Décidément, ce blog commencé « sexe » est totalement, comme moi, à la dérive ! .. mais impénétrables sont les chemins du Seigneur, et c’est du fond de ma détresse que je me souvenue de ce lieu et de tout ce qu’il peut apporter.
Ce n'est pas le Népal, mais avec l'énorme avantage d'être à moins de 200 kilomètres de chez moi!
La Salette (60 km de Grenoble dans les Alpes du Sud en direction de Gap) fut le cadre d’ une série d’apparitions de la Vierge, en septembre 1856, tout comme Lourdes ou Fatima, à peu près à la même époque.
Deux petits bergers, Mélanie et Maximin gardaient leurs moutons dans les alpages, quand la « belle dame » leur est apparue, à plusieurs reprises, apportant toujours le même message de paix et de prière.
Après enquête épiscopale, les faits furent reconnus authentiques et la montagne de la Salette (1800 mètres) devint lieu de pèlerinage, avec une basilique, une hôtellerie, animés par deux communautés de missionnaires aujourd’hui présents un peu partout dans le monde.
C’est en 1994 que j’y ai fait mon premier séjour, sur le conseil de ma mère : j’étais mal, me sentais seule, avec déjà quelques années de chasteté derrière moi. J’avais tendance à me réconforter dans la recherche spirituelle (et le chocolat!) et ce lieu était donc approprié : il encourageait tout autant le dialogue que la solitude. Les lieux sont très vastes, voire surdimensionnés, les alentours se prêtent à de nombreuses balades en montagne, et de partout, la vue s’évade vers les sommets des Alpes du Sud (la Meije, l’Obiou) ..
J’ai tellement aimé cet endroit loin du monde mais néanmoins chaleureux, que j’ai réussi à me faire embaucher régulièrement comme bénévole : je suis tour à tour serveuse ou responsable des bars d’été et d’hiver, employée au restaurant, et aide comptable ! Pendant les petites vacances, les fêtes de fin d’année (souvenirs merveilleux !) ou Pâques, l’Ascension ou Pentecôte. Je laisse les mois d’été aux étudiants, étrangers pour la plupart et qui restent toute la saison.
C’est la que j’ai vécu le passage du siècle, alors qu’un peu plus bas la tempête faisait rage, la haut nous avions fait un feu d’artifice qui cachait les étoiles, on avait peu dormi, dansé et bu de la clairette, mais le matin à 8h, j’ai tenu a aller admirer le premier lever de soleil du siècle, qui rosissait les cimes enneigées de l’Obiou .. Moment de grace et d’émotion intense ..
Pendant toutes ces années, donc, la Salette fut le meilleur remède contre la déprime et la pression du travail. J’y retrouvais des camarades, mais souvent ils n’étaient plus là la fois suivante, remplacés par d’autres.
Noël 2007
Puis ce fut le premier Noel où je connaissais celui qui se faisait appeler Luc, comme l’évangéliste dont la représentation taurine était peinte sur la coupole de la basilique .. On ne s’était pas encore rencontrés, on venait même de se disputer car j’avais préféré assister au fêtes du 8 décembre dans ma belle ville de Lyon, plutôt que venir le voir ..
Je lui avais proposé de descendre directement depuis la Salette, début janvier, juste avant de reprendre le travail. Il s’était plus ou moins dérobé.
Pour moi c’était affaire classée, surtout une fois arrivée la haut :il n’était pas mon genre, de toutes façons. Trop compliqué. Trop tard pour moi.
Relisant mon carnet de bord de cette fois là, je n’y trouve aucun allusion à lui ..
Mai 2008. C’est en femme retrouvée que je viens passer Pentecote la haut. Déjà, mes photos sont différentes, je me tiens autrement, plus droite, plus souple et j’ai un sourire un peu coquin .. Et je savoure le délicieux mélange de spiritualité et d ‘érotisme que je ressens en moi, c’est la première fois que je viens ici, vraiment heureuse .. victorieuse ? (pas de photos, je n'avais pas encore pris l'habitude narcissique de m'autoportraitiser à tout propos!)
Noel 2008.
