Samedi 20 septembre 6 20 /09 /Sep 14:29

Tout le travail accompli depuis un an n'aura servi à rien, je retombe dans la nécrologie, c'est plus fort que moi, meme si le "virus" a saccagé le charme des anniversaires.

 

20 septembre, la fin d'été, j'aimais cette période, avant lui.

 

Il y a un an : je rentrais de Lisbonne, les quinze jours qui m'avaient fait tant de bien, et qui mystérieusement, semblaient m'avoir rendue attirante pour lui de nouveau, le début de l'année des saisons .. pour le dernier jour, j'étais allée à Belem, et j'avais filmé les étudiants qui se baignaient dans les fontaines du Rossio en chantant, quel beau pays! je crois que j'étais heureuse.

 

Il y a deux ans : je rentrais de Lisbonne aussi, mais en escale from New york! je m'apprêtais à repartir à Toulon pour le 25, malgré ses histoires de bagnoles, je refusais d'écouter les nouveaux signaux, je ne devais pas les croire ces conneries, après tout il m'avait demandé de revenir en septembre, après nos voyages, alors je revenais, point barre!

 

 

Il y a trois ans ; la dernière sodo. Sans doute proche de la première avec le Virus, car il a visiblement préféré cette dernière ... enfin cette première lol!  dans trois jours mes vacances seraient finies, trois semaines chez lui, comme il a du trouver le temps long, et pourtant il était d'accord pour rattraper le fiasco de ....l'année précédente! on repartait sur "des bases solides, on s'inscrivait dans la durée ... il ya des moments où tu me rends heureux ... tu as gagné, bébé " etc etc et cette année là, c'est le virus qui lui donnait cette force, ce lyrisme!!! meme ça le virus me l'a volé. Elle paiera, elle.


Il y a quatre ans : le 20 septembre il m'avait dit 15 jours avant je ne t'aime plus mais on va rester encore un peu ensemble, le temps que tu t'habitues - Juste après l'amour comme c'est bien amené!! comment ça je ne t'aime plus ? tu crois qu'on peut aimer les gens et cesser de les aimer sans raison ? meme si on l'a dit et redit, offert une bague deux mois plus tot etc .. ? avait il déja revu le virus ? (première version, oui, seconde version non, pas avant février 2011) comment savoir ? ils ne se rappellent rien.

 

Il y a cinq ans : le virus toujours - et pourtant quel été nous avions passé, que de déclarations, de serments, de résolutions, de projets ! mais il a voulu m'ouvrir sa boite de Pandore comme il disait, j'avais un peu trop insité, j'aurais pas du ? 

Alors j'ai tout découvert, le virus que je croyais anéanti depuis le "faux mail"  m'avait doublée tout le printemps d'avant, ils ne s'étaient pas quittés, c'est  moi qu'il mettait à l'écart, il n'arrivait pas à la dépuceler mais il le fallait  et il nefallait pas que je le gêne dans ce bel ouvrage, oui, malgré la journée des mimosas, malgré Barcelone et tout ça .. 

Donc meme scénario que maintenant, rév élation perverse, sauf que cette fois là, il me suppliait de lui pardonner, me jurait qu'il m'aimait, qu'elle ne comptait pas du tout, qu'on allait lui faire un vrai mail de rupture (et je l'ai écrit ce mail, putain)  j'ai cédé bien sur, j'ai pardonné, je ne suis pas rancunière moi, avec un bouquet de fleurs et meme de belles paroles, je succombe,trop besoin d'etre aimée.

 

Il y a six ans - le virus était déjà là ! malgré le 11 juillet solaire et sublime et tout et tout, il l'avait convoquée au donjon  en aout avec Roland, pour des jeux innocents -ceux qu'on peut faire avec une pucelle, et il m'avait tout raconté, sans doute en bandant, le seul long téléphone qu'il m'ait donné, c'était pour me raconter ça (et il faudrait que  je ne me  venge pas pour laver cet affront parmi d'autres ?!!)

Il m'avait dit oui autour du 20 septembre, sous les séquoias de Californie,tu m'as semblé plus lointaine, irréelle .. mais on peut revenir aux fondamentaux, si tu veux, enfin des inepties comme ça, et je me suis laissée embobinée.

