Récit

Samedi 19 décembre 6 19 /12 /Déc 15:22

Ensuite, après cette parenthèse embaumée des fleurs de mimosa,  il y a eu toute une période sereine, heureuse, détendue. Signature charmante du  "Dom vaincu par sa belle", sur notre forum,  confidences troublantes à un autre participant .. et il semble satisfait de notre rencontre de quelques heures.

 Février, mars .. le début d’une nouvelle année ensemble ? J’avoue que j’y croyais. Tu m’avais confié ton mot de passe pour que je réorganise tes albums de libertin, trop brouillons, on commençait à parler de notre rencontre d’avril, que tu voulais vanille, car on avait « toi et moi quelque chose de très important à faire »  ..  tu me plais en ce moment » .. « tu ne peux pas envisager l’avenir d’une façon plus SEREINE ? plus HEUREUSE ? » Il ne fallait plus jamais laisser passer plus de deux mois entre nos rencontre, plus jamais ! Partageais tu mon point de vue ? j’en doute ..
En tout cas, c'est en manipulant ses albums que j'ai découverts les images d'A., non datées sur les clichés, mais la date était facile à deviner, c'était entre octobre et maintenant ..  Il n'avait pas eu l'audace de mettre les albums de E.  C'est donc qu'ils avaient pour lui de l'importance, bien plus que ceux de A. qui était, donc, la soumise de son ami.  Je n'ai appris alors qu'une petite  partie de la vérité, surement pas très propre, mais prévisible, connaissant ses penchants. Juste un pincement de jalousie, mais rien à coté du reste.

De plus, en relisant tous ses mails de mars, je n’y trouve rien d’inquiétant, au contraire, ils sont tous tendres, rassurants .. il me donne ses dates pour les vacances de printemps .. seulement  .. je soupçonne derrière ces bonnes dispositions le retour de ses envies de sexe effrénés, sûrement la fréquentation  assidue du  donjon, « mon » donjon ! il ne nie pas mais ne confirme pas, ça me rend folle. La moindre absence le soir, et je le soupçonne « d’y aller ».
Il perd son temps à m’assurer de son attachement, de la stabilité de notre relation, on dirait que je ne veux rien entendre, je sabote tout, je n’ai plus de patience.
Et ce fut mon mail de rupture feinte, le 3 avril. « on aura fini sur un bon souvenir »  Quelle sottise, quel poncif ! comme si on avait envie de se quitter si le souvenir est bon ! Jene sais pas ce qu'il m'a pris, j'aurais du me souvenir de l'épisode étonnant qui avait précédé notre deuxième séance au donjon.


Il l’a lu le 7 seulement.
Week end oblige. Je n’ai pas eu l’idée de le contredire avant, trop confiante, et à tort. Car il a continué sa stratégie de » l’acceptation. » Il m'a envoyé en retour un mail de confirmation , qui m'a glacé le sang et il est resté inflexible, il valait mieux, en effet, faire un break.
On a continué à échanger un peu toutefois, je n'y croyais pas vraiment,   sur notre site seulement.
Y aller doucement, doucement ..
C’était presque prometteur le 1er mai, « tu as réussi à me faire craquer, à ce jeu la, je me demande qui est le chat et qui est la souris ..  si cela peut te rassurer, jamais je n’ai douté, y compris ces dernières semaines, qu’on se reverrait .. on part sur une histoire qui dure là  .. » j'étais  folle de joie, tellement soulagée!

Et puis reprise des hostilités, le soir de son anniversaire, oubliant la jolie carte virtuelle me représentant nue devant une fenêtre que je lui avait envoyée, il me convoquait sur msn pour finaliser la rupture, prétendument  jusqu’en septembre (pieux mensonge pour faire passer la pilule je pense) : trop fatigué, fatigué, dégouté du sexe, alors qu’en avril c’étaitau contraire « trop envie de sexe «  envie à laquelle j’étais "un obstacle", meme à 450 km de distance !

Cette fois c'était fini, je n'ai plus osé, après cette douche froide du 7 mai, insister davantage, il ne me restait plus que le dégoût, le chagrin, les pleurs, l'insomnie, l'arrêt de travail, ne plus manger, ne plus savoir, et pourtant ne pas cesser d'y penser.

Pour la première fois de ma vie, j'étais larguée! et sans rien y comprendre.

A cette date, il avait déjà possédé (enfin!) E. et l'avait même revue une fois et mise en cage à son tour, deux séances supplémentaires en mars et en avril, qui s'étaient passées pendant cette époque incertaine.
J'ai eu, bien plus tard, les preuves en image de ces épisodes épouvantables, donc si je veux respecter ma chronologie personnelle, ce n'est pas ici que je choisis de les montrer, mais plus tard, lorsqu'il n'a plus pu se taire (pour des raisons obscures, car la situation étant ce qu'elle était il aurait tout gagné à se taire, comme il le fait sans peine on dirait vis à vis de son épouse).

Et même les images déjà montrées de la donzelle, dans un des précédents chapitres, j'aurais pu attendre aussi pour le faire. Mais comment s'y  retrouver ? j'étais, je suis toujours, sans repères certains, entre le vrai et le supposé, le révélé et le caché ..


Tout ce que je gagnerai  à cet épisode qui dura pourtant moins d'un mois, c'est d'avoir perdu 5 kilos sans aucun effort, et j'en suis assez fière, ainsi que de ma mine pale et défaite ..

Je dois aller à Barcelone à la fin du mois un voyage prévu de longue date, et lui ira, une semaine plus tard, avec un couple d'amis !
Ce projet m'aide à surnager : la coincidence est assez troublante pour me donner de l'espoir, il devra mettre  ses pas dans les miens et forcément penser à moi, je pourrai peut etre lui faire un mot en lui envoyant quelques photos et en lui donnant des bonnes adresses  ?

Espoir, oui, surtout que je repars en montagne pour la Pentecôte, tout de suite en revenant, et ça aussi me maintient la tête hors de l'eau, surtout que, dans mon esprit malade,
un projet fou ne tarde pas à germer ...


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Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Lundi 21 décembre 1 21 /12 /Déc 18:29

Voici la lettre que j'avais préparé, juste avant de partir pour Barcelone.
Elle a été envoyé entre mon retour et son départ.
Je tenais à avoir la réponse avant de repartir travailler en montagne pour le week end de Pentecote, alors que lui serait dans la capitale catalane.


Bonjour, L ..

 

 

Je  vais faire une  chose que j’avais envie de faire depuis le début :  tu te souviens peut être que je dois passer Pentecôte à la S. ?

Alors je vais descendre directement  de la haut  sur .. la côte varoise, tu m’avais d’ailleurs toi même  indiqué la route (A51) pour avril quand on se cherchait une date …  

 

Ne te récrie pas, ton mail courroucé je  n’en veux pas , car ma décision est prise : réfléchis une seconde,  ce n’est pas le bout du monde et tu ne me feras pas l’affront de me dire non. C’est toi qui a voulu envenimer une situation pas si grave, il me semble,  à toi d’assumer les conséquences.

  

Je viendrai car j’ ai envie de me  la  faire  enfin cette route improbable , à vrai dire je ne sais pas trop ce que j’en attend , je suis tellement privée de repères, surtout  briser cet absurde  mur de silence que je ne supporte plus malgré tous mes efforts.

Alors qu’on fasse l’amour ou qu’on prenne enfin le temps de se parler, ce sera mieux de toutes façons.

 

N’oublie pas de brancher ton portable mardi matin, je t’enverrai un texto sur la route, et on décidera du programme. Plusieurs endroits seront possibles , par exemple ceux dont tu m’avais parlé (Musée de la Marine, petite plage je ne sais où, Mont Faron, bar de mon hôtel ? ci joint ma réservation à titre de preuve que je ne bluffe pas.

 

 

Donne moi ce temps, parce que je le vaux bien, quand même, tu le sais  et j’en ai besoin pour avancer… j’ai déjà pas mal travaillé sur moi même et j’ai compris beaucoup de choses.

.

A bientôt. Je suis contente de te revoir, d’écouter ce que tu as à me dire,

Violette.



Le plus important est de parvenir à établir un dialogue, le faire parler, le mettre en confiance.

Le plus important aussi est de l’amener dans ma chambre, sans quoi j’aurais vraiment perdu et mon retour serait catastrophique ! Je n’ai donc pas droit à l’erreur.