Mes affaires n’allaient pas bien à l’époque. Je n’avais pas revu mon .. (comment l’appeler ? mon maitre ? mon amant ? mon mec ?) depuis Halloween. Après une période « je t’aime, Michèle », trop brève, il s’était à nouveau éloigné de moi, détourné par un donjon en plein lancement, pleinement opérationnel (grace à Anna, la soumise du tenancier en chef !) et surtout il n’avait pas rompu avec Emily, il avait seulement fait semblant, .. on aurait du se voir le 20 décembre, mais cette fois, il ne le sentait pas, se disant épuisé, soucieux .. il s’était conduit plus intelligemment que la dernière fois (voir Mortelle randonnée).
J’ai été vexée, humiliée, mais il m’envoyait des petits messages la haut, rien n’était perdu, en fait, et puis à la Salette, j’oublie tout, je me surpasse .. tout est différent et plus facile.
Pâques 2009
Encore une période difficile (finalement, j’ai eu si peu de bonheur serein, avec toi ! juste avant la fin en fait ..). Cette fois c’est moi qui avait rompu, agacée par tes silences, tes obsessions libertines bien oubliées aujourd'hui, qui revenaient toujours sur le tapis, ta goujaterie et tes obcènités ! et tu m’avais prise au mot, si bien que je me suis retrouvée la haut totalement larguée, amaigrie, affaiblie, pour heureusement, juste trois jours de travail intensif au restaurant. Et rien de toi cette fois.
Depuis Halloween, on ne s’était vus qu’une fois (voir Les Mimosas), ce qui faisait deux écarts de .. trois mois et demi !! Pourtant ces mimosas furent très prometteurs, pleins d’une grâce élégiaque, de confidences touchantes, et d’une séance sans faute au donjon, dans la cage, sur le lit, par terre .. Je ne comprenais pas, alors pourquoi tu restais si brouillon, si peu concentré sur nous, plus tard bien sur, j’ai eu la réponse : trop occupé à dépuceler la pauvre Emilie !..
Pentecote 2009
La rupture s’était officialisée en mai : tu m’avais signifié, tout comme en septembre dernier, n’avoir plus aucune pulsion, aucun désir, que le donjon ne te causais « plus aucune joie », que tu voulais faire un break jusqu’en septembre .. En fait le même discours que maintenant, sauf que maintenant .. il dure! ..
Mais ce qui nous sauvait, te maintenait à flot, c’était les deux forums que nous fréquentions à l’ époque. On s’y croisait parfois, tu flirtais avec moi pour aussitôt disparaître, et revenir .. c’était encourageant, pour moi qui visiblement, était devenue bel et bien amoureuse et même dépendante ..
Juste avant le voyage à Barcelone, (ou tu devais, aller, toi, le mois suivant) je me suis décidée à frapper un grand coup.
M’inviter chez toi au retour de la Salette, par cette route lumineuse que je rêvais de faire vers toi depuis longtemps. Ce projet fou m’aida à profiter de Barcelone dans un état « proche de l’Ohio », exalté et plein d’espoir ..
Trois jours avant de monter à la Salette, j’envoie le mail, et à ma grande surprise, tu acceptes ! « heu, il n'est pas exclu que je te fasse l’amour » ajoutes tu audacieusement ..On verra. L’important est de se voir, se parler.
Je suis donc montée à la Salette avec dans le coffre de ma voiture, la petite valise rouge de mes voyages vers toi, à coté du reste. Elle est restée trois jours enfermée, avec ma jolie robe d’été, mon huile parfumée, mes bas (que je n’ai finalement pas mis je crois) et mes talons et autres babioles .. J’étais bien la haut, on m’avait donné une grande chambre en mezzanine, toute en bois et donnant sur la montagne, j’ai monté le col de l’Eterpat et celui des Heurtières, parmi les anémones des Alpes, d’un blanc duveteux, et les premières marmottes .. et les violettes!
La suite, à lire au chapitre « La Reconquête ». J’ai bien cru à l’échec, mais non, la Salette, là encore, m’a porté chance.
Juin 2010
Je garde le meilleur pour la fin : mon séjour à la Salette, du 31 mai au 12 juin 2010 : jamais je n’étais restée si longtemps. Et en plus, sur le chemin, j’ai fait une halte dans le Vercors, pour profiter d’un séjour gagné à un concours, dans un luxueux Chalet Traditions !
Là je suis lovée dans le peignoir éponge et les mules mis à la disposition des hôtes! je t'ai envoyé ces photos matinales et sans maquillage, tellement ma confiance en moi était grande!