 

Il y a sept ans - 7 jours avant je répondais à son étrange annonce sur Auf, bizarre pour un homme de rédiger une annonce sur Auf, je n'ai donc pas senti le danger, j'ai répondu sur un mode léger, moi, habituée alors aux messageries hard! 

C'en était fait de moi.

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J'ai décidé d'appeler l'autre non pas par son prénom avec ie ou y, mais  "le virus"

 

Ce virus léthal distillé à petite dose, la dernière étant mortelle, trop violente et sans compensation, sans contrition, juste la dose qu'il faut pour m'écraser, paf, paf, juste quand il avait réappris à faire l'amour  - pourquoi ? pourquoi pas il y a deux ans >?  -

 

Cette nuit c'est une crise d'angoisse assortie d'un  vertige de Menière qui m'a  réveillée, j'ai cru ma dernière heure venue, et j'étais seule, et personne ne saurait que je suis morte.

j'ai voulu mourir debout, mais j'ai mis un quart d'heure pour pouvoir avancer, ouvrir les yeux sinon ça tourne  .. aller prendre l'antidote, avoir du mal à l'avaler, me calmer devant la redif des racines et des ailes, ce matin il n'a pas écrit mais son planning me disait qu'il était la, pas pu manger, pas pu sortir. Malade. Le virus aura til raison de moi et quand ? 

avant il souffrira aussi,  le virus, je ferai tomber son idole de son piedestal. Elle le détestera  de m'avoir tout balancé, tout raconté, de m'avoir dit et redit qu'elle n'était qu'un jouet pour lui!! meme si elle ne me croit pas, il y aura un doute, ce doute qui me tue.

 

 

 

 


 

 


Par Violette-et-Lui
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Mercredi 24 septembre 3 24 /09 /Sep 09:24

                                                                                                                                                          Cela doit vraiment etre bon d'etre avec quelqu'un qui n'a pas envie de vous quitter.

 

j ai presque oublié l'effet que ça fait, à la fois rassurant et enivrant .. cette impression de marcher sur les eaux, d'etre importante, vivante, spéciale! C'est comme une drogue dont il est difficile de se passer ensuite.

 

et pourtant vous savez j'ai eu le bonheur de connaitre ce bonheur - après tout "normal"!

 

mais comme il me fut injustement retiré  je n'arrive pas à en faire le deuil. Deux ans qu'on fait du surplace.


Les nouveaux mots, ceux de la distance, de la froideur voulues "pour ne pas que je me fasse de films", de la supposée contrainte, je n'arrive pas à les entendre, ce sont les autres que j'entends :

 

Je ne veux pas te perdre - je te supplie de me pardonner !- tu as aussi envie que moi de continuer - je t'aime, j'espère que tu me crois - oui, mille fois oui! - quand  "conte tu" venir ? - j'ai envie que tu viennes -  à peine es tu repartie que je voudrais que tu reviennes -

Quand viens-tu ? je te veux heureuse - tu as marqué des points ce soir - pourquoi je t'ai gardée dans mes bras ? parce que je t'aime, tout simplement - Ne me laisse pas devant ce mur de silence, réponds moi (ça je connais à mon tour!)

tu es ma maitresse, ma seconde femme, point barre - Envie de te parler, envie de me connecter - j'ai le vertige à l'idée de ne plus te parler - Viens, je t'emmène! - Réfléchis bien, je tiens à toi et j'ai envie de te revoir - Non, tu as bien fait, à demain bébé -

Je veux bien de ton cul mais pas de tes états d'ame tu piges ? (!) -et dire que par ta faute on a failli ne pas se rencontrer! - Bonsoir, bébé, à quel endroit es tu en Bretagne ? -si, je t'aime, et je mets un point d'honneur à te répondre, le doute s'insinuerait il déjà ? ça va ? je pense à toi .. réponds moi, bon sang! - Bonjour ma chérie, je viens te chercher à 13h30, je t'aime -Bon voyage, sois prudente et surtout ne prends pas froid, je t'aime - J'ai envie de toi, j'ai hate .. so nach, so fern  .. - Je préfère te voir que manger (la première "Lampa"!!)  Je t'aime, bon retour,  et mille fois merci pour hier! - Bébé tu me manques, reviens moi vite! - Bonsoir mon coeur, en fait ce soir je ne fais pas la fermeture -Merci bébé pour ces journées, j'aimerais que tu sois plus sereine, je t'aime -

 

Et j'en ai des tonnes comme ça, on ne devrait garder aucune trace de ses histoires d'amour.



