Vendredi 11 juillet 5 11 /07 /Juil 09:26

 

Vendredi 11 juillet – 8h24

A cette heure ci il y a six ans, j'étais déjà dans le TER qui reliait mon village à la gare de la Part Dieu, le début d’un périple héroique en ce radieux matin d'été, un de ceux qui font dire que  « l'été est  jeune » et que la vie chante.

Je ne partais que pour une nuit, quelques jours avant le grand départ pour Riga,  Héroïque, vous dis je !

 

Six ans déjà, bien sur impossible d'attendre de lui la prose enflammée qui m'avait « poussée au cul » et décidée à tenter l'aventure du donjon, même si les platres en avaient été essuyés avec une autre équipe, à mon grand dam.

 

Ma chérie, mon bébé, ma pute à moi.
 
Tu vas venir!! et à coups de pied au cul s'il le faut!! Comme la dernière fois où tu es venue la peur au ventre et où, finalement, tu n'as pas regrettée ton audace. Donc, ma chérie, je t'attends. et tu as intérêt à venir!!
 
T

Il faut me frotter les yeux pour mesurer le changement, ce "T " là est il bien le même ? j'étais pourtant, à l'époque, moins séduisante que maintenant, mal dégrossie, encore sous la chape de ces 16 ans d'abstinence et de frustration!

 

Mais comment résister ? Même si je ne partageais pas encore cette « passion » qu'il semblait exprimer et à laquelle je ne croyais qu'à moitié.

Il ne craignait pas, alors, ces mots qui me manquent tellement depuis 2011  (la fin d 'Emilie en serait elle la cause ?maintenant je me pose très sérieusement la question!) et je crois que même sous la torture, il ne pourrait plus les prononcer! et pourtant il est sur qu'il continue d'abreuver sa digne épouse de " chérie", au téléphone et ailleurs!

 

Mais entre cela et ce qu'il s'est passé hier il y avait tout de même d'autres possibilités, plus sages sûrement, mais tout aussi déterminées. Enfin ..

 

Il s'est je pense, tout simplement foutu  de moi, basse petite vengeance sur tout ce que je lui aurais fait subir. Et il m'a choisie comme bouc émissaire de toutes ses misères supposées ?

 

Cette vengeance correspond bien à son caractère farceur, elle est ce qu'il en reste - il est temps de me redire ici ce qu'il s'est passé hier matin  :

Il me donne à lire son planning, parodiant un geste de confiance d'autrefois, et  il se réjouit d'avoir obtenu trois demi journées de libres entre le 15 juillet et le 5 août, et ça ressemble tellement au « 15 22 29 » que je tombe dans le piège et même si je ne formule rien d'autre, aucune proposition,  il doit sentir que j'y crois, que je me projette déjà, et à ce moment là, il s'éclipse « je dois descendre », sans me dire au revoir et il n'est jamais remonté ! Contrairement aux deux derniers jours.

 

Pire encore dans l'après midi, il n'a pas répondu à mon message test sur hémo, alors qu'il est resté toute la soirée, dont une partie, seul !

Je me serais fait des idées quelques heures, encore incrédule et à juste titre, mais sans aller jusqu'à consulter horaires sncf et booking,com. je  savais  bien au fond que ce n'était pas gagné, et quand bien même ce manque d'enthousiasme, de spontanéité, non, « cela ne me convient pas », comme tu t'en doutes "je comprends très bien que ça ne te conviennes pas" (le fait que je doive provoquer son excitation ..)

 

Je suis maintenant fixée, il s'est bien moquée de moi, au mieux a regretté  de m'avoir confiée ces opportunités et il rétropédale à toute allure.

Alors je limite le dégâts, j'arrête les frais.

Marre de ce misérable allumeur, ce faux maitre, ce soumis!! 

 

Profil bas désormais, rien ne sert à rien, il vaut mieux se réfugier dans le silence radio, et ne m'occuper que de l'Arménie, de moi, et attendre que le soleil revienne (il a plu toute la semaine et ça commence à etre déprimant).

 

Cet autre 11 juillet je le revivrai pas à pas toute cette sainte journée, le soleil écrasant, la première rencontre dehors, sa main qui prend la mienne dans le parking souterrain, sa fièvre érotique, le premier  donjon, la première sodo, faire l'amour à meme le sol, une  moquette rouge, puis recommencer à l'hotel où il m'aura suivie - voir le chapitre "Les lauriers rose" au joli nom .. au contenu tellement intense!

 

Bien sur c'était les débuts, la fusion, l'abandon, la folie, mais de là à ce "rien", il y a un abime!

 

La saison 4 s''éloigne donc à vitesse grand V, on y  était presque mais au dernier moment il a refusé l'obstacle.

 

J' avais déjà stabiloté le 29 ,juillet sur mon calendrier, trop d'anticipation,  toujours de ma part! Toujours pressée et toi, sans l'aiguillon pulsionnel, la lenteur, l'éloge de la lenteur! Insupportable.

 

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  12h30 il est venu me narguer "coucou, je vois que tu commences à bien maitriser le planning" tu parles! et puis plus rien,  et ce sera notre dernier mot. 

 

  14h 48 - j'essaie d'imaginer où nous en étions à la meme heure, c'est difficile, car j'avais alors perdu toute notion du temps pendant qu'il instillait son poison dans mes veines, dans mon cerveau, à m'en rendre malade.

 

mais je sais que je suis là, seule et abandonnée, après avoir encaissé une dernière illusion, et je me terre chez moi, il faut attendre que ça passe, les larmes, la colère, le désir de tuer,  mon dieu que c'est dur d'etre seule avec ça, et de comparer, m'en remettre aux paroles de l'Ecclesiaste "il y a un temps pour tout dans la vie" ah je ne me sentais pas prete, pas encore, comme je le hais d'avoir entretenu l'illusion jusqu'au bout, et comme je souhaite qu'il paie cette méchante et ultime farce!

après demain c'est mon anniversaire, j'ai annulé la petite fete qu'avaient prévu mes filles, ça sentait tellement la bonne action! je ne les aime plus non plus, ne les supporte plus, maintenant qu'on ne s'aime plus c'est fini aussi avec le monde entier!

 

moi le 7 mai, j'étais là, si tu avais voulu on aurait bu un coup dans un café, on était le lendemain, et meme ça tu me l'as refusé.

 

Va au diable, je te hais, je te hais, je te HAIS !!!!

 

 

Par Violette-et-Lui
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Samedi 30 août 6 30 /08 /Août 19:27

 

Le stress est bien présent, aggravé par la scène de l'autre jour et l'Arménie qui va suivre presque sans délai, un mal être un peu général.

Pourtant tout est à l'heure, bus, trains, soleil qui apparaît dès qu'on passe Avignon.

Jupe léopard et tee shirt noir, pull Esprit noué autour des hanches, noir aussi, et tous les bagages rouges : valise à roulette, vanity et sac de Lisbonne.

Finalement tout est réuni pour un séjour d'été réussi, par exemple hier soir, la bonne humeur de Thierry (Voulue?) qui réussit presque à me faire oublier le reste (son désamour).

Touffeur affligeante dans un TER bondé, à partir de Marseille, mais une fois dehors, à Toulon, une petite brise marine qui fait passer la chaleur, plus que supportable, agréable, après ce mois de juillet pourri.

Toulon, en toutes saisons, même si j'ai un faible pour les arrière et avant saisons ..

Je prends mon temps pour descendre vers Besagne, tirant sans peine mon petit attelage d'amoureuse, mais puis je encore le dire ?

Il est impossible que « ça s'arrête » et pourtant ..

Mais je suis bien décidée à l'oublier puisque je suis là, et j'ai tellement de choses à faire à partir de demain.

Belle chambre 225, elle donne sur l'esplanade, je pense que toutes les chambres sont rénovées maintenant, si l'on peut les dire neuves, depuis 4 ans déjà !

Mais toujours cette superbe harmonie de roses et de taupe, avec pointes de vert, et ces meubles design légers et mobiles, les tablettes dessertes si pratique, l'écran plat, et toutes ces prises.

La bouteille d'Evian sur le guéridon vert cru, les sachets de bonbons, la douche à l'italienne et son vitrage rose vif.

En route pour le Mourillon, je sais qu'il y aura du monde, mais envie de voir la mer, les gens, je monte dans le 3 gratuitement, la carte ne passe pas et je n'insiste pas, il ne me reste qu'un voyage ! Achèterai je une autre carte ? En aurai je l'occasion ?

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19h10 – La Réale, bière corse Séréna et clope devant le port, place un peu à l'ombre, une chance !

Divin. Je suis moi, moi parce qu'avec toi bientôt.