Mais cette fois, j’avais mon petit Netbook pour garder le contact avec toi, et puis, la semaine d’avant avait eu lieu la mémorable soirée du 21 mai (voir Une soirée libertine), et tu étais, à l’ époque, éperdu de reconnaissance et d’amour, tu m’avais dit que l’usine à rêves était, grâce à moi, « repartie pour deux ans » !!
Ici rire jaune, car elle s’est mise en grève, l’usine, au bout de .. deux mois.
Mais, en ce radieux début juin, j’étais encore en grâce, et sur le chemin d’éprouver enfin une totale confiance en nous, enfin je pouvais oublier mes angoisses d’abandon, je t’avais donné toutes les preuves de mon amour,- j’étais comme la Beth de « Breaking the Wawes », à peine moins naive, - et je commençais à y croire, vraiment, et à ne plus imaginer la fin .. alors même que le compte à rebours était déjà lancé ..
Le savais tu déjà quand, alors que je batifolais sur les montagnes, tu étais en train de choisir la bague que tu m ‘offrirais à la fin du mois ?
Je ne le saurai jamais, jamais ..
Quelques extraits du carnet de bord que je tiens pendant chacun de mes déplacements :
Travaillé le matin, et en début d ‘après midi, trouvé des mails passionnés de Thierry, ainsi que le début de son récit. Très curieux de lire son point de vue à lui, le fait qu’il se cite chantonnant « It ‘s too late to apologize » en baisant Naty sur la table des supplices m’excite assez, me touche aussi .. Quel fou .. je lui laisse un texto brulant : « je t’aime aussi pour ton intelligence, ton absence de préjugés, tu es un libertin au sens noble du terme «
Et c’est vrai qu’il m’impressionne, son calme, son esprit bien fait et bien rangé, en conflit avec sa sensibilité anxieuse, volatile, débridée !Tout cela fait son charme, qui me met à sa merci !
Il m’écrit qu’on ne se quittera pas en mars 2011 "la deadline » il n’en veut pas ! (j’adore aussi sa manie des anglicismes, ce qui m’agace au contraire dans les médias,les titres de films non traduits !) mais dans un an, deux ans, trois ans ! à la « mort du désir »
Seulement le désir, quand on s’est connus si longtemps, ça ne meurt ni tout d’un coup, ni en même temps ! Ce ne sera pas le brusque dégout mutuel, ce qui serait bien étonnant ! Alors, comment on va faire ? Comment cela va t il se passer ? Dans ma vie, je n’ai pas d’exemple !
Car avec G. cela s’est fait sur plusieurs mois, plusieurs années même ..à l'usure ..
Ce sera à moi de dire « stop » sinon je souffrirai trop, j'espère qu'un quelconque souci de santé m'y aidera, oui, j'en viens à le souhaiter.
Balade de trois heures au col des Heurtières, vu deux grosses marmottes souples et joueuses, toutes fourrées et pourvues de belles queues en panache et toutes ces fleurs nouvelles que je photographie en macro (surtout pour impressionner Thierry le botaniste !) : gentianes, violettes, myosotis, anémones des Alpes blanches et duveteuses, coucous .. Et bien sur, je me mitraille abondamment, .. Il me semble que j’embellis chaque année, au lieu de vieillir, depuis « toi » ..
Il y eut aussi ce genre de dialogue spontané qui fait chaud au coeur, et qui me manque tellement ..
01/06/2010 |
|
17:21:52 |
|
thierry |
|
Michèle |
|
j'ai "sauté" sur toi quand j'ai vu que tu étais connectée... |
01/06/2010 |
|
17:22:08 |
|
Michèle |
|
thierry |
|
j'y pensais just'ment!! je me suis dit que ce n'était pas dans tes habitudes |
01/06/2010 |
|
17:22:18 |
|
thierry |
|
Michèle |
|
je veux que tu saches qu'à 200 km de là, quelqu'un pense à toi très fort.. |
01/06/2010 |
|
17:22:34 |
|
Michèle |
|
thierry |
|
tu me jures ? et pourtant, loin des yeux, ... |
01/06/2010 |
|
17:22:42 |
|
thierry |
|
Michèle |
|
je te jure |
01/06/2010 |
|
17:22:52 |
|
Michèle |
|
thierry |
|
alors on se voit bientot ? |
01/06/2010 |
|
17:22:57 |
|
thierry |
|
Michèle |
|
oui!!! |
Quand j’y pense, ce séjour à la Salette a été le plus beau de tous ! Je débordais d’énergie, de joie sereine, et ça se voit sur les photos ! J’ai beaucoup travaillé, parlé avec des gens sympas, je ne me sentais pas marquée au fer rouge par ce soir de débauche, pourtant c’était du lourd ! quand j’ose y repenser maintenant, j’en rougis de honte, bien sur, mais à cette époque la (à peine six mois en fait !) je n’éprouvais aucune culpabilité, aucune gêne .