 


 


Par Violette-et-Lui
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Samedi 4 octobre 6 04 /10 /Oct 11:00

Avant de clore définitivement ce blog, petit retour en Arménie, où effectivement j'étais obsédée par l'envie de rompre - Une confidence que j'ai faite à Th. il y a quelques jours et qu'il a très habilement retournée contre moi, me rejettant la responsabilité de la rupture, bien commode de me faire creuser ma fosse avant de m'y jeter.

 

Extraits de mon carnet de bord  - aout 2014 :


J'ai commencé hier soir à relire le beau roman de Philippe Besson, « Se résoudre aux adieux ».

 

Cette femme, qui a été aimée, trahie, aimée de nouveau et enfin quittée définitivement pour l'épouse, pour l »'autre ». Aucun désir de vengeance, juste la résignation, le chagrin, et l'exil pour oublier – Cuba, New York, Venise – leurs lieux partagés naguère - et de ces exils elle écrit à son amant mais sans trop attendre de réponse, et elle n'en aura pas.

 

Je retrouve tant de mes ressentis, du moins avant l'Arménie, avant "Emilie le retour", avant le mensonge et la trahison révélés sans scrupules et presque stratégiquement, dans l'espoir de m'éloigner, moi!

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Ce que je n'ai pas aimé dans ce livre : la fin banale, elle rencontre un autre homme, plus fiable et tire un trait sur cette histoire passionnelle. Heureusement, cela ne tient qu'en quelques pages, tout à la fin, cette pirouette, qui n'aura pas lieu pour moi, je serai morte avant de m'en remettre!

 

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Je tombe sur une avenue piétonne très ombragée, avec de nombreux kiosques à  cafés, de part et d'autres de bassins bleus à touts petits jets d'eau. Après beaucoup d'hésitation, je me résous à commander une Kilikia, et on m'en apportera une pinte : bon je ne suis pas contre, elle me nourrira, ainsi que ma rêverie apaisée sur les amours impossibles.

Que notre histoire se termine me semble préférable à toute tentation de prolongation, je comprends que faire l'amour sans amour ne me comble pas, j'ai eu beau essayer d'y croire, en revivant les étapes de l' »after », elles semblaient privées de sens, je n'avais pas la même odeur sur moi, en moi, la sienne avec la mienne, et ce contentement du corps qui transparaissait sur mon visage, mon allure, avec une effrayante et sublime évidence. Il surpassait tous les doutes, le regret de l'au revoir pour cette fois, il m'a pourtant promis cette fois encore, plein de choses, la saison 5 et un séjour d'une semaine - mais je sais ce que valent ses promesses, maintenant depuis le matin du tabouret!!

 

 

 

 

 

Un regard à son planning m'avait convaincue qu'il ne pourrait pas les tenir, même s'il le voulait. ou qu'il lui serait facile de brouiller les pistes.

 

Est ce le choc climatique, le dépaysement ? Même en buvant cette grande Kilikia, et à une semaine seulement de notre rencontre, je ne me sens pas comme à Riga, où je te portais tellement avec moi que je n'avais pas besoin sur mon carnet, de parler de toi et de ce qu'on venait de vivre en une seule et brillante après midi d'été.

 

J'existais, c'est tout ; c'était une évidence, que notre histoire allait continuer et monter en puissance, j'étais déjà toute à toi, tu l'avais voulu et le voudrais encore si fort !

Il me suffit de constater qu'il y a « des choses » qu'on ne fait plus, par sa faute, depuis le 20 septembre 2011, c'est devenu tabou pour toi, qui doit croire avec juste raison qu'on fait cela à une salope rencontrée en club par exemple, ou bien à une femme qu'on aime, la posséder complètement, oser cela .. Et jamais on n'a abordé la question, on parle de tout, mais pas de « ça ».

