Récit

Samedi 28 novembre 6 28 /11 /Nov 18:51


Mieux que l'acier, que la corde, ces autres liens, invisibles ceux là, peu à peu  se sont tissés sans qu'on y prenne garde .. Alors que faire d'autre sinon, entre amour et soumission, emprise et don de soi,accepter ce bonheur avant qu'il ne se sauve.




Fin de l’été 2007
. Cette bouteille à la mer que tu as jetée sur un forum anodin, et dont j’ai du ressentir l’ironie amère, le secret désespoir,  puisque j’y ai répondu en dépit de son incongruité. Et très vite ce feeling incroyable, la rencontre de la carpe et du lapin, en somme, et pourtant ça fonctionne, je suis accro à tes mails fiévreux, priapiques, drolatiques, je me demande ce que tu me trouves et pourquoi tu t’accroches à vouloir me séduire, moi si sauvage, réservée, mal dans ma peau  et de  15 ans ton ainée ..
Tu te livres à moi pourtant, tu mets à mes pieds ton nom, ta situation, ta profession, l’histoire de ta vie, tes envies, tes folies, tu t’offres et tu veux que je m’offre aussi, mais je résiste davantage.
Peu à peu on laisse tomber les codes d ‘une relation virtuelle classique, non sans douleur, au prix de notre future vérité. Tu vas jusqu’à, pour m’aiguillonner, mais aussi hélas par plaisir,  rencontrer une autre correspondante, E.  jeune vierge  à peine majeure mais assez disgracieuse, uniquement motivée par des jeux de soumission, et au lieu de me faire fuir, le piège fonctionnera : au bout de six mois, je finirai par me rendre, « poussée au cul » me diras tu galamment, par l’envie de mieux faire, de me donner plus complètement que l’ « autre ».

dimanche 2 mars 2008, ma renaissance.

Ce matin, après le rêve étrange et  sombre de cette nuit, la magie se prolonge avec cette promenade ensoleillée le long du front de mer, sous un incroyable ciel bleu, la mer qui ramène ses vagues frisantes d’écume, et je me balade sous les palmiers, souriant aux anges parmi les passants tranquilles du dimanche matin. Sensation de renaissance, tellement meilleure que pour « l’autre première fois », pur bonheur en fait, victoire sur moi même arrachée de justesse au temps voleur de vie.

 
Revenons le jour d'avant, récit à quatre mains de cette rencontre initiale, que nous avions voulu sans le traditionnel verre partagé préalablement, sans téléphone, juste cette cérémonie muette dont nous étions loin de nous douter des conséquences ..

Lui :

samedi 1er mars 2008 : tout est prêt, le sac bardé de tous les accessoires, préparé depuis plusieurs jours, qui n’attend plus que la soumise. Le scénario, élaboré avec elle depuis plusieurs semaines et peaufiné…Il ne manque plus que la soumise elle-même….J’aborde la journée avec une sensation curieuse mais familière à chaque fois que j’entreprends ce genre d’aventure : une pointe d’excitation avec un vague sentiment d’appréhension…or, le jeu au chat et à la souris entrepris avec elle dure depuis six mois…Cela a tourné chez moi à l’obsession : je la veux, il me la faut ! Comme elle me l’a dit si joliment mais c’est exactement ça : « je suis la pièce qui manque à ta collection ».  Je me suis fixé trois objectifs :

1)      la faire venir jusqu’à T.

2)      La convaincre de m’ouvrir la porte de sa chambre d’hôtel.

3)      Lui faire ouvrir ses belles cuisses.

 Chacun des objectifs me parait difficile à atteindre, mais ça vaut le coup d’essayer !

Je regarde ma montre. Vers 11 heures, elle devrait quitter Lyon, notre rendez-vous dans sa chambre, à T., étant fixé à 20 heures. Le plus dur est là, je sais bien : qu’elle aie le courage de prendre sa voiture et de filer vers le sud pour un périple de 450 km….En fait, j’y crois peu : 40% de chance à peu près qu’elle le fasse. Même si elle me parait très motivée, même si l’épisode de la  jeune rivale la pousse au cul…

Reçu d’elle un Texto à 10 h42 :

« je suis prête mais j’arrive pas à partir ! ».

et voilà….gros sentiment de découragement de ma part. Je ne peux pas vraiment dire que ça me surprend, je m’y attendais un peu mais un sentiment de colère m’envahit : tous ces efforts pour rien…. L’impression qu’elle me nargue à 450 km de distance, l’impression qu’en fait elle m’a toujours nargué…attends un peu salope que me mette ma bite dans ton mignon petit conduit et tu la sentiras passer…. Mais jurer ainsi ne sert à rien : la proie s’est envolée, la souris s’est échappée…

Je lui envoie un texto sybillin (10 h 47) : « bonne route. Sois prudente. Je serai au rendez-vous ».

 

Je n’ai pas envie de parlementer, de négocier pendant des heures comme elle m’a habituée à le faire…

Pour la pousser au cul, je lui renvoie un texto, dix minutes après : « tu es partie ? c’est le moment ou jamais.  Au-delà de cette limite, ton ticket ne sera plus valable »..

 Elle me dira plus tard que ce fut une erreur de m’envoyer ce texto…Je suis persuadé du contraire. Il donne un sentiment d’urgence, c’est à prendre ou à laisser. Le train arrive et tu es sur le quai, tu t’y engouffres ou tu restes à quai. Un point surtout : le train ne repassera pas. Je ne vais pas bloquer tous mes WE disponibles pour les beaux yeux (réellement beaux d’ailleurs..) d’une demoiselle  dont la spécialité est de tergiverser et de tourner autour du pot.

Donc je lui laisse une chance et c’est la dernière. La dead line : c’est midi, treize heures. Après, inutile qu’elle se mette en route.


C’est elle : Texto 11h30 « Tu m’encourages pas là, je t’avais prévenu !.. .je fermais la maison. »

Le « je t’avais prévenu » est lourd de menaces. Les chances de rencontre sont retombées à quelque %...mais les remarques de la miss ne m’étonnent même plus. Le malentendu entre nous a été fréquent dans toute cette relation virtuelle, et cette histoire finit, fort logiquement par un malentendu. C’est fini. De toute façon, je n’ai ni l’envie ni la possibilité (car je suis en rendez-vous) de négocier pied à pied avec ma fantasmeuse invétérée…Si ça continue, il faudra négocier jusqu’à la taille des menottes et le poids des chaines…insupportable ! Qu’elle aille se faire voir ailleurs ! Je suis en rendez-vous et je reviens à mes moutons. Pouvoir penser à autre chose m’apaise.

 

Bzzzz……bzzzzz….Deux textos arrivent dans la poche de mon pantalon. Ce doit être elle qui m’indique qu’elle renonce. Penser à regarder ma messagerie après l’entretien.. D’ailleurs je ne pense qu’à ça. Le docteur D. prend congé à midi. Je prends connaissance des messages :

 

Texto 11h43 : « ta remarque m’a refroidie ! tu es toujours partant ? »

Texto  11h52   : « ok j’ai compris. Dommage. »

Le deuxième texto ne me surprend pas : je suis habitué à ses revirements soudains.

Voilà, c’est le texto du renoncement. Elle interprète mon silence comme une fin de non-recevoir.

Je lui envoie dare-dare un message, sans trop y croire..

Moi :Texto 11h 58 « Désolé de n’avoir pu te répondre. J’étais avec un confrère. »

Elle : Texto  11h59 « alors ? »

Ce message-là me surprend. La porte resterait-elle entrouverte ?

 

Ma réponse est instantanée : Texto 12h00 : « Viens !! Nom de dieu »

Je l’ai envoyé comme une injonction, une supplique presque…mais sans me faire d’illusion : elle n’est pas partie à 10h42, pourquoi partirait-elle à 12h 03 ? je m’attends donc à une réponse du style : « désolé, mon ami, j’en avais très envie, mais je renonce : c’est trop tard, il fallait me répondre avant. Décidément et jusqu’au bout, on aura eu du mal à se comprendre.. »

Texto d’elle : 12h04 : (et les bras m’en tombent !!!) :  «  la réponse est OUI. »

Mon cœur s’accélère, les chances de rencontre viennent brutalement de remonter à 60% !!

C’est maintenant qu’il faut l’encourager. Elle m’a dit que si elle passait Vienne, ce serait le point de non-retour. Pour moi, si elle passe Vienne, c’est très bien. Le point de non-retour, je le situe à Valence (un peu plus du tiers du trajet).

Moi : 12h37 « Tu as passé Vienne ? maintenant stp mets le cap sur valence, tu me fais déjà bander. Véridique ».

Après ce suspense du départ, qui trouve in extremis sa conclusion, commence alors un incroyable road-movie que ne renierait pas un Wim Wenders. Même si le reste s’avérait un fiasco, c’est déjà , et ça restera inoubliable.. Je sais ce qu’il faut faire maintenant : l’encourager dans sa progression, étape après étape, ville après ville. Qu’elle sache que je l’accompagne en pensée.. C’est même émouvant.

Je file chez moi manger. Elle va avoir un « blanc » d’une heure. Pourvu qu’elle continue !

A 14h 30, je rallume mon portable. Elle m’a laissée un texto . celui de 13h20 : »Je suis à Valence ! Trafic fluide. Tout va bien, le plus dur est fait. »

Le point de non-retour ! Je réponds à 14h37 : « bravo. Encore un petit pas de plus vers le Sud. Avignon…please… ». A présent, j’y crois vraiment !.

En fait, elle est déjà beaucoup plus avancée que je ne pensais ! l’objectif que je viens de lui assigner déjà atteint !

Elle Texto  14h45  « presque à Avignon ! aurai le temps d’aller voir la mer !

 Moi Texto 14h50 : « ouf je respire…ensuite encore un petit pas pour A... Mes pensées vont à toi…

Elle Texto 14h58 : « Je ne suis pas encore dans la chambre porte ouverte…donna e mobile !...

Moi Texto 15h00 «    d’accord avec toi …mais nos chances n’ont jamais été aussi grandes »

 

Je travaille mais pense sans arrêt à elle. Où est-elle parvenue ? A., c’est le début de mon monde… Nouveau texto de sa part.

Texto 16h08 : »Aire de P. J’entre dans un état  second car je ne me comprends pas ! mais ça va. ».

P,.P., ça me dit quelque chose, je crois que c’est près d’A.. C’est formidable, elle est entrée dans mon monde. J’ai maintenant la quasi-certitude qu’on va se rencontrer.

Je lui renvoie un nouveau message d’encouragement :Texto 16h10« c’est près d’A., je crois. Ne t’en fais pas : c’est le début d’une aventure fabuleuse. »

Elle Texto : 16h12 : « J’espère ».

Vite, je fais un petit tour sur Mapy : c’est bien ça, c’est en dessous d’A.. Elle n’est plus qu’à 55 km !