Non, j’avais la grâce, et à peine conscience du sacrilège de la situation, quand je me rendais à l’office, à la chapelle, pour y remercier la puissance divine de m’accorder tant de bonheur ..
Après le travail, je partais marcher, les jours étaient longs, sans jamais de fatigue, une fois je suis descendue à Gap retrouver la civilisation, je pensais à toi, à nos retrouvailles prochaines, et le soir, ou en fin d’après midi, je descendais à la cafète avec mon mini portable, maintenant il y a la wifi à la Salette ! et je m’installais près d’une grande baie ouvrant sur les montagnes, avec une bière ou un chocolat, et je bavardais avec toi, délicieusement, en dépit du clavier trop petit.
Oui, il fallait que tout ce bonheur se paye un jour, on en revient toujours là .. Mais jamais je n’oublierai ces jours heureux et productifs, ces jours que je comptais pourtant dans l’attente de te revoir.
Cet hiver, point de Salette ! hélas, pour des raisons économiques, le Sanctuaire est fermé aux pélerins de novembre à début avril .. C’est pourtant là, et uniquement là, que j’ai envie de me réfugier pourtant .. et qu’en sera t il de moi au printemps prochain ? Que serai je, sans toi ?
Impression de devoir faire deuil sur deuils, indéfiniment ..
Que Notre Dame me pardonne, mais la religion catholique est indulgente pour les pécheurs et les pécheresses !
Janvier 2025 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | ||||||
6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | ||||
13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | ||||
20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | ||||
27 | 28 | 29 | 30 | 31 | ||||||
|
Soyez sure que vous vous en sortirez plus forte et plus sure de vous.
Vous avez eu une experience bien amère. Vous vous êtes découvert un coté soumise mais avec le mauvais maître apparemment. De toute façon, un homme restera un homme même s'il joue le rôle du maître ...
Comme j'aurais voulu que vous tombiez sur un autre guide !
J'éspère de tout coeur que vous allez passer ce cap et retrouver un amant véritablement amoureux (pardonnez ce langage mais c'est bien la bonne expression dans notre monde actuel) ...
Bises
Frédéric
Merci, frédéric, cela me touche que vous me fassiez signe depuis le temps que vous suivez mes aventures, et maintenant mes non-aventures!
En réalité le jeu maitre soumise n'a pas duré longtemps entre nous, il n'a aucune disposition pour ça, en revanche, pour le coté sadisme moral, personne ne peut le dépasser.
Me laisser tomber au moment où il semblait le plus attaché à moi, prouve bien que tout n'était que mensonge et manipulation, sinon on aurait dépassé cette crise depuis des semaines.
Je pense tout simplement qu'ayant obtenu ce qu'il voulait (se faire aimer, me dépraver etc .. ) je ne présente plus d'intéret pour lui. Je ne pensais pas qu'une telle duplicité puisse exister.
Non pour moi l'amour sous toutes ses formes c'est bien fini, comment y croire après une telle déception, une telle souffrance ? J'aurais du rester comme j'étais, seule et pas si malheureuse après tout.
Je me suis mise en danger inutilement, et je paye bien chers les quelques moments de bonheur et de sensations fortes que j'ai connus avec lui.
Néanmoins, même si je suis d'accord avec vous sur la qualité (ou bien devrais je dire plutôt la non qualité) de votre ancien amant, je ne peux m'empêcher de vous encourager à vivre à nouveau et pleinement.
Je ne parle pas que de sexe et de soumission, mais aussi profiter de la vie, de tout l'amour que nous avons et que nous témoignons d'une manière ou bien d'une autre. Surtout n'enfermez pas un si bel oiseau de paradis dans une cage de tristesse et d'aigreur. Car tel est le sentiment et l'image que j'ai en tête à la lecture de votre réponse.
Je veux bein être votre correspondant, votre épaule (même virtuelle), vous faire la courte echelle pour vous aider à passer ce cap.
Votre dévoué.
