Mardi 22 mars 2011
Indisponible pendant tout le mois d’avril, j’avais obtenu de lui un rendez vous ce jour là, il ne fallait pas que l’espace entre nos rencontres excèdent deux mois, deux mois et demi .. on a connu pire, dans le courant de la première année, mais on a connu mieux, l’année dernière .. Alors deux mois et demi était un compromis acceptable pour moi.
Tous les feux étaient au vert, il semblait apprécier que je lui force un peu la main .. et spontanément il me disait des choses qui me rappelaient agréablement le temps d’avant septembre, le temps « normal ». Se connectant par surprise, par envie ..
Alors j’avais pensé qu’il était prêt maintenant à me revoir quelques jours durant, et pas rien qu’une après midi, comme en décembre, comme en janvier. Et l’arrivée du printemps aidant, au pire je ferais du tourisme dans sa belle région du Var.
Mais je n’avais pas osé lui dire, et je voulais lui faire la surprise et en même temps le tester ..
Cela aura son importance mais pas maintenant, disons déjà que c’était une erreur ..
La seconde erreur – moins grave - fut de lui proposer, puisque je venais en voiture, de le rejoindre directement au donjon, dont je pensais connaître enfin la route, au bout de la quatorzième visite !
Erreur, oui, car il faut toujours faire la princesse, celle qu’on va galamment chercher à son hôtel, pour la raccompagner ensuite, ne pas se la jouer utile et bonne copine !
Surtout qu’il a accepté, et… que je n’ai pas été capable de retrouver l’embranchement ultime de la rue du donjon !
Ce qui a donné à peu près ce dialogue par sms
« suis au parking gémo, viens ! »
« Tu connais la route, je t’attends »
« je suis perdue ! »
« Tu peux venir, la porte est ouverte »
« G essayé » !
« Salope, j’arrive »
Je me positionne au bord du rond point, avec à la main le grand sac où j’ai rangé mes cuissardes, et le vois en faire le tour ..s’éloigner ..
« Pas de chienne en vue ! »
« Mais je t’ai vu passer, je suis au bord du rond point » !
Dix minutes plus tard, enfin la petite voiture noire s’arrête à mon niveau, mais il est de bonne humeur, en fait, il y avait deux « Gémo » ce qui est normal après tout !
Deux cents mètres plus loin, on est arrivés ! Il m’explique comme à une élève attardée, une nouvelle fois la route .. J’ai le sens de l’orientation mais décidément pas ici, dans cette incroyable zone commerciale ..
Nous voici derrière le garage, devant cette entrée que je connais bien, dissimulée par un écran de verdure.
La cuisine, toujours aussi bien rangée par le maître du lieu et sa compagne désormais attitrée, Anna .. un étrange couple à la fois conjugal et DS, je n’aurais pas juré de sa longévité, mais elle va dépasser la nôtre, j’en suis certaine !..
Enfin on peut s’embrasser, et commencer à se débarrasser de nos vêtements. Il porte toujours la même veste en cuir et sa chemise à carreaux bleus trop chaudes pour la saison, et une écharpe polaire qui remplace celle que je lui ai perdue il y a deux ans, alors qu’il m’en avait fait cadeau ..
On a pris du retard .. Je suis un peu anxieuse car il m’a laissé entendre que la séance ne serait pas que vanille. Je suis contente de voir resurgir ses fantasmes, qu’il avait perdu au moment de notre rupture de cet été, sans les retrouver depuis.
Et moi, aurai je la patience de me changer ? passer les bas résille rouges, la jupette en vinyle et les cuissardes qu’il m’a demandés ? J’ai surtout envie de t’embrasser, te serrer contre moi et sentir ton désir contre mon ventre ..
Car désir il y a ..
