Récit

Lundi 28 décembre 1 28 /12 /Déc 18:13

 Mardi 8 décembre 2009

  

Comme à chaque fois je suis à la fois heureuse et malade de le revoir. J’attends ce moment depuis tant de jours, et ce retard, même s’il est  de ma faute, n’a rien arrangé.

Je n’arrive pas à m’y habituer et il ne comprend pas. Mais ce jour là, l’heure n’est pas à la tendresse, je le trouve froid et discret, quand il vient me  chercher, voire un peu distant .. nous allons au donjon, je me suis volontairement habillée simple, mais mes cuissardes et ma jupe en vinyl  sont dans un grand sac plastique sur la banquette arrière.

Il n’y a pas de place aux abords du bâtiment industriel, il doit se garer loin et je proteste un peu, surtout qu’il marche devant moi sans me tenir la main, je déteste devoir trottiner derrière lui comme un petit chien, je sens qu’il s’en délecte (si ça se trouve même pas !).

A l’intérieur, pareil, il m’ordonne juste de me changer. Ce sera vite fait, j’ai déjà les bas, je n’ai pas de culotte, je n’ai qu’à changer de jupe et enfiler les cuissardes.

 

Un peu plus que tendue, je monte le rejoindre à l’étage, j’entends ses pas à travers le plafond. Que va t il m’arriver ? Une fois l'échelle de meunier gravie, je traverse le salon et baisse la tête pour entrer dans la pièce donjon où cette fois il m'attend déjà.

Il s’avance vers moi avec ce collier que je ne voulais plus porter, l’ayant trop vu sur les autres soumises, en particulier sur E. avec laquelle il m’a trompée toute la saison dernière, épisodiquement certes, mais pas tant que ça : elle est venue au donjon aussi souvent que moi, peut etre davantage ..

Depuis son aveu, et la rupture cette fois bien réelle avec la demoiselle, ce retard on ne fait que le rattraper, on se sera vus tant de fois cet automne ! Ici et ailleurs.

Mais je n’oublie pas le passé, ni ma naïveté, ni sa duplicité .. et ce collier, de tout cela est le symbole.

 

Ai je le choix ? j’aurais du poser plus carrément cette limite, avant.  Je ne veux pas faire une scène maintenant. Je me laisse donc agrafer le lourd collier en bronze, prolongé par une chaine coulissante.

 

On échappera au deuxième interdit : le fameux anneau fixé au sol où j’aimais tant qu’il m’arrime dès le début. Sur les images qu’il m’a livrées en ce jour maudit du 23 septembre, j’ai pu voir qu’E. m’avait précédée auprès du même anneau, dans la même pose, la semaine précédente, en février dernier !! Qui était la copie de l’autre ? Heureusement, lors d’une séance de l’année dernière c’est moi qui l’avait « inauguré », et j’avais trouvé l’idée géniale .. Mais voir cette « copy cat » jouer sans le savoir (j’espère)  mon propre rôle quoi de pire ?  On ne peut pas avoir deux soumises. On ne peut pas refaire avec l’une ce qu’on a fait avec l’autre, c’est de la pure perversité.

 

Mais en l’occurrence, pas de problème. L’anneau est maintenant occupé à retenir une poulie – et non une pouliche – qui sert aux suspensions inventées par Roland 

Alors T. me conduit vers le mur, où les anneaux qui avaient été installés en attendant la croix de St André sont restés. Sur l’un des anneaux inférieurs, c’est là qu’il m’attache, à genoux,  coincée contre le mur, et mon bras gauche en portera une belle  ecchymose toute la semaine suivante .. 

 donjon recadrage colorisé

Puis il me laisse. Il se déshabille et va mettre en route la musique (son mp3 relié à un ampli) Il sait que l’ambiance musicale m’aidera à me détendre mais justement, ce jour la, il lui faut de longues minutes pour parvenir à la faire démarrer .. je n’ose rien dire, il se concentre sur ses appareils, pourvu que ça marche, car je me sens mal, anxieuse, j’ai hâte qu’il s’occupe enfin de moi, même si c’est pour me punir !

Pour l’instant, il s’agit d’assouvir mon fantasme, qu’il a deviné. J’avais depuis longtemps repéré sur la commode la collection de godes et de plugs exposée là et parmi eux, un énorme plug très large à la base, mais à la pointe très fine.   Telle une monstrueuse prothèse couleur chair, il trônait, et c’est bête à dire mais j’en avais envie .. J’étais sure de pouvoir l’accepter, et il faisait donc  partie du programme : je devais être   pluggée et fouettée, porter des pinces à seins,  et pour ça les motifs ne manqueraient pas ! donjon4


Castratrice, manipulatrice, insolente, moqueuse, j’étais enfin en mesure d’être punie, et avec réalisme. Il lui en faut beaucoup pour en  arriver là, avoir envie de me punir, mais je crois que cette fois, j’avais cumulé les bévues  et il n’aurait pas à se forcer !

Avec un peu d’inquiétude je le vois qui s’empare du plug, d’un préservatif, d’un gel, il apporte aussi le martinet, celui qui fait mal, avec ses longues lanières de cuir et dont j’ai tâté quelquefois, il y a trop longtemps 


Posant tout cela à portée de main, tu me saisis les poignets et les tires en arrière pour me les menotter ensemble derrière le dos. Déséquilibrée, je tombe le nez dans l’oreiller que tu as pris soin de mettre devant moi. Tu retrousses ma jupe en vinyl noir, me voici vraiment en mauvaise posture ! j’essaie en tortillantl les mains de tirer sur le bord de la jupe pour cacher mon postérieur, sans trop de succès !