Lui dire que j’admet sa liberté sexuelle, que je n’ai pas eu le choix ces derniers mois (depuis Anna) que je ne ferai plus de caprices, de bouderies pour un msn ou un mail de moins , que je me rends compte combien j’ai été chiante, exigeante, étouffante et que tout cela m’a bien servi de leçon !

Que ce qui compte, c’est une relation DS sereine et heureuse, confiante, comme tu m’as si souvent demandé de la vivre !  si tu m’as demandé ça, c’est que c’était possible, que je pouvais être confiante !

Je peux même chercher quelqu’un sur Lyon pour sortir, et un autre dom « classique » pour les fantasmes. Si ça peut te rassurer.

« Tu n’as pas compris que tu étais encore attirante pour moi ? » (m’as tu dit en pleine rupture) et c’est grace à cette phrase que j’essaie encore ça.

Lui dire que j’ai beaucoup travaillé sur ma dépendance, que je ne l’ai découverte qu’avec lui (et Raoul aussi .. ) et que je vais tout faire pour me calmer, ne plus l’étouffer.

 

Relisant cette lettre maintenant, je me rends compte de son ton presque autoritaire, sans réplique possible autre que l'acceptation (ce qu'il a fait tout de suite d'ailleurs!) Mais j'ai bien trouvé le style, efficace, simple, direct ..

Voici sa réponse, qui m'a à peine surprise tant  j'étais sure du résultat.

??? que te dire???
Je ne vais pas mieux mais tu n'en es pas la cause. Car si tu avais été la cause de mon problème, le break m'aurait été profitable. En revanche, j'ai définitivement renoncé à passer des heures avec toi en msn à essayer de te "remonter" car j'ai vu que ça ne servait à rien. Je perdais mon temps sans pouvoir t'aider. Tu l'as d'ailleurs toi-même analysé: on a fait du surplace pendant un an avec la même problématique. J'ai vu que tu m'avais traité de "menteur" et "faux-jeton": j'accepte tes insultes et n'y répondrais pas .si ça peut t'aider à te reconstruire. En revanche, tes angoisses concernant le jugement que je peux avoir de toi sont sans fondement: tu sais très bien que tu n'es pas qu'un simple "objet sexuel qu'on utilise à fond" (mais parfois, j'aimerais avoir une libido suffisante pour te considérer justement comme ça). Tu sais très bien que je te considère aussi comme une Femme, une intellectuelle que j'admire. Le fait "d'avoir joué à la soumise" ne diminue en rien l'estime que je peux avoir (mais je crois qu'au fond de toi, tu le sais...) En revanche, ne me demande pas de t'aimer: ça c'est terminé, même si pendant quelques temps je me suis demandé si je n'étais pas un peu amoureux.


Euh, quand comptes-tu venir au juste? je pars à Barcelone demain et reviens lundi soir. Ensuite, de mardi à vendredi, je reçois la visite d'examinateurs. Je ne dis pas qu'il ne sera pas possible de te voir mais je risque d'être pas très disponible en terme de temps et surtout d'état d'esprit (je stresse depuis deux semaines, je travaille actuellement sur une présentation powerpoint que je dois leur présenter et prend des benzo pour m'endormir, lol). Donc important que tu me dises quand tu comptes venir. Quels jours? quelles heures?   

Je n'ai aucune envie d'aller à Barcelone mais ça me fera certainement du bien.
concernant mes disponibilités, il y aura mercredi de 14 heures à 17 heures. Ou peut-être le mardi soir (de 20 heures à 22 heures).
euh: il n'est pas exclu que nous fassions l'amour.
merci pour les photos: dommage qu'il y ait cette grue devant la sagrada familie, j'essaierai de prendre la même photo, lol.
  
mon portable sera allumé à partir de mardi matin. bonne route et bon séjour à La S... je t'embrasse.
L

Il ne m 'en fallait pas plus, toute heureuse, je pars en montagne, avec à coté de mon sac de sport, la fameuse petite valise rouge qui contient mes trésors, ma panoplie de "pute", Dim Up, mini jupe, petits hauts moulants, talons ...  mais d'abord, je profite, le coeur léger, de la montagne ..



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Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit
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Mardi 22 décembre 2 22 /12 /Déc 23:15

 


"Ce que femme veut, Dieu le veut"
"Celui qui ne lance pas les dés ne fera jamais un double six"

 
 
Les jours suivants, alors qu’il est à Barcelone et moi à 1800 mètres d ‘altitude je les passe dans une sorte d’hébétude fataliste, j’ai « gagné » mais je doute d’avoir eu raison de pousser ainsi les évènements, suis je assez forte pour encaisser la suite ?
Randonnées en montagne, service des pèlerins, joyeux échanges avec les autres bénévoles, tu me sembles appartenir à un autre monde, je suis à deux doigts de renoncer, car le bon sens me rattrape, mais pourtant elle est dans mon coffre de voiture, ma petite valise rouge qui ne connaît que ce chemin vers toi  ..

Difficile chemin, le matin de mon départ, vers 9h,  il aurait du ouvrir son portable secret, il ne le fait pas, malgré sa promesse,  et .. je n’avais pas prévu ça.
Panique à bord, dois je aller vers le sud, ou vers le nord ? vers Gap, ou vers Grenoble ? Il a donc changé d’avis et il n’a trouvé que ce lâche moyen pour me le faire comprendre ?
Les  heures passent, j’envoie texto sur texto, inutilement .. à 13h je me décide la mort dans l’âme à prendre la route de chez moi, en m’arrêtant à chaque parking pour vérifier mon portable. Deux heures pour faire 30 kilomètres, larmes de défaite et de chagrin. Jamais encore il ne m’avait fait ça. C’est donc vrai que c’est fini.
Rentrer, retrouver ma vie d’avant, bien sage, chercher d’autres motivations .. Pas envie, fatigue .. nostalgie ..

Puis à 15h Bzzz Bzzzz, c’est lui, qui fait semblant on dirait de me croire déjà arrivée à T. ! Il n’a pas pu ouvrir son portable ce matin, à cause de l’audit, tout juste s’il ne me reproche pas de n’avoir « pas eu assez confiance en lui pour venir » (tu parles, la confiance, elle est  bel et bien partie depuis deux mois !) et « pas suffisamment envie de le voir » ..  Là je ne sais plus quoi faire, à la croisée des chemins, on s’ embourbe dans des explications inutiles alors que ma batterie faiblit de minutes en minutes et que l’heure tourne, et que, si je vais à lui, 50 km supplémentaires s’ajouteront aux 280 prévus.

Alors, impulsivement,  en deux secondes, je fais demi tour, car j’entrevois d'ici  l’état où je me trouverai une fois rentrée chez moi, mes regrets, le dégoût de ma lâcheté  .. ne pas lui faire ce cadeau : tu m’as voulue, tu m'auras ! Il fallait refuser, ou même rester silencieux!

Mais impossible de lui dire car la batterie rend l’âme à peine j’ai démarré en sens inverse. Ce n’est pas grave, il le saura ce soir, quand j’aurai rechargé le portable à l’hôtel, normalement il sera là, il reste  tard au bureau.


Je fonce, je  colle les camions, il faut faire tout le tour de Gap avant de trouver la belle autoroute A51 qui rejoint le Sud, via la Haute Provence, dans un paysage ensoleillé et sous un ciel limpide, limpide comme ma détermination regonflée de certitude. Et le point de non retour est atteint, je dois continuer ..

Mon premier geste en arrivant à l’hôtel est de brancher la batterie de mon portable. La boucle est bouclée, c’est aussi dans un hôtel Ibis que tout avait commencé entre nous, mais  à l’autre bout de la ville.  Je reconnais avec émotion le mobilier plaqué hêtre, la couleur un peu vomitive de la moquette, le lit king size,  la grande salle de bains, l’odeur entêtante de leur surodorant ..
Angoisse à nouveau,  car il ne répond pas à mon sms d’arrivée! Et je trouve deux messages de lui, un peu désenchantés tout de même, mais pas, hélas, désespérés : il me croit vraiment retournée  à  Lyon. Je comprends qu’il est donc rentré chez lui, un peu dépité tout de même ?

Je tire le rideau, résignée, peut être demain, ce sera pareil, le mur de silence à nouveau, en dépit de tous les kilomètres parcourus, de l’énergie inutile arrachée à mon mal de vivre .. Au point où j'en suis, je m'en réjouis sombrement, je ne pourrai pas tomber plus bas!

Le lendemain, une belle journée s’annonce et me rend un peu d’optimisme. Mais le petit déjeuner somptueux sur la terrasse de l’hôtel n’a rien à voir avec celui de ma renaissance, l’année dernière, inquiète et triste je suis, submergée de bonheur, j’étais ..