Or, l'amour fait tout, ose tout, oui ce soir devant ma bière, je ne veux plus de cette parodie et je me sens plus déterminée, plus forte de ces arguments imparables. Soudain je suis outragée que tu me donnes ces miettes, ces cafés à la grimace, et que j'accepte cette décadence ! Toi qui me voulais, qui avais des projets pour nous, me les proposais, ah c'était bien autre chose et je dois bien admettre qu'en plusieurs années, je n'ai pas réussi à reconquérir ton cœur. Cruellement tu me l'as dit, écrit aussi.

 

Alors le chemin de solitude va s'ouvrir à nouveau devant mois, le dernier chemin, et si je me suis tant accrochée à cet amour passager, je lai fait durer le plus possible,c’est qu'il me fait très peur, ce chemin. Il commence ici, dans la touffeur de Yerevan, toute cette distance il m'aura fallu, pour obtenir ma soumission à des choses que je ne peux pas changer, avec tout le reste, ici  pas de café le matin, mais du thé, pas de volets protecteurs, mais une lumière crue ..

 

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Ce matin pas pensé à Thierry pendant une heure au moins, peut être que je ne l'aime plus, pour l'image de moi qu'il me renvoie maintenant, et ce barrage qu'il met toujours entre nous. J'ai fini par le  comprendre, il ne me reviendra plus, parce qu'il l'avait décidé ainsi, il y a quatre ans bientôt. Aidé par le come back d'E, puis Sophie.

on a eu pourtant de beaux moments depuis, des résurgences, de l'émotion qui revenait .. mais maintenant on s'est habitué à ce fade modus vivendi : lui se sent « obligé », contraint, il me le rapppelle très, trop souvent, et moi je ne lâche pas, c'est devenu naturel ce jeu pervers, se faire la guerre, ne plus oser changer les choses, s'en accommoder.

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Dis, on ne se verra plus mais je pourrai continuer d'aller à Lisbonne sans pleurer ? Qui la bas me parlera de toi, qui te souciais de moi, de nos peines et de nos joies – j'ai tout connu de toi la bas, disparition et apparition brutales, mais du moins tu étais encore là, même dans l'absence et le désamour, l'espoir en 2013, tué par cet affreux message, le seul de tous que j'ai effacé, juste avant ton idée du préambule.

Lisbonne en septembre de l'année dernière, où je réapprenais le bonheur et l'espoir, où je me suis trouvée belle meme sans avoir fait l'amour depuis si longtemps.

 

  .... Mon amour, je veux te délivrer de moi, vraiment et me libérer aussi, je n'ai plus le choix, le temps a passé, on n'a pas su renouer le dialogue amoureux, ces nouvelles bases ne me suffisent pas, car bien trop inférieures à ce qu'on a connu.

Ton regard sur moi a changé, je le crois, définitivement. Et je ne me sens plus belle comme avant, quand on était ensemble. 15h40 – un peu ivre, moment de faiblesse, je pleure sur nous. Pas plus que toi, je n'ai de plan de rentrée, il y a déjà ces trois jours de battement où tu seras la, qui écrira le premier ? Dois je faire la morte ou te raconter joyeusement mon voyage ? Dois je laisser la seule photo de la saison 4 que j'ai mise, ou l'enlever, ou mettre les autres ? faire un album Arménie ? Ne rien faire ?

 

La seule chose qui pourrait me faire changer d'avis, c'est que tu me parles le premier de la saison 5!

 

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Je termine mon roman dehors jusqu'à la nuit tombée, je suis si bien ici près de la rivière, demain est un jour sans souci, et le dernier ici, après je serai en mode retour. Je n'ai pas envie d’être triste alors je ne pense pas à "l'autre" – ni à Thierry comme si c'était fini, on verra bien, sûrement que oui, mais pourquoi anticiper ? On ne peut pas se joindre, et le fera t on mardi, mercredi ? Plus jamais ? dans une semaine, dans un mois ?