Et pourtant il le faut .. Pendant qu’il monte régler éclairage, clim et musique, je revêt une partie de ma « tenue de combat » comme il dit, et gravit à mon tour l’échelle de meunier qui mène à l’étage .Je retrouve avec émotion l’odeur forte de la moquette en sisal, accentuée par le confinement de cette pièce sans fenêtre ouvrable, juste des vitres d’atelier opaques, et j’aime retrouver les canapés revêtus de tissus jaune ocre, le bar, le gros climatiseur et le cartel ancien qui ne fonctionne pas, le bureau de F., et la petite porte basse qui ouvre sur le noir et rouge de la pièce donjon, où je pénètre à sa suite, toujours aussi impressionnée par cette cathédrale païenne dont le plafond se perd dans l’obscurité, trouée des halos rouge et bleus des éclairages indirects. Par la croix noire qui se dresse devant l’entrée, la table dite des supplices, sur la droite, et la cage construite pour moi, barreau après barreau, aux dires de mon bien aimé maître.
Sur la gauche, le canapé bleu et le lit forment deux légères fausses notes auxquelles je me suis habituée ..
Il vient m’aider à enfiler mes longues cuissardes, comme en décembre où il m’avait aidée pour boucler mes escarpins vernis rouges, signe de fétichisme inavoué, qui me ravit .. Il tire lui même les fermetures éclairs, lentement, faisant pivoter mes chevilles avec délicatesse ..
Puis il va chercher dans sa commode, le lourd carcan de bronze, le premier objet que j’avais découvert lors de mon second séjour, avant même l’ouverture du donjon.
Cette fois je dois m’asseoir à même le sol, et il entreprend de m’y coincer les chevilles, puis les poignets, les plus grandes ouvertures sur les cotés et les plus étroites près du centre de l’objet, et je dois me plier totalement pour faire se rejoindre mes quatre membres sur la barre de contrainte, qu’il ferme par un vis papillon un peu grippé.
Me voilà immobilisée comme il aime, les cheveux pendants sur mes cuisses découvertes, la chatte bien ouverte et offerte à son regard, à ses doigts, mais pour l’instant il ne me touche pas, et ne m’a pas laissé le temps de le toucher, lui, comme s’il avait compris mon impatience de tout à l’heure, et jouant à se refuser à moi, pour compenser .. pour garder le contrôle et ne pas se donner tout à fait cette fois ci.. j’aurais du me méfier .. Il jouera à ce petit jeu très loin dans l’après midi, d’ailleurs .. Ne se déshabille pas tout de suite. Tourne autour de moi, et je pense à sa phrase inénarrable :
« si je te baise toujours, c’est soit que je suis la reine des putes, soit qu’il reste quelque chose » - n’oublions pas que nous sommes censés être en rupture, mais que la « deadline », prévue le 1er mars puis cet été, a été définitivement abolie la semaine dernière, à son initiative, autre fait étrange. Y aurait il pire que la deadline ? ne devrai je pas être contente ?
Mais il me semble qu’il me joue la reine des putes, là !
Il me prend en photo avec mon appareil, tourne autour de moi, mais il a eu la prudence d’apporter son propre appareil, vu le sort que j’avais fait subir aux clichés la fois précédente.
Il se le réserve pour tout à l’heure ? Je ne sais pas, je ne peux qu’attendre, mais ne peut me retenir de le narguer : « regarde, si je veux, je peux retirer mes poignets ! » et je les glisse hors de l’ouverture, doucement, ce qui l’énerve un peu .. Il essaie de resserrer la vis, mais rien à faire « tu as les poignets minces » .. -oui, pas comme le reste !- Grosse, toi ? mais non, mais non .. » m’assures tu d’un ton narquois … et voilà que tu sors d’un tiroir la fameuse cagoule aveuglante, en fin vinyle assorti à ma jupe, et que j’ai vue sur d’autres visages, mais encore sur le mien !
Je rechigne un peu, car il n’y a qu’une ouverture pour la bouche, je ne vois plus rien ni ne peux respirer par le nez, mais il tire fermement les lacets sur ma nuque et me voilà « objet » ; un moment je me demande si ce n’est pas parce qu’il me trouve moins jolie qu’il me fait subir ce traitement ? Version chic du « sac de patates » !
Il m’introduit un doigt dans la bouche, puis à l’intérieur de ma moule bien ouverte, qui ne tarde pas à mouiller d’abondance, ce qui nous excite encore davantage, et je commence à apprécier mon aveuglement, qui décuple les autres sensations, me frustre et me comble à la fois, quand je le sens qui s’éloigne, reste silencieux, puis tout d’un coup il est proche, me parle, me touche, avant de s’éloigner à nouveau régler les lumières ou je ne sais quoi .. long moment d’attente « Comme tu m’as fait attendre tout à l’heure ! » ..