Le portable ne répond toujours pas. L’hôtel n’a pas de connexion internet publique ! je décide alors d’aller au centre ville, en quête d’un cybercafé. S’il n’a pas ouvert le portable, peut être a t-il ouvert sa messagerie msn ?  Je n'ai pas trop le choix en fait.
 Je retrouve la ville du Sud  telle que j’ai apprise à l’aimer, en toutes saisons, il est impossible qu’il ne réponde pas .. , m'abandonne si lâchement .. et en effet, à peine ai je terminé mon message sur ce clavier inconnu, que le portable enfin bourdonne  et qu ‘arrive son premier texto qui commence par un hypocrite  «Incroyable ! »
D'autres suivent, tous aussi incrédules, dubitatifs, il me conjure de me dire la vérité, suis je bien là ou le lui fais je croire ?

D’ailleurs, il ne me croira qu’une fois devant moi, au point qu’il n’a pas apporté la bouteille de champagne promise ! (tu aurais pu quand même, et  la mettre au frais avant!)

Sans perdre de temps, pour en avoir le coeur net  ? il me donne rendez vous pour dans deux heures à mon hôtel, son deuxième « grand oral » s’est bien passé et il va se libérer.

Il m’avait écrit la semaine dernière, cavalièrement et un peu gêné :  « euh, il n’est pas exclu qu’on fasse l’amour » ..
Je sens que l’option est retenue. Cela ne me fait pas peur. Qui sera le chat et qui sera la souris ?

Je rentre à l’hôtel sans me presser, ayant pris des photos de la ville, acheté des abricots au marché Lafayette, je me sens sereine et détendue .. 

Cette photo sur la place Raimu c’est une gentille passante qui me l’a prise, me voyant me contorsionner pour faire de même !


Je mets pour la première fois une petite robe d’été achetée dès le mois de mars pour la belle saison de chez lui. J’ai beaucoup minci, elle me va bien et ne boudine plus ; malgré moi, j’ai tenu l’objectif de poids, facile quand on perd l’appétit !..


Sms : je suis  la dans 15 minutes-  jeu du loup y es tu à nouveau ! J’aime.
Sms : je suis  là.  Descends.


Je vais à sa rencontre, ne le trouve pas car il n’est pas entré dans le parking privé. Je remonte téléphoner,  j'ai laissé mon portable en haut, jusqu’au bout, la difficulté de se retrouver ! ..


Et pourtant, enfin tu es la, garé à l'extérieur, en plein soleil, comme si je t’avais quitté la veille, même jean noir et chemise blanche, je suis là, dans tes bras, au terme de plus de trois longs mois, on entre dans le  hall et  on hésite devant le bar désert où l’on serait trop observés et ce n’est l’heure que du café ..  Mon intuition me parle en secret, je sais ce que tu attends, ce que tu attends vraiment, alors tout simplement,  je t’entraine  vers l’ascenseur.

Pendant la brève montée  tu me caresses les hanches, les épaules, avec ces gestes doux et enveloppants qui m’emprisonnent  dans un piège  inéluctable. Pourquoi rompre le charme ?

Tout s’est décidé à  ce moment là. Ma reconquête, ma victoire, ton abdication.

Sans un mot et toujours enlacés nous entrons dans la chambre.
Avec le plus grand naturel et malgré l’incongruité de la situation, on n’attend pas une minute de plus pour se dépouiller de nos vêtements et se mettre au grand œuvre.

On fera l’amour comme jamais, délivrés des mises en scène, des photos, des jeux de liens, chaines et menottes .. c’était bien aussi ça,  mais ces heures d’amour, c’était tout ce dont j’avais besoin, toi aussi sans doute, acharnés à la tâche on est, tendres et animaux, sans fausse pudeur, sans recherche autre que l’ancestrale fusion des corps ..


On se dévore et se caresse, tu me baises avec obstination, je te reçois comme un sacrement, les gestes s’enchaînent sans retenue, frénétiques, on se donne même le droit de s’arrêter un peu sans que nos corps se séparent et échanger quelques mots à voix basse, quelques informations chaotiques et parcellaires qui ne m’apprennent rien de plus sur « l’après » ni sur le « pourquoi »  mais qu’importe, aujourd’hui je te découvre réellement,  sans artifices ni distance, nous mélangeons nos sueurs et ta peau claque sur la mienne, des gouttes tièdes tombent de ton front sur mon visage,  je te saisis les mains, tu m’embrasses dans le cou, j’ai l’impression de faire l’amour avec toi vraiment,  pour la première fois, mais qu’est ce que ça veut dire ?  C ‘est fou.
Tu as trouvé le moyen diaboliquement simple de faire taire mes angoisses, ma honte d’être venue telle une bourgeoise de Calais pieds nus et la corde au cou, tu me prouves avec simplicité que oui, tu as toujours envie de moi, et dans l’instant, je m’en contente, femelle trop vite consentante, secrètement triomphante dans son indignité ..
Les heures passent, chaque minute compte dans le temps si bref qui nous est imparti, quelques heures,  ce n’est que la 11e fois que l’on se voit, chaque seconde et chaque geste ancrent ta peau dans la mienne, me rend inoubliable. 

Je ne peux m’empêcher de te faire remarquer malicieusement  ô combien tu as l’air fatigué ..

Il n’y aura pas d’aveu pourtant, pas de craquage de ta part, et le doute essaie de s’installer à travers cette marée de luxure partagée, je suggère en riant que c’est un break dans le break ?
Tu  me laisses entendre qu’on se verra cet été ?  Mais c’est très bientôt l’été !
Tu me dis de m’imposer, de venir, alors que moi, je veux la prochaine  fois » comme avant » que ce soit toi qui veuilles de moi, me paye l’hôtel comme une pute, me fasse un cadeau, une fleur, un livre, un bijou, comme à  une reine .. M’apporte à boire !
Oui je veux ça maintenant, rien d’autre. Tu viens de me donner des gages et des forces pour t’attendre en silence. Plus vulgairement parlant, j’ai eu mon fix.

J’ose espérer aussi que tu aimeras encore m’attacher, abuser de moi impuissante et effrayée, m’emmener au donjon que tu as voulu garder malgré tout,  avec toi les choses changent vite, j’ai appris à le savoir …
Je te dis que j’ai eu tort, de vivre notre histoire en évoquant toujours sa fin, qu’il faudrait la vivre sans se poser ce genre de questions, je trouve que c’est très important, mais tu ne m’en crois pas capable, je le crains. Ou bien est ce trop tard ? je ne sais plus s’il faut parler au présent, au passé, au futur .. paumée.

On n’aura rien bu cette fois là, que de l’eau du robinet. Pas de Beaumes de Venise ni de Bordeaux  blanc moelleux ni de Chateauneuf du Pape, ni de champagne, nos nectars habituels (successifs, je précise !)

Tu ne m’auras pas offert de fleur volées dans un jardin, parce que les acheter chez le fleuriste ça ne le fait pas pour toi, ni de livre dédicacé « à une amie très chère », mais je porte la chaînette de cheville que tu m’avais offerte le jour de Halloween. Ne veux tu plus être mon maître ?
Mais la chaînette est bel et bien la, tu ne me la reprendras pas !
Je ne rapporterai même pas un bracelet fantaisie acheté sur le marché du Brusc, ni même  une pomme de pin, de ce périple hautement périlleux, ni une promesse de toi, juste des allusions  du style « à la prochaine ? » pas de grave « on se reverra » comme les autres fois. Et j’avais fini par te croire, le comble  ..

Je recommencerais bien  à avoir peur. A peine es tu monté dans ta voiture noire.

Mais le bonheur est le plus fort, je ressors dans la ville baignée de la douce lumière du soir, heureuse de pouvoir sacrifier à la récente tradition de mes passages : déguster des moules à la terrasse d’une brasserie sur le port, avec de la bière et des frites, pour qu’un péché s’ajoute à l’autre, et comme c’est joyeux !
Je me sens radieuse, après ces semaines de larmes, je chasse les ombres car il en subsiste je ne me le cache pas, mais c’est l’espoir qui l’emporte, je me sens envahie d’un bien être animal, advienne que pourra, et  c’est le sentiment de victoire qui domine.

Sentiment du devoir accompli, d’avoir fait le maximum, que la récompense vienne ou pas ne sera pas de mon fait, je te laisserai respirer, je deviendrai fataliste, aveugle, te laisserai vivre ta vie, je vivrai la mienne, je ne me poserai plus de questions sur le passé ni sur l’avenir.

