Mercredi 30 octobre 3 30 /10 /Oct 23:22

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Oui, cette dernière semaine d'octobre a été agréable, meme si j'ai l'impression de communiquer avec lui  à travers une paroi de verre, et par personnes interposées ; les personnages que je suis amenée à rencontrer dans le cadre de mon nouveau projet de travail, les petits voyages éclair et autres secrets. Tout cela habilement distillé et mis en scène, meme si c'est bien réel. Fantasmes, ambiances, équivoques broderies sur un quotidien que je présente sous le meilleur jour.

 

Parce que, c'est comme s'il ne voulait pas s'adresser à moi directement, simplement, à celle que j'étais avec et pour lui. Comme s'il ne voulait pas qu'on se retrouve jamais. En réel. Dans le secret de notre Donjon perdu. Ou ailleurs.

 

Il a sans arrêt besoin de nouvelles sources d'excitation, j'avais déjà fait fort avec ma demande d'argent symbolique .. Y pensera t il encore un mois plus tard ? encore un jouet dont il se lasse ? que me faudra t il inventer encore ?

 

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Et moi, eh bien en attendant et pour parler cru , ça fait un an et trois mois que je n'ai pas fait l'amour, que je n'ai pas BAISE, ce qui s'appelle baiser, et meme si l'on ne s'est pas vraiment quittés, je commence à prendre la mesure du vide, et de l'épaisseur de la paroi de verre, et ça me donne le vertige et trouble ma vue et ma pensée.

C'est une autre vie, à laquelle je ne me fais pas, un carburant qui me fait cruellement défaut, et dont le manque m'empeche d'avancer, j'ai peur de me retrouver comme avant, en panne, face au vide .. , sans rien pouvoir y changer :

 

On pourrait m'objecter avec justesse de "passer à autre chose" et qu'il existe bien d'autres "clients potentiels" de par le monde, mais ....

 

Impensable de draguer sur internet, je n'y crois plus au bout de cinq minutes, personne ne me convainc ni meme ne m'accroche comme un seul a su le faire, en trouvant les mots, les promesses, en me donnant envie ou me faisant rire.

 

Impensable de me rendre seule dans un club libertin, ce qui réglerait le problème :  je n'y suis allée qu'une fois, quelle fête et quelle facilité à sauter le pas! mais j'avais alors un accompagnateur chevronné, dévoué, et  motivé que je n'ai plus .. et je n'ai plus le temps ni l'énergie d'en chercher un nouveau qui le vaille. Ce serait impossible de trouver tout ensemble un tel sex appeal et tant d'intelligence.

 

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Alors, en cette dernière semaine d'octobre si périlleuse car si riche  en souvenirs divers et variés tous plus excitants les uns que les autres à différents titres, amusons nous un peu, faisons comme si, ressortons atours et accessoires, et prenons un peu de temps pour s'encanailler sans vergogne et sans nostalgie, oublier les autres 27, 28, 29; 31 octobre ... oublier telles 24 heures magiques dans la vie d'une femme, oublier les morsures du fouet, les troubles délices du partage, le monde à l'envers, le soleil couchant sur la rade, l'accord parfait des coeurs et des corps.Et le futur assuré des prochaines fois.

 

Je suis comme ça,  pourquoi m'as tu repoussée ? qu'avais je de repoussant et pourquoi je n'ai rien vu venir  au bout de ce magique 2012 où je t'avais reconquis ?

 

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Que cette petite orgie personnelle soit l'occasion de vérifier si l'abstinence forcée ne m'a pas trop abimée!...  non, en réel, il y a eu mieux, mais il y a eu pire aussi!

 

Tout n'est qu'une question d'angle de prise de vue, de lumière, de hasard .. ni mieux ni pire, ...  moi tout simplement.

Et que dire du réel en direct, où le désir et le plaisir gomment toute possible imperfection ?

 

 

 

 

 

Par Violette-et-Lui
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Vendredi 1 novembre 5 01 /11 /Nov 16:26

    .... En guise d'épitaphe, en cette période de Toussaint, d'Halloween, du Jour des Morts, quand mes dernières illusions sont tombées hier soir. Dieu que c'est triste, et pourtant  je la croyais enfin sortie du sommeil ..

 

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Pour sa beauté parfaite, son langage évident, pour le plaisir qu'elle m'a donné, plaisir des yeux, des mains, de ma bouche, de ma chatte et de mon cul .. Partout elle est allée en moi, semant le besoin et le manque. Me laissant vide, ville ouverte qui n'appartient plus à personne.

 


Pour l'avoir sentie si fort, avoir tellement voulu la garder en moi, encore et encore, "reste, reste encore .."