Moi Texto 16 h20 : « Tu n’es plus qu’à 55 km de l’hôtel. Un dernier coup de …collier et ce sera bon. Bravo. Je commence à être fier de ma soumise. »

 

Texto 17h41 : « Je suis arrivée. Chambre 113 au 1er étage. Décidément, sortie13 et je suis née un ..13 ! grande chambre sans voisins. Je ne ressors pas car accès compliqué ! »

Réponse de ma part : « parfait, tu as fait le plus dur. Dorénavant, 8 km seulement et 12 minutes de trajet nous séparent. Quand je rentre, où se trouve l’ascenseur ? à tout à l’heure. »

Ce détail est important : il faut que je sache où aller, pour ne pas paraître louche devant les réceptionnistes.

Elle : « A gauche du bureau qui est en face la porte »

 

 

C’est magique !!  Elle m’épate vraiment ! Le premier objectif est atteint et il reposait entièrement sur ses épaules.. Sans internet, cette épopée routière n’aurait pas été possible, sans les portables et leur textos, probablement pas non plus….A quoi  tient parfois le destin..


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Moi :

Le compte à rebours est commencé, les phases de lancement vont s’accomplir les unes après les autres, que je le veuille ou non. Tout au long du trajet, il surveille mon avancée par sms , anxieux d’un possible revirement, il m’encourage, veillant à ne pas m’effaroucher, mais à  ne pas être non plus « trop gentil ».

L’installation dans la chambre d’hôtel péniblement trouvée, cosy, suffisamment grande et protégée du voisinage, les derniers préparatifs, les derniers échanges de textos :  quand j’arrive, quand il est prêt à partir, quand il est en bas de l’hôtel, comme le méchant loup de l’histoire enfantine ..

 

Bien sur, à chaque fois, je pourrais écrire « non, j’arrête tout, je rentre ». Bien sur, je ne le fais pas.

 

Au lieu de cela, je m’installe sagement sur la table basse, vêtue comme convenu, rien sous ma jupe noire et courte, mon haut léopard, des bas top et des escarpins à talons.

 

 


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Lui

20h05 : j’envoie un texto. « J’arrive. Je suis là dans 15 minutes ».

Amusant renversement de situation : maintenant, le risque le plus grand, c’est que je sois un fantasmeur ou un gros pervers qui lui poserait un lapin. A-t-elle pensé à cette éventualité ?

 

Je ne suis jamais allé à cet hôtel. Le temps de le trouver et de me garer, je suis en bas de l’hôtel à 20h20. J’envoie l’ultime texto : « je suis là, esclave. Je monte ». J’ai longtemps hésité sur le qualificatif : j’aurais voulu écrire « Je suis là, salope… » mais n’allais-je pas effaroucher ma proie ? tant pis, esclave fera l’affaire.

 

J’empoigne mon sac de voyage qui pèse, comme presque à chaque fois, une tonne. 

Je passe devant la réception, prend à gauche. Direction l’ascenseur. Il est bien à gauche, comme elle me l’a indiqué.  Je me sens plutôt nerveux, le stress du travail nécessitant souvent une bonne heure pour s’évacuer, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour souffler et je vais donc avoir du mal à rentrer dans le vif du sujet. Mais nous verrons bien…

L’ascenseur s’immobilise. Plus que quelques mètres… Je marche doucement sur la moquette du 1er étage… La chambre est la dernière au fond du couloir, à gauche. La porte de sa chambre sera-t-elle, comme prévu, entrouverte ? 80% de chance qu’elle le soit. Et si elle ne l’est pas, je camperai devant sa porte. L’idée que l’obstacle ne se résume plus qu’à une épaisseur de 5 centimètres de bois serait rageant.  Avoir fait tout ce chemin pour me fermer la porte au dernier moment me parait totalement illogique. Donc, si elle est fermée, j’arriverai à la convaincre de me l’ouvrir…Voilà pourquoi, j’ai la quasi certitude de la encontre…J’avance vers la chambre 113, excité. Ouf, grands dieux : La porte n’est pas fermée, juste entrebaillée.
Deuxième objectif atteint

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Moi :

Au dernier Sms, un peu bizarre :  « je suis là esclave, je monte »,  j’étais allée promptement entrouvrir la porte de la chambre, et revenue à ma place. Même pas peur.

J’entends son pas dans le couloir, la porte s’entrebâille, et moi je suis comme le lapin dans la lumière des phares, et pourtant la pénombre règne dans la pièce, qui devait être éclairée seulement depuis la salle de bains.

Je distingue sa silhouette, il est vêtu de noir et pose par terre un imposant sac de sport. C’est bien lui. D’une voix douce et légèrement railleuse, il me dit « je n’y crois pas, tu es là », et je réponds, « c’est bien toi », mais je ne bouge pas, ne vais pas à sa rencontre, je m’oblige à rester à ma place en n’osant pas le dévisager vraiment.

Il s’approche de moi et prend mes mains pour me relever, m’examinant attentivement , je croise son regard, j’essaie de ne pas le lire, toujours le mécanisme de défense. Je ne m’apercevrai qu’il a les yeux bleus que six semaines plus tard, à la seconde rencontre.

Nouveauté d’un homme plus grand que moi, si proche, bien décidé à se passer de préliminaires sociaux, comme le voulait le scénario monté ensemble sur le « document de travail » que l’on se renvoyait complété par nos idées, nos envies, mes interdits.

 C’était plutôt mon idée, cette mise en scène abrupte :  lui pensait que je n’en serait pas capable, sans savoir que justement, entrer dans le jeu tout de suite m’interdirait toute échappatoire et c’est cela que je voulais. La confiance était déjà, bizarrement, toute acquise déjà.


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Lui

Mais j’avance trop vite dans ce récit, car bien sûr, le premier contact, le premier regard, le premier mot, sont importants. Et là, en revanche, ça se passe très bien. Cette  femme me plait, elle me plait vraiment. Au premier coup d’œil, cette brune m’attire. J’aime son visage, ses yeux, ses formes généreuses…Et comment dire, elle semble  incroyablement jeune…Quant à son intégrité psychique, ses premiers mots m’ont immédiatement rassurés.

« Je ne le crois pas, tu es là,… » ai-je fait remarquer.


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Moi :

Il me demande si je n’ai rien sous ma jupe, tout en prenant possession de mes jambes en les caressant doucement ; en même temps, il me fait sentir son désir par des pressions légères de son corps contre le mien, en tournant autour de moi, m’enveloppant dans un cercle magique d’où il m’est déjà impossible de m’échapper.

Puis il va chercher une mallette métallique qu’il pose sur le lit, et revient avec le collier en cuir noir clouté prolongé par une chaine. Je sais, c’est le collier qu’il doit tout de suite et  selon ma demande, -« ton premier geste sera de m’attacher ton collier» - me passer en signe de soumission.

J’entre dans un état de fascination calme, car je n’ai plus peur .. , il me fait asseoir sur le bord du lit afin de me glisser  les menottes aux poignets, aux chevilles, et de faire coulisser la longue chaîne métallique qui semble relier le tout, en passant autour de mes hanches, montant sur le mousqueton du collier, et reliant les pieds, heureusement de façon assez lâche. Par contre, mes mains sont presque jointes par les menottes, et je n’ai aucune liberté de mouvement. En même temps, j’ai totalement confiance, et pourtant ce que je veux prendre pour un jeu n’en est pas tout à fait un. Je viens de me laisser  lier pieds et poings, - et le reste !- mais je ne le sais pas encore.

 

Avec des gestes lents et précis qui me calment encore davantage, il ferme les nombreux cadenas et en dispose soigneusement les clés sur la table. Cette longue phase de préparation me permet de prendre un peu de distance et de retrouver mes esprits.

Je  trouve magnifique cet ensemble à la fois léger et gracieusement entravant, même quand il me demande de faire quelques pas ainsi harnachée.

 

Puis je dois m’asseoir sur la table basse, les cuisses écartées, je sais que nous en sommes à la phase d’exhibition et cela me rassure de savoir ce qui m’attend : exploration méthodique de mon intimité, caresses des plus audacieuses mais douces, dans cette position puis ensuite penchée en avant sur la table, où il a mis  un oreiller, dans une pose encore plus humiliante, mais ô combien délicieuse. Il commence à prendre des photos de mon cul ainsi exposé, avec aussi sa main dont les doigts disparaissent à l’intérieur de ma chatte bien ouverte.

Je me sens complètement à sa merci mais je n’ai pas peur, juste un peu honte, mais les pressions simultanées aux différents endroits sensibles commencent à me faire gémir de plaisir. Je suis entre de bonnes mains, et je me laisse faire sans résister, dire que je pensais ne pas aimer les caresses ..

Ensuite  il me pousse assise sur le lit, se place entre mes jambes écartées et dégrafe son jean noir, soulevant sa chemise blanche devant mes yeux étonnés, car je suis incapable de comprendre qu’on est déjà arrivé à cette phase pourtant décisive et prévue, à savoir que je vais devoir exécuter une fellation , maintenant. La seule variante est que je suis assise au lieu d’être à genoux comme ce devait être le cas, et c’est ce qui m’a trompée !

Petit moment d’affolement car je me souviens que mon premier homme était circoncis, et sûrement pas lui, et que je vais sûrement mal m’y prendre. Il me rassure d’un petit haussement d’épaule et me présente son sexe en érection sans plus de façons. Je perçois aussitôt cette délicieuse odeur virile, reconnaissable entre toutes et en une seconde tous les souvenirs remontent, le temps s’abolit, et c’est ce parfum indescriptible qui va me faire me jeter avidement sur ma proie, que j’emprisonne dans mes mains, puis dans ma bouche, retrouvant d’instinct ces mouvements infiniment sensuels et adorables .. Il paraît surpris de mon habileté, « on dirait que tu as fait ça hier », se moque t il, mais il ne sait pas que ces gestes sont inoubliables et combien je suis affamée !





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La suite du récit, je la déposerai peut etre ensuite, car j'ai beaucoup de retard à rattraper dans ce journal et le début est déjà très long!


En résumé ...



Puis les gestes s’enchaînent, je suis ferrée, attachée, soumise investie  ..  les heures passent, tout est magique, facile, une étrange fascination mutuelle, et pourtant aveuglement : je ne découvrirai que tu as les yeux bleus qu’à notre deuxième rencontre. J’aurais du mal à me souvenir de ton visage, longtemps.
On se quitte presque tendrement, « tu as vécu un songe » me dit il mais « on se reverra », et je n’y croit qu’à moitié. Petite nuit. Et matinée magique au bord de la mer, le matin de ma Renaissance, un dimanche tout bleu et or, la mer brillante et scintillante, les palmiers agités par la brise ..  j’aime les gens qui se baladent sur la promenade, je ne t’aime pas encore, je m’aime, moi .. Submergée d’un bonheur indicible.






Quelques jours plus tard : une lettre de toi, non, deux ! Une adressée à « la pute » avec le billet de 50 euros pour l’hôtel que tu avais oublié de laisser sur la table, l’autre, une carte postale, à »la femme « . très courtes toutes les deux, et dans le même style décalé que j'adore, mais je ris et je pleure, c’est fou ce qui m’arrive!

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit
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Dimanche 29 novembre 7 29 /11 /Nov 11:47

Disposer d 'un donjon est évidemment un must dans une relation bdsm mais elle est aussi un danger, si l'on considère les rencontres plus ou moins clandestines que le "maître" pourra y faire,histoire de rentabiliser l'opération.