100 1414                       gaou4.6

 

 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit
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Vendredi 25 décembre 5 25 /12 /Déc 13:07

100 1630

Ce mois de juin marque un nouveau tournant, très important pour la suite.

Ces retrouvailles inespérées, mais qui quelque part, devaient répondre à nos attentes, n'eurent cependant pas un effet immédiat.
Après le texto du lendemain, pas de prise de nouvelles .. ou très brèves si je me souviens bien. Se parler sur msn restait interdit pour l'instant, mais ce fut lui qui brisa le silence le premier, une bonne semaine plus tard.
Je m'amusais un peu sur internet, il fallait que je me change les idées, que je me donne le change, car je perdais confiance à nouveau, rien n'avançait vraiment. Je bavardais avec d'autres doms, me confiais à eux ..

 Bien plus tard, j'en ai déja parlé, j'appris que lui de son côté mettait au point une nouvelle séance avec E., qu'il  n'avait pas revue depuis le 14 avril. Une séance à quatre, où A. devait jouer le role de la domina, E. celui de la parfaite soumise, et les deux hommes devaient juste regarder. Bizarre comme L. épargne à son "petit objet" tout contact sexuel avec Roland : serait il jaloux d'elle ? Surtout la trouverait il trop jeune pour les autres, et assez mure pour lui ?

Comme toujours, toute son énergie devait se concentrer sur cette ultime séance : perfectionniste à l'extrême,T. prend soin de prévoir le moindre détail, allant jusqu'à écrire le scénario et même les dialogues  sur des feuilles de  papier qu'il garde à portée de regard!

Toutefois, et on s'en rendra compte pour les deux prochaines séances qu'il organisera, l'une pour elle, l'autre pour moi, qu'il a négligé l'essentiel, que l'arbre lui cachait la forêt : avant tout il pense à ses propres fantasmes, sans se soucier suffisammment de savoir s'ils colleront à notre réalité. Et parfois elle en est si loin!

Par chance, ce fut E. qui "passa" en premier, le 25 juin. Et rata son nouvel examen de passage. J'en parlerai plus tard, quand je serais censée etre au courant.
Enfin de ce que j'en sais, de ce que j'en ai compris à demi mot .. L'essentiel étant que cette séance la fut la dernière pour cette demoiselle, friande pourtant de continuer, mais trop passive et respectueuse du "Maître" pour insister.

Pas découragé, c'est avec moi ensuite, qu'il décida de faire une séance à trois, dans l'espoir de la réussir cette fois. Ou de me faire aussi, dans un souci d'équité, rater la marche! Qui sait ? lui seul, et encore ..

En juillet, il parla de nous revoir, et qu'il me réservait "une surprise", et que cette fois, contrairement au mois dernier, ce serait "pour son plaisir" (comme s'il n'avait pris aucun plaisir à notre rencontre éclair de juin!!), donc je me doutais de quelque chose, il avait récemment rencontré un participant au forum qui habitait sa ville ..  mais j'étais prête à tout pour le revoir et conforter ma reconquête, je me sentais invincible, ce bel été m'y aidait, où tout semblait me sourire.

C'est donc le coeur léger et insouciant que je réservais mon hôtel, le même qu'en février, et le train qui allait avec. Cette fois je devais rester deux jours, on devait faire deux séances au donjon, un soir et une après midi, l'une "surprise", et l'autre "vanille".

Mercredi 22 juillet 2009 –

 

 Une dernière dispute le dimanche précédent a failli faire échouer notre rendez vous, incroyablement rapproché du précédent.

Il joue les mystérieux, me demande si je viens ou non, c’est important pour « la surprise » qu’il me réserve ..  Je commence à soupçonner qu’il pourrait s’agir d’un être humain, cette surprise, mais ça m’étonne quand même : depuis un mois et demi, la mode est au vanille, on s’est enfin retrouvés, et si bien, après les affres du printemps, et je ne  pense pas que ses projets libidineux « à plusieurs » soient d’actualité.

Je coupe court à la polémique en lui envoyant  un mail tout gentil,  « oui je comprends, à mercredi, bisous » qui le désarme illico.

Je me demande ce qu’il aurait fait si j’avais campé sur « ses » positions, un jour ou l’autre, il faudra que je fasse l’essai, pour voir ..

 

On ne devait se voir qu’en début de soirée, 21 h15, j’ai passé la journée dans les TER, 5 heures de voyage en tout, installation à l’hôtel, proche de la gare et dans le centre ville, celui dont les fenêtres donnent sur l’Opéra.

Je m’habille avec élégance pour l’occasion : jupe en mousseline noire à pois rouge, tee shirt noir moulant et décolleté, talons hauts. Vu la saison, les bas top sont restés dans mon grand sac rouge.


Il m’attend au coin de la rue. La nuit commence à tomber et j’en suis bien aise, le donjon, ainsi, sera plongé dans la pénombre et nos retrouvailles n’en seront que plus romantiques. Son attitude assez neutre, mais un peu nerveuse,  aurait du me mettre la puce à l’oreille, il a bien l’air d’un qui prépare un mauvais coup !

Je commence à me repérer dans les abords de cette banlieue déjà endormie, mais brillamment éclairée par de hauts lampadaires orangés. C’est à cause d’eux, m’expliques tu, que les cigales, trompées par la lumière, continue de chanter si fort .. Ce soir, elles ne seront pas les seules à être trompées ..

Pour l’instant, j’ai le cœur léger, et pas de culotte sous ma jupe également  légère .. il ne vérifie pas, je vous dis qu’il est nerveux ..


On pénètre dans le bâtiment cerné d’herbes folles et de voitures en réparations. Les occupants de l’appartement sont en vacances, seul reste un cochon d’Inde, le pauvre, enfermé dans sa cage .. Est ce toi qui vient le nourrir ? je ne poserai pas la question, c’est le genre de question qu’il n’aime surement pas !

Nous montons directement dans la salle haute, et à peine en  a t il ouvert la porte, à peine ai je eu le temps de passer mes bas, qu’il m’installe aussitôt, à genoux près de l’anneau du sol, me passe le collier métallique sans préambule et le relie à l’anneau avec une grosse chaîne et un mousqueton. Il ajoute à l’ensemble la chaîne des  menottes qu’il me fixe rapidement aux poignets .. Cette hâte inhabituelle m’étonne, normalement, c’est à la fin de la séance qu’il aurait du m’attacher là, et pourquoi pose t’il les clés des cadenas à portée de ma main droite ? « si tu te sens mal, tu pourras te détacher » me dit il, « moi, je vais chercher la surprise »

 

Le salaud ne me laisse pas le temps de répliquer et disparaît déjà dans l’escalier ..

 

C’était donc ça ? Me voici prise au piège comme une idiote dans cette humiliante position, et il sait bien que je ne me détacherai pas, tout comme je ne prononcerai jamais le safe word ..

Il m’a laissée sans état d ‘âme avec mes interrogations : qui est ce ? un homme ? une fille ? Îl y a quelques jours, celui que nous appelons »l’ingénieur » m’a transmis un mail de toi, tu avais repris contact avec lui après avoir décliné ses offres aux printemps.

Je suis en colère, mais incapable de réagir.  Il est donc capable de feindre l’innocence, de me mentir « oui  nous serons seuls », tout en laissant planer un léger doute, que j’estimais à 5 % ..

Nos sensuelles retrouvailles du mois dernier ne te suffisent donc pas ?

Les minutes passent et j’ai toujours le nez sur la moquette rouge déjà un peu défraîchie ..  Heureusement, les lumières, rouges aussi, sont tamisées et je me sens résignée, peut être un peu curieuse, mais je trouve qu’il exagère.

J’entends des pas, des voix, on monte l’escalier, mon hypothèse ingénieur était la bonne, même si j’ai les yeux bandés par le masque en cuir noir, je le sais.

Il fait d’étranges et rapides présentations, vu ma position :  « Violette, ma soumise «   sans prendre le temps de m’expliquer ce que je dois faire, ne pas faire ..  par contre, l’autre a l’air de savoir qu’il doit faire, lui,  car aussitôt il relève lui même ma jupe, je frémis, tu me rassures en m’indiquant par de petits claquements de langue que je dois me tenir à carreaux, oh, j’aime pas ça !

