rate pas !

 

Et la folie recommence jusqu’à sa conclusion.

Mais cette fois, il ne va pas s’attarder, il a peine plus de 17 h quand il part, devant aller faire du jogging avec madame. Dans ces moments là je reviens sur terre, j’ai eu droit à boire un verre et discuter avant, mais pas après !

 

Pour se faire pardonner donc, sms depuis les embouteillages « merci pour cet après midi sauvage et sensuelle »  auquel je réponds aussitôt : « le monde est presque parfait « .

 

 

Jeudi 17 avril

Un jour sans encore, et sans soleil cette fois. Je ne me demande plus ce que je fais là, je deviens citoyenne du sud! Le matin,  je flâne au marché du Brusc, ce petit port que j'adore, je m'y achète un bracelet de quatre sous. L'après midi, en dépit du temps brumeux, j'embarque pour les Embiez, j'aime tant les îles et les bateaux, meme avec un quart d'heure de traversée, quel bonheur dans cette autre vie!

Vendredi 18 avril, dernier jour.

Ce troisième et dernier après midi devait couronner cette fabuleuse semaine d’évasion où folies sensuelles et randonnées aventureuses dans ce nouveau midi m’avaient comblée de bonheur et d’espoir.

Je me sentais infatigable, je commençais de croire en moi, tout me semblait à la fois simple et tellement étrange, et passer comme toi, d’un monde à l’autre, me posait maintenant bien  moins de problèmes.

Pour ce dernier jour, j’ai eu envie brusquement de retourner à mes fantasmes premiers, j’ai eu envie que, comme le premier jour, tu me passes tout de suite un collier, n’importe lequel, le même ou un de celui que j’avais trouvé dans les sacs,  c’était un véritable besoin, pas seulement une envie, et plus qu’une lubie !

Je savais que tu me réservais aussi, ce carcan si lourd au fond du sac, en bronze doré, et les fers que je connaissais déjà. Le collier me semblait donc dans l’esprit de cette rencontre.

Par texto, la veille, je t’ai formulé ma demande et tu as accepté.

Je t’attends toujours dans la même tenue, cette fois sans la moindre appréhension, je sais que le collier va me rassurer et que c’est la dernière fois, il faut la savourer ..

Il pleut dehors, cela va être délicieux et sans remords, de s’enfermer dans une chambre pour y faire l’amour.

Tu arrives aussi ponctuellement que les autres fois, cette fois habillé différemment, avec un pull bleu marine. Je m’habituerais facilement à te voir arriver ..

Tu me demandes quel collier je désire, et comme je vais le garder toute l’après midi, on en essaie plusieurs, choisissant un parmi ceux du sac, en cuir noir aussi mais assez étroit et terminé par un mousqueton qui restera vide.

Avec une petite crainte je te vois sortir et poser sur le lit le carcan – ou « barre de contrainte » mais je préfère l’appeler carcan –

Tu m’en montres rapidement le mécanisme tout simple : aux extrémités, deux demis anneaux assez larges pour les chevilles, puis deux autres plus étroits pour les poignets, l’ensemble formant comme une mâchoire qui s’ouvre et se referme, et se bloque par une clé centrale qui se visse, resserrant plus ou moins les quatre anneaux.

Il ne s’agit pas que de regarder ! je dois m’installer derrière l’appareil et y insérer chevilles et poignets, ce qui se fait facilement, le diamètre des anneaux semblant fait exprès pour moi. L. visse la clé médiévale puis se recule pour prendre plusieurs photos qui seront à mon avis les plus jolies de la collection : mon expression y est à la fois rêveuse et fascinée, ma robe noire un peu relevée laisse apparaître une étroite bande de chair juste avant les bas brillants gainant mes jambes étendues, mes doigts s’écartent légèrement, comme pour mieux éprouver l’emprisonnement de mes mains.

Et mon visage ne porte pas encore les stigmates de la joute amoureuse : empourprement, cheveux en bataille et maquillage évanoui !

 

Mais la vie reprend son cours et il  ne peut s’empêcher de détruire cette œuvre d’art ( !) comme un enfant explore au risque de l’abîmer, toutes les possibilités de son jouet.

Ce que j’avais ironiquement nommé « culbuto », il va m’en démontrer la réalité et comment m’y opposer ?

Caresses des plus osées, réaction immédiate de la « baiseuse » que je suis devenue le temps d’une semaine, abandon total, enfin, j’adore ..

Entreprise délicate de retournement, mais je pense qu’il est obligé de me libérer un moment pour ce faire.

Oui, c’est exact, il essaie même de me faire adopter une improbable position, à genoux le visage contre le lit, les chevilles dans les fers rejoints par les poignets qui seraient passés entre mes jambes ! Pour ce faire, il faudrait que mon visage repose contre le lit au risque d’être étouffée, mais il s’avère que cette position périlleuse ne convient qu’aux personne très minces ce qui diminue la masse à comprimer pour la réussir ! !Et ce n'est hélas pas mon cas ..

Tant pis et tant mieux, me voici simplement retenue à quatre pattes sur le lit, les chevilles respectant l’écartement du carcan. Ma robe a été jetée dans un coin, on ne sait comment ni par qui.

Je l’entends chercher quelque chose dans son sac, quoi ? il ne répond pas à ma question, et s’approche de moi en dévissant quelque chose ; je pense que c’est le petit vibro, qu’il approche de ma croupe offerte sans défense. Mais je perçois le chatouillement non sur mon sexe, mais sur mes fesses, et je sens maintenant l’odeur bien connue d’un marqueur, objet non repéré dans le sac pourtant : tu es en train d’écrire quelque chose sur mes fesses, je prie pour que le feutre soit soluble à l’eau !

Ecrire quoi ? tu finis par répondre à mes questions tout en prenant plusieurs photos, heureusement avec mon appareil, rendant possible une future censure !

C’est écrit « Truie » et « Salope à baiser » .. si c’est comme ça que tu me voies .. c’est vrai que mon attitude présente te donne raison !

Je me dis que le jour où j’accepterai que tu fasses de telles photos avec le tien, d’appareil, c’est que je serais devenue une soumise acceptable.

Ces photos très hot avec ton doigt pointé dans ma chatte, puis ta queue qu’à mon insu tu as couverte d’un préservatif (la réserve s’épuise) et ensuite je ne sais plus, je suis investie de partout, et par tous les moyens, je crois avoir joui, je ne sais même pas, tellement c’est fort et profond, mon excitation est à son comble quand je m’imagine à ta merci offerte dans ce carcan si lourd et si inexorable. Les minutes passent, délicieuses ..

Tu me dégages pourtant, mais le répit est de courte durée, car voilà que tu ranges le carcan mais sort l’imposant ensemble des fers médiévaux et des chaînes neuves qui vont avec, assorties de leurs nombreux cadenas.

J’ai encore envie, plus que tout, mon ventre est secoué de plaisirs noués, de désirs  toujours plus forts, mais je dois te laisser le temps de m’attacher complètement, et de prendre encore beaucoup de photos, avant d ‘avoir droit à de nouvelles caresses et pénétrations profondes et dans toutes les positions.