C'est à peine si je l'ai cru lorsque T.. m'a annoncé au début de notre relation, qu'il était en train, avec un ami, d'aménager un local industriel en donjon, et que celui ci serait bientôt disponible.

Voici la première image qu'il m'en a envoyée :

J'aimais assez ce coté brut, ces murs repeints en gris très sombre, et le fait qu'il se trouve en haut d'une échelle de meunier, sans autre ouvertures que les vasistas du plafond non doublé.

La clim réversible est déjà installée, et bien d'autres aménagements viendront assez vite le compléter : des anneaux fixés au mur et au sol, des chaines pendant du plafond, une grosse table en bois surmonté d 'un trapèze, une croix de Saint André et une cage, montée barreau après barreau par mon dom lui même et à moi destinée.
J'ai su plus tard que je n'en serai pas, bien sur, la seule usagère .. comme pour tout.
car le tenancier des lieux (Roland.. l'ami et compagnon de jeux) organisa de nombreuses soirées d'où j'étais absente, bien entendu .. et ma jalousie fut mise à rude épreuve, car je ne savais pas les choses tout de suite, mais souvent trois mois plus tard, et partiellement.

Pour en revenir à la décoration de ce lieu qu'on nous envie, une moquette rouge fut posée, contrastant avec le noir des murs, puis on aménagea un coin cosy, pour des calins en duos ou en groupe, avec un grand canapé de velours bleu et un curieux lit de style chalet suisse, qui m'a toujours fait l'effet d 'une grave erreur esthétique!
Plus tard encore, un troisième larron exposa ses instruments de torture, et Roland installa des poulies pour procéder à des suspensions crapuleuses ..

Mais le mieux est de montrer les images, bien plus parlantes que ma prose.










































                                                                                               

















                                                                                                    

Plus tard, on retrouvera ce cadre - mais en mode actif - au fil des "saisons" : en effet, nous nous sommes amusés, L et moi, à définir nos rencontres au donjon en terme de Saisons, tout comme les séries à la mode!

Situé dans la banlieue improbable d'une grande ville du midi, ce lieu est introuvable au profane ..

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit
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Jeudi 3 décembre 4 03 /12 /Déc 09:45

PREMIERE SEANCE AU DONJON



Lui
T.- 11 juillet 2008- 13 h33.

Il fait chaud. Je viens de me garer dans le parking souterrain, juste à côté de l’hôtel.. Je me sens un peu nerveux. Tout à l’heure, à 11h23, reçu un texto d’elle me prouvant qu’elle est bien dans son  TGV : « C bon, on est reparti mais quel b… !) ». C’est à ça qu’on reconnaîtra toujours les femmes : la pudeur. Une seule lettre au lieu du mot entier. Jamais on ne leur fera dire : « encule –moi », mais tout au plus « e….-moi ». Je suis nerveux parce que je subodore un retard de train, des complications etc…Qu’elle viendra, je suis en revanche persuadé, je la connais trop bien maintenant…

J’envoie un texto « Je suis en bas de l’hôtel » et j’attends sur l’esplanade, écrasée par un soleil de plomb.  Je repense au programme que je lui ai concocté. Elle m’a trop exaspéré pour une tendre séance dans sa chambre d’hôtel. Ce sera le plan B : transfert en voiture puis séance de fouet dans le donjon. Après…après j’aviserai en fonction de la tournure des évènements (soit je lui fais subir l’humiliation ultime, soit retour dans sa chambre d’hôtel). 

Violette

Ce matin la, donc, un beau matin ensoleillé de juillet, je me suis trouvée embarquée dans ce « rail movie » à suspense, avec les inévitables retards de train, la correspondance ratée mais remplacée par la providence, le cheminement maudit entre la gare et l’hôtel sous l’impitoyable soleil de midi, et lui, bien au frais,  m’envoyant de petits textos banals et rassurants, et pour finir, alors que je refermais enfin la porte sur ma chambre d’hôtel pour m’y rafraîchir et m’y apprêter : « tu es arrivée à bon port » ? (Oui, « à bon porc ! », ai je eu envie de répondre !)


Lui

« J’arrive » : son texto me surprend par sa rapidité et sa brièveté. Je me remémore toute l’organisation que j’ai mise en place pour son « accueil ». La climatisation qui tourne depuis hier soir dans la « salle des tortures », la bouteille de muscat au frais dans le vieux frigo du rez de chaussée, la moquette rouge pas encore fixée mais dépliée pour l’occasion, le « sound system » qu’il n’y a plus qu’à allumer pour créer l’ambiance musicale.. et pour commencer, la « petite surprise «  que je lui ai préparée dans la voiture…les menottes dans la portière de gauche et les fers à chevilles sous la boite à gant…Sonnerie de mon portable., La miss arrive juste à ce moment-là, sourire aux lèvres, et lunettes de soleil..
Je ne sais pas pourquoi mais je sens que  la journée s’annonce bien. Je fais un petit salut amical et souriant . La miss, sans se départir de son sourire, attend patiemment que se finisse ma conversation. Je l’observe tout en parlant : vêtue d’une robé légère et de talons hauts. Elle me plait bien. Ca devient une habitude : on s’est à peine échangé trois mots que déjà nos corps se cherchent.. Je l’emmène , la prend par la taille, lui indique la direction du port.. Je l’entraîne à ma suite dans le parking souterrain.   

Première satisfaction : la femelle a fait ses 450 km rien que pour ouvrir ses cuisses.

La dernière fois que je lui ai faite cette réflexion, elle a eu un haut-le-corps, un sursaut d’orgueil outragé.. mais n’est-ce pas l’implacable vérité ? deuxième satisfaction : elle a l’air plutôt détendue, rien à voir avec les séances précédentes, la perspective de baise prochaine devient source de réjouissance et non plus d’inquiétude. 
Ouvrir tes cuisses redeviendra un geste naturel, je te le promets..

Violette

En fait, c’est la première fois que nous nous rencontrons dehors, en public, et sous la lumière du jour ! Une chose que je redoutais à plus d’un titre, mais qui me devient soudain la plus naturelle du monde.
Je me rends compte, une fois de plus, de l’épaisseur injustifiée de mes tabous, et qu’ils s’effondrent les uns après les autres tels des colosses aux pieds d’argile, et sans beaucoup d’effort !; dans l’allée, il me prend la main : des années que je n’ai pas marché ainsi, alors je suis bon public et je lui en fais la remarque en souriant



Nous avançons dans l’allée obscure du parking et je lui prends la main. Pas prévu au programme mais j’ai eu envie. Elle est touchée : « ça fait longtemps qu’un homme ne m’a pas pris la main… ». J’ai un ultime geste de galanterie : lui ouvrir la portière. Il fait chaud mais pas trop, l’endroit est désert et obscur. J’abaisse les vitres car je n’ai pas l’intention de démarrer, pas immédiatement...   
« Tu as une culotte ? Tu vas l’enlever immédiatement ! » Ma voix est plus tranchante, je viens de décider de basculer dans le jeu. Maintenant. Elle me regarde un peu surprise  « retire ta culotte ! ». Elle s’exécute, un peu d’inquiétude dans la voix. « Je veux que tes fesses soient directement en contact avec l’étoffe du siège. Retrousse ta robe. »
« Je veux que tu éprouves cette sensation de ton cul sur le siège, comme dans Histoire d’O chapitre 1..lorsqu’elle est amenée au dressage.. ». 
« Sous la boite à gant, il y a un objet métallique » je poursuis « tu le prends immédiatement ».
Sa main plonge. Bruits et tintements métalliques. Les fers aux chevilles. « tu refermes les bracelets sur tes chevilles.. »
« Mais.. »
- Ne discute pas. Obéis ! ajoutai- je d’une voix douce.

Elle se penche en avant. Je ne vois pas grand-chose dans la semi-obscurité du parking souterrain, je perçois tout juste le cliquetis du métal et la l’éclat fugace d’un bracelet. Puis les bruits caractéristiques des deux bracelets qui se referment…Doux claquements qui résonnent à mes oreilles.. Mais je préfère vérifier par moi-même. Ma main file le long de ses jambes, histoire de vérifier la présence des bracelets. Contraste entre sa peau douce et chaude et le froid et la dureté de l’acier qui entrave ses mollets.. Entre ses chevilles, j’aperçois la chaînette, tendue, luisante.  « Bien tu maintiendras tes cuisses écartées pendant tout le trajet ! » 
« Parfait, à présent, dans ta portière, il y a des menottes, tu les  prends et tu te les mets ».
Elle proteste encore…  « mais je ne vais pas arriver à me les mettre moi-même.. »
« Dans ce cas, donne-les moi ».
Donne les moi, salope ! me dis-je en mon for intérieur. Je vais me faire un plaisir de te les passer.
« Mais…si quelqu’un me voit avec ? » objecte-t-elle alors que je lui enchaîne précautionneusement les poignets.
« il y a une carte routière devant toi ! tu la déplies sur tes mains, tu cacheras ainsi tes menottes ! »
Ainsi fut fait. En route, à présent…
« Il y a deux écueils.. » lui expliquai-je alors que nous débouchions du parking « deux risques …le premier, c’est d’être arrêté par les flics, le second c’est d’avoir un accrochage. Dans les deux cas, je me vois mal te faire descendre de la voiture avec tes chaînes…alors prions pour que le trajet soit sans anicroche.. »
Elle se tourne vers moi : « C’est loin d’ici ? »
«  Dix minutes si le trafic est fluide… ». Mais ce n’est pas son visage que je regarde, ce sont ses jambes que je distingue bien, maintenant, dans l’éclat du soleil…Je n’arrive pas à comprendre pourquoi elles me fascinent, elles captivent tant mon regard…Est-ce l’anneau d’argent qui lui emprisonne la cheville ? pas seulement.. Est-ce le galbe de sa jambe qui me fait ressentir cet élancement délicieux dans mon bas ventre ? Elle m’a encore jeté un sort!..

Elle est étonnement détendue. La conversation reprend sur un ton badin, comme si de rien n’était. Ma passagère commente le paysage urbain, sourire aux lèvres. De temps en temps, un délicieux cliquetis accompagne ses mouvements. Je ne vois pas ses chaînes mais je les entends….
  Elle sourit, et par jeu comme par défi, rejette la carte routière à ses pieds … « on est sur l’autoroute maintenant, je n’ai plus besoin de me cacher ! » Elle ne ressent aucune honte, elle porte ses menottes comme elle porterait ses bijoux, c’est presque incroyable mais pour elle, c’est comme une parure, comme un ornement. Etonnement détendue donc, ma femelle lyonnaise, rien à voir avec Corinne, qui placée dans la même situation, entre Toulon et Marseille, ne savait plus où se mettre…

Et alors quoi ?  Cette salope-ci n’a pas la réaction que j’attendais.. Mais c’est peut-être aussi le signe qu’elle fait d’énormes progrès…D’ailleurs, je m’en fous, je ne pense plus qu’à ses jambes que je me promets d’écarter bientôt …

Elle me rend fou, cette garce : je vais la baiser. Gicler dans son trou. 