 

Dimanche 17 août – En dépit du Donormyl et d'un demi Xanax, et de plusieurs gouttes de Rescue, guère mieux qu'hier ; nombreux réveils et repiquages, mais surtout longue à m'endormir, ce qui m'est inhabituel. Car j'ai eu, à peine la lumière éteinte, une violente et subite crise de jalousie vis à vis d'Emilie et une haine de lui surtout, non seulement parce qu'il m'a trompée quand je l'ai cru fidèle, mais qu'il m'a révélé cette tromperie pour une obscure raison, une tromperie qui a duré plusieurs mois ! Je sentais que c était foutu, que je ne lui pardonnerais jamais, et que je ne pourrais rien faire, tout cela étant passé ! Et a donc existé, derrière mon dos.

Quels jours ? et que faisait on, nous ? comment a t il pu jouer cette comédie, un an, deux ans? comment réagirait sa femme si elle apprenait pour nous ? certes c'est du passé, mais le passé ne peut etre changé.

 

Pourquoi ne m'a til pas protégée ? N'étais je pas sa "seconde femme" à qui on doit des égards ?

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Difficile à croire que dans 48 heures je serai chez moi ! Piètre voyageuse qui part  aussi pour le plaisir de rentrer ! Mais j'ai pu ici faire le point, un début de point pour l'instant sans décision prise. Il n'y aura pas 36 solutions, juste deux.

Elle m'inquiète quand même la rechute de cette nuit.

Demain tu prends ton train de départ toi aussi, traverse la Belgique, la France, passe à Lyon où là seulement tu penseras à moi.

 

Juste deux solutions : laisser venir la saison 5 s'il m'en reparle le premier, ne rien casser tout en restant un peu sur la défensive, un peu distante mais gaie.

Ou alors lui dire « on arrête, je n'en peux plus d’être la seule à aimer, à faire l'amour sans amour, juste baiser, et puis tu m'as trahie, tu me l'as dit au lieu de te taire à jamais, et ça en dit long, tu as joué à quitte ou double et tu as gagné « .

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21 h - petit déca dans ma cbambre avec des Mac Vities, ces biscuits qui ne sont même pas finis, tiens, et sont liés à l' émouvante saison 1, celle du studio rue Lendrin .. c'est au Carrouf Mayol que je les avais découverts et achetés avec le Beaujolais nouveau.Y serons nous en octobre ?

 

Non je n'ai pas tellement avancé, et je ne suis pas bonne joueuse, surtout si les dés sont pipés.

Il lui a donc fait découvrir la s … et il est prêt à me dire quand, s'il retrouve ses « dossiers ». Cet acte si intime qu'on ne peut faire si on n'est pas une brute, qu'à une personne qu'on aime, qui vous est proche, qu'on veut posséder totalement. Donc il a été patient avec elle, il était proche d'elle encore à ce point là au bout de 3 ans au moins, alors qu'avec moi c'était 4 mois après le début et un jour,  il n'a plus envie de le faire, alors que j'en meurs de peur et d'envie, une preuve d'amour qui me manque et se trouve du coup au centre de mes fantasmes. Il n'y a rien à ajouter, et le 69 aussi a disparu, la dernière fois en février 2012 à mon initiative, et sans parler des jeux agréables du donjon, lui si précis, attentif, inventif, sa voix douce sur les vidéos, alors que reste t il ? La routine, qui a du bon aussi, mais j'ai besoin de sensations plus fortes (lui faire comprendre si jamais …)

Oui il a voulu la « finir » mais est ce vraiment fini ? Il s'est coupé l'autre jour, il m'a dit qu'il l'avait contactée après la rencontre dans la rue, elle et son petit ami, jalousie ?? Il faut que quelqu'un paye pour ma souffrance, ma déchéance injuste, j'ai essayé de me relever, de me battre, en vain, tout a échoué, et pour mon amour et pour le livre que j'ai écrit avec tant de peine à évoquer ces douloureux souvenirs autour de ma soeur.

 

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Lundi 18 août, reste une nuit à la Villa Delenda, Erevan, avant mon vol de retour.

 

Mais je suis dans le coma, réveillée depuis 3h15 ! Sans pouvoir refermer l'oeil, du jamais vu, et cette suite de nuits d'insomnie est rebelle a tout traitement.

Ferais je une vraie dépression ? Vais je pouvoir conduire sans risquer ma vie et celle des autres ? Avoir les réflexes nécessaires ? Certes il me reste 100 km à faire dont 30 de montagne seulement, mais, mais .. l'entrée dans Erevan sans panneaux indicateurs et garer cette voiture énorme à proximité de cette putain d'avenue du Nord impraticable ? Peut être me poser place de la République (je l'ai déjà fait) et appeler Sixt ?