J’ ai un peu de mal à me déplacer, me relever, me retourner, mais j’y arrive, accompagnée des bruits de chaînes un peu fantomatiques. Un moment, il se met debout sur le lit et moi agenouillée je le prends dans ma bouche avec ardeur, ressentant à nouveau le miracle de le sentir immédiatement durcir, je ne pense plus aux choses qui autrefois me dégoûtaient : les liqueurs, les odeurs, la nudité, le contact, tout cela qui me fascinait mais  que je ne voulais pas m’autoriser. Je me souviens que je les ai aimées et que je les retrouves intactes, fascinantes, et que je vais en avoir de plus en plus envie !

 

En cet après midi où la pluie frappe aux volets fermés, je redécouvre l’intimité, qui me faisait si peur et que je savoure presque avec une rage qui touche au désespoir !

A la fin, je m’empale sur lui, retournée de façon à ce qu’il aie une vue imprenable sur les « panneaux publicitaires » par lui créés, position qu’il semblait ne pas connaître et que je lui ai appris dès le premier jour de cette semaine.

Mon but secret était de le décider à investir mon petit trou forcément visible dans cette position, mais je ne suis pas allée jusqu’à le guider en cet endroit. Toujours dans l’idée que ça se passe « naturellement » et comme par inadvertance.

Mais non, rien à faire, ce qu’il semble apprécier, c’est l’effet « aspirant » que mes mouvements lui imposent, au point qu’il explose brusquement et de façon inattendue, totalement spontanée, à ma grande fierté. ! car je sens que pour la première fois, son plaisir n’était pas programmé, mais irrépressible.

 

Aussitôt après, alors que nous sommes encore allongés sur le lit,  dernière surprise de la journée : à l’abandon physique succède aussitôt, comme induit, l’abandon psychologique et L. m’apprend une chose absolument incroyable pour moi : depuis des mois, il se pense atteint d’une baisse de libido évidente, et  c’est seulement en ma présence qu’il retrouve toute sa vigueur (m’apprend avec inélégance que la veille il a pu ainsi « baiser sa femme ») mais bon, je ne vais pas me formaliser à cet instant, où je porte encore ses fers, son collier ..

Soudain grave et presque triste, il me fait ces aveux étranges, ce qui explique après coup beaucoup de choses : sa liaison éphémère avec E. (sans risque d’échec forcément puisqu'elle veut rester vierge), son envie de moi (il paraît que mes photos lui faisaient déjà de l’effet) qui l’a décidé à m’essayer, avec le succès que l’on sait, et cette nouvelle recherche virtuelle aussi, plus sécurisante.

J’avoue que je n’en reviens pas .. la discussion se continuera longtemps, autour du reste de la bouteille de Château Neuf du Pape ensuite, et je découvre quelqu’un d’angoissé, à l’idée que tout ce qui a fait son bonheur et sa quête s’évanouisse peu à peu .. Il me dit que je l’ai sauvé de cette « débandade »   ou quelque chose d’approchant.

Dans mon for intérieur je me dis qu’il l’a bien cherché, se dispersant trop et ne sachant même pas ce qu’il veut, jouant avec les fantasmes sans qu’ils s’imposent vraiment à lui, organisant matériellement un « donjon » dont il ne se servira sans doute jamais lui même. (c'est ce que je croyais!)

 

Peu à peu tout en parlant, j’essaie de me rhabiller et de me donner figure humaine, tout en me grisant de vin rouge et de ses paroles, donc ce n’est pas gagné !

Pour en revenir à moi, il déplore (ou fait semblant) de n’avoir pas eu le temps de remplir son dernier objectif, et joignant le geste à la parole, il relève ma jupe et caresse du doigt et  de la langue ce fameux petit trou imprenable !

L’après midi s’achève plutôt tendrement et tardivement (presque 19h) et sous la pluie finissante, cette fois il doit reprendre ce sac entreposé la depuis plusieurs jours, et qui me fait comme un prolongement de sa présence,  il lui reste encore à le rapporter au donjon avant de rentrer chez lui.

Toi disparu avec après un dernier baiser, le gîte semble bien vide soudain, et je me mets à la fenêtre pour regarder ta voiture qui ne manquera pas de sortir.

C’est une petite voiture noire,  dont je n'identifie pas la marque dans le soir tombant, qui repart en direction de Six Fours.

A la lumière du soir  je remarque d’émouvants bleus violacés autour de mes poignets et je t’envoie un texto le signalant.

Je ne sortirai pas ce soir, il est déjà tard, et il pleut encore un peu, je préfère savourer ces derniers moments d’intensité sensuelle, à l’abri du monde.

 

En manipulant mon portable, j’aperçois un message de ce matin, que je n’avais pas lu :

 

« Je pourrai compter sur toi pour l’avenir ? tu me reviendras ? Dis moi oui .. » A la lumière de ses confidences, je comprends mieux, et je suis touchée  ..

Une dernière surprise m'attendra plusieurs jours après .. des jours sans un signe de vie, même en week end, ne me devait il pas au moins un texto ? un mail ? lui est il si difficile de passer au bureau en coup de vent s'il a peur d'etre surpris à son domicile ?

Le lundi, je lui écris un mail amer suggérant une rupture ..
Le mardi, je reçois, dans ma boite aux lettres comme aux temps anciens de l'avant internet, une vraie lettre, avec un timbre, sa belle écriture penchée et nerveuse, l'adresse centrée très haut (c'est bon signe)
dont voici la teneur :


Bébé,

Ces quelques lignes avant de rentrer chez moi. Je commence à bien te connaître, je suis donc persuadé, sauf miracle, que d'ici quelques jours tu vas retomber dans tes travers : lamentations, dévalorisation de toi, manque affectif, méfiance envers moi (tu ne fais plus confiance aux hommes de toute manière), doute sur mon désir de toi ou de mes intentions ..

Sache quand même une chose : pendant cette semaine folle, tu m'as fais vibrer intensément .. envie de te revoir donc, envie de te baiser encore et encore ..
Essaie de voir les choses sous un angle positif.
Epargne moi de toutes tes forces ton "syndrôme du week end" (je ne sais pas si je pourrai le supporter longtemps)
Dis toi aussi que j'ai les qualités de mes défauts : je passe en effet facilement d'un monde à l'autre. A contrario, dans un mois, dans trois mois, dans six mois comme dans un an, je te "reprendrai" avec la même envie si tu daignes revenir.
Merci d'avoir passé tes vacances avec moi! Reviens moi!!

Je t'embrasse,
T.
Bien sur, les semaines suivantes, je n'écoutai pas sa supplique ! Je me suis même rendue si insupportable qu'il y a eu un premier clash, pour une raison imprécise mais sans doute impérieuse, puisqu'il resta trois semaines sans vouloir me contacter .. 

Moi même ne savait pas très bien où j'en étais. Ce que je ressentais exactement, entre amour et amour propre, envie de continuer l'histoire et découragement devant les obstacles.