Toutes ces phases se mélangent un peu dans ma mémoire, cela fait pas mal de temps que je suis là, totalement réduite à l’impuissance, ce lourd collier pesant sur ma nuque, agenouillée sur la moquette  rouge, il me parle, tourne autour de moi, allume le spot qu’il a acheté pour pouvoir faire de la vidéo, car les halogènes rouges ne  donnent pas une lumière suffisante, maintenant que  X a bien voulu occulter les vasistas.

 

A quel moment me pose t il le carcan de bronze  autour des chevilles, qui les tiendra écartées ? a quel moment me libérera t il de ces menottes qui me contraignent à m’étouffer dans l’oreiller, m’empêchant de répondre à ses questions ?

A quel moment me dévoilera t il ce nouveau motif de punition, auquel je ne m’attends absolument pas ? Qui commencera par me faire rire, puis beaucoup moins ? Je crois,  après m’avoir davantage humiliée en me posant un plug, et avant de commencer à me fouetter…

Il n’y a jamais de brutalité dans ces actes pourtant violents en eux même, rien que de la douceur, une redoutable douceur .. des mots bien choisis, peut être les a t il prémédités, je sais qu’il a coutume de jeter sur le papier le canevas de ses séances, dialogues compris !



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Mais tout est merveilleusement naturel, il est facile d ‘entrer dans le jeu, je frémis a peine quand après avoir bien lubrifié mon petit trou, tu en approches cet énorme engin, qui .. ne tarde pas à bloquer définitivement quand il faut introduire la base si large ! Tu vas doucement, m’encourage,s mais rien à faire, je dois déclarer forfait, à ma grande honte ! Jamais ce truc ne franchira mon sphincter, pas question de risquer la déchirure, et tu vas  donc sans me faire de reproches,  en chercher un autre, que je connais déjà ..

 



Me voilà rapidement investie, je me vautre dans cette indignité, il me  branle, me traite de salope, toujours de sa voix douce qui me fait chavirer, puis soudain change d’attitude, se redresse et s’empare du martinet.

donjon5  donjon7

Il évoque rapidement l’épisode « chacha », le sabotage de cette opportunité qui s’offrait à lui (mais je sais qu’elle ne le tentait pas plus que ça !) et surtout le risque que j’avais fait prendre, de le brouiller avec son ami X, et de devoir ainsi renoncer au Donjon. Le tout accompagné de petits coups de martinet  furtifs ..


 
Puis – et là je sens que ça va se corser – il m’annonce « tiens, il y a .. une petite phrase .. que j’aimerais bien t’entendre .. ânonner (le mot est dur et il le met cruellement en valeur !), tu te souviens ? »

donjon8  effet couleur
Ah oui, il y a plusieurs semaines, au plus fort de la tourmente déclenchée par l’existence d’E. pendant tous ces mois, je m’étais ouvertement gaussée de la phrase qu’elle était obligée d’écrire en tête de ses mails, surtout au début :

 

bonjour maître,  je suis la  soumise de maître L., je suis en cours de dressage. je veux être dressée en tant qu'objet de sexe afin de faire de moi une vicieuse facile et fière de l'être.

 

 

Je comprends aussitôt qu’il va me demander de la prendre à mon compte et de la lui resservir !

 

«  ah ça  jamais, ce n’est pas pour moi ce genre de trucs ! tu peux toujours attendre ! »


Un premier  cinglement du martinet sur mes fesses transforme ma protestation en gémissement de douleur, puis un autre, toujours du même coté, « Allez dis le, dis le  .. répète après moi : "je suis la soumise de maitre Luc, je veux être dressée en objet de sexe, allez ce n’est pas si difficile, de toutes façons tu le diras !" – "Non, jamais, je ne peux vraiment pas dire ça ! »
Et  les coups pleuvent, de plus en plus forts, tu observes le changement de couleur de mes fesses d’un œil critique  et moqueur « tiens, c’est rouge, mais .. d’un seul coté, on va  remédier à ça » Je hurle, chaque coup rend ma peau plus sensible, et souvent les longues lanières viennent me frapper au plus tendre, entre les cuisses, provoquant de vilaines cloques. Je suis partagée entre fou rire nerveux et indignation.

 

« Répète  après moi » insiste t il, « Dis le, DIS LE «  et moi j’essaie, mais je dois  m’arrêter avant de prononcer ces mots dont je m’étais tant moquée,  (c’est toi qui a inventé ce mantra idiot ?  .. sur le moment, il n’avait rien dit, le traitre, encaissant mes remarques désobligeantes sans réagir, pour mieux se venger maintenant ! J’enrage, j’ai mal, je sens qu’il ne cèdera pas.


Il m’a dit ensuite que si je n’avais pas craqué sous la douleur, il m’aurait laissée croupir des heures dans cette position, et il avait même apporté de la lecture pour passer le temps (le Canard Enchainé, je l’avais  d’ailleurs aperçu sur un meuble .. ).

Je dois ensuite poursuivre la phrase jusqu’au bout, mais le plus difficile était de commencer, de prendre à mon compte cette ridicule profession de foi « eh oui, maintenant tu dois la remplacer »  ironise t il .. Quel salaud, quel cynisme ! c’est donc bien ce que je pensais, il la regrette quelquepart sa petite esclave docile et peu exigeante, et il commence le travail de sape, qui consiste à me rendre aussi malléable qu’elle, mais il peut toujours attendre, je me jure de ne plus jamais me mettre dans ce mauvais cas, mais que puis je prévoir ? et je termine bravement ma phrase en pouffant à moitié.


 

J’ai tout de même un gros avantage sur elle et sur les autres : moi, tu adores me baiser, m’enculer, jouir dans ma bouche, on ne sait pas pourquoi mais c’est ainsi, affaire de phéromones dis tu et cela me donne un certain pouvoir… et cela donne aussi à nos séances au donjon une certaine ambiguïté ..

Tu n'as  jamais fait une séance avec moi sans finir par me prendre, que ce soit par terre, sur la table, sur le lit ou sur le canapé, dans la cage, même, par un orifice ou un autre, que l’on soit seuls ou pas ..