Je bois mon avant dernier Nescafé, le premier depuis bien longtemps car je le gardais pour la fin. Cette nuit encore toutes ces pensées horribles autour des amours de Thierry et de sa Galatée, obsédantes .. il a joué gros me connaissant, mais il a réussi à se débarrasser de moi, il sait que cette fois ça ne passera pas. S'il avait voulu me garder, il ne m'aurait rien dit ! comme il fait pour sa femme aveugle.

Sans le donjon, sans la confiance, sans piment et surtout sans amour joyeusement partagé, tout n 'est que comédie « sex is comedy »

 

Je ne sais pas ce qui est bon pour moi, ou le moins pire, je n'ai pas su percer T à jour, alors je dois me résoudre aux adieux, et sans roue de secours.

Par Violette-et-Lui
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Lundi 6 octobre 1 06 /10 /Oct 20:37

 

Les meilleures choses ont une fin, il est temps de refermer les pages de ce blog ouvert il y a bientôt cinq ans, car il s'y passera rien d'autres que mes états d'âme, et pour cela, mon journal intime suffit amplement.

 

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"Violette et Lui ".. ce sera Violette sans lui désormais

 

"Amour ou Soumission ": l'amour a foutu le camp, et la soumission a changé de camp

 

Belle formule non ? aussi bonne que :

" tu préfères baiser un type qui ne t'aime pas et qui renacle?"

 

Baiser (et non pas, meme pas "se faire baiser par" : négation du moindre désir)

Qui ne t'aime pas (et non pas qui ne t'aime plus : négation de l'amour ayant existé)

Qui renacle (idée d'un animal de trait rétif au travail, d'un ane qui n'a pas soif)

 

ma première est une fleur, ma deuxième est une couleur, ma troisième est une femme sensible, ma vingt-et-unième est une soumise, mon tout est Violette

 

100 4351

Dom vaincu par sa Belle

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Il n'y aura pas de saison 5 finalement, du moins pas ensemble !! Tout était prêt, sauf le commanditaire ...

 

Trois semaines de crise, de conflits, ont fait oublier la relative sérénité des premiers jours de septembre. Le moindre de ses mots ou de ses silences mettait le feu aux poudres , ça devenait ingérable, pour lui comme pour elle , tout la blessait, elle devenait parano,

 

C'était vraiment la guerre,cette fois.

 

 

Il lui a fait creuser la fosse où il l'exécuterait ensuite, et ce fut le vendredi 3 octobre en fin de matinée, 12h51 exactement.

Il aurait suffit qu'elle s'absente ce matin là au lieu de se dire adieu, la veille encore ils plaisantaient, semblaient se parler normalement, mais elle a voulu en finir, faire ce qu'il lui demandait, et la scène fut très pénible, inutile de revenir dessus.

Il aurait suffit qu'elle accepte son "amitié", mais elle savait que plus jamais cette "amitié" ne se transformerait en amour, ni meme en .. désir affectueux; elle avait essayé tant de fois, jusqu'au dernier affront, cette terrible révélation. Elle ne pouvait plus faire semblant d'y croire.

 

Il fallait que cela arrive, la situation était intenable, mais la séparation fut déchirante, du moins pour elle. Jamais cela ne s'était produit sous cette forme froide, préméditée et n'avait provoqué tant de délire et de larmes.

 

Celui qui n'existe plus.

Il suffit à Violette de fermer les yeux pour sentir son odeur, la texture de son corps qu'il lui abandonnait volontiers mais depuis 48 mois "sous la contrainte" (!), toujours entièrement nu, la nuance agréable de sa peau, le miracle de son érection, sa fougue, sa douceur, sa voix adorée qu'il restera ces vidéos sulfureuses, mais si émouvantes, son esprit diabolique autant que brillant, enfin tout ce qui a fait leur histoire.

 

 

Comment ne pas s'abaisser à te harceler, essayant sans relâche d'avoir plus d'explications, le pourquoi, le comment on en est arrivés là ? à peine le contact coupé, ce besoin irrépressible, obsédant, ridicule!