Bonheur simple, lumière idéale, insouciance, presque la félicité.. Et demain ? Si tout va bien à la même heure, ce sera moules frites ! Et tout ira bien.

 

5 août 12h30

Moins bien ce matin, pas eu de message encore, est ce un signe négatif? Sûrement .. qu'est ce que je fais là, je commence à me le demander. J'aurais du m'y attendre et renoncer au lieu de faire ma crise, en profiter de ces mots urbains et méchants, pour renoncer. Trop tard.

Réveil à 6h40, pendant quelques secondes je ne sais plus où je suis tant mon sommeil était profond.

Bon petit déjeuner après douche et shampoing, Dehors, je me joue la scène d'octobre 2009, avec la première cigarette et le dernier café sur la terrasse meublée de vert et de rose, parmi les belles potées de lauriers rose et de palmiers nains.

Suis encore aussi jolie qu'à cette époque là, quand il m'aimait ? j'en doute .. les photos me le diront.

 

Sortie à 11 heures après avoir bataillé avec la carte de sécurité, appliquée à l'ascenseur depuis quelques années.

 

Tour de ville mais je ne trouve rien à acheter, comme souvent maintenant, ce que j'adore le plus, c'est, en plus de ma fontaine, mon petit coin de la rue L.  , la porte du 5 qui jouxte un antiquaire sympa, et en face tous ces jolis cafés et le grand platane qui arrivait presque à ma terrasse du 5ème étage.

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J'ai tant envie d'y retourner, en dépit des six étages, on y est si bien, si tranquilles, et pourtant la vie à mes pieds, surtout que la fenêtre sera réparée.

 

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Mais ma situation est fragile, je  n'ai pas réussi à te reconquérir depuis bientôt deux ans (avant je considère que tu m'aimais toujours, quand même, souvent ..)  

Je me sens laide, crispée, je ne reconnaîtrais plus mon corps d'avant si je me risquais à le regarder, j'essaie de me dire que c'est dans la tête.

Personne n'aime les perdants, je ne trouverai pas de réconfort, alors il faut foncer.

 

Charmante vendeuse de chez Virgin, qui me donne des trucs pour téléphoner à l'étranger, elle me fait du bien à sa façon.

Rentrer, boire la coupe jusqu'au lit, jusqu'à la lie.

Hier, si enthousiaste et si sereine ..

 

23h20

oui encore debout malgré cette intense après midi qui pourtant s'annonçait mal !

 

A bout j'ai fini par textoter, vers13h15 « bjr, tu ne peux pas venir ? » neutre et prudente ..

Il répond » je viens de quitter le bureau »

Puis me demander de sortir le chercher, « pour plus de discrétion ». (toujours à cause de cet ascenseur à carte'!)

Fin prête, je vais réitérer le scénario de 2008, juste après le passage express de la femme de chambre que j'ai vite expédiée ! - gros désavantages des hôtels, cette manie de passer à l'heure de midi, vive le studio Lendrinn ..et le donjon ! -

Cette fois, c'est moi qui l'emmène, rien ne se passe dans l'ascenseur, mais il nest pas hostile, juste tendu, et il se plaint d'avoir chaud dès qu'on est dans la chambre bien climatisée. Il vient de traverser toute la ville pour moi, j'ai l'impression qu'il me le fait sentir.

Il s'effondre dans le fauteuil coque blanc et retire sa chemise, me demande à boire, on vient juste d'apporter une nouvelle bouteille d'eau.

Il a déposé le muscat encore frais sur la tablette.

Point de la délicieuse attaque frontale comme le jour du bandeau et avant, bien avant, mais il me rassure, ça le fera ! Pragmatique, et je le crois Les temps ont changé.

Mais je le branche sur l'avenir, il me confirme dans des termes évidents mais indirects, puis cela dévie sur la violence et je lui demande si vraiment il en serait capable, et je pense que oui, il est Taureau quand même !

Bonne pioche, car il me confie que oui, et pas plus tard qu'hier. Il me raconte alors, se délivrant, une scène pénible, en compagnie de son fils, dans une boutique de Numéricâble, où il a pris le type par le bras, en criant qu'il se foutait de lui, et ça aurait pu dégénérer ! - sombre histoire de forfait démarché, son fils qui se laisse avoir et se trouve avec deux abonnements sur le dos, et numéricable qui ne fonctionne même pas !

Il a du tout raconter à sa femme le soir, mais ça le délivre encore de me le raconter à moi, je joue le jeu et ça marche, on peut maintenant passer à autre chose et c'set à peine si j'ai le temps de le voir se déshabiller pour s'offrir à moi !

 

Mon sensuel Taureau est prêt à remplir ses engagement, quelle chance il a d'avoir cette impudeur, pourtant pas un Appolonmais il est lui, compact, solide, grand, avec cette belle nuance de peau beige, ses mains, ses épaules .. et je lui montre bien qu'il me plait !

Mon rêve serait  d'oser etre nue moi aussi (une seule fois, non deux je l'ai fait avec son accord) mais je n'ose pas, et puis c'est un fétichiste, il réclame bas et talons hauts, il m'aide à les passer, mais zut, cette fois je dois le lui demander !

 

Il me dit que la prochaine fois, il aimerait bien portes jarretelle et guêpière .. tiens, « la prochaine fois « ?

Il me lèche, et j'aime que ses mains attrapent les miennes et les serrent fort, me voilà partie .. ça monte, monte, alors qu'on s'arrime comme des noyés ..

 

Quand je me lève pour tenter de décapsuler la bouteille de Muscat, il continue de me caresser, et voilà que je coule, à mon grand dam et son grand plaisir !

Il me dit que ça lui plaît tellement non ne t'essuie pas, il transige sur juste les cuisses .. il dit que c'est la première excitation et que cela ne se produira pas deux fois et c'est vrai.

 saison 4.1

Plus tard, sur le lit, j'ose lui demander « dis moi mon ange, ou mon cœur, juste pour dire .. il rit, non je ne veux pas entrer dans ton jeu ! »

Mais une seconde après, il me dit mieux encore « on va se revoir, ne t'en fais pas, il y aura une saison 5 .. tu resteras une semaine «  (sous entendu studio Lendrin!) Je suis tellement ravie, mais j'ai aussi du mal à le croire, il m'avait parlé comme ça aussi, le jour du tabouret ! et puis un coup d'oeil à son planning m'informe qu'il n'aurait pas le temps de me voir.

 saison4

Comme il me dit, il faut" le prendre par la bite" – Il fonctionne sur le mode binaire, bouton On/Off.

C'est à la fois drole et touchant, et simple.

Je raconte un peu tout dans le désordre, mais il y a du désordre dans nos têtes.

J'ai compris qu'il a adoré quand je lui ai écris, à la fin de la scène du 1er août, que j'irai le chercher par les couilles s'il le faut, et je lui ai dit ça exprès, sure de mon effet.

Au début, il m'a dit aussi « tu vois toujours pas le syndrome Elisabeth! » et par jeu, je le lui demande plusieurs fois, aux moments les plus intenses !

Il me prend et j'ai les doigts entre lui et moi « aux racines du ciel » lui dis je et il reconnaît la citation, je le sais à son petit rire content.

Il fait aussi le précieux. Il me dit parfois de ne pas bouger, qu'il est trop excité etc . ; mais en même temps me rassure, que tout se passera bien. Et à la fin, d'ailleurs, « je controle » m'assure t il, et de me baiser avec fougue et ténacité, plusieurs fois je glisse du lit, la tete en bas, au bord de cette jouissance là, la seule que je voudrais avoir, mais tant de tensions préalables, et dans « notre cas », ne manque t il pas le trapèze volant du donjon, qui me libérait le bassin totalement, le livrant à ses coups de boutoir ? Les deux fois, ça a marché et je me suis retrouvée au 7ème ciel, le vrai!

Si je veux retrouver le plaisir suprême, il faudrait retrouver, à défaut du trapèze, la confiance, en lui, et en moi ?

 saison 4.10

Il arrive qu'on fasse des pauses, comme toujours, c'est tellement trop sinon ! On boit du muscat, je cède à l'envie de lui parler de mes contacts avec E, en son nom et au mien, il est sidéré, j'ai peur un moment que ça brise tout, (mais je crois que j'ai fait cet aveu avant de commencer?)

 

Je comprends qu'il l'a recontactée seulement quand il l'a eu rencontrée avec un jeune homme, l'hiver dernier (il me l'avait dit en février je crois) il lui avait dit qu'il était content pour elle et c'est la qu'elle lui a dit qu'il s'appelait Julien et qu'elle avait .. fait son éducation et pour cause !