Ce qui n’est pas toujours  le cas pour « les autres », loin de là.

 

Alors après cette douce punition, tu me détaches enfin de mon carcan,  retires l’objet avec délicatesse, me remets debout, ça fait bien une heure que j’étais pliée sur le sol, à ton tour agenouillé devant moi, tes doigts vont chercher loin mon plaisir, je sais bien ce que tu veux .. trouver la source, déclencher la fontaine qui ne tarde pas à sourdre le long de sa main, de mes cuisses, je n’y peux rien, cet étrange liquide semble ne plus vouloir s’arrêter, je crie un peu, affolée comme à chaque fois de ne rien pouvoir contre ce phénomène qui semble tant lui plaire !
Il approche un récipient en plastique bleu qui se trouvait à portée (mais à quoi sert il donc vraiment ?) pour recueillir ce liquide incolore, inodore, et qui vient de si loin, j’ai honte, mais je commence à m’y habituer depuis tout à l’heure à la honte .. et c’est bon ..

Et ça continue, maintenant tu  m’entraînes vers le canapé, relèves mes jambes et me sodomises de bon coeur, longuement, avec ces mots crus et haletants qui m’affolent, et font que je me donne si bien.

Tu me fais retourner, je suis en levrette sur la méridienne du canapé bleu, dans cette position ça fait mal, mais je supporte avec abnégation ces coups de boutoir passionnés, si chauds ..

 

Puis, sans conclure, il me relève un peu groggy, mais je me remets vite d’aplomb et il me dirige vers la croix de Saint André qui trône toujours au milieu de la pièce.

 
Je comprends qu’il veut faire un test, il veut savoir si mon malaise vagal de l’autre soir (voir le récit « l’ingénieur ») peut se reproduire dans les même conditions, hormis bien sur la présence de l’ ingénieur !

C’est pourquoi je suis attachée comme l’autre fois, et ligotée d’un lacis de cordes qui s’entrecroisent sur moi depuis les pieds jusqu’au bout des poignets.

Tu me demandes toutes les trente secondes si je me sens bien, si ça va, et scrutes mon expression .. J’avais envie aussi de ces pinces à seins reliées par une chaînette, que j’avais vues sur les autres occupantes du lieu, il me les avait toujours refusées, ne voulant plus qu’on touche à mes seins, depuis leur imprudente  flagellation par son ami (voir Récit de Halloween) aux résultats spectaculaires.


   rouge

Mais l’interdit est levé pour l’occasion, et d’ailleurs elles ne font pas très mal, car elles sont rembourrées d’ une sorte de feutrine ! c’est juste pour faire joli..

 

Il me filme, me prend en photo, tout en commentant et rectifiant son bondage, n’hésitant pas à tout recommencer pour une corde un peu lâche, et ne cesse pas de m’observer ..

A un moment, tout à fait rassuré sur ma santé,  tu me dis perfidement « alors, c’était des manières l’autre soir ? tu voulais saboter la séance, c’est ça ? »
je me demande s’il plaisante, car le ton est sévère, et je réponds par de sincères dénégations ..  Il ne me dira que plus tard que ça faisait partie du jeu ..sur le coup je n’en étais pas si sûre ..

Sur les photos, j’ai l’air épanouie, voire coquine, alors que sur celles de la fameuse soirée ratée, mon expression est traquée, crispée, au point de me défigurer .. qu’il en tire les conclusions .. Etre à lui, rien qu’à lui ..

 

L’après midi se termine sur le canapé à nouveau, cette fois c’est rapide et intense, puis tu me fais goûter un délicieux vin d ‘orange de fabrication familiale, un nectar à la fois fort et frais que j’adopte aussitôt. Tu  me laisseras la bouteille pour notre rendez vous du lendemain, à l’hôtel cette fois. Un rendez vous qui sera une révélation, une de plus .. mais cela n’est pas le sujet ..

 

La nuit est tombée quand on sort du donjon, et  il doit rentrer, qu’importe, j’aime aussi les soirées euphoriques et solitaires  que je passe dans cette ville ou ses alentours  que j’aime tant. J’aime avoir le loisir de tout revivre, je marche sur les eaux ..

J’aime y faire des emplettes qui me rappelleront ce jour là, et en les utilisant, (une serviette éponge, un tee shirt, une crème de beauté, et même des cigarettes ! ) -  je penserai à ces heures heureuses, en les choisissant mes yeux brillent, et je sens sur moi ce parfum de l’amour, reconnaissable entre tous ..

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : plaisirs SM
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Dimanche 31 janvier 7 31 /01 /Jan 10:30

 hook 1                                                      
Six semaines qu’on ne s’est vus, depuis notre séparation romantique sur le port ensoleillé, et voilà que comme tu me dis avec une certaine malice j’ai fini par « décrocher un rendez vous » en cette fin du mois de janvier, deux jours, un pour faire l’amour, l’autre pour jouer dans notre donjon secret, ce qui n’exclut pas, bien sur, que nous y ferons aussi l’amour avec maintes variations ..

 


Hier donc, retrouvailles tendrement intenses à l’hôtel que tu m’as réservé. Tu es venu avec un gros bouquet de mimosas, une bouteille de Beaumes de Venise (un rituel !) et une enveloppe pleine de billets pour moi (quelle folie, je t’en ai rendu la moitié !) comme pour me faire jouer la pute, tu sais que ça me plait !

Longue leçon d’amour ensuite, derrière les rideaux fermés, je commence à ne plus avoir « mon problème » à régler, car avec tant de patience tu m’obliges à  oser jouir devant toi,  déjà avec un jouet (celui qui me fait grimper aux rideaux en moins de cinq minutes dans le secret de ma chambre) une étape importante, qui embraye la suite avec brio, et cela fait déjà deux fois que je me prête au jeu avec succès : tu  remplaces le jouet et le tour est joué !