J’ai même parfois l’impression qu’il y a quelqu’un d’autre dans la pièce tellement je perds mes repères, immobilisée, aveuglée, fascinée par cette lenteur sensuelle ..
Enfin il délace la cagoule et je m’ébroue pour respirer par le nez, il a du mal à dévisser le carcan, essaie de me faire pivoter mais je pousse un petit cri : ma cheville reste coincée et menace la cassure !
Enfin il parvient à me libérer, après un petit moment entre panique et fou rire, m’aide à me relever, et va aussitôt chercher les lourds fers médiévaux, autres objets du désir qu’il avait apporté en premier dans son gros sac de sport, trois ans auparavant .. j’aime leur odeur cuivrée, salée, qui rappelle celle du sang, leurs reflets d’or assourdi, leur poids, leur rondeur polie ..
Me voici contre le mur gris, ferrée des quatre membres reliés par des chaînes, qui remontent vers le gros collier cylindrique en se croisant sur mon ventre. Classique, classieux ..
Juste pour les photos, juste pour le plaisir, avant de me remettre la cagoule et de m’obliger à avancer vers le canapé, que je sens contre ma jambe, puis vers la table « oh non ! » je savais que la sodomie était au programme, mais je l’aurais souhaitée plus discrète, par exemple agenouillée sur le canapé, alors que là c’est « le cérémonial », et j’ai peur, en fait, qu’il le trouve répétitif ..
Je ne peux protester dès qu’il m’approche, c’est ainsi, j’accepte tout de lui et d’ailleurs je le lui dirais quand il me le demandera, plus tard dans les ébats, alors je le laisse me détacher des fers et allonger sur la table garnie d’oreillers, comme je ne vois toujours rien, il me pousse en arrière pour me positionner commodément, et pouvoir m’attacher les chevilles au trapèze volant qui surmonte la table ..
au passage, tout en me relevant les bras pour attacher mes poignets à l’arrière de la table, tu me frôles, et je ne peux me retenir de te caresser subrepticement à travers ton jean, toujours aussi impatiente, avide de toi, ces moments sont si courts .. et seront plus courts que je ne le crois .. Je ne sais plus si c’est « avant » ou « après » mais à un moment tu as pitié et me fourre ta queue dans la bouche, « quelle vorace ! » te moques tu, mais peu m’importe, puis tu me laisses un long moment écartelée sur cette table, je distingue à travers la cagoule une lumière plus vive braquée sur moi, le spot qui est utilisé pour les films sans doute, puis tu vas chercher des choses, je devine quoi, mais je demande pour le plaisir de t’entendre parler « oh, un petit plug, il ne fait pas mal celui la mais une fois en place il ne ressort pas ! j’aime quand le trou est bien préparé, bien ouvert, facile à enfiler .. » (ou approchant)
Il me caresse encore, me lèche à sa façon tellement sensuelle, je me tortille un peu, avant de sentir la pointe glacée du plug qui tente de me pénétrer, je connais le moment exact où l’objet va devoir forcer un peu la porte, où ça me fera un peu mal, mais le pire est cette sensation de froid donnée par le gel dans mes entrailles brûlantes.
Encore une longue pause, je devine qu’il se dévêt enfin, il revient vers moi, je le caresse encore, je crois qu’il prend des photos, peut être un film, je ne sais pas, depuis il n’en a plus été question, on verra pourquoi ..
Mais pour l’instant tout va bien, quand il le juge bon, il retire le plug, et bientôt le remplace, allongé sur moi, qui suis aplatie entre lui et la table, ce qui ne m’empêche pas d’onduler sans la moindre difficulté, encore et encore, et j’ai toujours la cagoule, dont le tissus ondule aussi au rythme de ma respiration de plus en plus rapide, et aussi bizarre que ça puisse paraître, je sens que le plaisir commence à s’imposer, purement clitoridien bien sur, je me frotte contre lui telle une vraie chienne, alors qu’il me pilonne les entrailles, ça m’excite énormément, surtout qu’il me prend la main à un moment, de cette façon tendre et possessive qui me rend l’espoir, surtout qu’il me souffle (ai je rêvé ?) « J’ai été fou de vouloir te virer ! » et autres folies , surtout qu’il appuie aussi sa main sur mon ventre, très fort, pour le rapprocher encore de lui, et je bouge, bouge, et le plaisir survient, une fois, deux fois .. trois fois .. à ce niveau la c’est sans fin .. et la cagoule me libère de son regard qui souvent me gêne dans ces moments là ..