Mais se sont ils revus pour autant ? En tout cas ça correspondrait à ce que m'a dit E, qu'ils avaient rompu bien avant la rencontre avec Julien et avec sa version à lui aussi, qu'il avait fini par « faire le mort » pour la quitter elle aussi, car il avait envie de changer de vie, et que j'étais la seule qui survivait à son ancienne vie, parce que je le voulais et qu'il ne pouvait pas m'en empêcher.

Il voulait juste la féliciter mais sûrement un peu jaloux ? Passons, passons, ne cherchons pas à savoir ce qui me ferait encore plus de mal ! - oui on a parlé de cela avant, pas pendant, heureusement !

 

Il veut prendre d'autres photos, toujours les memes, et moi idiote je n'ai pas osé en prendre d'autres, de nous, comme je l'ai fait les deux dernières fois : pour ça aucun progrès, dommage, mais sans doute je commence à croire qu'il ne m'aime pas, et ça me bloque. J'aime aussi ces photos crues, il ne sais toujours pas m'expliquer ce qu'il a ressenti pour celles du tabouret : excité d'abord, puis choqué avec les conséquences qu'on sait ..

Pourtant je lui dis je t'adore, chéri, j'ai besoin de toi, sans aucun problème et dans le feu de l'action !

 

Je le chevauche (on a décidé cela) pour le bouquet final, et comme en mai, il jouit sous mes yeux si fort, si facilement « garde juste ce mouvement de houle de ton bassin me dis tu, ça suffira, tu verras, et tu sens comme elle grossit? Oui je sens .. j'adore.

Tu exploses avec cette superbe impudeur, c'est impossible que tu fasses semblant, impossible !

On reste dans les bras l'un de l'autre, comme avant quand il m'aimait comme je l'aime .. Ces mots là il me les refusera toujours, j'ai bien intégré ça.

Je me demande pourquoi il ne m'aime plus, cela reste un mystère.

 

Il ose juste dire qu'en septembre 2010, c'était une « rupture préventive », il savait qu'on ne pourrait que souffrir, surtout moi (bien sur, je suis seule moi) et voulait me préparer en me faisant cette annonce alors qu'il m'aimait encore (mais venait d'accepter de revoir Emilie, car « il ne sait pas dire non »). Et puis elle était moins dangereuse que moi, il a du calculer tout ça, et lui donner la préférence.

 

Il me dira en septembre (mais je n'ai plus trop envie de savoir) toutes les dates. Il a des photos, mais je ne veux pas les voir, les dates oui, mais pas les photos !

Il y a eu la haine aussi, mais jamais son désir n'a cessé, sauf en 2013 mais là c'était la débandade générale et toujours inexpliquée ! Il n'a jamais failli depuis son mieux du printemps, ça c'est bien !

 

Il ne part qu'à 19h, pas très grave puisqu'on se voit demain. Il a fait une longue parenthèse sur son boulot et une petite demain. Et je suis contente.

Surtout que je commence à avoir faim, l'excitation se dissipant, et j'ai prévu le restaurant pour ce soir, arrosant ainsi cette mutuelle victoire.

Beaucoup de monde et le soleil n'est pas couché, tapant encore sur les terrasses à presque 20 heures. La Tortue est bondée, je la réserve pour les saisons plus douces, elle et sa formule à 13 euros comprenant moules frites, un verre et un dessert maison.

Je trouve mon bonheur au San Marino comme souvent, le serveur m'installe à une table seule contre les Atlantes de la mairie, mais au bord de la terrasse si bien qu'on voit bien le port et la mer et à l'ombre. Ce sera des moules sauce roquefort et des frites, assiette de frites moins copieuse qu'avant il me semble et pas de rince doigts ; j'ajoute un verre de rosé et demande des glaçons.

Je suis contente mais j'ai du mal à finir, plus trop l'habitude de manger et puis Thierry vient de me nourrir d'une belle façon !

Je ne résiste pas aux selfies, bah, c'est la mode, mais seule c’est vrai, il vaut mieux éviter de se faire remarquer !

Ensuite balade sur le port, et au dela, du coté du mole où sont accostés d'autres bateaux de pêches et deux énormes ferries disposés en équerre, je n'étais bizarrement, jamais été si loin, mais la fumée noire qui sort des ferries me dit qu'ils vont bientôt prendre la mer.

La nuit tombe, douce, ah, comme j'aime cette ville, mais ne m'as tu pas dit que je reviendrai ? Ou juste pour me faire plaisir ? Moi je veux l'amour pas la charité ! Comme le disait une chanson des seventies !

Je ne suis jamais restée si tard dehors, sauf la fois du concert de jazz ; le même festival a lieu en ce moment mais pas où je suis passée, dommage.

Un des ferry démarre lentement, mais sans la corne de brume, dommage, il y a plein de silhouettes sur les énormes ponts. C'est beau.

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Les restaurants sont encore pleins, c'est le seul point d'animation de la ville, je sais qu'ailleurs, tout est déjà désert, même le macdo de Mayol ferme en même temps que lui, à 21 h, tous les rideaux sont baissés dans les rues, bien avant.

Je rentre à 21 h30, je me sens bien je regarde distraitement la télé tout en préparant mes affaires.

 

Réveil à 8 h après petite insomnie vers 3 h, peut être es tu éveillé aussi ? Alors penses tu à moi et à ce qu'on va faire ?

Le matin je mets ma jolie robe, et mes sandales romaines, pas les bateaux ! Petit déjeuner plaisant toujours, et cigarette dehors, un rituel que je peux faire en toute saison ici, je l'ai fait en février.

 

Je manie maintenant la carte magnétique avec calme et assurance, une fois de plus, il m'a transformée !

Enfin je sors avec armes et bagages, quittant la 225 ( porte elle aussi photographiée, maintenant je le fais).

Il fait plus chaud que les autres jours, car pas de vent, ou si peu. Il va falloir attendre fraichement l'heure du café.

Remarquera t il ma robe ? J'en doute, à une femme qu'on aime, on textait  » j'aime bien ta robe d'été, elle te va bien .. tu vas dîner sur les plages ? » Pas à moi. Ça c'était pour l'autre moi, celle d'avant  ..

Hier soir j'ai eu le projet d'aller boire un thé à la menthe « Chez l'Egyptien », sur le cours Lafayette, enseigne assez nouvelle je crois, juste en face la rue Lendrin.

1,50 seulement et un vrai rituel, avec les théières en métal argenté, la serviette brodée pour l'anse, les verres décorés, le bouquet de menthe sur les tables, et la patronne de 80 ans, habillée orientale, qui navigue lourdement entre les clients, débordée mais calme et me verbe  haut !

Cette nuit je sentais « sa » présence en moi, et sur mes mains, mes épaules, le haut de mes cuisses.

J'y pense en sirotant mon thé.

Puis je marche lentement dans les rues ombres et lumières, je remarque les nouvelles boutiques et les vieilles enseignes sans objet « infirmerie » « Alimentation du coin » .. les vieux quartiers se rénovent peu à peu, mais sans clinquant offensant. J'aime cette ville, ex aequo avec  Lisbonne. 

Belles photos, de moi, de tout.

13 h je suis à Mayol, je mets mon parfum chez Sephora,  puis je lui fais un texto audacieux « bjr mon cœur, courage il fait chaud, à tout de suite »

et lui, raccord « je suis la dans 5 minutes ».

Alors direction la voûte mythique, au passage, pas de mendiante rom.

Lui qui s'avance d’équerre, sans son cartable, avec sa chemise de lin blanc .

 

Il m'aperçoit, me sourit à peine et on s'engouffre dans le coté bar de la Lampa, il y a eu mieux, il y a eu bien pire ! On est face à face, pas le choix, la table est toute petite, mais à l'ombre et dans un petit courant d'air.

 

Comme la veille mais en pire, il commence à gémir et à se plaindre, « repris par le boulot » (l'excuse des hommes qui n'aiment plus, ça je sais).

Mais il semble vraiment mal, perturbé, voire psychiatrique, il dit qu'il se fait bouffer par tout le monde, ses associés, la qualiticiennes, sa femme, tiens pas moi ?

Il me dit qu'hier c'était une parenthèse de cinq heures, que c'était bien. Je me montre gentille, rassurante, j'essaie de le faire rire, j'ai bien appris mon rôle moi aussi, quand j'étais son amour, pas besoin de jouer, il nous suffisait d'exister.

Tout comme je compare ses sentiments avec ceux d'avant, il compare son travail avec celui d'avant quand ils étaient 5 au lieu de 3 et que ce n'était pas la furie sécuritaire et économique. Plusieurs fois il me dit, compare mon planning avec celui d'avant tu verras, je n'ai même plus de temps pour toi, pour rien !