Tu me donnes aussi l’exemple, te mets à ma merci, Dieu que c’est bon ! j’en oublie les menottes reliées par une longue chaîne qui tinte à chacun de mes mouvements, un  bruit qui te plait  tant ! je passe ma vie les cuisses écartées pour toi, tu me prends et me reprends comme bon te semble, je chavire, je jouis, je gémis, on se parle pourtant, tout est simple et naturel, je t’aime, moi aussi je t’aime ..


On se sépare il fait nuit depuis longtemps, demain est un autre jour, et le programme en est chargé, excitant, pas de punition cette fois, rien que des jeux nouveaux dont les noms sont barbares : le dong et le hook !!

 

Je m’apprête comme tu l’as voulu : corset lacé en velours rouge, jupe en latex, talons vernis rouge, et les bas que je me suis trouvés et que tu adores : rouges et résille, avec une bande satinée sur le haut des cuisses. On entre dans la pièce noire, à peine éclairée comme toujours par deux lampadaires basse tension, qui diffusent une lumière rouge. Un spot baladeur heureusement permet de faire quelques vidéos .. et de mieux se voir.

Comme toujours, on baisse d’un ton  une fois ici, c’est toujours un peu solennel .. ritualisé ..

  donjon 0404

Tu commences par attacher dans mes cheveux, reliés en queue de cheval, une cordelette longue et fine avec un nœud de bondage, il faut que je sois prête pour tout à l’heure .. 

 Tu me diriges ensuite vers la table des supplices, qui va devenir très bientôt la table des délices .. une solide table en pin avec des menottes à un bout, et à l’autre une sorte de trapèze encadré par des chaînes, où les chevilles de la victime sont attachées à des bracelets en cuir .. Voilà comment tu me prépares, écartelée sur cette  table et attachées des quatre membres, à ta totale merci .. mais je n’ai pas peur, tu me lèches doucement, la musique en sourdine résonne entre les murs sombres, je m’abandonne ..Et pourtant je sais que tu vas t’amuser avec mon petit trou, ton doigt investigateur d’abord, très doucement, puis le jouet que j’ai apporté et que tu ne connais pas, un superbe « dong » en gelée mauve, résistante et souple, qui permet de pénétrer les deux orifices en même temps, et que je n’ai pas voulu essayer chez moi !

 

Lentement et tout en admirant le dong, tu le maintiens solidement en moi, et commence à lui imprimer des  doubles mouvements lents et profonds qui me font gémir de plaisir ! Soudain tu montes sur la table, t’assoies sur ma poitrine et me présente ta queue à sucer, tu me traites vraiment comme ta chose, ça me plait, je voudrais encore plus être à toi, impuissante, encore plus que là, maintenant .. Mais comment ? ..  ensuite tu reprends tes caresses, mettant le dong de côté, savantes caresses, très appuyées, j’ai comme envie de faire pipi, mais non c’est autre chose, tu insistes, impitoyable, je gémis de plaisir,  puis tu remontes sur la table, me dégage les mains des menottes, et me prends sans  prévenir, comme ça, à même  la table .. et alors ..  c’est à peine croyable, je dois rêver, la chose monte en moi depuis mes entrailles, irrépressible, totalement inattendue, pour la première fois « sans rien », rien que toi qui pourtant ne te donne pas trop de mal, tu me baises c’est tout,  depuis quelques secondes, et moi, je .. je jouis, sans pouvoir me retenir, enfin, ce divin retour aux sources perdues, oh ouiiii encore, nonnn, arrêteeeeee !

Inutile de résister « ça » m’envahit, fait des  vagues, recommence, je sens mes joues brûlantes, j’ai envie de pleurer et de rire, tu fais semblant de ne t’apercevoir de rien, oh pourquoi ? alors que ce miracle on l’attendait depuis le début !

Déjà, oui, déjà, j’ai une fugace impression de « trop tard », de « fini » .. car tu as atteins ton but, tu as eu raison de ma résistance, que te faudrait il de plus ?

 

Mais pour l’instant, je n’épilogue pas trop encore, tu ne me laisses pas souffler et c’est le moment qui devait être  le plus important de cette séance : m ‘installer dans le fondement cette sorte de crochet de boucher qui n’en est pas un, car arrondi au bout pour ne pas blesser les fragiles muqueuses. A l’autre bout, une anse pouvant recevoir l’autre extrémité de la corde qui a dans la bataille glissé de mes cheveux.  100_0278.JPG



Je me positionne docilement sur la table infernale, (supplices et délices) à quatre pattes et la tête en arrière, jupe retroussée. Je suis prête au sacrifice ! Je ne te refuserai plus jamais rien, plus jamais.

Tu rattaches la cordelette à ma queue de cheval, et introduit doucement le hook dans mon petit trou . Puis sans que je puisse rien voir, tu positionnes l’ensemble avec un nœud de bondage, qui doit maintenir un équilibre savant entre ma tête et le hook ; le moindre mouvement est censé me faire mal,  en tirant sur le hook. Je ne peux pas par exemple baisser la tête, car le hook alors s’incruste dans ma chair.
hook naturehook--floute.jpg

Tu m’aides à trouver cet équilibre, resserre le nœud .. Puis  entreprend de m’entourer de cette longue corde de chanvre que je connais bien. : les poignets, la taille, en utilisant les pieds de la table. Immobilisée, je reste sur ma table, mon esprit s’évade vers ce qui vient de m’arriver, je ne peux m’empêcher de triompher à voix haute, parfois .. Oui, même attachée de cette vile manière !

 
hook      hook gpl


 

Enfin tu détaches tout (mais c’est toujours un regret) et je me retrouve debout, un peu groggy, tu me laisses faire quelques pas avant de revenir à la charge, me passer un énorme et magnifique collier en cuir – comme j’aimerais le porter tout le temps ! – d’où partent les deux  extrêmités d’une laisse métallique, qui coulissent avec ce bruit délicieux autour de moi, s’entrecroisant sur ma poitrine et
autour de ma taille, de mes cuisses, ainsi parée suis je belle ?