Et puis, à la fin du mois de juin, cet épisode décisif : il renoua avec moi un beau jour, et m'annonça l'ouverture du fameux "donjon" .. qu'il allait inaugurer en compagnie d'un couple de libertins et de son acolyte, le fameux X.
J'ai eu beau faire des scandales publics sur notre forum (où je l'avais habilement retrouvé vers la fin du break), rien ne le fit renoncer à cette soirée qui finalement s'avéra  .. décevante.

Alors il n'eut de cesse de me supplier de revenir, moi hésitant devant l'idée de "passer au deuxième service" comme je disais, et dévorée de curiosité, et d'envie de le revoir .. 

Ses  envois de sms passionnés eurent raison de ma résistance et un radieux matin de juillet .. je partis à la rencontre des lauriers rose ...

 

 

 

Par Violette-et-Lui
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Jeudi 3 décembre 4 03 /12 /Déc 09:45

PREMIERE SEANCE AU DONJON



Lui
T.- 11 juillet 2008- 13 h33.

Il fait chaud. Je viens de me garer dans le parking souterrain, juste à côté de l’hôtel.. Je me sens un peu nerveux. Tout à l’heure, à 11h23, reçu un texto d’elle me prouvant qu’elle est bien dans son  TGV : « C bon, on est reparti mais quel b… !) ». C’est à ça qu’on reconnaîtra toujours les femmes : la pudeur. Une seule lettre au lieu du mot entier. Jamais on ne leur fera dire : « encule –moi », mais tout au plus « e….-moi ». Je suis nerveux parce que je subodore un retard de train, des complications etc…Qu’elle viendra, je suis en revanche persuadé, je la connais trop bien maintenant…

J’envoie un texto « Je suis en bas de l’hôtel » et j’attends sur l’esplanade, écrasée par un soleil de plomb.  Je repense au programme que je lui ai concocté. Elle m’a trop exaspéré pour une tendre séance dans sa chambre d’hôtel. Ce sera le plan B : transfert en voiture puis séance de fouet dans le donjon. Après…après j’aviserai en fonction de la tournure des évènements (soit je lui fais subir l’humiliation ultime, soit retour dans sa chambre d’hôtel). 

Violette

Ce matin la, donc, un beau matin ensoleillé de juillet, je me suis trouvée embarquée dans ce « rail movie » à suspense, avec les inévitables retards de train, la correspondance ratée mais remplacée par la providence, le cheminement maudit entre la gare et l’hôtel sous l’impitoyable soleil de midi, et lui, bien au frais,  m’envoyant de petits textos banals et rassurants, et pour finir, alors que je refermais enfin la porte sur ma chambre d’hôtel pour m’y rafraîchir et m’y apprêter : « tu es arrivée à bon port » ? (Oui, « à bon porc ! », ai je eu envie de répondre !)


Lui

« J’arrive » : son texto me surprend par sa rapidité et sa brièveté. Je me remémore toute l’organisation que j’ai mise en place pour son « accueil ». La climatisation qui tourne depuis hier soir dans la « salle des tortures », la bouteille de muscat au frais dans le vieux frigo du rez de chaussée, la moquette rouge pas encore fixée mais dépliée pour l’occasion, le « sound system » qu’il n’y a plus qu’à allumer pour créer l’ambiance musicale.. et pour commencer, la « petite surprise «  que je lui ai préparée dans la voiture…les menottes dans la portière de gauche et les fers à chevilles sous la boite à gant…Sonnerie de mon portable., La miss arrive juste à ce moment-là, sourire aux lèvres, et lunettes de soleil..
Je ne sais pas pourquoi mais je sens que  la journée s’annonce bien. Je fais un petit salut amical et souriant . La miss, sans se départir de son sourire, attend patiemment que se finisse ma conversation. Je l’observe tout en parlant : vêtue d’une robé légère et de talons hauts. Elle me plait bien. Ca devient une habitude : on s’est à peine échangé trois mots que déjà nos corps se cherchent.. Je l’emmène , la prend par la taille, lui indique la direction du port.. Je l’entraîne à ma suite dans le parking souterrain.   

Première satisfaction : la femelle a fait ses 450 km rien que pour ouvrir ses cuisses.

La dernière fois que je lui ai faite cette réflexion, elle a eu un haut-le-corps, un sursaut d’orgueil outragé.. mais n’est-ce pas l’implacable vérité ? deuxième satisfaction : elle a l’air plutôt détendue, rien à voir avec les séances précédentes, la perspective de baise prochaine devient source de réjouissance et non plus d’inquiétude. 
Ouvrir tes cuisses redeviendra un geste naturel, je te le promets..

Violette

En fait, c’est la première fois que nous nous rencontrons dehors, en public, et sous la lumière du jour ! Une chose que je redoutais à plus d’un titre, mais qui me devient soudain la plus naturelle du monde.
Je me rends compte, une fois de plus, de l’épaisseur injustifiée de mes tabous, et qu’ils s’effondrent les uns après les autres tels des colosses aux pieds d’argile, et sans beaucoup d’effort !; dans l’allée, il me prend la main : des années que je n’ai pas marché ainsi, alors je suis bon public et je lui en fais la remarque en souriant



Nous avançons dans l’allée obscure du parking et je lui prends la main. Pas prévu au programme mais j’ai eu envie. Elle est touchée : « ça fait longtemps qu’un homme ne m’a pas pris la main… ». J’ai un ultime geste de galanterie : lui ouvrir la portière. Il fait chaud mais pas trop, l’endroit est désert et obscur. J’abaisse les vitres car je n’ai pas l’intention de démarrer, pas immédiatement...   
« Tu as une culotte ? Tu vas l’enlever immédiatement ! » Ma voix est plus tranchante, je viens de décider de basculer dans le jeu. Maintenant. Elle me regarde un peu surprise  « retire ta culotte ! ». Elle s’exécute, un peu d’inquiétude dans la voix. « Je veux que tes fesses soient directement en contact avec l’étoffe du siège. Retrousse ta robe. »
« Je veux que tu éprouves cette sensation de ton cul sur le siège, comme dans Histoire d’O chapitre 1..lorsqu’elle est amenée au dressage.. ». 
« Sous la boite à gant, il y a un objet métallique » je poursuis « tu le prends immédiatement ».
Sa main plonge. Bruits et tintements métalliques. Les fers aux chevilles. « tu refermes les bracelets sur tes chevilles.. »
« Mais.. »
- Ne discute pas. Obéis ! ajoutai- je d’une voix douce.