Amicalement,
Frderic
Oui, vous avez raison, passer ainsi de la lumière à l'ombre ne me réussit pas! Comme j'aimerais le hair, le mépriser, mais le fait de penser qu'un élément m'échappe concernant les raisons de son éloignement arrête mon courroux et ma soif de vengeance!
J'aimerais qu'il s'explique, me parle autrement que par quelques mails désormais si impersonnels et sans substance.
Une question : Qui êtes vous ?
Qui je suis ?
Je suis un adepte de la relation D/s (la vraie, pas celle que votre ancien amant pratiquait avec vous), j'ai 37 ans et vis en Picardie.
Je suis venu sur votre Blog par pure curiosité et j'ai été piqué par votre histoire à tel point que je lisais vos mots avec de plus en plus d'avidité au fur et à mesure de vos aventures. J'en profite d'ailleurs pour vous dire que votre style est très bon.
J'ai été catastrophé par ce goujat qui donnait une mauvaise image d'un style de relation qui souffre déjà trop de certains préjugés, mais encore plus catastrophé par la douleur qu'il a provoqué chez vous au fil de votre relation. Une vraie relation D/s aide la soumise à s'épanouir et à bien y réfléchir c'est bien la soumise qui domine son compagnon...
Enfin voilà , et pour finir, je ne peux pas vous laisser souffrir plus que de raison. Vous m'avez attendri, provoqué une affection pour vous qui m'a poussé à communiquer avec vous.
Je me propose d'être non pas votre maître mais votre soutien, certes virtuel, pour échapper aux griffes d'un homme lâche et idiot qui, in fine, ne fait que révéler la nature la plus basse de l'homme en général ... bien triste sire.
vous pouvez si vous le voulez discuter avec moi par mail (le_berger_60@hotmail.fr).
Bises
Frédéric
Je vous embrasse.
Bien à vous
Frédéric
Ah oui, c'est vous qui m'aviez déjà laissé un ou deux commentaires, "le berger" .. (tu es mon, berger, ô seigneur" - pour rester dans le thème du jour!)
Vous savez, ce n'est que tout récemment que mon "maitre" a révélé sa vraie nature, lâche et sans pitié. Je savais bien qu'un jour ou l'autre, cela finirait bien sur, puisqu'il est marié, mais cela ne lui a posé problème que depuis qu'il s'est proclamé amoureux de moi.
J'avais proposé la solution de la "deadline", fixée au 1er mars 2011, c'était pour moi un but convenable, et cela me donnait le temps de me préparer .. Il a d'abord refusé, vexé presque par cette décision, puis en aout, l'a prise à son compte. Mais voila, il n'a pas l'air de vouloir tenir sa promesse et me laisse dans les larmes, sans se soucier plus de moi. Je n'ai que quelques mails impersonnels qui me laissent espoir tout en me désespérant.
Ce n'était pourtant pas trop demander que de se rencontrer encore trois fois, et sa distance m'aurait aidée à accepter la fin inéluctable, je ne sais pas rompre brusquement, le déchirement est trop grand, j'aime à être peu à peu "dégoutée", la rupture est à ce prix (j'ai procédé ainsi avec mon premier homme)
Alors que lui, hystériquement, a préféré la solution brutale tout en me faisant croire que .. mais lui, il assure ses arrières, avec sa femme, ses ados et soucis de boulot, alors que moi je suis seule dans la vie.
Bien sur que j'accepte votre soutien, d'autant plus qu'il est désinteressé puisque vous avez une soumise que vous aimez.
Merci
Merci beaucoup pour votre message. En effet, je suis bien le même. Et oui désintéressé, même si vous êtes très mignonne, je suis déjà pris....
Mon soutien désintéressé et total vous est acquis, n'hésitez pas à me contacter sur mon mail.
Vous vivez une dure épreuve, mais à plusieurs, elle le sera moins, c'est sûr.
Bises
Bien à vous
Frédéric
bonjour, et merci.
Dans cette épreuve très dure autant qu'inattendue, je suis aidée par vous et aussi par un autre internaute désintéressé, du site Auf, car au Québec (!) - mais vous etes le seul à connaitre, et pour cause l'aspect DS du début mon histoire, et ça, si on l'occulte, on ne peut pas tout comprendre ..
seulement je n'ai pas trouvé votre adresse mail .. je vous donne la mienne
karelle69@hotmail.fr
Je viens de t'envoyer un mail ...
Bises et à très bientôt.
Bien à toi
Frédéric