  



Tu t’en fiches, tu défais ton œuvre à nouveau, et sans rien me dire me croise les bras derrière le dos.bondage arrière

Rapidement, tu me les bloques avec la corde, tu serres assez durement, je me sens déséquilibrée, plus encore quand tu me pousses sur le canapé, penchée à genoux, la tête dans un coussin ..

J’ai compris, tu t’approches de moi, écartes mes fesses pour me prendre .. je meurs de  honte en pensant à tout ce que tu m’as introduit ce soir dans cet endroit tabou, et là c’est le coup de grâce ! Je ne peux que  subir, victime consentante ..

J’ai un peu mal, tu me rassures, tu viendras vite, cette fois tu n’auras pas de scrupule à prendre ton plaisir, tu as su si bien préparer et me donner le mien, tout à l’heure !

 

 







Puis la vie reprend son cours normal, il se douche, on prend un verre, je me voudrais gaie et heureuse, mais ton air sombre d’animal triste post coitum m’inquiète et je cherche à toute allure des références, les autres fois, tu étais comme ça ?  pas sûr, ou je faisais moins attention ?

 

Tu me raccompagnes dans ta petite seconde voiture, je te sens si loin pourtant, que cette fois la route me semble presque longue, je ne peux rien te faire dire, tu ne fais que nier l’évidence, t’efforçant de me rassurer .. je n’ai donc plus qu ‘à partir, seule, dans la nuit d’hiver, au premier feu rouge à coté de l’hôtel ..

Ironie du sort ..

 


chevilles 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : plaisirs SM
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Vendredi 2 avril 5 02 /04 /Avr 13:04

 

 

Un nouveau voyage vers T., et c’est le train encore, qui m’a déposée sur le pavé ensoleillé de la ville. Je ne suis venue en voiture que quatre fois :

La toute première, bien que partant le lendemain, car conduire ma voiture me rassurait, me protégeait.

La semaine d’avril   qui a suivi, comme si je voulais déjà m’installer dans le midi !

La semaine d’halloween, de toute autre facture

Et enfin l’idyllique séjour de décembre dernier, quatre jours entiers au soleil d’hiver ou dans l’ombre du donjon, ou à la recherche de petits ports cachés dans les environs.

 

Et cette fois ci, il valait mieux que je me rapproche le plus possible du centre ville, car le soir même, j’allais devoir jouer les visiteuses nocturnes et clandestines rue P.

Oui, il avait répondu favorablement à mon défi, sans trop réfléchir,  tout comme le lendemain je répondrai au sien. Cet aspect « donnant-donnant » (ce furent ses propres mots) me dérangeait bien un peu, mais ..

Tout est dans ce « mais » !

 

J’ai prévu de venir à l’avance, avec la SNCF on ne sait jamais, mais cette fois ci tout alla bien et je pus profiter d’une jolie balade en ville. La pluie annoncée trop vite par météo France n’était pas au rendez vous et le soleil brillait dans un ciel bleu euphorisant. J’ai maintenant mes bonnes adresses, pour le shopping et la balade.

En dépit de ces distractions, une dînette au Mac Do et des photos que je m’appliquais à prendre astucieusement, le temps ne passa pas très vite jusqu’au soir, l’avant dernier de l’heure d’hiver.

 

Refusant de penser à la soirée plus difficile du lendemain, je me réjouissais à l’avance de cette intrusion qui, je le savais, le perturbait un peu. Regrettait il déjà d’avoir souscrit à cette idée folle ? En mesurait il vraiment les conséquences ?

Moi, je voulais juste au départ, visiter, prendre un verre,  flirter peut être dans son bureau, mais il en avait rajouté sans méfiance, parti dans un de ces délires impossibles à endiguer, entre désir et caprice ! Il voulait me prendre sur son bureau, m’installer sur la table d’examen, les pieds dans les étriers, jouer au docteur en gardant sa blouse blanche, bref, le grand jeu !!

 

Ce mélange d’excitation et de crainte, cette brisure de tabou, quel effet cela lui ferait il au final, imprévisible et hypersensible comme il est ?

Quant à moi je me sentais conquérante, amusée, curieuse surtout et contente de pouvoir enfin visualiser les choses quand il m’écrivait « je descends », « j’ai mon associé à coté »,  .. Ce serait comme si j’y étais, toujours. Et lui, toujours me verrai dans les lieux, encore un truc pour me rendre inoubliable !

 

C’est donc sans trembler que je me dirige, dès que j’ai le feu vert, deux rues plus bas, légère et court vêtue : jupe léopard, bas top, bottines et petit pull noir sage sous ma veste en cuir. Parfumée, épilée, manucurée comme il se doit, les cheveux à peine secs car pas de sèchoir comme annoncé à l’hôtel ..

Je compose le code, sur un clavier heureusement légèrement éclairé, et le sésame s’ouvre, un lourd battant de bois .. je  pénètre dans le hall d’entrée, cherchant la minuterie que je ne trouve pas ! Ah, peut etre ce  bouton rouge ? non, il est là pour rouvrir la porte, qui recommence sa manœuvre .. C’est donc  à l’aveugle que je m’engage dans ce qu’il me semble être un bel escalier d’honneur, avec rampe de fer forgé ..

Heureusement je n’ai qu’un  étage à monter, et il n’y a qu’une seule porte : en m ‘approchant, je déclenche une lumière, enfin, et je vois que cette porte est bien la bonne, car elle est entrebaillée.