  • ça promet pour la saison 5 mais je ne dis rien – il embraye sur mon voyage avec un sourire un peu forcé, il me prends la main, il me dit qu'il m'admire de partir toute seule comme ça, il essaie de rattraper sa méchante humeur?

Tu parles ce voyage je l'avais presque oublié, il est surpris que je dise ça, on essaie de parler de l'avenir « tu vois une solution toi ? «  me demande t il  - Et moi, pas trop, c'est surtout « ni avec toi ni sans toi » ?

J'ajoute qu'il faudrait que la relation, soit plus équilibrée, que son niveau remonte ou que mon niveau baisse, j'ai peur qu'il aie pitié de moi, la pitié dangereuse .. il ne relève pas le mot « pitié » mais il me dit qu'il a pour moi de l'empathie, de l'affection

Je lui demande ce que je dois faire pour éventuellement remonter son niveau « et si je te fuis ? - tu ne peux pas ».

On ne s'est vus qu'une vingtaine de minutes et il réussit à me faire sentir coupable ! Je lui avais proposé de monter plus haut dans la ville, d'aller au Chantilly qui est mon fantasme ! mais il n'a pas voulu, de peur d'etre vu avec moi. Je savais que ce serait court, il a voulu tenir sa promesse, il doit maintenant courir à St Jean sans avoir mangé, pas plus qu'hier.

 

Il est à la fois proche et lointain, je lui vole deux photos avec mon portable, il n'est pas content, cette fois pas d'humeur, aie aie aie !


On se sépare debout devant la table, je vais rester encore un peu, il se retourne une fois avant de tourner sous la voûte, je me demande encore si je le reverrai, ce café avec moi lui était d'une telle contrainte, j'ai le cœur serré, ça va moins bien qu'hier

Encore plus de deux heures à tuer.

Je lui ai dit ok pour la saison 5 mais tu m'en parles le premier ? Pas de réponse. Il est ailleurs, déjà.

En vacances jusqu'au 3 septembre et le 4 une inspection importante.

Juste une enclave entre le 19 et le 23.

Je lui ai envoyé un baiser de la main, il a souri mais pas répondu comme en juin 2012, je ne le rend plus heureux et ça je voudrais tant, car de son bonheur dépend le mien.

 

Plus tard ….*

 

J'ai encore traîné, je me suis acheté un livre que j'ai dévoré dans le train, « la Passerelle » chez Mona Lisait, pour 1 euro, je suis contente d'avoir ramené cela aussi, et l'adresse du thé à la menthe. Et que Mona Lisait ai rouvert.

 

Gare d'Aix, comme en juin 2012 aussi, mais moins glorieuse, je ne l'ai pas mis en cage cette année, et pour cause!

Mais une surprise totale, encore plus tard, alors que j'étais dans le C2, presque arrivée.

J'ai idée de rallumer mon portable, car je lui avais écrit un mot doux avec un redoutable jtm, il n'avait pas répondu.

Il est 19h22 – et l'étoile rouge s''allume «envoyé il y a une minute »

C’est de toi !

« tu avais une grosse faim, j'espère que je l'ai un peu calmée, je te souhaite un bon retour et surtout un bon voyage  j'espère que tu feras plein de photos. Baiser entre tes cuisses ».

 

oh la-la, il m'en faut peu pour être heureuse !

 

J'attendrai le début de la soirée pour ressentir enfin la fatigue, cette journée si chaude, la valise à tirer, le train mal climatisé, la foule, l'angoisse du départ, l'incertitude partielle de l'avenir, mais aussi un peu d'espoir, encore, il est dur à mourir celui la !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Violette-et-Lui
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Dimanche 31 août 7 31 /08 /Août 13:04

Je suis en Arménie, j'ai voulu ce voyage que je savais difficile (canicule continentale, difficultés routières et tous les risques d''un circuit en solo) pour prendre de la distance, éprouver mes forces, comprendre les vraies valeurs, voir autre chose, d'autres façons de vivre.

J'en suis effectivement sortie plus forte, obligée de penser à autre chose, ne serait ce qu'à ma propre survie, ou me plonger dans un lointain passé religieux, entre orient et occident, et le cadre somptueux de montagnes tour à tour pelées rappelant l'Iran, ou boisées de profondes hêtraies ou sapinières, évoquant plutôt la Suisse.

 

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Mais vers la fin du périple les démons sont revenus à l'heure où j'aurais du trouver le sommeil, sans que je les invite.

 

La plupart du temps je m'endors tout de suite, et me réveille au milieu de la nuit.

Cette fois j'ai eu, à peine la lumière éteinte, et alors que j'avais l'esprit ailleurs, une violente et subite crise de jalousie vis à vis d'Emilie – banale Emilie et non pas Emily, son nom de guerre ! - et une haine de" lui "surtout, non seulement parce qu'il m'a trompée quand je l'ai cru fidèle, mais qu'il m'a révélé cette tromperie, il y a quelques semaines, pour quelque perverse raison, une tromperie qui a duré plusieurs mois entre 2010 et 2011 !!

J'ai alors su que c' était foutu, que je n'avais plus le choix, que je ne lui pardonnerais jamais, et que je ne pourrais rien faire, meme plus envisager de "faire l'amour", voire "baiser" avec lui -  tout cela étant passé , mais justement on n'a pas prise sur le passé et c'est terrible de le subir après coup. Il a misé gros mais il va gagner enfin, me touchant au plus sensible.


Se reporter si besoin à mes articles « l'autre dans l'ombre » et « la roue a tourné pour moi ».

Vous aurez là toutes les photos et hauts faits de cette salope à peine majeure, « généreusement » données par … lui, déjà, par cruauté mentale mais soi disant par honneteté !!


Ils ne se souviennent pas des dates, ou ils font semblant.


J'avais contacté Emilie facilement, il m'avait donné à l'époque son mail « milylasouris », et comme elle ne répondait pas, j'ai fait semblant d'etre lui sur son ancienne boite, dont j'avais les codes.

Et la, elle a répondu ventre à terre, osant même demander à ce qu'ils prennent un café ensemble un de

ces jours ! Et le remerciant pour « toutes ces années qui l'avaient faite ce qu'elle est maintenant » !!!!

A moi sur « son » ordre, elle a répondu vaguement qu'elle ne se souvenait pas des dates, mais que c'était fini depuis longtemps, avant même sa rencontre avec son actuel chéri. Petite vie banale d'aide soignante en ménage avec un jeune homme de son âge, une vie qu'elle cherche à protéger sans vouloir me froisser. Je n'avais pas insisté, toute à l'organisation de mon voyage, et avant, de la saison 4.

 

A « Thierry », elle conseille maternellement de se protéger et donc, semble prête à le rencontrer, mais visiblement ils ne se sont pas revus du moins récemment.

Cette nuit là, j'ai juste besoin de savoir : quand, combien de temps, combien de rencontres au donjon, et avec qui pour faire quoi, qui a commencé, qui a rompu – S'il ne m'avait rien dit, je ne me poserais pas ces questions, pourquoi avoir remis cette putain de salope sur le tapis ? Je l'avais totalement oubliée ! J'étais sa dernière maitresse avant rangement des voitures, alors pourquoi  si ce n'est pour que je sois tellement écoeurée que je "le libère" enfin? oui, mais le risque encouru d'une vengeance ? il a du longuement pesé le pour et le contre, pour finalement prendre le risque ...

 

Au lieu de trouver le sommeil je cherche les mots que je pourrais dire encore, à Emilie, cette fois abattant mes cartes, je lui dirai qu'elle avait intérêt à se rafraîchir la mémoire, que je comparerai avec ce qu'il me dirait lui en septembre, « quand il aurai du temps » elle ne pourrait pas le joindre pour se mettre d'accord avant.

 

Je lui dirai aussi que c'était moi qui lui écrivait il y a trois semaines,, pas lui, eh oui, j'avais son mot de passe et comme elle ne me répondait pas à moi .. C'était moi déjà qui avait rédigé le mail de rupture en décembre 2009, et qu'il m'avait tout avoué, elle et ses turpitudes, quand il m'avait choisie, moi  et qu'il m'avait chargée du sale boulot, rompre cette fois « pour de vrai » (!) avec elle ! Et moi sa naive, son innocente, bien sur, je l'ai cru ..

 

Tu vois ma chère, j'ai eu  par lui toutes tes dates, tes récits,  toutes tes photos, les plus obscènes, les plus intimes aussi, par exemple celles de ton dépucelage le 13 mars 2009, une femme n'oublie jamais cette date, toi si ? Tu exhibes le sang entre tes suisses écartées, transfigurée par l'exploit – il a mis un an pour « oser » tant il te respectait et que tu étais précieuse pour lui! - et donc un peu moins laide que d'habitude.