« Nous arrivons bientôt » fais-je
« - Je vois que nous sommes dans une zone industrielle » remarque-t-elle, curieuse et un peu inquiète du côté glauque de l’endroit.
« -urbanisation mixte » je corrige « moitié résidentielle, moitié industrielle ».
Je l’observe à la dérobée, elle est joyeuse en fin de compte. Joyeuse que  tout à l’heure, je lui ai pris la main, joyeuse que je la promène en voiture, joyeuse que je la conduise au donjon, dans le saint des saints. Joyeuse en fait de se savoir enfin une soumise à part entière…

«Tous ces  laurier roses, il y en a partout !» s’exclame-t-elle en regardant par la vitre latérale, histoire de m'échapper un peu.

Moi, c’est plutôt une feuille de rose que je te réserve, pensai-je tout bas, et probablement beaucoup plus  ..
Le temps de me garer dans un coin discret. Je coupe le contact et me tourne vers elle. « Inspection de la chatte, ouvre-moi tes cuisses ! ».  Elle proteste mollement , mais ma main a déjà filé sous la jupe . C’est bien ce que j’imaginais : je passe un doigt sur la fente et l’endroit est chaud et visqueux. Moite comme une lavette à vaisselle, trempée comme une soupe.
« Mais dis-moi, tu mouilles comme une salope ! Regarde comme tu mouilles… »
« - Mais non, fait-elle avec humeur, il fait chaud, c’est de la sueur.. »
De la sueur, mon cul !
  « Tu parles ! de la sueur ! tu mouilles comme une vicieuse, oui ! ». Et de retirer mon doigt, luisant, et d’y goûter, et de le lécher..
« mmmh » fais-je «  c’est de la liqueur d’amour, du jus de chatte. Un vrai pot de miel… ».
Je la vois se décomposer..   
Je regarde dans le rétroviseur. Un type s’approche. « Il y a un passant. Cache tes mains. Ensuite, je te délivrerai. »  Aussitôt dit , aussitôt fait. Le type passé, je débarrasse la chienne de ses entraves métalliques.
« - Ne perdons pas de temps ! tu vois cet entrepôt ? le donjon est juste derrière. »
je continue à donner mes instructions.
« - Tu me suis discrètement. Tu restes bien à gauche pour éviter de te faire voir du hangar. C’est le hangar de Roland. »
De nouveau, je la vois se décomposer…  « Le hangar de..de Roland  …  ? mais tu m’avais dit qu’il ne serait pas là ? Il ne viendra pas avec nous au moins ?? »
Roland  n’est pas là aujourd’hui » répliquais-je « ça ne m’aurait pas gêné qu’il te voit. Simplement, inutile de nous faire voir de son personnel.. Allez viens.. ! »
  Nous passons devant un camion. Deux types nous dévisagent . Nous leur disons bonjour le plus naturellement du monde. Nous longeons l’entrepôt lépreux sur un sentier envahi d’herbes folles. C’est fou de penser que le local  sinistre dont j’ouvre la porte d’entrée a servi de logement il y a peu de temps encore….Je fais entrer la chienne. Elle ne peut pas ne pas voir les planches qui traînent à même le sol, la sciure sur le carrelage, les pots de peinture abandonnés, elle ne peut pas ne pas sentir l’odeur amère du ciment frais, des canalisations pourries ..
  Tu voulais voir le donjon, mon bébé ? Tu ne me croyais pas quand je te disais que ça n’était pas prêt, n’y trouvant qu’un prétexte pour t’empêcher de venir ? Eh bien, tu y es !!

Violette

Dix minutes plus tard, nous arrivons devant un grand hangar dans une banlieue paumée écrasée de soleil du  style « Amérique profonde ». Nous contournons le bâtiment par un sentier envahi d ‘herbes hautes, on entend le chant des cigales et le ronronnement du climatiseur, juste au dessus de la porte rouillée qu’il ouvre avec l’une de ses nombreuses clés secrètes. J’ai beau me dire que je suis folle, j’entre tout de même dans la souricière avec la plus grande curiosité, la première étant de vérifier l’adéquation  avec les photos qu’il m’avait envoyées.
Tout y est, en pire : le matelas neuf roulé en attente de son lit, les planches sur le sol carrelé, les sanitaires complets mais sans raffinement, les ampoules nues au plafond, l’odeur terreuse de ciment frais, les fils qui pendent de partout, et l’escalier de bois brut étroit et escarpé, inondé de lumière, cette redoutable lumière zénithale qui m’attend, je le sais, tout là-haut ..
Les honneurs du rez de chaussée rapidement faits, nous montons à l’étage, d’abord dans une pièce « innocente », qui serait agréable si la chaleur n’y était intenable. Il se dirige donc rapidement vers la porte basse, façon médiévale, l’ogive en moins, qui conduit au donjon ..


Lui

Pour lui remonter le moral, il y a le vieux frigo qui ronronne bruyamment, avec deux bouteilles de bon Muscat au frais. La salle de bain, avec sa douche à peu près correcte.. à l’inverse des WC, poussiéreux. 
« Et là c’est l’escalier ? celui qui monte au donjon ? » dit elle en considérant l’échelle branlante aux marches escarpées et  tachées de peinture.
« oui, absolument. Mais avant, viens je vais te montrer quelque chose… ». J’ouvre la porte qui donne sur une autre pièce, sombre. Je montre à la chienne ébahie l’ébauche ce qui sera sa future cage.. « Un jour, je t’obligerai à entrer dedans. Dès qu’elle sera prête… ».   
Nous voici dans la pièce du haut. La clef dans la serrure, j’ouvre la petite porte et la fait rentrer dans la pièce voisine. Elle doit se pencher pour passer à travers l’étroite ouverture…est-elle impressionnée ? je le crois. A la chaleur ambiante succède la fraîcheur entretenue par un climatiseur qui ronronne doucement…La pièce est gris anthracite, les quatre murs ainsi que le plancher, recouvert partiellement de moquette rouge. 
Trois  rais de lumière zénithale venus de trois vasistas situés au plafond irisent la  vaste salle. Deux paires de chaînes, les unes au milieu de la pièce, les autres à droite tombent du lointain plafond. Je referme discrètement la porte derrière moi, à clef. La femelle a vite repéré la table suédoise, elle en profite pour photographier la grande moquette rouge sur laquelle j’ai disposé tout mon matériel..
« C’est très bien » me dit-elle « il faudra juste oblitérer les vasistas par des stores pour que ce soit plus intime ».
« C’est prévu  » répliquai-je. Pour qui se prend-elle ? agent immobilier ? décoratrice d’intérieur ?. 
« On peut repartir ! Je suis contente d’être venue ! » conclut-elle avec un sourire. Plaisante t elle vraiment?

Je ris sous cape : elle va vite déchanter. 

« Tu n’imagines quand même pas que je t’ai amenée ici  simplement pour te faire visiter les lieux et écouter tes commentaires ! ».
Je vis son visage se décomposer en quelques secondes… » Je ne pourrai rien faire ici.. il y a trop de lumière… » se met-elle à gémir. 
Mais je ne l’écoute pas, j’essaie de l’entraîner mais elle résiste ! Mon premier objectif : l’entraîner au centre de la pièce, lui passer le gros collier métallique, et l’attacher au bout de la chaîne qui pend…Le plus simple aurait été bien sûr de lui empoigner les cheveux pour parvenir à mes fins. Mais elle essaie de parlementer. Tout en faisant mine de négocier, je rapproche la chaîne et la ramène à proximité de la femelle…

Violette

Il s’approche de moi avec un lourd et épais collier métallique pourvu d’ un mousqueton et entreprend de me le passer autour du cou. A ce moment la précisément je me rebelle devant l’obstacle, surtout quand je comprends qu’il va le relier à la longue chaîne qui coulisse de la haut, et que je vais être attachée telle une chienne à la niche, et l’image me semble soudain révoltante.
Les autres fois, c’est toujours moi qui demande à porter un collier, comme par jeu. Là, c’est tout différent !
Comme je tente de résister, il me serre contre lui en me répétant de me calmer, toujours de sa voix douce qui se veut rassurante, mais, je vais le remarquer tout le long de cette éprouvante séance, volontairement détimbrée.
Cette nuance a sur moi un effet glacial, certes je me calme et j’obéis, mais contre mon gré, je sens qu’il est inutile de protester, tout en sachant que je devrais le faire, le pourrais, et qu’il serait bien obligé de sortir du jeu !
Mais voilà, est ce que je veux vraiment sortir du jeu ? non, bien sur, alors, j’accepte le collier, la laisse qui vient d’en haut, la lumière, tout pourvu qu’il cesse de me parler de cette façon la.


Lui

Que comptes-tu faire ? «  me dit-elle sur un ton suppliant « je ne veux pas que tu me mettes toute nue ici ! ».
« Je comptais te punir, je vais donc te punir ! » déclarai-je. Je refermai rapidement le lourd collier métallique autour de son cou. Passer le cadenas dans la boucle du collier pour le fermer complètement puis dans le dernier maillon de la lourde chaîne métallique fut l’affaire de trois secondes. Une fois le cadenas refermé, la salope se retrouve prise au piège, faite comme un rat ! « Tu m’attaches comme un animal ». dit-elle d’une voix plaintive, mais je sais que sous cette plainte se cache les prémices d’une secrète jubilation. Elle a besoin et envie de devenir chienne à l’attache, elle le sait bien…


« Prends moi en photo comme ça ! » me demande-t-elle. Ça y est : elle entre dans le jeu. Elle n’en sortira plus….Le temps de prendre quelques photos de la salope avec son collier et je décide d’avancer dans le programme.

Pour l’instant, si le collier ne lui permet plus de s’enfuir (car l’autre extrémité de la chaîne est solidement cadenassé, quatre mètres plus haut à la poutre métallique du plafond), il lui reste une certaine liberté de mouvement, d’un bon mètre autour de l’axe vertical  de la chaîne, qui m’est utile pour ce qui va suivre. « Tu va t’asseoir sur la moquette et mettre tes bas ! » lui ordonnai-je. Elle s’avance vers son sac, qu’elle ne peut atteindre. « Ils sont dans mon sac».
Je lui tend donc l’objet en question, avec une exquise galanterie. Assise par terre, sur la moquette, elle entreprend donc d’enfiler méticuleusement ses bas. Pendant ce temps, je branche et règle mon MP3 pour créer une ambiance musicale.. en lui expliquant que les voisins (le garage mais aussi une autre entreprise juste à côté) pourraient entendre et que la musique est aussi destinée à couvrir les claquements du fouet que je m’apprête à lui administrer…
« Voilà, c’est fait » me dit-elle. Je viens inspecter et m’aperçois avec stupéfaction que son bas noir sur la jambe droite est filé… « Mais tu te fous de moi ?! »   gueulai-je et l’éclat de ma voix la fit sursauter..  « Regarde-moi ton bas ! Je t’ai demandé de ressembler à une pute, mais pas à une pute de bas étage ! »
Rouge de honte, elle balbutie : « Mais je..j’en ai un autre… ». 
« Dépêche-toi de le mettre ! » aboyai-je « et plus vite que ça ! ». Honteuse en même temps qu’ahurie, la salope obtempère pour une fois sans répliquer …pendant que je saisis une paire de menottes. 