Je  pousse le battant de bois, et te voilà juste derrière, dans le couloir, tu m’accueilles en blouse blanche et avec le sourire, deux mois qu’on s’est séparés porte d'Italie dans un drôle d’état, et me voilà ce soir, en cliente tardive et clandestine, pour une fois les rôles sont inversés, c’est moi qui suis à la porte, et toi derrière !

 

Je pensais pouvoir te faire le numéro de la cliente offusquée, justement, si tu me sautais dessus comme prévu, mais hélas, changement de programme, car tu tiens à me faire les honneurs avant de .. m’honorer ! Et nous voilà partis pour un long périple à travers des pièces et des couloirs tous communicants, qui me semblent tourner autour d’une immense salle d’apparat (la salle d’attente), dont les fenêtres à l’ancienne ouvrent sur les immeubles d’en face.

Partout, du parquet, des moulures, des tableaux aussi contemporains qu’impersonnels, et ces  plafonds plus hauts que la normale qui donnent tout de suite une impression de luxe, car le luxe, c’est avant tout l’espace !

Puis nous descendons un escalier de service pour rejoindre le fameux « en bas ». Tout est éclairé, partout des instruments mystérieux, des papiers entassés, des ordinateurs en veille ..Après ce parcours, nous remontons par des escaliers extérieurs, qui donnent sur une cour en forme de puits.

Nous revoilà dans ton bureau, Tu ouvres ton armoire, bizarrement à l’opposé de ton bureau, et tu m’offres un cadeau, un livre de Benoîte Groult, « les vaisseaux du cœur », que je ne connais pas. En le lisant dans le TGV du retour, j’y trouve beaucoup d’allusions à notre histoire, ton choix a été pertinent, une fois de plus .. Alors que mes films dorment dans ton armoire (je les ai vus !) sans que tu aies pris le temps de les voir ! Que t’offrir de non compromettant ? je n’ai jamais été douée pour faire les cadeaux, moi, c’est vrai !

 

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Alors que je furète en parcourant les papiers épars sur le bureau et les icônes de son écran d’accueil, enfin tu passes tes mains sous ma jupe, ou alors tu l’as fait un peu plus tôt je ne sais plus .. mais en un clin d’œil me voilà couchée sur le bureau pour une petite reprise de contact bien intéressante .. Sur le bureau n’était pas contre le bureau dans ton idée, à ce qu’il me semble .. et je me trouve en situation périlleuse (e pericolo sporgesi) entre le clavier de l’ordinateur et l’arête de la table. .. Le manque cruel de musique d’ambiance me noue, je suis incapable de toute activité sexuelle non accompagnée d’une douce musique, au grand désespoir et incompréhension de mes amants ! Mon prochain cadeau sera peut etre une paire d’enceintes pour cet ordinateur muet ?

Mais il m’entraîne maintenant vers la salle d’examen que j’ai aperçue tout à l’heure, allume la lampe articulée – heureusement de lumière chaude et pas trop forte -  près de la table turquoise inclinée dans l’angle de la petite pièce. Je m’installe en jubilant, les pieds dans les étriers, insouciante des possibles regards des voisins d’en face, car les volets  ne sont pas fermés.

Tu fais semblant d’être très pro, enfilant des gants en latex, fouillant dans un tiroir pour en tirer un instrument transparent que je ne connais pas,  silencieux et imperturbable, jouant le mystère ..

« Qu’est ce que c’est ? » demandé je un peu inquiète «  Un spéculum ». Ah bon ? dans mon souvenir, le spéculum était cet instrument entre la tenaille et la loupe, tout en  métal froid et lourd, délicieusement anxiogène .. Principe de précaution quand tu nous tiens !  Maintenant tout est aseptisé, jetable, mais après tout il est normal quand on « joue au docteur », que les jouets soient .. en plastique !

Il n’empêche, l’instrument me pénètre, m’oblige à m’ouvrir .. et après la photo réglementaire, tu t’empresses de le retirer et de .. le remplacer, non sans avoir réglé la table grinçante à bonne hauteur !

Comme c’est bon, cette transgression de l’usage habituel de la table médicale qui gémis sous notre double poids ! En plus c’est la première fois que tu me prends tout habillé, je trouve ça très excitant, et j’en tire aussitôt parti, agrippant la ceinture de ton jean ouvert, pour donner à tes assauts le rythme qui me plait, et à ce stade, qui est le cavalier et qui est la monture ? On ne sait plus ! Mais c’est follement bon ! Cette ceinture m’a souvent fait fantasmer et je lui réservais plusieurs usages dans mes rêves, mais pas celui là !

 

 

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Hélas, le téléphone sonne à cet instant torride ! Jusque là il nous avait fichu la paix. Même si tu t’en empares très vite, me laissant seule sur la table, ça n’a pas l’air de répondre ..  Tu tentes plusieurs manœuvres, te perds en conjectures, ça faisait partie des risques.

J’ai fait semblant de comprendre l’organisation bizarre des urgences nocturnes. Je me relève et me promène alentours, attirée par la magnificence de la salle d’attente, où tu ne tardes pas à me rejoindre, dans la pénombre.

Tu ne réponds pas à mes questions concernant ce  coup de fil muet,  tu me dis juste l’heure déjà  tardive, 22h20, déjà deux heures que nous sommes là  ? et  tu me pousses doucement sur le canapé élégant de la salle d’attente. Mon Dieu ! l’idée des nobles postérieurs qui vont se poser sur les coussins où tu me prends en levrette avec cette frénésie .. me murmurant des mots .. des mots crus et des mots d’amour, cette idée là me donne le frisson, mon passage ici restera impérissable, que tu le veuilles ou non, et pour longtemps ..

 

J’ai le temps de me dire .. on va si bien ensemble, ça se passe tellement bien, tellement fort, pourquoi cette soirée de demain ? pourquoi prendre d’autres risques, se confronter à de telles inconnues ?