 

Dis, quel effet ça te fait son indélicatesse? Tu l'admires un peu moins maintenant ? Je te les envoie toutes si tu veux  des preuves!

Car j'ai toutes les autres, celles de l'Ibis, de ton premier donjon, gourde, un mois après moi, et celles de la cage, de la croix, avec ton air bovin, ton gros bide,  et pire, toutes celle de l'affreuse séance « domina » où tu avais tant grossi que je t'ai a peine reconnue : j'étais sure que celles ci l'avaient dégoûté de toi, définitivement « l'effet Elisabeth « ! je me comprends - Ensuite plus rien, officiellement tu étais sortie de sa vie, jamais aucune allusion à toi avant mai 2014 ! et moi même je t'avais enterrée. Tu avais du te trouver enfin un petit jeune homme bien gentil.

C 'est toi qui l'a rappelé, salope, alors qu'il en avait rien à foutre de toi car c'était moi qu'il aimait ! Il ne « sait pas dire non » le pauvre chéri .. Ou c'est lui ? Lassé de moi soudain ? Bizarre ..

 

Et au fait, il t'a peut être passé les miennes de photos aussi ? Sa perversité n'a pas de bornes. Ou alors il t'a ménagée, comme il le fait avec sa tendre épouse autoritaire, alors qu'à moi il a tout balancé, photos, tes récits, vos mails « officiels » tout ! Sans craindre de me faire mal, car je ne suis que moi ..

 

Voilà l'homme qu'il est ! Par deux fois il a fait semblant de rompre avec toi, par deux fois il m'a menti, m'a « tout dit et tout montrer » soi disant pour solder votre relation, en me répétant que tu n'étais pour lui » qu'un jouet « que tu ne l'aimais pas, ne la désirais pas  - en 2008 en 2009 et puis maintenant voilà que tu as toujours été là, ou presque, et que vous vous foutez de moi tous les deux en faisant semblant d'oublier les dates !

Si ça se trouve, rien n'a jamais cessé entre vous, jamais. Une liaison aussi longue, c'est bien qu'il y a quelque chose, la preuve, nous !

 

Alors accouche, et dis moi si c'est lui qui t'a recontactée en 2010 – au mieux, j'aurais ainsi passé six mois avec lui SANS TOI ou si c'est toi? Et quel jour putain ? Pendant que j'étais à Lisbonne et qu'il s'était bizarrement retranché derrière un soi disant déprime ? En tout cas au début de l'été, il venait de m'offrir une bague, précieuse figure toi, et il t'a quand même revue au mieux cet été là, alors lui ou toi ? Qui a écrit le premier texto ? Le premier mail ? Il t'a offert la même bague aussi?

Je sais qu'il t'a offert des bas, un corset, un baillon boule (quel ridicule!) alors pourquoi pas une bague et bien sur tous tes billets de train, salope ! Alors que pour moi il avait arrêté, maintenant je comprends pourquoi! Subventionner la plus jeune, la plus modeste !

 

Comment l'as tu ensorcelé à ce point qu'il aie pensé à rompre avec moi dès septembre 2010 !! et moi qui cherchais une raison à cette incongruité, il suffisait de .. chercher la femme ! Etais je donc si sure de toi ? Et de moi ? J'ai honte, maintenant de ne même pas l'avoir envisagé, ah il m'a bien eue ! Il doit être puni.

 

Et ce texto que tu lui as envoyé le 10 décembre 2009, figure toi qu'on était ensemble à ce moment là, au Mont Faron, au Panoramique, tu connais ? Il t'y a emmenée aussi ? Bien sur que oui !

 

M'a t il donné un jour une chose qu'il ne t'a pas donnée ? To_i aussi il devait t'appeler « bébé, ma chérie, mon ange » il soutient que non mais tu parles ! Il t'appelait « salope », comment le croire ?

 

Et ce texto quémandeur, il me l'a fait lire, mais on a pris ensuite toutes ces belles photos ensemble, tiens cadeau, les voilà, pareil pour toi ? Bien sur que oui, suis je bête ! Je ne lui permettrai pas de me le montrer, enfin j'espère pouvoir résister à cette curiosité malsaine, car elle me tuerait ! Ou bien je le tuerai, lui, à ma façon.

Ce soir la, j'aurais été pleinement heureuse de cette rencontre romantique, sans ton maudit texto bien mal venu, car alors j'ai pensé: un jour ce sera moi qui ferait de même alors qu'il sera avec une autre, moi qui serait l'indésirable, celle qui s'accroche, c'est fatal, mais je ne t'ai rien dit de peur d'avancer l'échéance. Sois heureuse, même ce jour de grâce, tu me l'as gâché, salope, depuis ces quelques semaines.

 

Il a attendu que je tourne le dos pour te répondre oui sans doute ? Déjà ? Comment être sure, comment savoir, entre tes « amnésies » et ses mensonges ! Ça fait quand même six mois de différence, six mois de trahison de plus ou de moins, ça compte ! alors salope, souviens toi, janvier ou juillet 2010 ?? SOUVIENS TOI ! SOUVENEZ VOUS ET DITES LE MOI !

 

Lui m'écrit « sans doute l'été 2010 (pas avant) ; c'est E qui m'a recontacté et je ne sais pas dire non, tu auras toutes les photos toutes les dates, tout ce qu'on a fait, quand et avec qui » Pure perversité. Avait il besoin alors de repartir sur une nouvelle période Emilie alors qu'on était censés s'aimer et se suffire ?

Maintenant je vais savoir (si je veux, si je peux) quand il t'a enculée la première fois, car il l'a fait ! Cette chose si intime qu'on ne fait qu'avec une pute ou une femme aimée .. la preuve, il ne le fait plus avec moi, c'est indéniable, donc après septembre 2011, fini l'amour total ! Avec toi c'était donc de l'amour, puisqu'il a attendu un an pour te dépuceler, deux ans pour t'enculer  et finir le boulot !

 

Je lui en veux énormément d'avoir saccagé nos souvenirs ensemble, tu étais toujours là, et si cela peut m'aider à me détacher de lui, toi, toujours entre nous, dans l'ombre ! Salope ! Est ce qu'il t'a dit « je t'aime » à toi aussi ? Sûrement que oui, pour t’appâter et te plaire et pouvoir te « soumettre » !

 

A moi il m'a toujours dit qu'il ne t'aimait pas, que tu n'as jamais été qu'un jouet, mais je ne le crois plus, ça a trop duré .. Tu as brisé mes certitudes, la confiance que j'avais fini par lui faire, mes souvenirs (moi j'en avais) tant chéris qui me soutenaient dans les moments dfficiles, les meilleurs moments de ma vie.Maintenant à cause de ta sale petite gueule, ils sont morts, enterrés, saccagés, salope !

 

Et puis je me dis dans cette furieuse insomnie, qu'il faut en finir et que la seule solution est d'achever la destruction générale en envoyant, à sa femme, une clé usb bien choisie. Facile, j'ai son adresse professionnelle et par chance, j'ai des photos compromettantes encore très récentes, celles du 6 mai, quelle imprudence ! Mais je sais que je ne le ferai pas, trop bonne, trop conne ! Sa femme ne soupçonne pas que j'existe, l'autre fausse pucelle, oui, et elle est revenue à la charge quand même !

Dans le noir tout de même et dans l'espoir de m'endormir,

je fais la liste de ce qu'elle doit savoir, pour qu'elle découvre que vaut son mari, pas de raison qu'elle se voile la face, et continue de profiter de leur vie de château, je ne veux plus être la seule à souffrir ; et lui DOIT ETRE PUNI ! Il restera tout seul, ou retournera chercher son cher « petit objet » ! Elle a l'age de sa fille, ça lui fera un beau trophée, et pourquoi pas un enfant ensemble pendant qu'on y est ?

 

Me voilà bien loin des beaux monastères d'Arménie que je suis en train de visiter, et de mes résolutions de sagesse. Toute cette rancoeur, je la refoulais et elle était sûrement la cause de mes insomnies .. celle la en particulier, et demain je dois faire de la route de montagne avec toute cette souffrance, cette fatigue, ça va être rock' n roll !

 

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Mon dernier jour ici, je viens de fumer deux cigarettes après le petit déjeuner, hier j'ai triomphé des montagnes magiques, aujourd'hui je m'attaque à mes démons, au plein d'essence et aux deux derniers monastères.