 
Pour la merveilleuse sécurité que je ressens avec elle à l'intérieur de moi, palpitante, immobile ou déchainée, miracle de la nature, généreuse, et la souffrance quand elle me quittait, mais avec l'assurance de la retrouver ..

 "ma queue disait il, n'est jamais loin de ta chatte .. elles se reconnaissent et elles se parlent " .. Nos sexes se croyaient pour toujours faits l'un pour l'autre, animés de cette incroyable attraction qui nous ravissait,"irrésistible attraction" qui t'arrachait tous ces mots, ces promesses, ces retours.

 

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Quand elle faisait semblant de se retirer aux trois quarts, me privant de sa présence chaude et dure, puis enfin replongeant, me limant, m'enfilant,  encore et encore, obstinément, jusqu'aux tréfonds. Me donnant le coup de grâce .. Me faisant parfois partir dans les étoiles sans que je le veuille, ni ne fasse rien, par pure surprise!

 

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Le temps suspendu de ta queue  juste avant l'explosion, cet arret de quelques secondes, elle enfle encore, elle frémit, je la sens, elle se prépare, -  je l'imagine meme penser, se concentrer, c'est idiot -  et enfin délivre tout son suc avec tes râles de jouissance. 

Je le ressens encore mieux quand elle est dans ma bouche, et ce liquide chaud et suave qui coule au fond de ma gorge, j'enlace tes reins, pose mon visage contre ton ventre, tu reprends ton souffle avant de me donner un doux baiser ..

 

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Mais pourquoi je parle au présent ?

 

Elle était à moi, pour moi, mon cadeau, ma force et mon bonheur .. Mon Graal à jamais perdu qui avait trouvé le mien.

 

 

 

 

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Adieu, ma si belle Queue dont je me souviens dans les moindres détails, son odeur légère et délicieuse, que j'ai tout de suit adorée, ma curiosité insatiable quand je la débusquais sous ton jean ,je la déballais fébrilement mais avec délicatesse comme un cadeau précieux,  une telle merveille doit se traiter avec ménagement !

 

 

Adieu, ma fidèle complice des plaisirs pour qui j'ai fait tant de kilomètres, pris tant de trains, réservé tant de chambres, adieu, tu ne bandes plus pour moi,   tu m'as assez vue, tu te fais porter pâle,  je ne saurai jamais 

Dis, tu as oublié la danse du tabouret ? et celle de la table, de la baignoire ? et je ne parle pas des grands lits de retrouvailles ..

 

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Tu me manques tellement, dix fois j'ai cru te perdre et dix fois je t'ai retrouvée, encore plus enflammée, mais cette fois tu te dérobes méchamment  et je n'ai plus d'espoir.

 

Regarde pourtant comme c'était beau, si beau!

L'accord parfait ..

 

 

 

 

 

Par Violette-et-Lui
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Mercredi 13 novembre 3 13 /11 /Nov 19:54

Juste au moment où il fallait accélérer, où ça devenait intéressant, tu bloques tout,  comme il y a un an

 

La nuit dernière j'ai cru mourir : moi aussi je peux etre hypocondriaque et prendre une attaque de panique pour un infarctus, enfin j'espère .. Etais tu la pour me secourir ? et meme pour savoir, et surtout pour l'empecher ? un mot de toi et je n'aurais pas subi cette horreur

 

un an déjà qu'on se quittait dans la nuit de novembre,  jamais jamais je n'aurais du permettre ça, j'ai cru à un caprice de plus, que tu n'oserais pas, -  une scène répétitive depuis, me quitter sans me faire l'amour,  inexorable et le pire c'est quand tu laisses l'espoir advenir, puis de nouveau le silence et tes petites préoccupations de boulot, de famille, qui m'effacent au point que tu ne consultes meme plus les mp  et me laisse toute seule c'est à peine croyable, à peine concevable, eh, c'set moi moi pas une autre salaud!

 

Etais ce bien toi qui m'abreuvait de nouveaux messages, commentaires, dès le matin et jusqu'au soir >? je veux dire pas il y a des siècles mais le mois dernier, la semaine dernière. putain la semaine dernière, j'ai fait pourtant tout comme il faut, et on était chimiquement compatibles

 

Tu joues avec le feu sache le pourquoi je serais la seule à souffrir ?

 

Tu ne sauras jamais ce que je fais pour toi, ou plutot si tu sauras, mais trop tard, je te laisse à ton boulot qui t'ennuie à un point .. c'est ça un brillant médecin ?

 

 

Ce soir tu es haissable et j'"ai peur de la nuit qui s'avance

Par Violette-et-Lui
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Lundi 25 novembre 1 25 /11 /Nov 18:56

 

 

Souvenez vous du mois d'octobre, comment aurais je pu interpréter son attitude autrement que par une certaine envie de me revoir ? Alors la peur au ventre (quand meme, il change si vite d'avis au gré de ses hormones) j'ai réservé en douce mon train et un charmant petit appartement déniché sur Homelidays, certaine qu'il plairait à tous les deux ; bien situé en ville, calme, atypique et fraichement rénové.