Elle se penche en avant. Je ne vois pas grand-chose dans la semi-obscurité du parking souterrain, je perçois tout juste le cliquetis du métal et la l’éclat fugace d’un bracelet. Puis les bruits caractéristiques des deux bracelets qui se referment…Doux claquements qui résonnent à mes oreilles.. Mais je préfère vérifier par moi-même. Ma main file le long de ses jambes, histoire de vérifier la présence des bracelets. Contraste entre sa peau douce et chaude et le froid et la dureté de l’acier qui entrave ses mollets.. Entre ses chevilles, j’aperçois la chaînette, tendue, luisante.  « Bien tu maintiendras tes cuisses écartées pendant tout le trajet ! » 
« Parfait, à présent, dans ta portière, il y a des menottes, tu les  prends et tu te les mets ».
Elle proteste encore…  « mais je ne vais pas arriver à me les mettre moi-même.. »
« Dans ce cas, donne-les moi ».
Donne les moi, salope ! me dis-je en mon for intérieur. Je vais me faire un plaisir de te les passer.
« Mais…si quelqu’un me voit avec ? » objecte-t-elle alors que je lui enchaîne précautionneusement les poignets.
« il y a une carte routière devant toi ! tu la déplies sur tes mains, tu cacheras ainsi tes menottes ! »
Ainsi fut fait. En route, à présent…
« Il y a deux écueils.. » lui expliquai-je alors que nous débouchions du parking « deux risques …le premier, c’est d’être arrêté par les flics, le second c’est d’avoir un accrochage. Dans les deux cas, je me vois mal te faire descendre de la voiture avec tes chaînes…alors prions pour que le trajet soit sans anicroche.. »
Elle se tourne vers moi : « C’est loin d’ici ? »
«  Dix minutes si le trafic est fluide… ». Mais ce n’est pas son visage que je regarde, ce sont ses jambes que je distingue bien, maintenant, dans l’éclat du soleil…Je n’arrive pas à comprendre pourquoi elles me fascinent, elles captivent tant mon regard…Est-ce l’anneau d’argent qui lui emprisonne la cheville ? pas seulement.. Est-ce le galbe de sa jambe qui me fait ressentir cet élancement délicieux dans mon bas ventre ? Elle m’a encore jeté un sort!..

Elle est étonnement détendue. La conversation reprend sur un ton badin, comme si de rien n’était. Ma passagère commente le paysage urbain, sourire aux lèvres. De temps en temps, un délicieux cliquetis accompagne ses mouvements. Je ne vois pas ses chaînes mais je les entends….
  Elle sourit, et par jeu comme par défi, rejette la carte routière à ses pieds … « on est sur l’autoroute maintenant, je n’ai plus besoin de me cacher ! » Elle ne ressent aucune honte, elle porte ses menottes comme elle porterait ses bijoux, c’est presque incroyable mais pour elle, c’est comme une parure, comme un ornement. Etonnement détendue donc, ma femelle lyonnaise, rien à voir avec Corinne, qui placée dans la même situation, entre Toulon et Marseille, ne savait plus où se mettre…

Et alors quoi ?  Cette salope-ci n’a pas la réaction que j’attendais.. Mais c’est peut-être aussi le signe qu’elle fait d’énormes progrès…D’ailleurs, je m’en fous, je ne pense plus qu’à ses jambes que je me promets d’écarter bientôt …

Elle me rend fou, cette garce : je vais la baiser. Gicler dans son trou. 

« Nous arrivons bientôt » fais-je
« - Je vois que nous sommes dans une zone industrielle » remarque-t-elle, curieuse et un peu inquiète du côté glauque de l’endroit.
« -urbanisation mixte » je corrige « moitié résidentielle, moitié industrielle ».
Je l’observe à la dérobée, elle est joyeuse en fin de compte. Joyeuse que  tout à l’heure, je lui ai pris la main, joyeuse que je la promène en voiture, joyeuse que je la conduise au donjon, dans le saint des saints. Joyeuse en fait de se savoir enfin une soumise à part entière…

«Tous ces  laurier roses, il y en a partout !» s’exclame-t-elle en regardant par la vitre latérale, histoire de m'échapper un peu.

Moi, c’est plutôt une feuille de rose que je te réserve, pensai-je tout bas, et probablement beaucoup plus  ..
Le temps de me garer dans un coin discret. Je coupe le contact et me tourne vers elle. « Inspection de la chatte, ouvre-moi tes cuisses ! ».  Elle proteste mollement , mais ma main a déjà filé sous la jupe . C’est bien ce que j’imaginais : je passe un doigt sur la fente et l’endroit est chaud et visqueux. Moite comme une lavette à vaisselle, trempée comme une soupe.
« Mais dis-moi, tu mouilles comme une salope ! Regarde comme tu mouilles… »
« - Mais non, fait-elle avec humeur, il fait chaud, c’est de la sueur.. »
De la sueur, mon cul !
  « Tu parles ! de la sueur ! tu mouilles comme une vicieuse, oui ! ». Et de retirer mon doigt, luisant, et d’y goûter, et de le lécher..
« mmmh » fais-je «  c’est de la liqueur d’amour, du jus de chatte. Un vrai pot de miel… ».
Je la vois se décomposer..   
Je regarde dans le rétroviseur. Un type s’approche. « Il y a un passant. Cache tes mains. Ensuite, je te délivrerai. »  Aussitôt dit , aussitôt fait. Le type passé, je débarrasse la chienne de ses entraves métalliques.
« - Ne perdons pas de temps ! tu vois cet entrepôt ? le donjon est juste derrière. »
je continue à donner mes instructions.
« - Tu me suis discrètement. Tu restes bien à gauche pour éviter de te faire voir du hangar. C’est le hangar de Roland. »
De nouveau, je la vois se décomposer…  « Le hangar de..de Roland  …  ? mais tu m’avais dit qu’il ne serait pas là ? Il ne viendra pas avec nous au moins ?? »
Roland  n’est pas là aujourd’hui » répliquais-je « ça ne m’aurait pas gêné qu’il te voit. Simplement, inutile de nous faire voir de son personnel.. Allez viens.. ! »
  Nous passons devant un camion. Deux types nous dévisagent . Nous leur disons bonjour le plus naturellement du monde. Nous longeons l’entrepôt lépreux sur un sentier envahi d’herbes folles. C’est fou de penser que le local  sinistre dont j’ouvre la porte d’entrée a servi de logement il y a peu de temps encore….Je fais entrer la chienne. Elle ne peut pas ne pas voir les planches qui traînent à même le sol, la sciure sur le carrelage, les pots de peinture abandonnés, elle ne peut pas ne pas sentir l’odeur amère du ciment frais, des canalisations pourries ..
  Tu voulais voir le donjon, mon bébé ? Tu ne me croyais pas quand je te disais que ça n’était pas prêt, n’y trouvant qu’un prétexte pour t’empêcher de venir ? Eh bien, tu y es !!

Violette

Dix minutes plus tard, nous arrivons devant un grand hangar dans une banlieue paumée écrasée de soleil du  style « Amérique profonde ». Nous contournons le bâtiment par un sentier envahi d ‘herbes hautes, on entend le chant des cigales et le ronronnement du climatiseur, juste au dessus de la porte rouillée qu’il ouvre avec l’une de ses nombreuses clés secrètes. J’ai beau me dire que je suis folle, j’entre tout de même dans la souricière avec la plus grande curiosité, la première étant de vérifier l’adéquation  avec les photos qu’il m’avait envoyées.
Tout y est, en pire : le matelas neuf roulé en attente de son lit, les planches sur le sol carrelé, les sanitaires complets mais sans raffinement, les ampoules nues au plafond, l’odeur terreuse de ciment frais, les fils qui pendent de partout, et l’escalier de bois brut étroit et escarpé, inondé de lumière, cette redoutable lumière zénithale qui m’attend, je le sais, tout là-haut ..
Les honneurs du rez de chaussée rapidement faits, nous montons à l’étage, d’abord dans une pièce « innocente », qui serait agréable si la chaleur n’y était intenable. Il se dirige donc rapidement vers la porte basse, façon médiévale, l’ogive en moins, qui conduit au donjon ..