« Mets toi debout ! et plus vite que ça ! ». Prestement je passe les menottes à ses poignets et je les remonte à hauteur de son visage puis les fixe à la chaîne verticale. Je trouve également excitant de raccourcir la chaîne de son collier pour l’obliger à rester debout : la voici donc debout, mains entravées à hauteur du visage, et le collier à même hauteur, la chaîne verticale quasiment tendue. La situation est excitante mais périlleuse : que la miss vienne à perdre connaissance ou à perdre l’équilibre, et elle se retrouve avec le coup du lapin. (Je tâcherai la prochaine fois qu’il y ait une tierce personne car la chose est totalement déconseillée quand on n’est que deux )..

« Maintenant, salope, écarte légèrement les cuisses… »
« Qu’est-ce que tu vas faire, » gémit-elle
« Pour commencer, je te veux nue, en pleine lumière.. » ; oui, je la veux nue, histoire de mater un cul et des miches ballotants hors de toute contrainte.. 
« Non ! non ! » supplie-elle.
« Tais-toi salope ! quand je t’offrirai à mes amis, tu auras le droit d’être exhibée avec une guêpière. Mais moi, je te veux nue, à poil.. Je ne vois d’ailleurs pas pourquoi ça te traumatise puisque je t’ai déjà vue sous toutes les coutures, je connais chaque centimètres carrés de ta peau ou presque.. »
« Ooui mais c’était dans la pénombre, pas sous une lumière aussi crue, ! ».
Je ris sous cape, car je viens de relever sa robe jusqu’au cou et son corps m’apparaît en pleine lumière…Sans qu’évidemment la pétasse, menottée comme elle est, ne puisse s’y opposer…Elle n’a pas compris que c’est ce genre de thérapie de choc, qui la brusque et qui la fait progresser.. Elle n’a pas compris que je voulais qu’elle se donne totalement et complètement . Elle ne comprend pas que je la veux à poil, à l’exception de ses bas et ses chaussures. 

Ce qui m’intéresse c’est la viande…Pour moi, une Pute est une femelle qui ose être à poil en talons hauts, et capable de s’exhiber de son propre gré avant d’être capturée puis dressée. Et ça, tu finiras bien par le faire, salope ! Elle ne comprend pas, enfin, que pour bien la fouetter, il faut que je dégage totalement ses fesses, son dos, son ventre…..

J’en profite pour glisser une main dans la fourche. Sa chatte est douce et excitante, mouillée tout de suite, devient rapidement baveuse lorsque je profère deux ou trois obscénités. « Non, mais  tu as vu comme tu mouilles, salope ! tu m’en mets pleins les doigts »..Je plonge ma main entre ses cuisses, bientôt des nappes de lave clapotent autour… 

J’étale sur ses cuisses le jus que je récupère entre ses fesses, manière de lui faire voir combien elle est excitée.. Je la branle un peu , pas beaucoup car je suis stupéfait : je sens des gouttes chaudes inonder ma main comme si elle urinait, je vois une pellicule de jus tiède glisser sur sa cuisse et inonder son bas. Incrédule, je me recule.. Non seulement la chienne dégoulinait mais sa fente gouttait sur la moquette ! Rouge de honte et d’excitation, elle bafouille qu’elle n’est pas normale ,..qu’elle ira consulter sa gynéco… Je lui rétorque qu’elle mouille comme une fontaine et qu’elle n’a nul besoin d’aller consulter, et que oui, elle n’est pas normale car mouiller ainsi, c’est tout simplement…du vice !
Je suis allé chercher mon appareil photo, me suis allongé sous ses jambes écartées pour immortaliser la scène…
Il est temps de passer à l’étape suivante…Je me saisis du martinet. « Je vais maintenant te corriger ! » m’écriai-je « te faire payer toutes ces soirées que tu as passer à me faire tourner en bourrique ! ». 



Instinctivement, elle se protège, tourne sur elle-même pour soustraire ses fesses à la morsure du fouet et je réalise mon erreur : pour la fouetter en toute sérénité, il faut lui interdire toute liberté de mouvement, bras et jambes doivent être totalement bloqués. Donc plan B (que j’avais heureusement prévu à l’avance)…   Pour commencer, je lui saisis les poignets que j’emprisonnais dans les bracelets de cuirs pendus aux chaînes : la voici maintenant bras en croix, écartelée entre les deux chaînes. Pour compléter l’écartèlement, j’installai entre ses chevilles une barre de contrainte qui lui interdisait tout mouvement des jambes..

Commence alors un jeu que nous connaissons bien, Elle et moi. Je reprends un à un mes griefs des mois précédents et je lui chauffe le cul au martinet à chaque élément de mon réquisitoire.. Je relis à haute voix tous ces mails qui m’ont tant déplu, le claquement du fouet sur son gros cul faisant office de ponctuation du texte…

Mail du 02/07 :"regarde bien ces billets de train, tu n’es pas prêt de les revoir, ils vont revenir d’où ils viennent quand j’aurais un moment" Moi : « et un coup de fouet ! un ! »

Tes photos du donjon et les autres, à la poubelle !
Moi : « tu les a vraiment mis à la poubelle ? »
Elle : « non, non ! »
Moi « salope ! et menteuse en plus de ça ! un coup de fouet ! »

Je me demande pourquoi tu m’envoyais tout ça puisque ce n’était pas fait pour moi
Moi : « vraiment . Allez que ça te cingle le cul, salope ! »

Tu nous as offert une porte de sortie honorable, merci pour tout ! 
Moi : « Pas de quoi ! Prends ça chienne ! »



Mail du 24/07 : (où la salope annule sa venue) : "ne te fatigue pas. Pour le 11 juillet c’était un peu précipité. Bien sûr cela ne change rien à nos relations «
(Ben voyons, un coup de fouet).
"Je pense que tu seras tout à fait d’accord si j’en juge le passé récent.
(Un autre coup de fouet pour insolence)


02/07 petit rappel. "Eh bien, non, ce ne fût pas moi ! et comme je n’aime pas passer en deuxième service, ça sera jamais " (Tu vas voir !). "A moi de trouver une solution de remplacement et je n’en manque pas."  (salope ! un autre coup de fouet ! )

25/6 "Ecoute, si tu décommandes ton couple vendredi, je viens. Mais je veux une preuve, le transfert de ton mail."  tentative de chantage, allez hop ! le fouet !

Et moi de poursuivre ma litanie, car cette salope n’a rien trouvé de mieux que de porter l’affaire en place publique, sur un forum, m’attirant une bordées d’insultes de toutes parts  :  « 26/6 le topic ! et tu me l’as signalé pour être sûr que j’irais le voir ! le bouquet final !afin comme tu l’as si joliment dit de stigmatiser le gaffeur et me mettre au ban de l’infamie.

Et tes copains et copines du forum qui me traitent successivement de (1 coup de fouet par insultes) : 
Goujat ..  maitre trouduku … con ou méchant …  malsain…  con,.. cruel,…destructeur, ya des types qui valent1000 fois mieux que lui ! dégage-le de ta vie !

tu me demandes s’il est con ou méchant : l’un ne vaut pas mieux que l’autre ! 

c’est soit un gros porc soit un mec bien avec une idée bien précise..  « alors là je t’épargnes, »fais-je«parce qu’elle a quand même pensé que je pouvais être un type bien.. »
il est soit con soit méchant soit probablement les deux !

Et elle encore :
»Il sait qu’il est en train de me perdre, par vanité, maladresse ou plus simplement sotte provocation d’enfant gâté."
Regarde, salope comme il te chauffe le cul, l’enfant gâté !!
Vil et bas .connard immature… «ces insultes valent 4 coups de fouet. »

Et au gré de toutes ces insultes et de mes griefs, je la flagellai avec un rythme et une vigueur qui lui firent écarquiller les yeux…

"Et aucun doute sur le fait que je vais le rejoindre dans 10 jours juste pour quelques heures et à 400 km de chez moi pour passer au 2è service ? non mého ! «  

Non, aucun doute, salope ! puisque tu es là ! et tu vas voir pour le 2è service ! «  « et tu as fait tes 400 km ! juste pour ouvrir tes cuisses! je me marre! tiens prends ça ! ».et la morsure du cuir, de nouveau sur son cul tout rouge, couvert de cinglures..

cuir, de nouveau sur son cul tout rouge, couvert de cinglures..

Et la chienne de finir par craquer, acquiescer, suprême victoire du Maitre : « Oui, finit-elle par dire piteusement au bord des larmes, oui, tu as raison, je suis nulle, d’être venue » ..
Mais c’est un régal de la mettre en face de ses contradictions, de l’amener peu à peu à se renier…Elle ne s’appartient plus, il faut qu’elle le comprenne. Ma jouissance est clairement là : n’en faire qu’un objet, une marchandise femelle…J’observe son cul : il est très rouge. Je préfère arrêter avant les hématomes.

La séance de punition terminée, il me faut maintenant passer à la troisième étape. J’ai l’intention de la coucher sur la table, exactement comme Caroline, pour le « deuxième service » (quel régal si j’y parviens !) et d’au moins la baiser. Qu’elle se laisse  sodomiser serait le couronnement suprême mais là ça dépend surtout de moi…

J’ai envisagé qu’elle me résiste, bien que je n’y croyais plus guère : je sais d’expérience que c’est la première résistance qui est la plus forte (celle du début, lors de l’entrée au donjon).
Ensuite, l’enchaînement des faits, le conditionnement de son corps par le fouet érode sa résistance, de même que le reniement progressif d’elle-même, l’abandon de toute fierté et de toute dignité.
Aussi, c’est une femelle totalement déstabilisée et cassée que je détache et qui se laisse conduire, presque sans protestation, vers la table suédoise. Deux paires de solides menottes, solidarisées à la table, l’attendent, et si j’arrive à lui enchaîner les poignets, le reste viendra tout seul.

Violette

..    Après deux ou trois protestations de principe, je  m’allonge sur les deux oreillers disposés sur cette solide table de fabrication suédoise, sachant bien à quoi m’attendre, puisque cette fameuse table semble vouée au seul cul-te de Sodome ..  et puis le soleil a tourné un peu et ne tombe plus directement sur la table comme tout à l’heure.
Au dessus d’une des extrémités de la table, une barre de contrainte est disposée à bonne hauteur, soutenue par deux chaînes accrochées au plafond. Cela ressemble un peu à un trapèze, comme dans « les Ailes du Désir » notre film  .. cul-te.
Un sombre consentement m’envahit. Rien n’a été dit mais je sais.
Il me propose un masque de cuir, que j’accepte avec reconnaissance. Il a du mal à le fixer complètement à cause de mes cheveux qui se prennent dedans, mais à aucun moment, je n’aurai la tentation de regarder par dessous.
Résignée, je me laisse attacher sur la table par les poignets (menottes ou bracelets de cuir, impossible de m’en souvenir) et bien sur par les chevilles, de part et d’autre de la barre de contrainte.
Je reste silencieuse, le MP3 passe une chanson qui me rappelle des souvenirs plus tendres ( Natural Blues ..)  comme j’en suis loin …  mais non, pas si loin … .. Je sens qu’il s’affaire sans hâte autour de moi, va chercher des choses et déplace des objets ;  j’entend un claquement caractéristique : le latex d’un gant chirurgical ? Je ne suis qu’attente, résignée, et ce que je crains arrive : je sens son doigt ganté, nappé de gel , s’introduire très lentement dans mon petit trou, sans aucune caresse ou avertissement préalable. J’essaie de me tortiller pour dévier son chemin, pour la forme, mais je sais que c’est peine perdue .. A la froide agression du gel, succède bientôt une insidieuse chaleur qui commence à me ravir les entrailles .. 
Tout est fait avec tant de douceur et de lenteur  que je perçois à peine le moment où son sexe remplace son doigt sinon à la douleur passagère, mais qui est moindre dans cette position, et je peux hautement  le confirmer ..