Surtout que l’autre se permet de me toucher maintenant, avec ses gros doigts qu’il m’enfonce dans la chatte et  même dans le cul,  et ça, même toi tu ne  le fais pas, alors je me laisse tomber habilement sur le coté, me dérobant à ces honteuses caresses.

Plusieurs fois tu me fais relever, il recommence,  et je me dérobe à nouveau. Rien à faire !

 

Puis tu me détaches et je me met debout, j’aperçois à travers le masque la haute et lourde silhouette de l’autre, ses lunettes, ses cheveux frisés .. Ma volonté est comme annihilée, je pourrais à ce moment la réagir et me fâcher, mais non, je me laisse diriger vers l’imposante croix de Saint André, après tout elle m’a assez fait envie cette croix !

 

Ils sont deux à me déshabiller, la jupe, le tee shirt, à relever ma guêpière au dessus des seins (au lieu de carrément l’enlever) et pendant que tu m’attaches la cheville gauche je te souffle que tu exagères, que je t’ en veux,  et tu me regardes avec ce sourire diabolique, déniant mes paroles avec cette voix caressante et irrésistible. Et ça marche ..

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Ils parlent mais je ne sais plus de quoi, sans doute pure technique, car non content de m’attacher aux quatre membres avec des bracelets de cuir souple, mon maître entreprend un savant bondage qui commence à mes avant bras et se termine aux chevilles, passant autour de mon ventre, entre mes jambes, il me semble que ça va très vite, c’est de la belle ouvrage ..  Pendant que tu enroule tes cordes et fais tes nœuds, l’autre essaie de  me mettre sa langue dans la bouche, c’est dégoûtant, me tortille le bout des seins, me demande d’une voix monocorde  et caverneuse « dis encore .. dis encore » .. non mais ho,  encore quoi ?
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Ils me caressent et je ne mouille pas, mais alors pas du tout, ce qui est exceptionnel .. Même si toi tu déploies toute ta science, rien à faire,  c’est le blocage intégral et je sens que ça t’énerve et te perturbe ..


Dérange tes plans aussi, car je reste sur cette croix un temps infini, apparemment tu ne sais plus comment mener la suite, désemparé par mon manque d’excitation .. Non mais qu’est ce que tu croyais ? On est loin de l’ambiance un peu folle du club échangiste de l’autre fois, même si je crois, tu as mis de la musique .. Il s’agit la non pas de jouer, mais de prêter sa soumise, et tu aurais du, normalement, verbaliser le fait. flou1

Ce dom la, je ne connais pas sa méthode, toi non plus d’ailleurs, et elle m’a hérissée tout de suite, mais si tu avais seulement dit « obéis lui comme à moi », ça aurait pu marcher peut être. Tu aurais délégué « officiellement » tes pouvoirs, dans le cadre du jeu.

Je suis en colère à cause de ça, ce manque de précaution, de mise au point, je pense à ces  trois  ou quatre photos où tu prends le temps de briefer A., la soumise de ton ami,  avant la séance, tu lui parles à l’oreille, lui explique des choses, et elle sourit sous son bandeau, rassurée, aguichée sûrement  ..

Moi, tu m’as seulement attachée à l’anneau et mise devant le fait accompli. Ma sécheresse sans doute, te le fait payer, puisque aucune protestation ne peut franchir mes lèvres.

 

Alors la séance continue, l’autre me fouette avec le martinet en plastique, je crois que je préférais encore celui de X. , plus réaliste et stimulant ..  je lutte contre les exigences de l’autre, défiant sans le vouloir les noirs desseins de toi, mais quand il commence à me frapper sur les seins aussi, je t’appelle quand même au secours ..

 

Ça dure un temps infini .. limite je m'ennuie et  je suis toujours aussi sèche, et des picotements désagréables s’emparent de mes bras relevés et serrés par les cordes.  Tu prends des photos, la pose est belle, mais  j’y aurai l’air crispé, car je suis très nerveuse, et en même temps je m’en veux d’être aussi peu réceptive, de gâcher tout le mal que tu t’es donné pour moi en fait, c’est un retournement abusif de situation ça ! Une culpabilité vraiment injustifiée !!

 

 

Oui, ça dure, et j’endure, je me sens toute bizarre et cette fois je te le dis, simplement que la position des bras en l’air je ne pourrai pas la supporter plus longtemps .. tu t’avances pour me détacher, j ‘ai des sueurs froides, et d’un seul coup, sans prévenir,  ..  je plonge dans un  trou  noir !

 

Je reprends conscience et je suis allongée par terre, je mets deux secondes à te reconnaître, penché sur moi et m’appelant d’une voix forte, je n’ai même  pas senti les tapes que tu m’as données avant .. voilà, je me suis évanouie, pour la seconde fois de ma vie !

 

Une fois que j’ai compris ça, tout s’éclaire, me voilà libre, ce soir je ne serai pas baisée par ce type, ni par toi d’ailleurs, ma première réaction c’est que tu ne l’as pas volé, avant de m’inquiéter de cette réaction extrême, et de culpabiliser en plus.

 

Mes deux sauveteurs se montrent beaux joueurs et charmants, empressés, valorisant l’un et l’autre leurs compétences médicales, me racontant comment tout s’était passé  et  trinquant avec moi cet excellent Muscat dont la réserve me semble inépuisable .. je joue les Marguerite Gautier, encore un peu faiblarde, ayant trouvé cependant l’énergie suffisante pour me rhabiller au plus vite !

 

Je leur raconte la dernière fois que je me suis évanouie : j’avais 21 ans, une bonne sinusite et je me soignais chez mes parents pendant les vacances de Noël, ayant déserté ma chambre d’étudiante. J’étais tombée dans le couloir (et la personne ni cordes pour me retenir !) comme une masse ..

La suite, je m’en suis souvenue un peu plus tard, donc je ne leur ai pas raconté :

Quelques jours après, à la rentrée, j’avais revu mon amoureux d’alors. Et c’est là que, après 18 mois de liaison, je l’ai retrouvé totalement transformé, s’étant pris pendant cette séparation d’une passion subite – et durable  - pour moi !

 

C’est à se demander si le fait de s’évanouir ne libère pas certaines énergies amoureuses  ..

 

Le  lendemain .. heureusement, j’avais tellement peur de ça, que tu n’oses plus me toucher, tu m’as rassurée plusieurs fois par texto, et puis, tu m’as fait l ‘amour, tu m’as attachée, mise aux fers,  et même sodomisée à même le sol, arrimée à l’anneau, tu ne m’as pas ménagée,  toujours dans la douceur pourtant, et ça j’ai vraiment adoré et je te l’ai prouvé.

 

C’est là que tout a changé, en fait.             

 

 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : plaisirs SM
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Vendredi 25 décembre 5 25 /12 /Déc 19:00

T .......  23 juillet 2009 - 13h 16 -  sms top départ.

« Je suis sorti, ma voiture se trouve dans la deuxième rue en montant, prendre à droite. »

J’étais prête depuis un bon moment, robe d’ été toute simple et dans mes petits souliers (à talons) car cette rencontre, après l ‘incident de la veille, était déterminante.
Son précédent sms « Merci pour hier, fier de toi » ne m’avait pas convaincue ni rassurée. Moi j ‘étais pas fière du tout ! Quelle idée stupide de tomber dans les pommes alors que j’étais ligotée sur cette croix de St  André qui m’avait tant fait fantasmer !
J’y étais bel et bien sur cette croix, mais ..  offerte dès le début  à cet inconnu que le traître avait invité sans me prévenir, ou si peu, laissant planer un doute .. 100_1535.JPG
Bon, là je remonte l’avenue sous les palmiers,  tout va se jouer maintenant, à moi de lui faire oublier sa déconvenue de la veille, il y a des évanouissements diplomatiquement pervers, après tout ..

Lui.
Je suis à l’heure, et même en avance car je suis inquiet. Ses sms du matin me laissent comprendre qu’elle culpabilise d’avoir, involontairement, écourté la soirée en me tombant, inanimée, dans les bras, alors que notre partenaire finissait de la détacher afin qu’on puisse l’étendre sur le sol. Et pourtant, ce « lâcher prise » inattendu et .. spectaculaire,  est le premier qu’elle m’a offert, et j’en suis bizarrement touché.

Elle s’avance vers moi, elle sourit,  j’aime bien sa robe d’été.

Je tourne à droite, il est là comme la veille au soir, debout sur le trottoir tel un souteneur des années 50 sous le soleil de midi,  lunettes noires, jean sombre et chemise blanche, prévisible par la tenue, imprévisible dans les actes, les pensées, tout .. Il est si  beau  et plein de charme que déjà je succombe !