Je voudrais ne jamais rentrer, car je ne sais vraiment plus quoi faire, il me laisse le choix dans sa grande lâcheté, il ne me repousse pas, au contraire, mais rien ne change dans son attitude détachée, et on a perdu le donjon, à jamais, Et sans lui, on est sans feu, ni lieu .. Jamais il ne me fera l'immense cadeau, l'énorme surprise qui effacerait tout, le « louer » pour un jour, voire se le faire prêter par le cher ami Roland, comme si c'était avant...

Il ne me surprend plus, à part pour me faire du mal, et me révéler ce qu'il aurait du taire à jamais, s'il avait une once de respect pour moi et ce qui nous a lié.

 

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Par Violette-et-Lui
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Jeudi 11 septembre 4 11 /09 /Sep 13:17

 

 

J'avais beaucoup réfléchi pendant mon voyage en Arménie, décidément, la saison 4 n'av ait pas réussi à faire oublier la trahison volontairement révélée « pour que je me détache de lui » (sic!), surtout avec en prime la scène très blessante du café à la grimace, cette attitude d'homme pressé, fermé,contraint de « me faire plaisir », quelle déception  ce dernier quart d'heure près de lui!

 

Depuis que T a retrouvé miraculeusement sa forme sexuelle, il est devenu plus arrogant, plus distant, et n'a pas hésité à me faire de la peine. J'avais cru, à tort et lui aussi le croyait, qu'on serait plus proches désormais, mais ce fut tout le contraire. J'en venais à regretter l'époque où, humilié par son infirmité temporaire, il se montrait plus humain, plus accessible ..

 

Avoir réussi ce voyage, en avoir surmonté toutes les embûches, m'avait rendu une certaine confiance en moi, je me sentais mieux, plus forte, prête à renoncer à une histoire qui ne se passait pas si bien que ça. Le come back inattendu de cette fille dans notre histoire c'était clairement rédhibitoire ! Elle salissait mes souvenirs les plus émouvants (2011 et son retour de flamme, du à elle bien sur, à la « potentialisation » qu'elle représentait!)

 

Toutefois, j'ai voulu lui laisser une chance – à la rentrée on y verrait plus clair, et la rentrée c'était maintenant, début septembre, un mois souvent fatal mais il fallait faire avec ! Il devait etre empressé, repentant, quitte à mentir et nier encore pour me faire accepter l'inacceptable, présent, bref, etre mon homme! 

 

Les choses se sont très bien présentées pendant la première semaine, au point que je sentais fondre ma détermination jour après jour ! Il m'a demandé les photos de la saison 4, les a commentées une par une, on y a melé aussi nos photos de vacances et le ton était à la fois sensuel et amical, tout ce que j'aime !

Son skype étant en panne, il a trouvé un autre moyen pour tchatter, ce qui prouvait sa bonne volonté.

 

Il a tenu sa promesse de me dire toutes les dates de ses infidélités, et ce qu'il m'a sorti m'a sidérée, comment osait il ?

il m'avait dit souvent que le racccrochage avec E. avait du avoir lieu à l'été 2010 .. maintenant c'était février 2011 – date plus plausible vu ce qu'on vivait alors, une grosse crise – mais quand même se tromper de six mois !!

deux rencontres d'abord, 15 février et 7 juin, puis un grand trou jusqu'au … 15 novembre, suivi de près par le 22 novembre (?) et puis .. plus rien !! pourquoi ces deux rencontres si proches, laissant supposer une passion certaine, auraient elle signé la fin de leur relation ?

 

Je n'arriverai pas à le savoir. Toutes les hypothèses sont possibles :

 

Une séance collective qui aurait mal tourné

D'où le syndrome Elisabeth

Une passion qu'il aurait commencé à ressentir pour elle et lui aurait fait peur (comme avec moi) d'où rupture acceptée par la demoiselle (une fille très placide, indifférente, pas pressée)

Elle qui lui dit que c’est fini enfin, parce qu'elle a rencontré un garçon de son âge.

 

Ensuite il a pris Sophie pour la remplacer (il est comme ça, les gens sont interchangeables pour lui, il ne pense qu'à lui et à ses intérêts il prend, il jette, il reprend quelqu'un d'autre etc …)

 

Il m'a parlé de Sophie dès février 2012, encore pendant un acte pourtant très intense et réussi (ça doit l'exciter) mais Sophie, en l'absence de preuves, je n'y ai jamais cru vraiment, et puis elle n'était pas dangereuse pour moi, rien qu'une cagole insatisfaite)

 

A partir du moment où l'on a reparlé d'Elle, ce fut plus difficile, je m'agaçais de ces mensonges, voulait en savoir plus, j'étais à deux doigts de réclamer les photos, il m'a dit qu'il n'y avait pas de mail, tout se passait par téléphone ou textos, ce qui ajoutai encore à ma jalousie, car il ne s'en sert jamais pour moi, hormis deux minutes avant nos rendez vous !

 

Mais notre conversation sur Live, il n'y a pas une semaine, a été plus douce, et prometteuse car tenez vous bien, c'est lui qui m'a reparlé le premier de la saison 5 !

 

C'était une des conditions que je mettais à la poursuite de notre relation, la plus importante.

 

Vers la fin de cet entretien détendu, agréable, il m'a dit qu'on « allait continuer sur ce mode, ce n'set pas si mal » et en effet je ressentais une sorte de chaleur, une énergie qui circulait entre nous de nouveau, et je savais que lui devait la ressentir aussi.

Puis j'ai vu la phrase magique se former sous mes yeux « Bon, la prochaine fois, on parlera de la saison 5 »

 

Sidérée, je n'ai pas voulu relever, il ne fallait pas se précipiter ! S'il voulait- en parler si vite, c'est qu'elle allait arriver très vite aussi, c'est logique !

On s'est dit bonsoir gentiment, j'étais contente.

 

Le lendemain il était de garde tout le week end, mais il n'a pas trouvé le temps de me dire un mot jusqu’au dimanche soir, et comme c'est devenu son rythme de routine depuis le déménagement, ça m'a énervé mais je me suis contenue.

 

Le lundi on a repris les échanges, sur docti, sur live, et j'ai du mal à tout mettre bout à bout pour comprendre comment ça se dégradait ;

Il s'accrochait à sa version de février 2011 ; il avait du tout préparer à l'avance.

 

quant au renouement de février 2011, comme je te l'ai dit, elle me donnait de ses nouvelles une fois tous les 4 mois. ce n'était que des messages amicaux. il m'a été facile de rebondir sur un de ces messages et lui proposer de nouveau une rencontre.

je ne vois aucune contradiction avec le fait d'avoir passé plus d'un an après le texto du faron. contrairement à toi pour qui il étaitimpossible de laisser passer du temps, elle ne fonctionnait pas du tout comme toi, et on pouvait tres bien se revoir plus d'un an après. Encore une fois, tu as tendance à penser que toutes les femmes sont comme toi, ce n'est pas le cas.

 

Il avait bien préparé ses argument pour rendre cette version crédible !

 

Et pour la fin bizarre : j'ai oublié en effet pourquoi je l'avais vu deux fois en novembre 2011. Peut etre parce que je n'avais pas été à la hauteur la première fois? as tu pu relier toutes ces dates avec tes propres dates et y déceler un regain de forme chez moi ou au contraire une baisse de forme?


Encore une autre perle :

 

Plus ma tentative ratée avec un couple plus ma dernière virée à l'ortaline (où je me suis vraiment demandé pour la première fois de ma vie, ce que je faisais là)...tout ça m'a convaincu qu'il fallait que je me range des voitures.
ce n'était donc pas le moment de relancer Emilie, tu t'en doutes.
d'où ma décision radicale de l'été 2012: quitter sophie + te quitter + quitter le donjon (je ne parle même pas de quitter Emilie puisque c'était déjà le cas depuis belle lurette). Un tournant dans ma vie pour une nouvelle vie. Avec le recul, et malgré ces soubresauts avec toi, je considère que c'est un succès. J'ai vraiment réussi à réorienter ma vie. Je ne regrette rien de ce que j'ai vécu, mais je n'ai aucun regret ni aucune envie de reprendre cette ancienne vie.
Je ne me considère même pas comme infidèle avec ma femme,
puisque ayant la main forcée. c'est peut etre pour ça que je vais mieux :-)

 

Et hop encore l'occasion de me jeter à la figure que je l'oblige à rester avec moi, à me baiser puisqu'il n'est plus question de « faire l'amour » (c'est tellement différent!)

 

La phrase de trop maintenant :

 

A un moment, le 7 septembre, j'essaie pourtant le mode léger et tout à trac je lui demande :

« Alors cette saison 5 tu la vois comment ? »

  • «  la saison 5 ? nous aurons largement le temps d'en reparler … Pourquoi pas de l'anal et du rosebud ? Je te laisse, je dois bosser, je t'embrasse partout;-) »

Et voilà, l'urgence d'il y a deux jours s'est envolée aux calendes grecques !