Sans conclure (je suppose que c’est pour etre en forme demain justement ?) tu m’offres un verre dans ton bureau de nouveau, mais nous sommes cette fois assis à la place des visiteurs, sur des fauteuils « metteur en scène » en cuir noir.

Dans le frigo  de la salle de réunion, tu es allé chercher ton premier vin d’orange, qui a l’age de notre dernière rencontre, deux mois.

Nous passons un long moment délicieux à deviser, nous faire des confidences .. tu me dis en passant que tout à l’heure, sans doute .. tu voudras me prendre « jusqu’au bout », je n’y crois pas, il vaudrait mieux pas, je me concentre sur le vin d’orange et ce moment si précieux, car assez rare finalement.

Mais je me retrouve à nouveau, je ne sais comment, allongée sur l’étroit bureau, tu t’es dévêtu cette fois, pour être plus à l’aise, et je fais tomber les  antiques disquettes et d’autres choses encore, à grand bruit, sur le sol ! Entre trouble et fou rire, je me tortille sur cet inconfortable planche et fait encore tomber de nouveaux trucs ! Il ne s’agirait pas que la technicienne soit en bas et entende ces bruits inquiétants, qui ressemblent à des bruits de lutte, appelle la police, etc  .. Je ne veux pas y penser, tu vas et tu viens, et .. tu viens !

J’ai gagné, sans le vouloir vraiment, mais j’ai cette impression, tu n’as pu me résister, j’adore ça ! Et demain, tu paieras sans doute cette imprudence, je le crains (c’est ce qu’il s’est effectivement passé) – Je me demande si ce n’était pas mon vœu secret, en fait ..

 

Il est presque minuit, l’heure où Cendrillon doit rentrer, et le beau prince remonter dans son carrosse noir garé non  loin de là, ayant pris soin d’effacer toutes traces d’effraction ..

 

Je repars seule comme je suis venue, dans la nuit tiède de printemps, il est minuit mais il y a encore pas mal de monde dans la rue,  j’aime tellement cette ville jadis méprisée ! Je me sens bien, demain est un autre jour ..

 

 

 

 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Dimanche 23 mai 7 23 /05 /Mai 17:05

En attendant le récit à quatre mains qui ne saurait tarder, je ne résiste pas à l'envie de parler  - surtout en images - de cette soirée d'avant hier, pour laquelle j'ai reçu les remerciements les plus tendres :

 

"Merci, mon Ange, pour cette soirée inouie! Je suis comblé, heureux, je t'aime, je t'aime, je t'aime .. "

 

Et cette fois, c'est vrai, on a pris les mêmes et on a recommencé, mais nous  connaissant mieux, la soirée fut une réussite, avec des enchainements parfaits (au sens propre comme au figuré) ..

 

D'abord, l'autre femme -Naty - et moi, avons été mises à genoux dos à dos, et menottées ensemble, et attachées aux pieds l'une de l'autre par des  bracelets de cuir ...

 

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Cette pose permet aux trois messieurs présents de venir nous "proposer" une fellation sans les mains à laquelle nous ne pouvons guère nous opposer!

 

Me voici par exemple aux prises avec notre bel étalon black ..

 

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Les réjouissances se poursuivent, il manque des photos car la carte mémoire, sans doute effarouchée par l'audace des prises de vue, a buggé !!

 

 

Sur le lit, pendant que Naty est sur la table des supplices, je suis maintenue par une barre de contrainte et menottée aux barreaux.

 

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soiree-du-21-mai 0790Offerte aux caresses  les plus coquines..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

soiree-du-21-mai 0791Exhibée sans pudeur ..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour finir par être honorée dans tous les sens ..

 

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Puis c'est au tour de Naty ..

 

 

 

 

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Pendant que son mari se confie à mes soins .. particuliers!

 

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La soirée devint tellement chaude que mon dom en a oublié de prendre d'autres photos, et pourtant elle était loin d'etre finie ..   Puis meme, vers la fin, sa carte mémoire s'est pudiquement bloquée!

 

Le mari de Naty a souhaité que nous soyons toutes les deux allongées sur le lit et pluggées, mais j'ai été la seule à être ensuite sodomisée jusqu'au bout  par les deux participants, était ce un privilège ?

 

Ensuite mon dom a voulu épargner mon petit trou bien mis à mal, et pour finir la soirée, a joui en moi à son tour!

 

C'était ma première vraie soirée libertine, et peut etre un peu plus que libertine, car si j'y pense plutôt hard, mais j'ai assumé pleinement, je l'ai fait par amour et aussi j'avoue par envie et curiosité, mise à l'aise par ma connaissance des lieux et des gens à qui nous avions eu affaire il y a deux mois, de vrais habitués ceux la!

 

Il m'a raccompagnée tendrement, nous étions émus et heureux, on se préfére  décidément .. quelle étrange affaire!!

 

Le lendemain, j'étais épanouie, sans éprouver la moindre culpabilité,  je me suis baladée insouciante et contente dans le matin printanier de cette joyeuse ville, en dépit de la brève nuit.

 

Boire un coca avec lui, ensuite, dans un lounge du port, moment de bonheur complice et parfait, avant de se séparer pour encore quelques semaines, et  à peine a  t il disparu dans la foule qu'il me manque déjà.

 

Une fois de plus, c'est maintenant un rituel rassurant  :  "on se reverra" ..  "à bientot" .. "il y aura une prochaine fois" ..  

 

Ce que je ne savais pas, c'est que c'était l'avant dernière séparation où il m'aurait dit cela ..

 

Et la dernière, j'étais repartie avec au doigt, une bague or et brillants, une bague d'engagement .. Comme la vie est cruelle parfois ..