Il regarde ma mine et semble satisfait. On embarque vers le donjon, voie rapide direction Nice et virage dans cette banlieue aux lauriers rose récurrents, qui passent par dessus les murets ; je commence à reconnaître le nom des rues, on discute de tout et de rien, qu’est ce que ça veut dire ?
Je refuse de penser au pire (sa déception devant ma fragilité, ma rébellion inconsciente). Vivre le moment présent. Juste le moment présent.  Et ne rien supposer.

Les cigales dehors. Comme hier soir, où elles stridulaient  encore dans la nuit tombante, trompées, m’avais tu dit, par les lumières industrielles – elles ne seraient pas les seules  à être trompées ce soir là !-
C’est plus fort que moi, je suis prête à tout pour contourner à nouveau  le bâtiment en trottinant à tes cotés, attendre que tu ouvres la porte et la referme à clé derrière nous, cet endroit fait partie de mes royaumes intérieurs, c’est clair.
On pénètre dans la grande cuisine aux fenêtres barraudées. Question rituelle et délicatement technique : « tu veux passerr aux toilettes ? » et moi qui refuse systématiquement, ayant pris mes précautions avant !

Alors on monte l’échelle de meunier qui ouvre sur le salon du haut, une réplique exacte de la pièce donjon, version « Coté Sud » : ambiance provençale, jaune et chaleureuse, sofa, bibliothèque, bureau, et cette nouvelle tenture écossaise qui masque la petite porte basse à coté du bar.
Tu prends ton temps cette fois. Plein d’attentions, tu redescends chercher deux verres, nous sert la suite de la bouteille de Beaumes de Venise entamée la veille, et propose spontanément de faire une séance photo vanille ; des semaines plus tôt j’avais exprimé cette envie, qu’on figure ensemble sur une photo anodine, tu t’en es souvenu ..
Essais de cadrage, retardateur, poses, zoom,  tu es trop gentil pour être honnête je trouve .. de nouveau l’angoisse

Doute.

Je commence à lorgner sur la porte secrète que tu as néanmoins ouverte tout de suite.
De l’autre coté, il semble faire moins chaud, le noir des murs absorbe un peu de la lumière au zénith, reflétée par le rouge intense de la moquette,  mais rien qu’un peu. Les climatiseurs ronronnent, épuisés.

Tu fais durer le plaisir, pourquoi est ce que je désire tant ce qui me fait si peur ? Me mettre à nu, jouer  faire l’amour en pleine lumière, là, de l’autre côté, comment peux tu me convaincre de faire ça ? car maintenant je ne doute plus, tu ménages tes effets,
mais je vais franchir la porte ..000_0203.jpg

Et voilà, j’entre une fois encore dans la souricière. Et pour la troisième fois en plein jour et en pleine connaissance de cause. Tu es très fort de me faire accepter cette imparable solution, mais c’est de bonne guerre : le mois dernier, c’est toi qui étais venu te prendre dans mes filets, dans la pénombre de la chambre 123. La, je vais me donner, rien qu’à toi, et si tu le veux ainsi, si me voir ne te fait pas fuir, alors oui, je le veux aussi.

On tourne autour de la pièce, de plus en  plus envahie par la vie du couple qui vit à coté de temps en temps .. je remarque une nouvelle penderie, et  près de la croix des taches de cire sur la moquette rouge, des bougies sont d’ailleurs alignées sur la commode, devant la collection de plugs !



A ta demande, j’enlève ma robe avec défi, et toi aussi tu te déshabilles, entièrement, comme pour m’encourager. Tels que nous sommes.
Tu me dis avec  une simplicité expéditive : « quitte ta culotte » je le fais. Tu me dis « mets tes bas », et je sors de mon sac des étonnants bas rouge, opaques, des bas de courtisane 18e siècle, de marque, et que j’ai acheté en solde, trop contente de ma trouvaille,  car ils sont importables .. sauf ici. Rouge donjon, rouge passion !

A ce moment je réclame. Hier ça m’a tellement manqué !  Te sucer, tu le sais. Je prends, avec une faim rageuse je t’engloutis avec une gourmandise éhontée, savante ..  « Tu en avais envie hein ? » oui j’en avais envie, tellement ! mais je ne peux pas répondre, pas une seconde je veux lâcher ma proie !


Entrés dans la pièce, nous nous déshabillons dans un silence presque religieux.
Voir la salope enfiler ses bas rouges agit sur ma bite comme un chiffon de même couleur sur un taureau dans l’arène  et la durcit aussitôt« Regarde » t’ai-je dit, exhibant la protubérance sous mon caleçon..
Tu te penches et me happes avidement. Avec un geste d’empressement fiévreux, elle écarte ses lèvres pulpeuses et douces, faisant de sa langue chaude et souple, un véritable fourreau vivant. 
Je craignais que, parvenu comme elle était au comble de la frénésie, elle en vint à me mordre à pleines dents…cette pine que tu suces, tu la suces avec une gourmandise qui fait plaisir à voir…Ensuite, ça ne traîna pas…de la belle ouvrage.. Je reste sur mes gardes : cette salope est tellement bonne fellatrice, avec sa bouche gourmande et ses doigts véloces qui vous massent les bourses, elle est tellement bonne suceuse donc, que cette femelle vous viderait les couilles avant même d’avoir écrit la fin de cette phrase…Veiller donc à bloquer ma montée de sève…

Ayant estimé que c’était suffisant, je l’entraîne vers la table à baiser…
Bien sûr, elle s’offusqua. Pas question pour elle de s’allonger sur cette table, baignée par la lumière….   « Tu n’y penses pas »etc…etc… Je la laisse protester mais finit par la faire allonger sur la table en bois ..

carcan

Je ne vois toujours pas mon collier, mais tu t’avances avec le lourd carcan en bronze doré que tu as ramassé par terre et m’entraîne vers la table, qui est , comme par hasard, situé juste sous le vasistas inondé de lumière !
Je proteste, je te supplie, « Regarde ce petit coin à l’ombre, là contre le mur, il suffirait de pousser un peu la croix ?oui, là c’est bien ! »  .. j’essaie de négocier,  je te rappelle même oubliant mon orgueil, des photos que tu m’avais montrées, d’autres séances où les soumises de l’autre étaient là, sur le sol, dans ce même carcan ! Alors pourquoi pas moi ?
Mais non, tu t’obstines comme toujours, tu me veux sur la table d’infamie, sous l’œil impitoyable du soleil, et immobilisée dans ce carcan, suspendu ensuite  aux chaînes surmontant la table !

Lui .. La  voici en pleine lumière, ma chienne soumise…ses cuisses moelleuses écartelées par le carcan suspendu m’apparaissent plus blanches et plus belles.. Je me penche et lui donne quelques coups de langue pour la faire patienter..
recadrage
Encore une fois je me laisse convaincre, tu arrives de toutes façons, toujours à tes fins et je grimpe sur la table garnie d’oreillers où tu m’attends avec le lourd objet, dans lequel tu  glisses habilement mes chevilles et mes poignets côte à côte.
J’ai  peur de tomber de la table étroite,  déséquilibrée par le poids du carcan et ma position périlleuse, alors  tu es obligé de me faire glisser tel un vulgaire sac de sable pour me positionner correctement en dessous des chaînes, que tu relies au carcan.
Ce geste je le ressens comme très humiliant, je me vois comme une grosse baleine échouée sur la grève, incapable de me mouvoir par moi même ,   oui je sais, c’est ça que tu aimes, me savoir immobilisée, contrainte à la passivité, moi qui déteste ça ..

Et la tu ne me touches pas, tu te contentes de prendre des photos, de face, de dos, de profil, avec ton appareil, avec le mien. Je suis exposée dans la lumière et tu ne me touches pas, non, alors que j’en crève d’ envie .. Juste ton regard. Un coup de langue au passage ..  Simple mise en condition.
donjon6
Enfin tu me délivres et me voilà debout contre le mur, jouant avec la croix pour exorciser la veille, mais déjà tu t’approches avec le collier médiéval, et les fers qui vont avec, si lourds, si beaux, qu’on dirait des bijoux barbares, je les adore oh oui je les aime tant, et ils me vont si bien !donjon

On dirait que tu le trouves aussi car tu me prends beaucoup en photo ainsi parée, contemplant ton œuvre .. noir-et-blc.jpg
et soudain tu  t’agenouilles devant moi, et enfin me touches au plus intime, regarde, regarde comme tu mouilles salope, oui rien à voir avec hier où les caresses de l’autre participant, comme des tiennes d’ailleurs, me laissèrent de marbre, et pour une fois je n’ai pas honte de couler ainsi, je suis fière, je te laisse faire, continue oh oui c’est trop bon, et tu  fais la fontaine me dis tu encore, adossée contre le mur sombre, jambes et bras écartés, vaincue, inondée  de cyprine jusqu’aux cuisses et tu m’empêches de m’essuyer. Je dois bien sentir mon envie, la porter sur moi sans honte, ou avec, mais la porter.