Et pendant de longues minutes, il me possède ainsi  délicieusement pas, et voyant que tout se passe aussi bien, je commence à aimer vraiment ça, à avoir envie que ça dure encore, cette délicieuse sensation oubliée d’appartenance encore plus totale. Des mots sont échangés, tendres et crus, je ne sais plus trop quoi, mais à ce moment là nous parlons.

Lui

La victoire est totale, et comme elle semble ne pas vraiment souffrir, je l’embroche  jusqu’à la garde puis allant et venant franchement en elle, secouant son ventre sans ménagement. La surprise et je dois le dire, une certaine forme d’allégresse, se lit sur son visage. 

Ça te plait, hein, chienne ; cette bonne grosse machine qui te secoue le ventre ?  J’avais pris soin de laisser mon appareil photo à portée de main, pour immortaliser ma victoire au cas où, et surtout pouvoir filmer à son insu.. Je le fis donc, content de jouer  un bon tour à cette cochonne…Quel délice, ces séquences vidéo..et de voir mon braquemard s’enfoncer entre ses fesses dodues.. Quelle joie ! Je suis tellement excité que j’en ai les couilles gonflées comme des balles de tennis…
L’allégresse donc, sur le visage de ma victime.. Elle n’est plus qu’un corps qui jouit de ce qu’on lui impose.. Elle a probablement conscience, à ce moment-là, sur la table du donjon, ma bite bien à fond dans son cul, qu’elle devient une esclave à part entière..Ca te plait tant que ça, grosse cochonne, de te faire casser le popotin ? alors j’y retournerai plus souvent qu’à mon tour… et ce délicieux moment quand réalisant enfin que je la filme, elle est submergée par la honte. Elle boira la coupe jusqu’à la lie !

Arrêt sur image : (partiellement censurée)

Moi : ah ça te plait hein ? »
Elle : « J’suis contente de l’avoir fait avec toi. »
Moi : « Oui moi aussi j’suis content que tu me donnes ça !
C’est ta partie la plus..tu vois, la plus difficile à prendre.. »
Elle : « Oh oui j’me donne là ! »
Moi : « La partie la plus.. plus la plus rebelle »
Elle : « Ooohh »
Moi : »Donnes toi bien ! »

Violette

Sans avoir conclu, il se retire lentement et c’est à ce moment la que je me rend compte vraiment d’avoir été possédée .. aussi profondément.
Une sensation très curieuse ..
Complètement abandonnée, (matée ?)  je le laisse prendre encore des photos .. euh .. très intimes et très possessives .. et  puis  je peux me relever, un peu groggy quand même, pour enchaîner aussitôt sur des jeux plus .. classiques mais infiniment affamés, à même le sol. Animalement..

Lui

Plus tard, je la détacherai, je la baiserai à même le sol, en levrette mais dans la chatte cette fois, puis l’attirant à moi, sur moi. Elle m’enfourche, merveilleux foutrage, étroitement vissés l’un à l’autre, nous restons ainsi un long moment, sans dégainer..

Violette
D’un commun accord, nous décidons quand même de  battre en retraite vers l’ hôtel pour la suite des festivités, qui seront, elles plus conventionnelles et sans le moindre artifice ni mise en scène  mais toujours aussi passionnantes pour l’ensemble de l’humanité jusqu’à la fin des temps.

Avant de partir, il rafle dans le vieux frigo, un tire bouchon, et  deux bouteilles d’un divin muscat; nous boirons la première à l’hôtel dans les verres en plastique de la salle de bains et il m’offrira la deuxième. Il oubliera le tire bouchon violet, que je ne pourrai lui rendre qu'à la prochaine saison ...


Lui

Plus tard encore. On veut encore baiser, il nous manque un lit, on décide de retourner à l’hôtel et d’y boire une des  deux bouteilles qui attendent en bas. Nous repartons. Sous le chant des cigales. Il est 16 heures30. Dehors, il fait encore très chaud…




«

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Vendredi 4 décembre 5 04 /12 /Déc 10:29

Après cet épisode fabuleux des Lauriers Roses, nous partimes en vacances, lui sur la côte ouest des Etats Unis, en famille et avec des amis, moi seule, à la découverte de Riga, une des trois superbes capitales baltes.
Le souvenir de cette journée brulante a illuminé mon séjour, j'étais heureuse, confiante, et  tout me semblait paré d'une lumière particulière, j'ai adoré cette ville et son ambiance, la beauté des rues Art Nouveau et le soleil sur la mer Baltique ..




C'est donc sans le moindre doute que je m'apprêtais à poursuivre l'histoire quand il est rentré à son tour, au milieu du mois d'aout 2008.

Seulement ses mails étaient évasifs, nerveux, hors sujet, et j'apprendrai pour la suite à reconnaitre dans ce comportement bizarre un changement, une façon d'être ailleurs, tout à fait caractéristique.

Mais pour l'instant je tombe des nues.

Il finit sous la pression par lacher le morceau : oui, pendant ces vacances, il m'a sentie "loin de lui", et il ne souhaitait pas que notre relation devienne plus sentimentale, si je voulais la continuer, je devais accepter qu'elle retrouve l'esprit du début, quelque chose de purement sexuel!

S'il  n'avait rien dit de la véritable raison de ce revirement, j'aurais sans doute laché l'affaire, car j'avais reçu un rude choc en retour, mais, un soir, quelques jours plus tard, il m'appelle au téléphone (alors qu'il ne le fait jamais) et pour .. me raconter la séance qui a eu lieu la veille, avec la petite pucelle maso que nous appellerons E., et que j'avais complètement oubliée, car il ne  l'avait  pas revue depuis 6 mois et n'en parlait jamais! Je la jugeais laide et peu dangereuse et j'avais bien tort!

Toutefois, et ça je l'ignorais, il a du continuer ses conversations msn avec elle - et il a fini par accepter de la revoir au donjon, en compagnie de son complice Roland ! Une vierge de 20 ans à peine majeure livrée à ces deux pervers, quelle aubaine!
La seule limite était de ne pas la dépuceler, car elle ne le souhaitait pas, et de m'expliquer tout ça au téléphone, manifestement très excité et fier de lui .. et d'elle, qui n'aurait  pas bronché sous les coups et les humiliations!

Ici, quelques images de cette séance mémorable, qu'il a du m'envoyer par la suite, car pour l'heure, j'avais eu mon compte de révélations impensables!


Il me connaissait encore mal, car loin de me décourager, cette révélation terrible m'a donné assez de haine pour surmonter ma déception, pour me venger publiquement (j'ai publié sur notre forum le récit maladroit de la donzelle, celui de sa première séance de fin janvier, séance que j'aurais cru unique vu sa pauvreté.. )
Bien sur Lui s'est fâché très fort, mais il n'avait à s'en prendre qu'à lui même, de m'avoir confié tout cela au lieu de se taire! La malfaisance ferait elle partie de sa nature ? Ou simplement une forme irrépressible d'exhibitionisme ?


Un exemple de sa prose perverse :

"tu n'as pas encore compris que je fonctionne différemment? Ce n'est pas "un clou chasse l'autre". Chaque proposition est bonne à prendre. Alors, pas de hiérarchie mais de la boulimie. Ce n'est pas par pitié que je ne te ferme pas la porte et tu le sais très bien: c'est parce que tu es un bon coup. J'ose l'écrire: j'ai envie de toi. toujours. Alors si tu quémandes comme elle, tu obtiendras la même chose qu'elle, en plus..sexuel car tu es beaucoup plus avancée qu'elle sur ce plan. Voilà, j'espère que le WE portera conseil et cette proposition te sera renouvelée ultérieurement. Je veux vous garder toutes les deux."

Ou  encore :

"Je vois E d'un autre oeil parce que maintenant elle m'excite! pourquoi est-ce que tu ramènes tout au sentiment? Quant à parler d'amour, j'ai employé plein de périphrases mais il y a une toute petite phrase que jamais je n'ai prononcé: "je t'aime"...C'est pourtant la seule qu'il m'aurait fallu dire et je me suis gardé de le faire. Non, en revanche et c'est vrai, tu m'as fasciné à un point qu'aucune autre ne m'a fascinée en 25 ans, ça c'est vrai, au point que parfois je me suis demandé si.. Heureusement que ton comportement difficile et ta jalousie ont empêché mes sentiments d'aller plus loin.
>  
> Réfléchis trois secondes: tu parles de manipulation mais il y en a eu bien peu pour l'instant. Je sens déjà l'envie qui pousse au fond de mon ventre: te dévergonder, te transformer en salope lubrique. Jouer sur ton manque affectif et sexuel pour te débaucher. Et à l'arrivée, comment seras tu? Si tu as trop investi en moi affectivement, tu seras dégoûtée de toi et anéantie...Il est bon de s'arrêter un peu et reflechir"  
>


Toujours est il que je suis tombée dans le piège, que j'ai accepté de continuer sur des bases purement Bdsm, avec pour but d'éliminer cette rivale incongrue et de retrouver l'ambiance de l'été, presque .. amoureuse.

Ma satisfaction était tout de même d'avoir avant elle inauguré le donjon, et avec quelle intensité! 
Si je veux être tout à fait honnête, je rêvais d'une séance aussi hard, sinon plus, que celle de cette pucelle dévoyée, et je n'ai eu de cesse de l'obtenir.

Le chapitre suivant montrera que le résultat dépassa mes espérances! Tout en contribuant à renforcer le lien qui se retissait entre L. et moi.. Etait ce trop cher payé ? la suite le dira ..



Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit
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Lundi 14 décembre 1 14 /12 /Déc 18:19

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Le Récit de T. Première partie

 

Lundi 27 octobre 2008… On s’est quittés fâchés la dernière fois, comme c’est étonnant ! Cette fille a un caractère décidément impossible, elle est ingérable… les échanges de textos qui ont précédé sa venue ne sont que récriminations et amertume. A se demander même si elle viendra comme prévu ? J’ignore même ce lundi matin si elle a pris sa voiture et si elle est sur zone. C’est dire…Alors j’envoie un texto, sybillin : « tu es bien arrivée ? ». et elle qui me répond à la façon de BHL : « on ne sort de l’ambiguité qu’à ses dépens ! »

 

Elle est là, j’en mets maintenant ma main à couper ! et cette nouvelle me réjouit vraiment…dans l’habitacle de ma voiture, mes pensées vagabondent.. Elle sera venue finalement, la rage au cœur et le feu entre les cuisses….Elle compte rester une semaine ici, dans la région, et il est convenu que nous fassions trois « séances ». Bien sûr, j’ai déjà prévu ce que je ferai le jour même, mais comment « meubler » les deux autres séquences?  Elle ne se rend pas compte de l’énergie que cela suppose. Tout lui est dû et cette exigence m’énerve prodigieusement.
Qui plus est, quand j’arrive dans sa location meublée, perdue sur une presqu’île, un de ces caps, qui, dans la région, s’avance loin sur la mer, j’ai vingt bonnes minutes de retard. Retard non voulu, certes, mais qui doit la mettre sur le grill. Le timing d’un mufle, certes, mais elle ne l’a pas volé ! je sonne. Elle m’ouvre, son visage exprimant un immense soulagement. Elle commençait à douter, à croire que je ne viendrais plus ? bien sûr…

J’observe sa tenue de bas en haut. Des bottines noires aux pieds, vraiment sexy ces bottines, des bas noirs, une robe légère, noire et blanche, presque une robe d’été.   « Tu as une culotte ? » fut ma première phrase. Elle acquiesce et je maugrée : je lui avais bien dit de se présenter à moi chatte nue…Ma main file entre ses cuisses, commence à lisser la chair juste au dessus de la jarretière puis bute sur l’étoffe qui barre l’accès de sa chatte.. « Tu me fais sauter ça tout de suite ! ». elle proteste. La travailler au corps tout de suite, c’est comme ça qu’on communique le mieux..Je lui caresse l’entrecuisse, la pousse sur le divan, trousse sa robe malgré ses protestations … une superbe culotte de dentelle bleue et or apparaît..   « allez ! on la fait sauter », prestement mes mains ont retiré la petite culotte, et profitant de ce qu’elle a les cuisses écartées, j’avance le bras, Je sonde aussitôt sa chatte de mon doigt. Les petites lèvres se sont écartées d’elle-même.. Tétanisée, elle capitule, ferme les yeux, se détend..

Aussi est-elle très surprise que j’interrompe mes caresses..

 « allez, viens, on sort ! », dis-je. Elle ouvre des yeux ronds : « tu m’emmènes où ? ». je me fends d’un petit sourire. « surprise surprise ! allons-y ! ».

Tu veux baiser ? tu vas baiser ! ai-je pensé en la faisant rentrer dans ma voiture. Je suis assez guilleret, j’éprouve presque une certaine jubilation….l’odeur qu’a laissée sa chatte sur mes ongles m’enivre.. Le trajet en voiture jusqu’au club échangiste prend un quart d’heure environ. Assez vite, en fait, elle comprendra la destination.. surtout lorsque j’évoque la nécessité de se choisir un pseudo lorsque l’on rentre dans l’établissement. Ce sera Violette, naturellement.

Nue sous ta robe, je te tiens par la main, je te sens fébrile, sur les charbons ardents…Je te dis des paroles rassurantes, que ta sécurité est assurée et qu’il est juste question de te montrer un club échangiste et d’y boire un verre…Pouvoir baiser ma chienne à l’intérieur de l’établissement me paraissait également envisageable mais j’étais loin de penser qu’elle brûlerait si vite les étapes. Mais n’allons pas trop vite en besogne…

 

Je gare la voiture à deux blocs de là.. Je la prends par la main. Des types dans un garage voisin nous observent. « ils savent où nous allons ! « murmure-t-elle.
La remarque  est pertinente, le garage étant pratiquement contigu au club échangiste ! « Et alors ?» rétorquai-je « on s’en fout ! nul ne te connaît ! tu habites à 450 km d’ici ! alors, aucune importance.. ».

Je l’ai entraînée devant l’entrée du lieu de perdition. La porte ressemble à s’y méprendre à celle d’une boite de nuit, avec une sonnette et une écoutille qui permet au portier de filtrer sa clientèle. Je sonne. C’est drôle : j’y suis souvent allé seul mais elle est la première femme que j’amène à l’Ortaline. C’est le fils du patron qui nous ouvre, je le connais bien.

« Bonjour » fais-je gaiement « tu vas bien ?». Il nous fait rentrer, et nous voici plongé dans cette lumière tamisé et cette odeur particulière, à base d’effluves d’eucalyptus qui s’échappe du sauna, que je connais bien.

 « Tu le connais ?? » me demandera-t-elle 

 « oui, bien sûr. Cela fait quand même 8 ans que je viens ici ».

Le fils du patron nous explique brièvement que toutes les parties gauches (hammam, jacuzzi et « backrooms ») nécessitent d’être dévêtus et imposent le port d’un peignoir de bain. En revanche, il est permis de rester habillés au bar et dans la salle de discothèque. A mon grand soulagement, je m’aperçois aussi que le « secteurs de droite » (les salles SM) sont ouvertes (ce qui n’est pas toujours le cas).Le temps de déposer nos manteaux dans les casiers du vestiaire et nous voici toujours habillés au bar, le temps pour moi de commander deux coupes de champagnes.

Nous nous replions, avec notre précieux breuvage, sur un canapé dans un sombre recoin de la discothèque. « Il n’y aura probablement pas grand-monde aujourd’hui, car demain, c’est la journée « gang-bang » et il y a toujours foule ! ». Mais c’est aussi bien…dans la lumière tamisé et rouge, baigné par une musique sensuelle, nous sirotons le champagne..

Est-ce l’effet euphorisant et anxiolytique de celui-ci ? Est-elle sensible à l’attention que je lui porte ? mon amie se détend très vite.. nos mains et nos corps se cherchent fiévreusement.. Ma main n’a pas quitté sa cuisse et elle boit son verre avec un plaisir évident. « J’aime cette ambiance, j’aime cette musique ! » me susurre-t-elle..

On est seuls au monde.. enfin presque…de loin en loin, une ombre fantomatique en peignoir blanc s’estompe dans le couloir qui mène au jacuzzi.
Personne ne viendra s’asseoir près de nous. A un moment, elle me saisit le bras, s’exclame : « tiens une femme ! » . Oui, une femme.. et alors ? elle aurait aperçu une martienne qu’elle n’aurait pas été plus surprise.
Oui, il y a des femmes qui viennent ici pour prendre et donner du plaisir… Mon amie s’excite de plus en plus, retrousse sa robe au maximum pour favoriser l’intromission de mon doigt, semble avoir oublié complètement que nous sommes dans la salle publique d’un club privé.
Ça m’excite bien sûr, surtout que j’ai le souvenir de femmes enfourchant leur partenaire, montant et descendant sur leur bite, sur cette même banquette.. Ma copine s’enhardit, projette ses cuisses sur mes épaules, arquant sa chatte devant ma bouche ! Entre ses cuisses moelleuses, je me penche en avant, je plonge ma tête j’introduis un doigt dans son vagin et commence à lécher le clitoris du bout de la langue, à petits coups rapides.
Sa chatte est douce, excitante, mouillée tout de suite .Comme sa fente est humide, ouverte et comme elle sent bon ! On l’aurait dit plus soyeux que jamais ce con, mes doigts s’y baladant, entrant et sortant, ses petites lèvres se mettant à gonfler, sans cesser de la branler jusqu’à l’os..
Et je la vois se raidir soudain, ses cuisses me serrant brutalement à m’étouffer, sa tête renversée en arrière, telle une crise de catatonie, ses gémissements couverts en partie par la musique. Je continuerai à jouer de la langue, lapant sa liqueur.  Je la lèche encore, aussi doucement qu’elle voudra, aussi longtemps qu’il faudra..

 

Elle a fini son verre, les yeux brillants et les joues encore pivoines, je lui prends la main et elle se laisse conduire dans le « secteur sm »…   Nous passons devant deux mâles accoudés au bar. Je lui fais visiter les différentes pièces. La pièce où trône la croix de Saint-André, le couloir où s’encastre à gauche une cellule avec ses lourds barreaux, la « salle de classe », la « salle médicale », où un jour, lui expliquai-je, en compagnie de deux autres hommes, j’avais allègrement tringlé une dame…et enfin, la salle moyenâgeuse, avec  sa selle sus pendue  et     son carcan en bois, qu’elle regarde avec avidité.. « regarde comment ça marche ».
Je soulève le battant supérieur du carcan et invite ma soumise à passer la tête et les poignets…Elle n’attendait que ça, en fait, et obtempère aussitôt ! je rabaisse la lourde barre de bois, la fixe. La salope est prise au piège.. « Bien, salope ! écarte bien les cuisses » je trousse sa robe sans ménagement, jusqu’à ses hanches, flatte sa croupe de ma main. 

« Quel cul ! mais quel cul !» m’exclamai-je. Sa docilité m’étonne : je pensais qu’elle renâclerait, que la peur d’être aperçue et exhibée en public la ferai reculer… » c’est une vision magnifique que tu m’offres là ! vas-y, écarte bien les cuisses ! ». Dommage que personne ne soit venue profiter du spectacle…Je coule une main jusqu’à la fourche, palpant la marchandise, l’endroit est large. Mouillée tout de suite. Son corps s’ouvre sous l’effet de mes attouchements.

. Ce jus, mon dieu, ce jus…Je la branle vigoureusement, fait monter le tout en neige…On eût dit que mes doigts chatouillent les zones érogènes de son cerveau. Le jus coule à flot. Elle se met à bouger d’avant en arrière puis à rouler du cul…elle geint bruyamment, secouant son cul de façon spasmodique, s’empalant follement sur mon doigt. le souffle court, elle me supplie…de prendre une photo..  « l’appareil photo, l’appareil photo ! » quémande-t-elle « il faut que tu me prennes en photo. J’aurais dû amener l’appareil photo, vas le chercher  » me supplie-t-elle.
J’hésite : il n’est pas vraiment permis de prendre des photos dans l’établissement, bien que certains ne s’en soient pas privés.. . « il faut y aller prudemment, on va retourner au vestiaire et ramener l’appareil photo en toute discrétion.. ».

« Je vais le chercher ! » insiste-t-elle « libère moi ! »-« d’accord ! mais planque-le ».

Elle s’éloigne. Une minutes plus tard, elle était de retour, munie de sa précieuse boite à images. La mine ravie. Elle photographie la pièce, exige de pouvoir être photographiée dans le carcan.. Je la réinstalle donc.. Elle insiste : 

« surtout, prends moi sous plusieurs angles ! ». Ainsi fut fait…100_4418.jpgCe carcan, dans cette position de contrainte, croupe relevée, met vraiment son cul en valeur. Un véritable appel au viol…son enthousiasme fait plaisir à voir… Je n’en ai pas eu beaucoup des comme ça. Une vraie perle ! à garder le plus longtemps possible !

Des pas dans le couloir… « j’entends du bruit.. on s’approche » souffle ma prisonnière, rendue soudain nerveuse. Je souris intérieurement . Du monde arrive ? et alors ? n’est-ce pas plus excitant… « c’est pas grave, salope !  » répliquai-je « tu restes en place ! ».