 

Et pour ce qui est de « l'anal», je n'ai plus eu cet honneur depuis trois ans le 20 septembre, donc cela sent un peu le foutage de gueule .. A propos, tiens, en juillet il m'a avoué avoir initié sa belle à cet acte qu'elle refusait avec d'autres partenaires de l'époque (un de ses rares tabous : comment en 4 séances si éloignées, aurait il pu le faire décemment ? Autre foutage de gueule donc.

 

Ma colère remonte, est ce cette nuit la qui fut totalement blanche, ou la suivante ? En tout cas c'était suite à ce post (je pourrais retrouver la date mais je ne veux plus)

 

« Rien de nouveau sous le soleil: dans une parfaite symétrie, je n'assume pas mon infidélité pendant que tu n'assumes plus la contrainte. que faire maintenant? tu penses être capable de me quitter ou tu préfères nos "saisons" plutôt que l'absence totale?

paradoxalement, je me sentais plus proche de toi quand je voyais aussi Emilie (probablement par culpabilité vis à vis de toi), nos échanges de 2011 sont flagrants à ce sujet.

que tout ceci ne t'empêche pas de dormir car je ne vois rien de changé depuis la semaine dernière.

je t'embrasse. »

 

Et bien sur, ça m'a empêchée de dormir … j'étais dans mon lit, dure comme une gisante, sans larmes, sans bouger, avec juste ces images et ces dates qui me tournaient dans la tète, et que faire ?

Il me poussait doucement à la rupture, et c'était d'autant plus détestable, il n'a pas eu un mot d'apaisement, d'insouciance, comme ce fut le cas en 2009 où, pour la même raison et pour la même personne, il avait mis le paquet pour me la faire oublier : les baguettes chinoises, la suspension, les je t'aime, les cafés au Mont Faron, la gare etc …

Le test bien commencé, se terminait en déroute.

Lui, il s'en foutait, il était prêt à tout et ne préférait rien.

Une telle froideur me glace, est ce bien toi ?

Mais déjà en 2009, ce vice de me montrer ses vices, sa rage de me dire à moi et moi seule ses fredaines, ses « erreurs », d'exhiber les photos de la fille, de me livrer ses récits maladroits.

Pourquoi tant de perversité ?

Oui, mais il tenait à moi alors, « il n'en avait pas fini avec moi »

 

Donc nuit blanche, et reprise des hostilités le lendemain, oui je crois que c'est le dernier jour, le 9 septembre.

Je poursuis mon test avec le Rosebud, car ça me turlupine même si je connais déjà sa réponse. Mais sait on jamais ? Et puis c est un peu excitant d'aller sur ce terrain dangereux ..

 

Tu comptais me l'offrir en cadeau ? ( en ce cas le test virait au positif ! Ça fait 4 ans que je n'ai plus un seul cadeau, et fut il cet objet, j'aurais aimé celui la .. un bijou comme un autre, comme ta bague  ..)

J'y aurais vu un vrai nouveau départ, sur les bases de sa résurrection sexuelle maintenant bien établie, mais bien sur, là encore j'ai été déçue !

 

« le rosebud ? Je t'aurais demandé de l'acheter » - no comment ! Quel culot ! Quel muffle ! Et notez bien qu'il en parle bien vite au futur antérieur !!

 

Bon, même si en juillet il m'a dit « j'aime baiser avec toi « ( la formulation est limite) il n'y aura donc ni saison 5 ni rosebud, au mieux vers le 15 novembre ? Et ça je ne veux plus, etre obligée de mendier une rencontre, parlementer des heures, des jours! j'aime quand la vie s'accélère, moi -  c'était le préambule et le préambule laisse supposer une suite : du rien ou du mieux !

 

Vu l'échec des tests, ce sera donc « suite et fin ».

 

Je pourrais dire" Emily m'a tuer", c'est le statut que j'ai maintenant sur Docti, et une silhouette anonyme a remplacé l'Olympia qu'il me demandait régulièrement de remettre : elle devait lui rappeler la période avec Emilie sans doute (23 mai pour moi, 7 juin pour elle ..) plus que son dernier « je t'aime »,  murmuré ce jour là, puis écrit dans un des derniers textos ..

 

Mais ce n'est pas tout à fait juste que ce soit elle qui m'a tuée : le connaissant, s'il voulait rester avec moi, déjà il ne m'aurait rien dit, ou au pire il se serait débrouillé pour m'embrouiller, alors comme il ne le fait pas, tout s'arrange pour lui, et hypocrite il trouve le moyen de mettre sur moi la responsabilité de la rupture :

 

calme -toi et essaie de reprendre le dessus. après tout c'est toi qui viens de prendre la décision de rompre, je n'ai rien demandé, moi.tu perds complètement pied. reprend toi.

 

Je venais de lui exprimer mon intention d'écrire à Emilie pour confronter les dates, et surtout, lui dire que cet homme qu'elle admire tant et qu'elle remercie pour « toutes ces années » (!!) m'a donné toutes ses photos, les plus intimes, les plus obscènes, le sang de sa virginité entre ses cuisses, la proie de la « domina » méconnaissable (elle avait pris plusieurs kilos entre temps) et j'en passe (voir chapitres précédents « l'autre, dans l'ombre » , oui déjà ! Et ils m'ont baisée deux fois !! et je n'ai rien vu, endormie par les belles paroles !!

Que faire avec Emilie ? Lui dire ce qu'il a fait ? Lui envoyer, pire encore, les photos de son maître adoré, mis en cage par mes soins ? Tiens, ça serait drole et le déboulonnerait définitivement de son piédestal.

 

Puisque, comme tu m'as dit - et c'est peut être le pire à entendre - « j'aurais pris ta défense jusqu'en 2010, ensuite tu as perdu ton âme »

 

Avec lui, on n'a une âme, une existence, que s'll vous aime .. preuve qu'il aime encore
Emilie, alors ? Elle compte pour lui, parce qu'elle n'est plus seule dans la vie.

 

Curieusement, on s’est quittés le mardi 9 septembre, comme si de rien n'étais, en deux phrases anodines, oui c'est mieux comme ça.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Violette-et-Lui
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Dimanche 14 septembre 7 14 /09 /Sep 12:46

    "Bon. La prochaine fois, on parlera de la Saison 5,"

 

Je ne veux pas réagir, d'ailleurs je ne peux pas, je ne pensais pas que ça viendrait si vite. Il vient de récupérer 50 % des points perdus à cause de l'affaire Emilie remise sur le tapis bien mal à propos.

La prochaine fois, deux jours plus tard :

Allons, c'est à moi d'en parler, un petit effort. Je me lance sur un coq à l'âne :

"Et la saison 5, tu la vois comment?"

La réponse, sans doute préparée pour ça, fait descendre son score en dessous de zéro :

"La saison 5 ? nous aurons largement le temps d'en reparler .. pourquoi pas de l'anal, ou du rosebud, par exemple?" (foutage de gueule  pur et simple, dans le contexte!)

 

D'ailleurs, il n'y a que 4 saisons, numéro 5 n'existe pas. sauf si peut etre, j'avais rebondi tout de suite sur sa première allusion .. erreur de stratégie, à coup sur, ce n'est pas toujours le recul qui marche le mieux, avec les chevaux hésitants, il ne faut pas hésiter à cravacher!

 

Les autres saisons, celles avec les chiffres romains, et en nombre illimité, appartiennent à un autre monde, où tout est possible, tout est permis, le monde du donjon, du désir et de l'amour.

 

HIVER

La toute première saison avec toi, celle que j'appelle souvent "l'été en hiver" car il fait toujours beau dans le Var en hiver, le ciel et la mer sont d'un bleu innocent; le matin de ma renaissance, j'ai pu le découvrir, émerveillée, sur la promenade de Six Fours, puis dans le stupéfiant jardin de la Méditerranée : tout était une fête ce matin là, un miracle, un enchantement encore maintenant je ne trouve pas les mots pour décrire ce bonheur inouï, peut être sans lendemain et il aurait mieux valu ..

 

Depuis, ces bleus là, je les ai retrouvés souvent, quand il refusait le café du lendemain (finalement ça valait mieux!) alors j'embarquais dans le batobus pour la plage et le village des Sablettes, ou dans le 3 pour le Mourillon. La mer et la douceur de l'air me consolaient, mon corps était repu, heureux, c'était déjà bien, la prochaine fois surement on s'installerait ensemble sur l'une de ces terrasses en bord de plage, carpe diem ..