 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Dimanche 27 juin 7 27 /06 /Juin 19:13

Ce n'était pas vraiment prévu du moins par moi, cette séance un peu brutale, animale, car si nous venions là, c'était dans mon idée pour profiter du grand lit: en effet l'hotel où j'étais descendue n'avait plus qu'une chambre à lit jumeaux, et j'avais vraiment moi, envie du  grand lit et du vaste espace secret du Donjon tout autour : les plafonds très hauts traversés de poutrelles métalliques, les murs noirs, la moquette rouge, les inquiétantes silhouettes de la Croix de St André, de la cage, et des collections de pinces suspendues à une chaine transversale.

De la musique, une climatisation apaisantes, le salon attenant où il y a toujours de quoi  boire, l'échelle de meunier presque impraticable complètent ce décor insolite auquel je  m'attache de plus en plus. A chaque fois, l'angoisse me prend : et si c'était la dernière fois que je venais ?

 

Mais pour l'heure il n'en est pas question, bien qu'à peine arrivés mon dom aie du régler en direct et par téléphone un petit souci domestique .. allait il devoir repartir ? me laisser là en attendant ? me raccompagner ? Je m'attends à tout et on devise gentiment en attendant qu"on le rappelle .. Je ne montre en rien ma déconvenue, il n'est pas responsable du tout.

 

Heureusement la réponse est positive! Alors presque gaiement, il me fait entrer dans la pièce noire à peine éclairée par les trois halogènes rouges, et sans perdre de temps, ouvre .. la cage pour m'y installer! Le ton est donné, il m'a fait la surprise que j'attendais, la  séance de soumission à laquelle j'aspire en secret!

 

Je n'ai pas le temps de me changer, mettre mes bas et ma jupe en latex, mes talons. j'entre dans cette cage pieds nus avec ma petite robe d 'été, et il  m'attache aussitot les poignets aux barreaux .. Il a oublié de me mettre le collier, tant pis, je serai telle que je suis, nature .. cela change et ça me plait.

 

 

 

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En couleur .. et en noir et blanc  ..      cage1-1

 

 

Se tenant aux barreaux ..

 

 

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Il m'a demandé de me préparer, meme inconfortablement installée dans cette cage étroite, c'est avec grand peine et sous son regard narquois que j'enfile mes bas et ma jupe en latex, enlevant ma robe pour découvrir ma guêpière.

 

J'ai gardé mon string bleu et or, celui qu'il aime bien, et qu'il ne va pas tarder à déchirer impitoyablement en tirant dessus, afin de pouvoir me "saillir", à travers les barreaux dela cage, et sans me demander mon avis.

 

je suis morte de honte mais en meme temps très excitée par cette possession sauvage autant qu'inopinée.

 

 

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La femelle en cage se laisse faire docilement, accompagnant la saillie d'irrésistibles mouvements du bassin debout sur ses talons et se retenant aux barreaux ..

 

Puis il me sort de là, et m'ordonne, puisque je suis si chienne, de me mettre à ma place, à quatre pattes à un endroit précis, et d'attendre.

Pendant ce temps, il arrange des longues chaines métalliques, les accroche à certains anneaux et à l'autre bout, à chacun de mes poignets et de mes chevilles. Il leur a passé préalablement les  beaux et lourds bracelets médiévaux, dont les anneaux n'attendent que les mousquetons des chaines.

Me voici en passe de subir le supplice de l'écartèlement, augmenté par la façon volontairement assymétrique dont il place le dispositif. Je me sens un peu ridicule et honteuse, surtout qu'il a remonté ma jupe sur mon dos, exposant ainsi mon cul à sa vue, les cuisses bien écartées ..

 

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Je le sens derrière moi, silencieux, contemplant son oeuvre et sa créature, je crois qu 'il me photographie, me filme ..  puis il s'agenouille derrière moi, sans écouter mes (fausses) protestations, me caresse et me reprend sauvagement, attrapant mes cheveux dans un geste ancestral et possessif .. mes genoux entrent dans le sol il me semble, j'ai mal, ce mal qui fait du bien,  mais il s'en fout,  il continue ..

 

C'ets alors que dans le feu de l'action, j'ose pour la première fois prononcer   la supplique infamante " .. Encule moi" à voix très basse mais il a très bien entendu!

 

Cette fois il prend son temps, fort de ma demande, va d'abord chercher un plug, du gel  .. "ah tu aimes avoir quelque chose dans le cul?" me dit il, et je me mordrais les doigts si je pouvais, d'avoir été aussi impudique! et il me l'enfonce sans trop de ménagement dans le fondement pour bien le préparer ..

 

Me voila non seulement exposée à son regard, mais dument pluggée,  caressée à outrance et je sens que je mouille tellement, totalement dépravée en cet instant précis, offerte ..

Alors et sans se faire prier,  il me retire l'objet et aussitot le remplace et me sodomise avec ardeur. "ah ça faisait un peu longtemps que je ne t'avais pas enculée" ose t il souligner ..

 

A  peine m'a til dégagée de mes chaines, à peine sortons nous de cette heureuse bestialité pour entamer une conversation normale,  que je commence à penser, voila, ça va finir, on va devoir s'en aller et maintenant on ne se verra plus pendant plusieurs semaines, ces maudites semaines d'été ..  et le reverrai je ? reviendrai je ici au donjon tellement chargé de souvenirs et où je me sens chez moi, stupides questions mais sait on jamais ?

  Dans la voiture, une nouvelle fois il tente de me rassurer, meme si les ombre d'une rupture inévitable se profilent à nouveau dans nos esprits malades ..

 

Pour les conjurer, il me redit encore les mots si souvent entendus  : "je te voudrais plus sereine .. tu sais bien qu'on se reverra .. "

 

Plus tard, il me déposera devant les Plages, au soleil déjà presque couchant, et  me voila seule, sans lui pour longtemps, un texto inattendu viendra une demi heure après me remonter un peu le moral, et je retrouve mon sourire d'amante, une certaine insouciance, enfin ..

 

 

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Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : PLAISIRS BDSM
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