Mais les pas s’arrêteront à quelques mètres de là…La ou les personnes (je crois qu’il s’agissait d’un couple) ne s’imaginera jamais l’extraordinaire vision qu’elle aurait eu quelques pas plus loin..

« Viens ! » décidai-je. « Allons de l’autre côté ! ».

 

 ******************************************************************

Elle me suit…à reculons. Je lui prends la main et l’entraîne. « On va où, là ? » me soufflet-elle.

« - au vestiaire. Je vais te faire visiter l’autre secteur ».

Arrivé au casier, la discussion s’engage de nouveau. « Mais je ne vais pas aller dans le jacuzzi avec mes vêtements ! » s’insurge-t-elle.

« - Je ne te demande pas d’aller dans le jacuzzi ! tu vas enlever ta robe, tu gardes juste tes bas en dessous, et tu passeras par-dessus le peignoir. »

« Mais…et mes bottines ? ».

« -Tu les enlèves aussi ».

Est-ce l’effet euphorisant de l’alcool ? la discussion s’arrête et elle obtempère.. Elle ne le sait pas encore, mais je l’amène…dans la gueule du loup.

La gueule du loup, ça ressemble à un long couloir plongé dans la semi-obscurité, avec une porte qui s’ouvre à droite donnant sur le hammam, et un peu plus loin, un jacuzzi bien déserté car un seul homme y fait trempette. Je l’emmène directement dans la pièce du fond.

Dans cette salle, tout aussi sombre, figure une construction mystérieuse, un énorme rectangle de bois, percé de larges ouvertures (comme des hublots). L’intérieur du rectangle est éclairé par une lumière rouge.

« - Qu est-ce que c’est ? »  me demande-t-elle.

« - Approches-toi du hublot. On l’appelle le sous-marin. »

Alors, tu t’approches, tu jettes un œil timide à travers le hublot et tu comprends immédiatement : un grand matelas occupe intégralement le sol du sous –marin. Six personnes (ou trois couples) peuvent s’y allonger..

« - Tu as déjà fait l’amour là-dedans ? » me demandes-tu pensivement.

« - Bien sûr, viens ! » dis-je.

Tu ne protestes pas, tu me suis, d’ailleurs la pièce est déserte à part nous deux. L’objectif minimal que je m’étais fixé était de trouver un coin tranquille et de te baiser sur place. L’objectif inavoué était de te faire prendre par un autre homme.

Question cochonneries, les femmes, en un certain sens, peuvent être pires que nous ! car très vite, tu prends l’initiative. Nous sommes à peine installés sur le matelas, que tu me prends dans ta bouche et me suce goulûment et merveilleusement bien, comme tu sais si bien le faire…C’est tout juste si tu protestes quand je te demande de t’allonger en pleine lumière pour t’enfiler illico…

  


La suite, par "Violette"

Deuxième partie

   

C’est en effet une sorte de lit géant, où une dizaine de personnes pourraient s’amuser ensemble, pourvues d’un toit qui ne permet pas de se tenir debout, et dont les parois métalliques sont percées de hublots de tailles différentes : pour mater, et pour entrer.

Pour l’instant, nous y sommes seuls, et je me crois à l’abri de toute intrusion, « les autres » étant apparemment occupés ailleurs, dans le jacuzzi par exemple, en tout cas loin du sous marin.

Aussitôt il s’allonge sur moi, et nous commençons à faire l’amour, s’étant débarrassés de nos serviettes blanches qui forment sur le matelas une tache bleuâtre.

Au bout d’un moment  je remarque plusieurs têtes qui s’encadrent dans les hublots d’en face. Un peu affolée je le préviens, puisque lui ne peut pas les voir. « Ne t’en fais pas, c’est normal » me dit il, et sa voix trahit un secret contentement .. j’ai un peu l’impression d’être prise totalement au piège dans cette souricière géante !

C’est alors que je sens une présence derrière nous cette fois, tout près. Un homme s’est enhardi à entrer dans le sous marin, il est agenouillé, immobile et silencieux. Ce silence, cette immobilité m’impressionnent, j’ai conscience qu’il s’agit de codes inconnus de moi et dont je vais faire les frais ! Le regard des deux hommes se croisent, il me semble, une entente tacite a lieu entre eux, me passant par dessus.

Mais mon amant me libère de son poids, s’assoit près de moi, me demande à voix basse « tu veux ? » d’un ton si tendre que je ne peux me révolter. Me retournant vers l’homme, je vois de lui son ventre ferme, blanc, et lisse, un peu rebondi, et surtout son membre en érection qui me semble énorme et comment dire ? terriblement tentant ! A ce moment précis c’est la femelle qui parle en moi et me fait m’emparer sans hésiter de ce trophée turgescent ! geste de défi aussi, envie de prouver à mon amant que je peux aller plus loin qu’il ne le pense, et tout de suite.


C’est donc avec avidité que je commence à caresser le sexe de cet inconnu dont le visage disparaît dans l’ombre du sous marin, mais je l’imagine agréable et j’ai aimé sa façon directe de nous aborder, à vrai dire normale pour un tel endroit, mais comment pouvais je le savoir ? Je m’adapte, par amour et par envie et sans faire la mijaurée.

Pire encore, je commence à sucer cet inconnu avec la même passion que je le fais avec mon amant, que je sens un peu dérouté tout de meme par ma réaction inespérée ! Voire .. choqué ? Il prononce trop tard la recommandation de mettre un préservatif mais je le juge inutile pour ce préambule déjà bien épicé.

Il me caresse les hanches, me flatte la croupe, et me demande encore « tu veux ? » quand l’inconnu lui fait comprendre qu’il souhaiterait maintenant me prendre en levrette.

Trop tard pour m’arrêter ! Docilement autant que fougueusement je me retourne et m’offre à quatre pattes à cet inconnu sans même réfléchir à mes actes insensés, tout en prenant dans ma bouche mon amant, alors que l’autre enfile prestement un préservatif, et alors, oh oui ! être prise par deux hommes, voilà que je réalise mon fantasme le plus fou, grâce à toi, et avec une facilité confondante ..


Minutes vraiment très chaudes, presque violentes, ma guêpière est trempée de sueur, je dois être échevelée mais je m’en moque,  je me laisse complètement aller telle une bacchante déchaînée sacrifiant au culte de Priape !

Après je reprends mon souffle, et un peu honteuse du spectacle qu’on a offert aux autres voyeurs dont je remarque maintenant les visages sombres à travers les hublots, je fais la maline, je confie à l’inconnu que c’est ma première fois, il répond « oui, j’ai remarqué », un peu vexée je demande pourquoi et les deux complices m’ont expliqué, je crois, que ça se voyait à ma fougue, justement. Certes, je suis loin d’être blasée, je découvre avec un trouble ravissement cet univers glauque mais délicieux où tout est permis !

Je m’enhardis jusqu’à lui demander son prénom, en souvenir de cette première fois, et amusé, il me confie qu’il s’appelle Philippe et nous remercie avant de disparaître dans le noir.

L. me tire hors du sous marin, mais nous n’allons pas très loin, car je me retrouve je ne sais comment allongée sur une étroite table matelassée, assez haute, qui  me fait penser à une table d’examen, et pénétrée par ce vigoureux et endurant jeune homme (avec un petit bouc je crois)  mais  qui selon L. aurait des tendances bi car il aurait tenté sur lui quelques caresses ..

Cette fois c’est un peu plus réaliste qu’avec « Philippe », j’ai bien le temps de comprendre ma déchéance, l’homme me plaque entre ses bras tendus, et me baise avec une conviction extraordinaire, mécanique, un peu bestiale. Mais T. . est là tout près de moi, me tient la main, m’embrasse et me présente son membre à sucer, me rassure .. A un moment je me demande si je vais résister à ces coups de boutoir, mais jamais là non plus, je ne pourrai me laisser aller à jouir, il manquerait plus que ça !

Je crois que j’en suis encore loin, même si j’en approche. Pour retrouver ce chemin magique du plaisir, de l’orgasme vérifiable, j’aurais traversé le désert, et je n’en vois pas la fin .. Que manque t il pour atteindre la délivrance tant espérée ? Une volonté farouche ou au contraire, un total lâcher prise ? La recette de la première époque (complicité, défi, humour presque) fonctionnerait elle à la deuxième? Et pourquoi, et comment ai je perdu cette recette avec celui qui me l’avait donnée ?

Cruciales questions qui j’espère trouveront rapidement leur réponse ..

En attendant, je suis là dans ce club, en toute confiance et toute volupté, et pourtant ça ne fonctionne toujours pas, et aucune femme n’est présente on dirait, qui pourrait peut être me donner l’exemple, l’émulation nécessaires ?

Je m’en fiche, je me fais baiser, et j’aime ça.


Après ce second épisode, je crois que nous allons vers les douches, bien sur totalement ouvertes et voisines du jacuzzi où barbotent deux gros bonshommes, peut être les voyeurs du sous marin.

Joyeusement je me dépouille de ma guêpière trempée, mes bas je ne sais plus, et je me jette sous le jet puissant de la douche, encore toute excitée et devisant légèrement avec T. qui se douche également.

On s’essuie mutuellement avec les serviettes blanches, et au moment de retourner vers les vestiaires, je demande à T. , soudain très étonnée : « Et toi ? tu n’as pas été servi ? » Je me mords la langue, cette expression de soumise m’a échappé ..

Taquin, mais l’aurait il fait si je n’avais rien dit ? il  me dirige vers la petite pièce à s’enfermer dont il semble bien connaître l’emplacement dans ce dédale mal éclairé, me pousse à l’intérieur, puis referme le verrou.

Je crois qu’il y a une glace, une sorte de lit haut, ou de table matelassée, je ne sais plus, il me prendra ainsi, moi assise sur la table, lui debout devant moi, il jouit rapidement, visiblement très excité .. depuis juillet, nous n’employons plus de préservatif, à son initiative. Cette preuve de confiance ne cesse de m’émouvoir, on est comme de vrais amants ..

Cette fois, il est temps de  sortir, on reprend nos petites affaires, on se rhabille tant bien que mal, je crois que je ne peux remettre ma guêpière et que mes bas sèchent sur moi. Dans le petit couloir d’accueil, tous les deux devant une grande glace, on se partage le sèche cheveux, on se refait une beauté, je prends quelques photos, de lui, et de nous dans la glace, complices et des étoiles dans les yeux  .. 100_4426.jpg




On sort,  main dans la main, déjà le soir d’automne tombe sur cette zone désertée, je sens son sperme couler sur mes cuisses, je suis un peu groggy, un peu pensive,  lui aussi je pense, on parle peu, j’arrive à le décider à nous arrêter sur la plage de la Garonne, j’ai besoin d’une cigarette, lui il ne fume pas, et fait la tête, mais pour me faire plaisir, il m’accompagnera sur la plage, je ne sais plus ce qu’on s’est dit, sans doute des choses anodines, car comment parler si vite de cette troublante après midi ? Où j’ai été, selon lui, au delà de mes limites supposées et de ses espérances.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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