Puis je suis à nouveau détachée, décagoulée, relevée .. Tu me proposes un break, nous avons à finir la bouteille de Muscat entamée en janvier ! Mais ce délicieux nectar, très sucré, se conserve à merveille et nous le dégustons perchés sur les tabourets du bar, toi tu es resté nu, sans aucune gene, et je trouve cette vision tellement surréaliste que je tiens à te photographier ainsi, me regardant de tes yeux bleus, ta queue encore un peu raidie, indéchiffrable, qui es tu et que vas tu faire de moi ?
Surtout qu’à un moment de la conversation, tu mets trop l’accent sur mon gout pour les « amours impossibles » et tu t’inquiètes de me savoir occupée à autre chose qu’à toi, tu t’inquiètes que je ne donne plus assez de temps à ma famille, tu me redis combien toi tu es tellement occupé ailleurs, c’est inquiétant, mais si j’étais moins inquiète, si j’avais moins de raisons de l’être, sûrement, oui, je m’occuperai joyeusement de tout autre chose aussi, comme « avant » (je veux dire avant le grand chamboulement de septembre qui joue toujours les épées de Damoclès au dessus de ma tête)
On retourne dans le donjon, cette fois sur le grand lit où tu me fais l’amour tout simplement et comme chaque fois, je m’émerveille de te voir aller et venir en moi, rien ne me procure plus de quiétude, de rassurance, que de voir et sentir ta queue me pénétrer, bouger en moi, sortir un peu pour mieux rentrer, seigneur, comme j’aime ça, et comme ça va me manquer !
Pour mieux voir, je te repousse un peu plus haut, et je contemple l’ensemble divin formé par nos cuisses entrelacées, ton sexe dans le mien, nos ventres si différents mais si complémentaires, c’est une merveille de la nature !
Revenus au salon, je crois que je te donne à ce moment là (a moins que ce ne fut tout au début) deux choses que je tenais tellement à te donner, peut être en forme de testament ? (oh non, non pas encore !)
Le livre autoédité pour trois fois rien chez lulu.com, que j’ai intitulé « des chapitres à l’histoire », où sont consignés tous nos récits depuis le début, les tiens, les miens, ceux à quatre mains, notre œuvre, notre « bébé » en somme, tout est dans ce lourd bouquin de 360 pages à la sobre couverture taupe et brillante, non proposé à la vente bien sur, mais édité en deux exemplaires, un pour toi, un pour moi ..
Sur la quatrième de couverture, il y a ceci :
Pourquoi ce titre ?
C’est qu’un jour tu m’avais demandé « ne veux tu pas ajouter encore des chapitres à l’histoire ? »
Cette suite de récits érotiques, écrits par lui, par moi, au fil de nos aventures, n’est que l’écume d’une histoire d ‘amour impossible, ce que j’ai voulu qu’il en reste plus tard, au dessus des eaux profondes, mouvantes, tour à tour lumineuses ou d’une insondable tristesse.
Il y a aussi une clé USB orange, où j’ai mis le petit film de 10 minutes, que j’ai intitulé « Amore » .. je le regarde en pleurant depuis .. Habilement, j’y ai réuni des images de nous en fondu enchainé, uniquement des images tout public, les photos de toi sont de vraies photos prises par moi, les miennes, souvent des autoportraits, mais on jurerait que c’est toi que je regarde avec cette ferveur, ce sourire rayonnant d’une femme aimée, et parfois on jurerait que ces photos ont été prises tour à tour, dans le même lieu, alors qu’il n’en est rien .. Piège de l’image .. Mystère de la complicité d’alors où même loin, on était si proches .. musiques allant bien avec, aussi, (j’ai utilisé « photorécit » de windows pour le faire). Seules sont « naturelles » les quelques photos où l’on s’est pris ensemble, nos visages rapprochés dans notre bar du Mont Faron, ou bien ici même sur le canapé du salon, avec le retardateur, en juillet 2009 ..