Quel est ce mécanisme infernal qui prend possession d'elle et la transforme en cette folle furieuse ? la tient réveillée la nuit échafaudant des plans tous aussi inutiles les uns qu les autres ? jugés ridicules et pitoyables au matin chagrin ?

N'a til pas assez payé son injuste désamour ? Elle en a presque pitié maitenant de ce coupable si désaffectivé..  Elle a un peu honte aussi, de tant de pression depuis tant de temps, et pour obtenir quoi?

 

Un mot dans l'air du temps, bien pratique pour expliquer l'emprise des émotions sur le mental, s'impose à ellei : A D D I C T I O N.

Addiction à l'alcool, à la drogue, à la clope, aux jeux vidéos, au téléphone portable, au chocolat, aux belles chaussures etc .. et dans son cas, addiction à ce qu'on peut nommer "le narcissisme amoureux"

Pas addict à lui, puisque ce "lui " qui l'aimait n'était devenu qu'une vue de l'esprit, mais à ce qu'il lui donnait ("tu devrais me remercier" ose t il dire désormais imbu de sa personne, lui si humble l'année dernière! quelle nouvelle femme providentielle l'a réveillé ?)

 

Etre dix tons au dessus de soi même, en âme, en corps et en esprit, vivre des choses hors du commun, se sentir précieuse, indispensable, vivre ailleurs aussi, le soleil en hiver, la mer, le sud .. et nos villes aussi .. oui c'est à tout ce bel édifice peu à peu disparu - en premier le Donjon - qu'elle est "addict". Lui manque tellement, tellement et la tendresse aussi, le naturel de pouvoir dire bonsoir mon amour, tu vas bien ? je pense à toi, j'ai hâte que tu viennes etc etc ??


Toutes ces jolies choses que personne ne lui avait dit de cette enjôleuse manière, comment ne pas y renoncer, comment n'avoir pas tout fait pour les entendre encore ? elle était prête à tout, sauf à son dédain sexuel, et c'est ce qui est arrivé, sur la pointe des pieds, le mois dernier et sans doute bien avant.

 

A1ors, ne pas se focaliser sur celui qui se dérobe, mais sur le reste, tout ce qui faisait leur univers, qu'il le veuille ou non, et ce reste est accessible. Il est dans le domaine public.

 

Aussitôt cette pensée la calme. Elle est dépendante à des faits, à des lieux, à des souvenirs, plus qu'à sa personne. Il n'y peut rien si chez lui "l'amour" est un sentiment passager, superficiel. il serait plutôt à plaindre .. qu'il poursuive sa petite vie bourgeoise sans grand intérêt ..

 

Il faut changer de cible de harcèlement pour ne rien faire de nuisible contre lui ou de dévalorisant pour ce qu'il reste d'elle, de sa Violette perdue...

 

Ces jours d'octobre sans se voir vont être une torture qui la fera craquer, et revenir vers lui, en vain suppliante, puisque normalement c'était presque décidé, alors elle pense au plan B :je les vivrai comme je l'avais prévu, comme on aurait du les vivre, comme il me l'avait promis par trois fois, sauf que ce sera .. sans lui. "ne t'en fait pas il y aura une saison 5, et tu pourras rester une semaine" Oui, sans lui.

 

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A la limite lui n'est qu' un détail dans le tableau. Et parfois perturbant.

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La ville, le port, la mer ne vont pas se plaindre d'être dérangés, ni d'être harcelés, eux!

 

Ce sera comme si.

 

 

********************************

 

c'est sans regret que je laisse ce blog, j'y ai trouvé peu d'écoute, les premières pages furent nettement plus fréquentées ..  ;-) mais je peux le comprendre .. ====>

 

  En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, je prends possession du trou, j’enfile progressivement la connasse qui gémit…Je l’ai bien dressée : plus aucune révolte ni protestation. Elle se fait prendre à la lumière du jour et ne s’en rend même plus compte.

Pas de musique non plus alors que je sais qu’elle s’en passe difficilement. Non. Le silence. Les gémissements. La baise à l’état pur.

 

  ça avait quand meme plus d'importance ...

 

 

 

Par Violette-et-Lui
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