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L'hiver c'est aussi les mimosas, ces deux années où j'ai eu droit à mon bouquet, si parfumé, si joyeux que j'en pleurais, et toutes ces années suivantes où je l'ai attendu en vain, ce simple bouquet, mais rien à faire - que je demande, ou pas .. Depuis j'ai peur des mimosas, je les fuis, détourne mon regard sur les marchés, tout comme j'ai peur des lys blancs, pour une autre raison, heureusement leur saison passe vite ..

 

PRINTEMPS

Curieusement la bas, il fait souvent plus froid qu'en hiver, il y a du vent, souvent.

Sur l'autoroute du soleil je rattrape le printemps, à mesure que je descends, les arbres sont en fleurs, l'herbe plus verte, l'air plus pur .

Je roule vers le printemps et vers l'amour, je suis heureuse.

Ce premier printemps fut le plus beau, c'est à lui que je pense d'abord, cette semaine lumineuse à la Coudoulière, et les trois après midis, pas une de moins qu'il m'y a consacrée,  (autres temps, autres moeurs) plus tous les textos, beaucoup, beaucoup qui me suivaient dans mes promenades.

J'ai découvert qu'il avait les yeux bleus, nos corps s'apprivoisaient, il me montrait ses jouets, apportés dans un sac terriblement lourd, on n 'avait pas le donjon encore, pour les entreposer, il a voulu tous les essayer. j'adorais sa façon de m'approcher, dans les premières secondes. Ensuite on buvait du vin blanc en bavardant, on apprenait à se connaitre.

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Je me revois flanant sur le charmant port du Brusc, sur l'ile des Embiez, si sauvage et si belle, avec ses fleurs déjà  ses tapis de succulentes, et ses chevrettes près de la tour de garde, je portais l'écharpe en polaire noire que tu m'avais prêtée, car j'avais eu froid à Notre Dame du Mai. Un trophée que j'ai perdu d'ailleurs en revenant te voir plusieurs mois après, en gare de Marseille.

D'autres printemps, le suivant déjà, plus chaud car en juin, et aussi les folles retrouvailles où l'amour était si évident, si violent, mais déjà réprimé. La presqu'ile du Gaou où je me suis baladée le lendemain, si fière de moi, pauvre de moi, mais si heureuse, si .. jolie, toute mince des chagrins du printemps où il s'occupait d'Emilie en secret .. sa priorité d'alors, toujours elle, putain de m .. !

 

D'autres encore, plus sombres, celui des derniers libertinages qui m'ont perdue sans doute à ses yeux, celui de 2011 que j'ai partagé sans le savoir avec l'inévitable Émilie, son autre amour et alors l'Olympia et tout le tralala de mon retour en grace c'était du flan et je veux maintenant l'oublier, celui où il était déprimé, triste, où les nuages s'amoncelaient, mais où je n'avais pas encore à trop m'inquiéter, celui où nous avions si mal commencé le fameux préambule, froid et pluvieux en plus, comment ai je pu tenir encore plus d'un an, et pourtant à la fin, c'était presque gagné. sauf que baiser n'est pas faire l'amour.

 

ETE

Comment ne pas citer en premier ce surprenant 11 juillet, où tant de choses se sont passées en une longue mais unique après midi! Tant d'héroisme, tant de fièvre, tant d'imagination, de tendresse à peine voilée mêlée à la sensualité la plus folle, la plus crue, tout cela m'étonne encore aujourd'hui!

 

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Soudain je supporte la chaleur, je découvre vraiment Toulon et le port, le marché du matin, un mariage musulman sur le quai, mais que m'est il arrivé ? et ce donjon totalement dingue, hors la loi, le rouge, le noir, la lumière crue venue du plafond que je dois affronter dans ma nudité, et tout le reste, Seigneur ..

L'année suivante, l'ingénieur, la syncope, les bas rouges, le Mourillon, le festival de jazz le soir, sa tendre attention à moi "j'aime bien ta robe d'été, elle te va bien .. tu vas diner sur les plages ?" ses textos, sa déclaration une semaine plus tard, et le récit, son récit, la fin du récit, c'est à moi que ces choses arrivent ? vraiment à moi ? il n'y a pas d'erreur ? ( si, et l'erreur je vais la lui faire payer, bien plus tard, tant pis pour lui, tant pis pour moi .. la punition a t elle assez duré ?)

l'été c'est aussi ce mois de septembre passé là bas, il était gentil, on se voyait régulièrement, mais je sentais sa très légère lassitude, il est vrai qu'Emilie était présente cette année la et trois femmes à honorer, ça devait être dur .à gérer ... Mais c'est aussi un bon souvenir car je me promenais beaucoup et je voulais croire encore au bonheur, ne faisais pas de vagues, donc.

Il a rompu 15 jours après mon retour, sans donner de raison. Emilie sans doute, plus jeune, plus attirante car peu démonstrative, placide, facile à vivre. cette fois c'est elle qu'il a choisie. Les hommes sont des girouettes.

Mais aussi l'été du dernier donjon, et comme la fascinante séance dite "du tabouret" le laissait peu prévoir! Notre dernier été d'amants impénitents ..

Je me revois ensuite (on avait fait l'amour comme des fous tout le matin!) si heureuse et épanouie, encore incrédule de toutes ses promesses folles qu'il ne tiendrait pas, j'étais bien la seule qu'il aimait, sa femme fatale, et lui mon homme fatal! Mon rimmel avait coulé sur les photos de moi que j'ai prises ensuite, sur le port, dans les rues de la vieille ville, mais je n'en avais cure!

J'ai nagé le soir, dans la piscine de mon hotel, à deux pas de chez lui, l'été était superbe, je ne souffrais pas de la chaleur, même en Auvergne où j'ai poursuivi mon voyage, j'avais des provisions de bonheur et j'en aurai besoin - au retour de NY, encore une découverte flamboyante, que j'ai faite portée par tant de gloire et de certitude .. Son regard un peu étonné, étrange, en disait long, mais il n'en a ensuite jamais convenu .Pauvre, pauvre naive .. tombée de si haut ..

 

AUTOMNE

L'automne a souvent un coté vénéneux la bas, peut etre lié à la seule séance "trash"d'un soir de Halloween, la seule que j'aie jamais regrettée.

Ce premier automne était tourmenté, une fois il a plu toute la journée, le soir des nuages sulfureux roulaient sur la mer déchainée, le vent faisait ployer les palmiers de la Garonne, je me sentais bizarre, isolée dans cette résidence aux trois quarts vide, il m'avait apporté un bracelet de cheville et une fleur de datura, cette grande fleur blanche si belle mais empoisonnée ..

 

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Mais aussi, en décembre de l'année suivante, cette sublime semaine de grâce, la bizarrerie de ces décorations de Noel en ville, alors qu'il fait 20 degrés et que le soleil brille, les cafés au Mont Faron, nos tendres dialogues, à peine troublés par le texto importun d 'une Emilie délaissée qui réclamait son du (ne l'aurait elle obtenu que l"'année suivante ? étais je alors si toute puissante ?) - mais je me suis dit, un instant, qu'un jour sans doute, c'est moi qui serait importune pour lui, et j'ai vite chassé cette vilaine pensée parce que moi j'ai le gout du bonheur! Un soleil rouge se couchait sur la rade, déjà le soir tombait, comment oublier, comment me dire que tout cela ne reviendrait jamais sauf dans mes rêves ? Cette séance de photos d'amoureux, puis de baise dans la pinède, Dieu que c'est bon, je me demande toujours s'il y pense parfois, je pense que non, les hommes n'ont pas de mémoire, tout le monde n'est pas Marcel Proust.

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Autre automne tourmenté et pluvieux, celui de retrouvailles insensées l'année suivante, la chambre 232, l'armurerie de la rue d'Alger, sa reddition totale mais provisoire hélas, après ce joyeux Noël qu'il m'a offert ensuite, on a parlé des rhums arrangés de la Réunion, et qu'il reviendrait entre mes cuisses etc ..

Et le dernier enfin au début des saisons en chiffres arabes, que du nouveau, le bandeau, le joli studio de la rue Lendrin, la rencontre dans la rue, aussi touchante et inattendue que celle des mimosas, il faudrait encore une autre saison pour que revienne une parfaite forme sexuelle, je ne l'ai jamais abandonné, dédaigné, alors que j'aurais pu, mais je faisais des choses intéressantes l'année dernière, ça lui plaisait et réveillait son désir (septembre, octobre 2013) et nous a permis de continuer un peu, de boucler la boucle et le cycle des quatre saisons.

 

 

 

 

Par Violette-et-Lui
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