Lui

Pour lui remonter le moral, il y a le vieux frigo qui ronronne bruyamment, avec deux bouteilles de bon Muscat au frais. La salle de bain, avec sa douche à peu près correcte.. à l’inverse des WC, poussiéreux. 
« Et là c’est l’escalier ? celui qui monte au donjon ? » dit elle en considérant l’échelle branlante aux marches escarpées et  tachées de peinture.
« oui, absolument. Mais avant, viens je vais te montrer quelque chose… ». J’ouvre la porte qui donne sur une autre pièce, sombre. Je montre à la chienne ébahie l’ébauche ce qui sera sa future cage.. « Un jour, je t’obligerai à entrer dedans. Dès qu’elle sera prête… ».   
Nous voici dans la pièce du haut. La clef dans la serrure, j’ouvre la petite porte et la fait rentrer dans la pièce voisine. Elle doit se pencher pour passer à travers l’étroite ouverture…est-elle impressionnée ? je le crois. A la chaleur ambiante succède la fraîcheur entretenue par un climatiseur qui ronronne doucement…La pièce est gris anthracite, les quatre murs ainsi que le plancher, recouvert partiellement de moquette rouge. 
Trois  rais de lumière zénithale venus de trois vasistas situés au plafond irisent la  vaste salle. Deux paires de chaînes, les unes au milieu de la pièce, les autres à droite tombent du lointain plafond. Je referme discrètement la porte derrière moi, à clef. La femelle a vite repéré la table suédoise, elle en profite pour photographier la grande moquette rouge sur laquelle j’ai disposé tout mon matériel..
« C’est très bien » me dit-elle « il faudra juste oblitérer les vasistas par des stores pour que ce soit plus intime ».
« C’est prévu  » répliquai-je. Pour qui se prend-elle ? agent immobilier ? décoratrice d’intérieur ?. 
« On peut repartir ! Je suis contente d’être venue ! » conclut-elle avec un sourire. Plaisante t elle vraiment?

Je ris sous cape : elle va vite déchanter. 

« Tu n’imagines quand même pas que je t’ai amenée ici  simplement pour te faire visiter les lieux et écouter tes commentaires ! ».
Je vis son visage se décomposer en quelques secondes… » Je ne pourrai rien faire ici.. il y a trop de lumière… » se met-elle à gémir. 
Mais je ne l’écoute pas, j’essaie de l’entraîner mais elle résiste ! Mon premier objectif : l’entraîner au centre de la pièce, lui passer le gros collier métallique, et l’attacher au bout de la chaîne qui pend…Le plus simple aurait été bien sûr de lui empoigner les cheveux pour parvenir à mes fins. Mais elle essaie de parlementer. Tout en faisant mine de négocier, je rapproche la chaîne et la ramène à proximité de la femelle…

Violette

Il s’approche de moi avec un lourd et épais collier métallique pourvu d’ un mousqueton et entreprend de me le passer autour du cou. A ce moment la précisément je me rebelle devant l’obstacle, surtout quand je comprends qu’il va le relier à la longue chaîne qui coulisse de la haut, et que je vais être attachée telle une chienne à la niche, et l’image me semble soudain révoltante.
Les autres fois, c’est toujours moi qui demande à porter un collier, comme par jeu. Là, c’est tout différent !
Comme je tente de résister, il me serre contre lui en me répétant de me calmer, toujours de sa voix douce qui se veut rassurante, mais, je vais le remarquer tout le long de cette éprouvante séance, volontairement détimbrée.
Cette nuance a sur moi un effet glacial, certes je me calme et j’obéis, mais contre mon gré, je sens qu’il est inutile de protester, tout en sachant que je devrais le faire, le pourrais, et qu’il serait bien obligé de sortir du jeu !
Mais voilà, est ce que je veux vraiment sortir du jeu ? non, bien sur, alors, j’accepte le collier, la laisse qui vient d’en haut, la lumière, tout pourvu qu’il cesse de me parler de cette façon la.


Lui

Que comptes-tu faire ? «  me dit-elle sur un ton suppliant « je ne veux pas que tu me mettes toute nue ici ! ».
« Je comptais te punir, je vais donc te punir ! » déclarai-je. Je refermai rapidement le lourd collier métallique autour de son cou. Passer le cadenas dans la boucle du collier pour le fermer complètement puis dans le dernier maillon de la lourde chaîne métallique fut l’affaire de trois secondes. Une fois le cadenas refermé, la salope se retrouve prise au piège, faite comme un rat ! « Tu m’attaches comme un animal ». dit-elle d’une voix plaintive, mais je sais que sous cette plainte se cache les prémices d’une secrète jubilation. Elle a besoin et envie de devenir chienne à l’attache, elle le sait bien…


« Prends moi en photo comme ça ! » me demande-t-elle. Ça y est : elle entre dans le jeu. Elle n’en sortira plus….Le temps de prendre quelques photos de la salope avec son collier et je décide d’avancer dans le programme.

Pour l’instant, si le collier ne lui permet plus de s’enfuir (car l’autre extrémité de la chaîne est solidement cadenassé, quatre mètres plus haut à la poutre métallique du plafond), il lui reste une certaine liberté de mouvement, d’un bon mètre autour de l’axe vertical  de la chaîne, qui m’est utile pour ce qui va suivre. « Tu va t’asseoir sur la moquette et mettre tes bas ! » lui ordonnai-je. Elle s’avance vers son sac, qu’elle ne peut atteindre. « Ils sont dans mon sac».
Je lui tend donc l’objet en question, avec une exquise galanterie. Assise par terre, sur la moquette, elle entreprend donc d’enfiler méticuleusement ses bas. Pendant ce temps, je branche et règle mon MP3 pour créer une ambiance musicale.. en lui expliquant que les voisins (le garage mais aussi une autre entreprise juste à côté) pourraient entendre et que la musique est aussi destinée à couvrir les claquements du fouet que je m’apprête à lui administrer…
« Voilà, c’est fait » me dit-elle. Je viens inspecter et m’aperçois avec stupéfaction que son bas noir sur la jambe droite est filé… « Mais tu te fous de moi ?! »   gueulai-je et l’éclat de ma voix la fit sursauter..  « Regarde-moi ton bas ! Je t’ai demandé de ressembler à une pute, mais pas à une pute de bas étage ! »
Rouge de honte, elle balbutie : « Mais je..j’en ai un autre… ». 
« Dépêche-toi de le mettre ! » aboyai-je « et plus vite que ça ! ». Honteuse en même temps qu’ahurie, la salope obtempère pour une fois sans répliquer …pendant que je saisis une paire de menottes. 