J’y ai mis aussi mes films touristiques dans les lieux qu ‘on a visité l’un après l’autre, et qui sont pleins de toi même si tu n’es pas sur les images, avec la même technique. Sur la tour de Belem, sur les marches de la Salute, c’est encore moi, ton amoureuse comblée à l’avenir radieux, radieux pour longtemps encore je le croyais si fort !
Mais ce soir là, ces deux cadeaux, tu ne les as pas emportés comme les autres fois ceux que je t’apportais (des livres surtout, parfois un cd aussi), tu les as laissés au donjon sans même les regarder .. au lieu de les fourrer dans ta serviette en cuir, qui reste dans le coffre de ta voiture.
J’ai peur, mais je chasse ma peur, car avant de partir, tu me redis que tu gardes le donjon finalement, pas de deadline pour lui non plus .. Tu me confirmes, contre toute vraisemblance que tu n’y viens qu’avec moi ! que le reste, les soirées libertines ou sm, non, cela ne te fait plus envie, trop d’énergie elles demandent !
Tu parviens si bien à me convaincre, que je finis par me sentir bien, rassurée, je me sens tellement heureuse d’avoir été bien baisée, que j’imagine, oui, pouvoir revenir ici encore au moins deux fois avant l’été, tout simplement !
Alors que souvent, j’ai peur de ne plus jamais revenir et je m’imprègne avidement du lieu, en fixer les images dans ma mémoire, pour la dernière fois !
Je suis bête c’est vrai, pardon pour ces autres fois .. mais quand ai je raison ? je crois qu’au contraire, j’ai tout faux. Mes intuitions commencent à me tromper tellement je suis perturbée depuis tous ces mois de reconquête désespérée ..
Avant de te quitter, je te dis légèrement que demain j’irai à St Tropèze - St Tropé corriges tu sans relever le fait qui maintenant te plombe : ciel ! elle va rester plusieurs jours ! que faire d’elle ? pourquoi s’incruste t elle ?! tu ne m’avais même pas demandé où j’habitais, combien de temps je restais, en m’écrivant « j’ai envie de toi, j’ai hâte ! » la semaine dernière .. salaud.
Je glisse juste l’idée d’un café « quand tu veux, après demain ou vendredi, quand tu peux » .. sans insister, il ne relève pas et passe à autre chose, mine de rien, mais je sens que j’ai fait une grosse gaffe en me croyant autorisée à rester ici plusieurs jours.
On n’est plus en décembre 2009 ! En avril dernier déjà c’était juste, tu es si vite « saturé », mais à l’époque tu pensais encore m ‘aimer et tu avais fait quelques « efforts », avec des égards pour moi ..
Mais là, tu ne me dis ni oui, ni non, tu gardes le sourire jusqu’au bout, en me raccompagnant sur le parking de Gémo, mais soupire quand tu me sens triste de devoir te quitter, je n’aime pas ton air désolé et narquois « Pourquoi faire cette tête d’enterrement ? » cette fausse bonhomie que je déteste et ne te va pas.
Je suis sortie de l’ambiguité, et ce sera à mes dépens. Péché d’orgueil
Et puis quand on commence à se tromper, en général on continue dans cette voie.
Alors que tout aurait été plus simple si j’avais suivi les consignes implicites : une seule fois, un seul jour, et pourquoi pas ? ces uniques journées ou soirées, furent après tout les plus intenses, et c’est parfois toi même qui demandais à me revoir le lendemain ..
Je suis la reine des .. pommes (pour parler poliment) Tant pis pour moi, voulant plus j’ai eu le moins, et j’ai perdu la partie.
Mais je ne le sais pas encore, on verra pour le café, demain est un autre jour, je vais en excursion et le temps s’annonce radieux !
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Désolée pour la cagoule, mais je n'ai pas encore reçu (si je les reçois un jour) les photos de mon ex maitre adoré !
MISSION ACCOMPLIE!!!!
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