Te voici adossée au mur, portant fièrement tes chaines…ma main qui palpe ton entrecuisse.. Je me mis à masser vigoureusement ta fourche, accompagnant ses gémissements sonores… « Non ! » criait-elle de surprise, comme s’il lui paraissait incroyable que ma main ait un tel pouvoir sur son sexe…Je barattai  sa fente, fit battre les œufs en neige, entendant soudain ce bruit de clapot qui signe chez elle l’abandon total.

Elle ployait comme si elle allait tomber.. .flageolant sur ses jambes, le sexe inondé au point que je vis la cyprine couler sur ses cuisses..
un dernier « NON » suppliant et incrédule et alors que j’ouvris davantage sa fente, elle se libéra violemment dans le creux de ma main…Je sentis le jus brûlant dégoulinant à travers mes doigts…Le jus de Violette coulait comme une soupe chaude, et je me mis à lui badigeonner le ventre et le haut des cuisses pour bien lui montrer combien  chienne et vicieuse elle pouvait se révéler…
« Je vais aller m’essuyer ! «  implore-t-elle.
« Pas question, tu restes en l’état ! je te veux trempée ! » tranchai-je, « c’est comme ça que j’aime te baiser ! ».

Et alors tu me traînes jusqu'au lit, lui aussi, à l’opposé de la table, juste dessous d’un autre vasistas, redoutable puits de lumière.

Tu ne m’enlèves pas mes chaînes et on va faire l’amour comme ça, au soleil, tu me transperces d’un seul coup  tel un papillon aux ailes (en l’occurrence mes cuisses) déployées  sur son présentoir .. 

Et tu me baises tout simplement, mes jambes alourdies de fers posées sur tes épaules, mon collier valse avec mes chaines autour de mon visage, risquant de me marquer, ou me casser un os,  à peine si je songe à m’en protéger, tellement je suis partie dans le truc, tu me pilonnes avec une violence étrange, des rythmes changeants, ta sueur coule sur mon visage, ma poitrine, je n’en ai cure, ça monte, je jouis, je n’ai pas à aller chercher la jouissance, elle s’impose, elle vient toute seule, enfin avec toi, au plus profond ..

cru 1« je t’adore je t’adore ! » m’entends je répéter, hors de moi même, la tête heurtant les barreaux du lit, alors on pivote sur le coté, un vrai champ de bataille, putain comme j’aime ça !

Toi tu te réserves pour la suite, je crois la connaître, je n’ai plus peur. On se redresse enlacés, silencieux, un bref moment


Lui

Couverte de tes chaînes, je te fis allonger sur le lit.
« Ecarte tes cuisses, salope ! ». Les jambes s’ouvrirent grand, je touchai un ventre tiède, mes doigts bougeant aisément sur le piège d’amour beurré…Je me penchais un peu plus…les lèvres étaient séparées, découvrant la tendre dentelle rose, et plus loin encore, l’orifice sombre et secret du vagin, la moule s’ovalisant, devenant comme un anneau de corail…Je devins fou à la vue de cette rosée humide, intime, qui reluisait autour de l’anneau…Je relevai haut ses jambes et la pénétrai aussitôt… Je partis pour une étreinte folle.

Cette fille, je l’ai dans la peau, c’est complètement dingue…une sorte de pulsions irrésistible à vouloir la baiser, et l’envie est chaque fois plus forte à chaque nouvelle rencontre…
Ses gémissements de chienne en chaleur couvre la musique d’ambiance et les grincements terribles du lit couvre presque le chant d’amour de Violette..

Je crus que j’allais fendre la chatte en deux et pulvériser le lit ! Tu es en phase avec ton instinct de femelle. Et je te prends. Et je te  cogne. Et je te fous des coups tant que je peux dans ton bas-ventre,..Je pousse, j’enfonce, j’y vais fort.  te casse la chatte. Retiens-toi ! retiens-toi ! Elle est insatiable et en voudra encore !  Retiens-toi, salaud, elle va jouir.

Je tape. Bourre. Défonce. « oui ! oui ! oui ! comme c’est bon ! « hurles-tu « J’en veux encore, baise-moi ! ». Je sue à grosses gouttes.
Pourquoi baise-t-on comme des chiens ? Quel sortilège as-tu pu me lancer pour que je sois obsédé à ce point par ton corps ?

Le monde pourrait s’ effondrer autour de nous,  un tsulami pourrait dévaster la Côte d’Azur que je te baiserais encore, salope…Même une nouvelle crise financière ne me ferait pas interrompre cette enconnade frénétique… J’étais prêt à y  faire passer aussi  toute ma matière grise s’il le fallait.

Puis je me relève, et tu me diriges enfin  vers « l’anneau ».

anneau1Ce n’est pas celui des Niebelungen mais c’est tout comme pour moi.

Il est mythique, c’est le lieu de mon attachement, de ma si modeste soumission, j’ai toujours envie d’y revenir telle une chienne à niche, oui, c’est le seul endroit où je peux commencer  à me sentir ta chienne ..anneau

Ce n’est qu’un anneau métallique sortant  du sol au centre d ‘une soudure noire, mais il représente l’âme du donjon, presque invisible, j’ose espérer qu’il n’est la que pour moi, (NON!) à un moment ou à un autre il m’y enchaînera, mon maître, réduisant plus ou moins l’espace entre l’anneau et ma laisse métallique, entre le sol et mon visage, et là il me donne du jeu,   car ce n’est pas une simple figure imposée : si je suis la, c’est pour être possédée en bouquet final, par le troisième orifice que je vais lui offrir sans résistance (lui dirait un autre mot  qui résumerait l’ensemble !)

Cérémonie aussi, car depuis le mois de février, il parle de me faire connaître un certain jouet préparateur, précisément dans cette position là ..  Un de ceux qui trônent sur la commode et qu’il me détaille à loisir, me concédant celui de taille moyenne, mais dont je trouve la base très imposante !
Me voilà donc arrimée à mon anneau, pour tout dire à quatre pattes, le soleil a un peu tourné et se fait moins envahissant. Ce qui va m’envahir, ça va être autre chose .. Il me laisse mariner dans cette posture d’attente, me photographie encore, sous tous les angles, avant de s’éloigner vers les commodes pour de mystérieux préparatifs.
100 1602 objet du délit


Ne me ménage pas, surtout pas, oublie ma faiblesse d’hier, j’aimerais tant que tu me frappes pour m’en punir, là seulement je me saurais pardonnée, c’est le comble,  mais tu n’es pas comme ça, tu veux seulement accomplir ton idée, je ne peux pas dire que tu ne m’avais pas avertie.

 

 


Te voici enchainée à l’anneau…et moi c’est à un autre « anneau » que je vais m’attaquer!..
Ta position à quatre pattes ne me satisfait pas. « Cambres-toi, creuse les reins, relève ta croupe ! allez salope ! ». Et parce que tu n’obéîs pas assez vite j’appuie un peu brutalement sur tes reins pour accompagner le mouvement.

Je m’empare d’une cravache et t’administre quelques coups sonores sur la croupe…Même pas mal ! car la cravache est en plastique, et on peut y aller de toutes ses forces, les petites zébrures sur ton cul auront disparu dès le lendemain…Mais, aujourd’hui, clairement, je veux « ménager ma monture ».

Cette mise en condition effectuée, J’écarte tes fesses, Violette et de mon doigt ganté de latex, je franchis la première bordure par jeu…l’index ondule amplement, pour préparer la route à l’invasion qui suivra…

Tu étais déjà "partie", ne sachant plus si c'était mon doigt, ma queue ou autre chose.."Qu’est ce que c’est là?" m'as-tu demandé. Avec mon doigt ganté et du gel intime, j'ai bien graissé ton trou du cul et ton conduit anal... .ensuite, je me suis saisi du plug
..