« Mets toi debout ! et plus vite que ça ! ». Prestement je passe les menottes à ses poignets et je les remonte à hauteur de son visage puis les fixe à la chaîne verticale. Je trouve également excitant de raccourcir la chaîne de son collier pour l’obliger à rester debout : la voici donc debout, mains entravées à hauteur du visage, et le collier à même hauteur, la chaîne verticale quasiment tendue. La situation est excitante mais périlleuse : que la miss vienne à perdre connaissance ou à perdre l’équilibre, et elle se retrouve avec le coup du lapin. (Je tâcherai la prochaine fois qu’il y ait une tierce personne car la chose est totalement déconseillée quand on n’est que deux )..

« Maintenant, salope, écarte légèrement les cuisses… »
« Qu’est-ce que tu vas faire, » gémit-elle
« Pour commencer, je te veux nue, en pleine lumière.. » ; oui, je la veux nue, histoire de mater un cul et des miches ballotants hors de toute contrainte.. 
« Non ! non ! » supplie-elle.
« Tais-toi salope ! quand je t’offrirai à mes amis, tu auras le droit d’être exhibée avec une guêpière. Mais moi, je te veux nue, à poil.. Je ne vois d’ailleurs pas pourquoi ça te traumatise puisque je t’ai déjà vue sous toutes les coutures, je connais chaque centimètres carrés de ta peau ou presque.. »
« Ooui mais c’était dans la pénombre, pas sous une lumière aussi crue, ! ».
Je ris sous cape, car je viens de relever sa robe jusqu’au cou et son corps m’apparaît en pleine lumière…Sans qu’évidemment la pétasse, menottée comme elle est, ne puisse s’y opposer…Elle n’a pas compris que c’est ce genre de thérapie de choc, qui la brusque et qui la fait progresser.. Elle n’a pas compris que je voulais qu’elle se donne totalement et complètement . Elle ne comprend pas que je la veux à poil, à l’exception de ses bas et ses chaussures. 

Ce qui m’intéresse c’est la viande…Pour moi, une Pute est une femelle qui ose être à poil en talons hauts, et capable de s’exhiber de son propre gré avant d’être capturée puis dressée. Et ça, tu finiras bien par le faire, salope ! Elle ne comprend pas, enfin, que pour bien la fouetter, il faut que je dégage totalement ses fesses, son dos, son ventre…..

J’en profite pour glisser une main dans la fourche. Sa chatte est douce et excitante, mouillée tout de suite, devient rapidement baveuse lorsque je profère deux ou trois obscénités. « Non, mais  tu as vu comme tu mouilles, salope ! tu m’en mets pleins les doigts »..Je plonge ma main entre ses cuisses, bientôt des nappes de lave clapotent autour… 

J’étale sur ses cuisses le jus que je récupère entre ses fesses, manière de lui faire voir combien elle est excitée.. Je la branle un peu , pas beaucoup car je suis stupéfait : je sens des gouttes chaudes inonder ma main comme si elle urinait, je vois une pellicule de jus tiède glisser sur sa cuisse et inonder son bas. Incrédule, je me recule.. Non seulement la chienne dégoulinait mais sa fente gouttait sur la moquette ! Rouge de honte et d’excitation, elle bafouille qu’elle n’est pas normale ,..qu’elle ira consulter sa gynéco… Je lui rétorque qu’elle mouille comme une fontaine et qu’elle n’a nul besoin d’aller consulter, et que oui, elle n’est pas normale car mouiller ainsi, c’est tout simplement…du vice !
Je suis allé chercher mon appareil photo, me suis allongé sous ses jambes écartées pour immortaliser la scène…
Il est temps de passer à l’étape suivante…Je me saisis du martinet. « Je vais maintenant te corriger ! » m’écriai-je « te faire payer toutes ces soirées que tu as passer à me faire tourner en bourrique ! ». 



Instinctivement, elle se protège, tourne sur elle-même pour soustraire ses fesses à la morsure du fouet et je réalise mon erreur : pour la fouetter en toute sérénité, il faut lui interdire toute liberté de mouvement, bras et jambes doivent être totalement bloqués. Donc plan B (que j’avais heureusement prévu à l’avance)…   Pour commencer, je lui saisis les poignets que j’emprisonnais dans les bracelets de cuirs pendus aux chaînes : la voici maintenant bras en croix, écartelée entre les deux chaînes. Pour compléter l’écartèlement, j’installai entre ses chevilles une barre de contrainte qui lui interdisait tout mouvement des jambes..

Commence alors un jeu que nous connaissons bien, Elle et moi. Je reprends un à un mes griefs des mois précédents et je lui chauffe le cul au martinet à chaque élément de mon réquisitoire.. Je relis à haute voix tous ces mails qui m’ont tant déplu, le claquement du fouet sur son gros cul faisant office de ponctuation du texte…

Mail du 02/07 :"regarde bien ces billets de train, tu n’es pas prêt de les revoir, ils vont revenir d’où ils viennent quand j’aurais un moment" Moi : « et un coup de fouet ! un ! »

Tes photos du donjon et les autres, à la poubelle !
Moi : « tu les a vraiment mis à la poubelle ? »
Elle : « non, non ! »
Moi « salope ! et menteuse en plus de ça ! un coup de fouet ! »

Je me demande pourquoi tu m’envoyais tout ça puisque ce n’était pas fait pour moi
Moi : « vraiment . Allez que ça te cingle le cul, salope ! »

Tu nous as offert une porte de sortie honorable, merci pour tout ! 
Moi : « Pas de quoi ! Prends ça chienne ! »



Mail du 24/07 : (où la salope annule sa venue) : "ne te fatigue pas. Pour le 11 juillet c’était un peu précipité. Bien sûr cela ne change rien à nos relations «
(Ben voyons, un coup de fouet).
"Je pense que tu seras tout à fait d’accord si j’en juge le passé récent.
(Un autre coup de fouet pour insolence)


02/07 petit rappel. "Eh bien, non, ce ne fût pas moi ! et comme je n’aime pas passer en deuxième service, ça sera jamais " (Tu vas voir !). "A moi de trouver une solution de remplacement et je n’en manque pas."  (salope ! un autre coup de fouet ! )

25/6 "Ecoute, si tu décommandes ton couple vendredi, je viens. Mais je veux une preuve, le transfert de ton mail."  tentative de chantage, allez hop ! le fouet !

Et moi de poursuivre ma litanie, car cette salope n’a rien trouvé de mieux que de porter l’affaire en place publique, sur un forum, m’attirant une bordées d’insultes de toutes parts  :  « 26/6 le topic ! et tu me l’as signalé pour être sûr que j’irais le voir ! le bouquet final !afin comme tu l’as si joliment dit de stigmatiser le gaffeur et me mettre au ban de l’infamie.

Et tes copains et copines du forum qui me traitent successivement de (1 coup de fouet par insultes) : 
Goujat ..  maitre trouduku … con ou méchant …  malsain…  con,.. cruel,…destructeur, ya des types qui valent1000 fois mieux que lui ! dégage-le de ta vie !

tu me demandes s’il est con ou méchant : l’un ne vaut pas mieux que l’autre ! 

c’est soit un gros porc soit un mec bien avec une idée bien précise..  « alors là je t’épargnes, »fais-je«parce qu’elle a quand même pensé que je pouvais être un type bien.. »
il est soit con soit méchant soit probablement les deux !

Et elle encore :
»Il sait qu’il est en train de me perdre, par vanité, maladresse ou plus simplement sotte provocation d’enfant gâté."
Regarde, salope comme il te chauffe le cul, l’enfant gâté !!
Vil et bas .connard immature… «ces insultes valent 4 coups de fouet. »

Et au gré de toutes ces insultes et de mes griefs, je la flagellai avec un rythme et une vigueur qui lui firent écarquiller les yeux…

"Et aucun doute sur le fait que je vais le rejoindre dans 10 jours juste pour quelques heures et à 400 km de chez moi pour passer au 2è service ? non mého ! «  

Non, aucun doute, salope ! puisque tu es là ! et tu vas voir pour le 2è service ! «  « et tu as fait tes 400 km ! juste pour ouvrir tes cuisses! je me marre! tiens prends ça ! ».et la morsure du cuir, de nouveau sur son cul tout rouge, couvert de cinglures..

cuir, de nouveau sur son cul tout rouge, couvert de cinglures..

Et la chienne de finir par craquer, acquiescer, suprême victoire du Maitre : « Oui, finit-elle par dire piteusement au bord des larmes, oui, tu as raison, je suis nulle, d’être venue » ..
Mais c’est un régal de la mettre en face de ses contradictions, de l’amener peu à peu à se renier…Elle ne s’appartient plus, il faut qu’elle le comprenne. Ma jouissance est clairement là : n’en faire qu’un objet, une marchandise femelle…J’observe son cul : il est très rouge. Je préfère arrêter avant les hématomes.

La séance de punition terminée, il me faut maintenant passer à la troisième étape. J’ai l’intention de la coucher sur la table, exactement comme Caroline, pour le « deuxième service » (quel régal si j’y parviens !) et d’au moins la baiser. Qu’elle se laisse  sodomiser serait le couronnement suprême mais là ça dépend surtout de moi…

J’ai envisagé qu’elle me résiste, bien que je n’y croyais plus guère : je sais d’expérience que c’est la première résistance qui est la plus forte (celle du début, lors de l’entrée au donjon).
Ensuite, l’enchaînement des faits, le conditionnement de son corps par le fouet érode sa résistance, de même que le reniement progressif d’elle-même, l’abandon de toute fierté et de toute dignité.
Aussi, c’est une femelle totalement déstabilisée et cassée que je détache et qui se laisse conduire, presque sans protestation, vers la table suédoise. Deux paires de solides menottes, solidarisées à la table, l’attendent, et si j’arrive à lui enchaîner les poignets, le reste viendra tout seul.

Violette

..    Après deux ou trois protestations de principe, je  m’allonge sur les deux oreillers disposés sur cette solide table de fabrication suédoise, sachant bien à quoi m’attendre, puisque cette fameuse table semble vouée au seul cul-te de Sodome ..  et puis le soleil a tourné un peu et ne tombe plus directement sur la table comme tout à l’heure.
Au dessus d’une des extrémités de la table, une barre de contrainte est disposée à bonne hauteur, soutenue par deux chaînes accrochées au plafond. Cela ressemble un peu à un trapèze, comme dans « les Ailes du Désir » notre film  .. cul-te.
Un sombre consentement m’envahit. Rien n’a été dit mais je sais.
Il me propose un masque de cuir, que j’accepte avec reconnaissance. Il a du mal à le fixer complètement à cause de mes cheveux qui se prennent dedans, mais à aucun moment, je n’aurai la tentation de regarder par dessous.
Résignée, je me laisse attacher sur la table par les poignets (menottes ou bracelets de cuir, impossible de m’en souvenir) et bien sur par les chevilles, de part et d’autre de la barre de contrainte.
Je reste silencieuse, le MP3 passe une chanson qui me rappelle des souvenirs plus tendres ( Natural Blues ..)  comme j’en suis loin …  mais non, pas si loin … .. Je sens qu’il s’affaire sans hâte autour de moi, va chercher des choses et déplace des objets ;  j’entend un claquement caractéristique : le latex d’un gant chirurgical ? Je ne suis qu’attente, résignée, et ce que je crains arrive : je sens son doigt ganté, nappé de gel , s’introduire très lentement dans mon petit trou, sans aucune caresse ou avertissement préalable. J’essaie de me tortiller pour dévier son chemin, pour la forme, mais je sais que c’est peine perdue .. A la froide agression du gel, succède bientôt une insidieuse chaleur qui commence à me ravir les entrailles .. 
Tout est fait avec tant de douceur et de lenteur  que je perçois à peine le moment où son sexe remplace son doigt sinon à la douleur passagère, mais qui est moindre dans cette position, et je peux hautement  le confirmer ..

Et pendant de longues minutes, il me possède ainsi  délicieusement pas, et voyant que tout se passe aussi bien, je commence à aimer vraiment ça, à avoir envie que ça dure encore, cette délicieuse sensation oubliée d’appartenance encore plus totale. Des mots sont échangés, tendres et crus, je ne sais plus trop quoi, mais à ce moment là nous parlons.

Lui

La victoire est totale, et comme elle semble ne pas vraiment souffrir, je l’embroche  jusqu’à la garde puis allant et venant franchement en elle, secouant son ventre sans ménagement. La surprise et je dois le dire, une certaine forme d’allégresse, se lit sur son visage. 

Ça te plait, hein, chienne ; cette bonne grosse machine qui te secoue le ventre ?  J’avais pris soin de laisser mon appareil photo à portée de main, pour immortaliser ma victoire au cas où, et surtout pouvoir filmer à son insu.. Je le fis donc, content de jouer  un bon tour à cette cochonne…Quel délice, ces séquences vidéo..et de voir mon braquemard s’enfoncer entre ses fesses dodues.. Quelle joie ! Je suis tellement excité que j’en ai les couilles gonflées comme des balles de tennis…
L’allégresse donc, sur le visage de ma victime.. Elle n’est plus qu’un corps qui jouit de ce qu’on lui impose.. Elle a probablement conscience, à ce moment-là, sur la table du donjon, ma bite bien à fond dans son cul, qu’elle devient une esclave à part entière..Ca te plait tant que ça, grosse cochonne, de te faire casser le popotin ? alors j’y retournerai plus souvent qu’à mon tour… et ce délicieux moment quand réalisant enfin que je la filme, elle est submergée par la honte. Elle boira la coupe jusqu’à la lie !

Arrêt sur image : (partiellement censurée)

Moi : ah ça te plait hein ? »
Elle : « J’suis contente de l’avoir fait avec toi. »
Moi : « Oui moi aussi j’suis content que tu me donnes ça !
C’est ta partie la plus..tu vois, la plus difficile à prendre.. »
Elle : « Oh oui j’me donne là ! »
Moi : « La partie la plus.. plus la plus rebelle »
Elle : « Ooohh »
Moi : »Donnes toi bien ! »

Violette

Sans avoir conclu, il se retire lentement et c’est à ce moment la que je me rend compte vraiment d’avoir été possédée .. aussi profondément.
Une sensation très curieuse ..
Complètement abandonnée, (matée ?)  je le laisse prendre encore des photos .. euh .. très intimes et très possessives .. et  puis  je peux me relever, un peu groggy quand même, pour enchaîner aussitôt sur des jeux plus .. classiques mais infiniment affamés, à même le sol. Animalement..