Ton doigt m’explore, je frémis, je dis ne pas savoir mais je sais bien que c’est ton doigt, de  toi je veux bien, je suis ta chose à cet instant, tu le sais bien, depuis deux heures la tension est montée, puissante et bénéfique, comme toujours quand on est ensemble, cette fluidité des actes est presque miraculeuse, exempte de la moindre fausse note, toujours, et  malgré le coté scabreux de la situation, tout me semble lumineux, facile, grave et ludique à la fois .. Même si  mes parents me voient et se retournent dans leur tombe, tant pis, c’est à toi que j’appartiens et que personne ne bouge !

Avec douceur et obstination  tu fais maintenant progresser l’objet en moi, il y a un moment où ça fait mal mais tu continues et c’est moi qui finit par aller au devant, et m’empale au plus profond. (détail dont je n’ai pas conscience et que tu me révèleras ensuite).

Sensation d’être remplie, comblée, ah qui osera décrire ce terrible besoin d’être remplie de partout, qu’ont les femmes ? c’est vraiment dégoûtant quand on y pense mais tellement urgent, voilà où ça te mène cette envie ma fille me dis je tandis qu’il contemple à loisir mon postérieur investi, et me branle en même temps, presque la main toute entière, je gémis, j’en pleurerais de bonheur, servilement attachée à mon anneau, tu peux m’insulter, me traiter de salope, et même de connasse,  je m’en fous, je touche le fond mais ne m’évanouis pas, cette fois, loin de la, je suis tellement vivante  pour assister à ma douce déchéance, je veux  bien être « ça » pour toi, devant toi, je suis à toi.




Quelques précisions donc sur ce fascinant » trou-du-cutage »...l'objet que tu as dû prendre et accepter, c’est un bon gros plug. J’ai commencé par mettre une capote dessus, puis l'enduire de gel intime. ensuite, j'ai écarté tes fesses, et j'ai juste mis le bout. Puis par  une poussée très lente mais constante, j’entreprends de forcer le passage centimètre par centimètre. Ne pas relacher la pression. le cylindre de caoutchouc rentre lentement mais implacablement, par l'action conjuguée de la pression de ma main et par ton sphyncter qui cède peu à peu du terrain...Tu as senti ton anus s’écarteler au fur et à mesure que progressait le cylindre massif…ta muqueuse est repoussée tout autour du manchon en caoutchouc qui investit les lieux. Pour moi, c'est jubilatoire, car c'est symboliquement la prise de possession de toi, la forteresse qui capitule...les derniers centimètres sont les plus difficiles, mais c'est ton cul qui est finalement venu vers ma main, aidant à la manoeuvre! le plus gros diamètre vient de rentrer, ton sphyncter aussitôt se referme, avec soulagement. .mais le piège est en place: il ne peut pas se refermer totalement: il reste trois bon centimètres de diamètre à la base du plug, qui vont te maintenir à demi ouverte, te rendant plus souple. Tu t’immobilises, haletante, heureuse…  Empalée par ce cône qui avait pour effet de dilater au maximum ton orifice, afin de faciliter, plus tard, la  pénétration à laquelle  tu te soumettras avec empressement… tu  ne peux pas oublier la présence de ce manchon en caoutchouc qui te prend le cul, même s'il ne te fait pas mal. il te rappelle à son bon souvenir, constamment.. Tu as la sensation d'être totalement "prise"...Et tout à l'heure, quand je retirerai le plug de ton fessier prometteur pour le remplacer par ma bite bien dure, ton sphyncter, vaincu, n'opposera pas la moindre résistance: je serai rentré dans ton cul comme dans un pot de miel....

Satisfait, je m’approche…et constate que la lente invasion de ton cul a aussi entraîné une lente montée de ton excitation.. …L’étage en dessous reste étonnement disponible :  la chatte est entrouverte et baveuse et donne envie de s’y introduire. on pourrait y loger, sans problème, une queue…C’est au moment où mon doigt s’ enfonce dans une chatte incroyablement spacieuse et liquide que la chienne ondule de la croupe et perd pied….



Elle :  «  en plus, je suis attachée à l’anneau… »
Lui : « Alors, t’es quoi alors, sinon une chienne ! Regarde-toi.. »
Elle : « MMMMMMM »
Lui : « Tu le sens, le plug dans ton cul, qui travaille ton cul de petite salope ? »
Elle : « OUIIIIII » (gémissements incrédules)
Lui : « Ça te plait, hein ? »
Elle : « OUIIIII   OUIIIII »
Lui : « Regarde, regarde mon doigt trempé, regarde comme tu mouilles ! »
Elle : « AAAHHH  AHHHH » (long sanglot de chienne)
LUI : « Tu sens bien le plug dans ton cul, là ? »
Elle : « OUI »
Lui :  « Connasse ! ah voila ! »
Elle :  « AAAH »
(Il y a quelque chose d’animal, en fin de compte, à se faire baiser le cul…Ton cerveau, Violette, à cet instant-là, est dans ton cul….Tu dois te sentir comme la reine des pouffes. Se faire casser l’anus par une si belle après-midi, il n’y a rien de mieux…)

Ma chienne, toujours en position, reprend un peu ses esprits.
Elle : « Je voulais ça mais je ne me pensais pas capable »

Lui (la baisant toujours de son doigt) : « Tu ne te sentais pas capable de quoi ? »
Elle (avec un long sanglot heureux): « Ben  de faire ça ! mais finalement. ouiii. »
Lui (toujours la travaillant) : « Et finalement tu y arrives ! » 
Elle : « Finalement j’y arrive » (un long râle) puis une supplique : « ooh bouge dedans ! bouge dedans ! »
Lui :  « Hein ? »
Elle : « Bouge dedans OOOUII »

(
Te rends-tu simplement compte, Violette, combien j’ai fait de toi un animal servile, à la merci des jouissances les plus honteuses ? Combien ta volonté s’est érodée, combien je t’ai rendu réceptive à des pratiques que, voici seulement deux ans, tu aurais réprouvées ? )


J’ai retiré le plug…Cette portion de toi entre ton œillet brun et ta fente insatiable, et cette bande de peau plus sombre qui relie l’une à l’autre, et ce cul généreux, c’est devenu maintenant le centre de mon monde. Alors quand je mis ma pine au ras du trou, la gaine anale se trouvait tellement lubrifiée que les muqueuses parurent aspirer ma verge…
Pendant qu’elle poussait de longs gémissements modulés, son cul s’ouvrait, je m’enfonçais en elle jusqu’à la racine, c’était comme glisser comme sur un plan incliné… une enculée qui sait s’ouvrir aux hommes..
Jamais je n’avais eu l’impression d’une chose aussi parfaitement à ma taille, d’un fourreau aussi doux et soyeux. Je me mis à aller et venir dans les entrailles féminines…
Ce fut presque trop court tant j’étais excité…Elle me fit voir, tu me fis voir.. un ciel plein d’ étoiles.


Puis  tu me retires l’objet qui a du mal à ressortir tant il est fiché en moi, et toi tu prends sa place, tellement excité que tu viens presque tout de suite, presque trop vite, et t’écroules sur moi .. 
Alleluia, je vais redevenir humaine, ce sera un souvenir  brûlant de plus, chaque fois il me semble que c’est encore mieux qu’avant, plus fort, plus inoubliable  ..


On reprend nos esprits, quand même un peu sonnés, et puis c’est la dernière fois qu’on se voit avant les vacances.

On range, on boit, on prend une douche, la voix un peu surjouée, l’émotion contenue maintenant. 
J’ai du mal à partir d’ici, et j’ose te le dire, ce lieu est un aimant, l’anneau diabolique  brille en son centre, il me dit « je t’attends », déjà .. avant qu’il éteigne la clim, qu’il referme la porte à clef, et qu’on ressorte dans la touffeur de la fin d’après midi.

Et que dans ta voiture qui me ramène en ville, tu me redises ces mots que j’attends et que j’entends chaque fois » je pense qu’on se reverra » (et tu semblais ajouter silencieusement : « très vite ») en me me donnant un dernier baiser.
000 0221



Quelques jours ont passé. Ma vie sexuelle était déjà très compliquée. Ma vie affective le devient.

Tu es repartie et j’ai déjà envie que tu reviennes. Après trois nuits sans sommeil, où je n’ai pensé qu’à toi, après nos mails pluriquotidiens, je me suis rendu à l’évidence. Toutes mes digues ont cédé, et je me laisse emporter par le flot de ta sensualité. Alors ce soir, quand tu conclueras notre conversation sur msn, je saurais quoi répondre.

Elle : bonne nuit.. Je t’aime.

Lui : moi aussi… moi aussi je t’aime.






Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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