Lui

Plus tard, je la détacherai, je la baiserai à même le sol, en levrette mais dans la chatte cette fois, puis l’attirant à moi, sur moi. Elle m’enfourche, merveilleux foutrage, étroitement vissés l’un à l’autre, nous restons ainsi un long moment, sans dégainer..

Violette
D’un commun accord, nous décidons quand même de  battre en retraite vers l’ hôtel pour la suite des festivités, qui seront, elles plus conventionnelles et sans le moindre artifice ni mise en scène  mais toujours aussi passionnantes pour l’ensemble de l’humanité jusqu’à la fin des temps.

Avant de partir, il rafle dans le vieux frigo, un tire bouchon, et  deux bouteilles d’un divin muscat; nous boirons la première à l’hôtel dans les verres en plastique de la salle de bains et il m’offrira la deuxième. Il oubliera le tire bouchon violet, que je ne pourrai lui rendre qu'à la prochaine saison ...


Lui

Plus tard encore. On veut encore baiser, il nous manque un lit, on décide de retourner à l’hôtel et d’y boire une des  deux bouteilles qui attendent en bas. Nous repartons. Sous le chant des cigales. Il est 16 heures30. Dehors, il fait encore très chaud…




«

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Vendredi 4 décembre 5 04 /12 /Déc 10:29

Après cet épisode fabuleux des Lauriers Roses, nous partimes en vacances, lui sur la côte ouest des Etats Unis, en famille et avec des amis, moi seule, à la découverte de Riga, une des trois superbes capitales baltes.
Le souvenir de cette journée brulante a illuminé mon séjour, j'étais heureuse, confiante, et  tout me semblait paré d'une lumière particulière, j'ai adoré cette ville et son ambiance, la beauté des rues Art Nouveau et le soleil sur la mer Baltique ..




C'est donc sans le moindre doute que je m'apprêtais à poursuivre l'histoire quand il est rentré à son tour, au milieu du mois d'aout 2008.

Seulement ses mails étaient évasifs, nerveux, hors sujet, et j'apprendrai pour la suite à reconnaitre dans ce comportement bizarre un changement, une façon d'être ailleurs, tout à fait caractéristique.

Mais pour l'instant je tombe des nues.

Il finit sous la pression par lacher le morceau : oui, pendant ces vacances, il m'a sentie "loin de lui", et il ne souhaitait pas que notre relation devienne plus sentimentale, si je voulais la continuer, je devais accepter qu'elle retrouve l'esprit du début, quelque chose de purement sexuel!

S'il  n'avait rien dit de la véritable raison de ce revirement, j'aurais sans doute laché l'affaire, car j'avais reçu un rude choc en retour, mais, un soir, quelques jours plus tard, il m'appelle au téléphone (alors qu'il ne le fait jamais) et pour .. me raconter la séance qui a eu lieu la veille, avec la petite pucelle maso que nous appellerons E., et que j'avais complètement oubliée, car il ne  l'avait  pas revue depuis 6 mois et n'en parlait jamais! Je la jugeais laide et peu dangereuse et j'avais bien tort!

Toutefois, et ça je l'ignorais, il a du continuer ses conversations msn avec elle - et il a fini par accepter de la revoir au donjon, en compagnie de son complice Roland ! Une vierge de 20 ans à peine majeure livrée à ces deux pervers, quelle aubaine!
La seule limite était de ne pas la dépuceler, car elle ne le souhaitait pas, et de m'expliquer tout ça au téléphone, manifestement très excité et fier de lui .. et d'elle, qui n'aurait  pas bronché sous les coups et les humiliations!

Ici, quelques images de cette séance mémorable, qu'il a du m'envoyer par la suite, car pour l'heure, j'avais eu mon compte de révélations impensables!


Il me connaissait encore mal, car loin de me décourager, cette révélation terrible m'a donné assez de haine pour surmonter ma déception, pour me venger publiquement (j'ai publié sur notre forum le récit maladroit de la donzelle, celui de sa première séance de fin janvier, séance que j'aurais cru unique vu sa pauvreté.. )
Bien sur Lui s'est fâché très fort, mais il n'avait à s'en prendre qu'à lui même, de m'avoir confié tout cela au lieu de se taire! La malfaisance ferait elle partie de sa nature ? Ou simplement une forme irrépressible d'exhibitionisme ?


Un exemple de sa prose perverse :

"tu n'as pas encore compris que je fonctionne différemment? Ce n'est pas "un clou chasse l'autre". Chaque proposition est bonne à prendre. Alors, pas de hiérarchie mais de la boulimie. Ce n'est pas par pitié que je ne te ferme pas la porte et tu le sais très bien: c'est parce que tu es un bon coup. J'ose l'écrire: j'ai envie de toi. toujours. Alors si tu quémandes comme elle, tu obtiendras la même chose qu'elle, en plus..sexuel car tu es beaucoup plus avancée qu'elle sur ce plan. Voilà, j'espère que le WE portera conseil et cette proposition te sera renouvelée ultérieurement. Je veux vous garder toutes les deux."

Ou  encore :

"Je vois E d'un autre oeil parce que maintenant elle m'excite! pourquoi est-ce que tu ramènes tout au sentiment? Quant à parler d'amour, j'ai employé plein de périphrases mais il y a une toute petite phrase que jamais je n'ai prononcé: "je t'aime"...C'est pourtant la seule qu'il m'aurait fallu dire et je me suis gardé de le faire. Non, en revanche et c'est vrai, tu m'as fasciné à un point qu'aucune autre ne m'a fascinée en 25 ans, ça c'est vrai, au point que parfois je me suis demandé si.. Heureusement que ton comportement difficile et ta jalousie ont empêché mes sentiments d'aller plus loin.
>  
> Réfléchis trois secondes: tu parles de manipulation mais il y en a eu bien peu pour l'instant. Je sens déjà l'envie qui pousse au fond de mon ventre: te dévergonder, te transformer en salope lubrique. Jouer sur ton manque affectif et sexuel pour te débaucher. Et à l'arrivée, comment seras tu? Si tu as trop investi en moi affectivement, tu seras dégoûtée de toi et anéantie...Il est bon de s'arrêter un peu et reflechir"  
>


Toujours est il que je suis tombée dans le piège, que j'ai accepté de continuer sur des bases purement Bdsm, avec pour but d'éliminer cette rivale incongrue et de retrouver l'ambiance de l'été, presque .. amoureuse.

Ma satisfaction était tout de même d'avoir avant elle inauguré le donjon, et avec quelle intensité! 
Si je veux être tout à fait honnête, je rêvais d'une séance aussi hard, sinon plus, que celle de cette pucelle dévoyée, et je n'ai eu de cesse de l'obtenir.

Le chapitre suivant montrera que le résultat dépassa mes espérances! Tout en contribuant à renforcer le lien qui se retissait entre L. et moi.. Etait ce trop cher payé ? la suite le dira ..



Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit
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