Et puis j'ai attendu. Enfin j'ai risqué une allusion fin octobre, le soir de Halloween, mais ce fut une fin de non recevoir.

"on se reverra certainement mais c'est trop tôt", m'a ti écrit sans hésiter! je me suis un peu fachée, avec l'envie de le traiter d'allumeur, mais il a voulu "faire reset" et nos petits échanges ont continué pendant deux semaines environ. Et moi j'avais mes réservations sur les bras, que faire ?

 

Enfin le vendredi soir avant mon départ supposé, je me suis lancée, tant pis, il trouverai l'invitation le mardi seulement, donc le jour meme, c'était un gros risque!

J'avoue avoir été un peu autoritaire sur le coup, plus c'est gros plus ça passe, et le rendez vous ressemblait plus à une convocation sans appel. Je lui donnais l'adresse, le lieu, et lui promettait un café.

 

Le lendemain samedi, normalement c'est le début silence du week end, mais pas cette fois!

Il était venu me lire (se doutait il de quelque chose ?) et voici la réponse fleurie que j'ai reçue comme une gifle :

 

QUOI ???
TU VIENS A TOULON ?
ET pire encore TU ME MENACES ?
Tu n’es vraiment qu’une grosse salope.
Je te méprise. Si ça te fait plaisir de te faire baiser par quelqu’un qui te méprise…
Tu as abusé de ma confiance. Tu as violé notre deal. Pire, tu utilises cet argent pour parvenir à tes fins. Je te rappelle que je te payais pour ton silence et ton abstinence…
« Avec tout ça, tu n'as pas répondu à ma question d'hier soir : j'en déduis que c'est non .. ça va faire bizarre et c'est dommage mais je respecte ton choix si tu le maintiens. » disais-tu hier encore..
mais c’était pour mieux endormir ma méfiance. Tu préparais ton coup, connasse.

tu m’avais juré que tu ne viendrais que si je te le demandais. Je n’ai pas demandé à ce que tu viennes. Tu n’es pas correcte.

Une fois que j’ai dit ça, j’ai bien conscience que les vociférations et les insultes ne servent à rien. Cette fois-ci, ton piège à con a parfaitement fonctionné. Le guet-apens parfait.
Je sais bien aussi que si tu me convoques chez toi, ce n’est pas seulement pour une tasse de café…j’en ai marre de lutter pied à pied. De toute façon, je suis piègé. Et pour éviter de me faire harceler près de ma voiture ou à la brasserie, je viendrai.
De toute façon , ton travail de sape entrepris fin octobre commençait à porter ses fruits. Si tu as échoué il y a 15 jours, c’est juste parce que tu as voulu aller trop vite. J’étais presque cuit, comme tu dis élégamment, mais pas tout à fait. Quand ton offensive a repris quelques jours plus tard, comme si de rien n’était, en m’envoyant des photos osées et en évoquant systématiquement des allusions au sexe et des propositions indécentes, j’ai su que tu me cueillerai bientôt comme un fruit mûr… mais je ne m’attendais pas à ça. Surprise totale. Piège parfait. Bravo, vraiment.

 

11:05

Rassure-toi, je n’opposerai pas de résistance, je t’obéîrai. J’espère juste que ça se passera mieux qu’en mars. Car c’est bien ça que tu veux, que je m’offre à toi, n’est-ce pas ?
Si ma résistance est anéantie, ton succès n’est pourtant pas garanti. Et le petit café de consolation n’est peut etre pas une bonne idée. C’est peut etre un verre de vin blanc en guise d’apéro qu’il me faudra. Ça me calmera. Car je serai submergé par la tension et l’angoisse. Il faut que je me refasse à l’idée de pénétrer ta niche, je n’arrive pas à l’imaginer. Et je vais être submergé par la honte. Je n’ai pas envie de te voir, en fait. Je n’ai pas envie de voir ton visage triomphant et ma mine défaite. Peut etre me bander les yeux dès que j’arrive avec un foulard ? ça diminuera peut etre mieux ma honte et me mettra mieux en condition ? enfin, tu fais comme tu veux.
C’est pas possible d’être aussi vicelarde et libidineuse.

.

Pour le foulard j'espère que tu seras d'accord.

J"ai besoin d'un sas, surtout pour la première saillie. apres, je pense que ce ne sera plus un problème.

je sais que plus je me débats, plus ça t'excite.

j'espère au moins que tu passeras un bon WE.

 

 

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Normalement, cette prose détestable aurait du me faire bondir et renoncer à mon projet, seulement voila, après tant de messages lénifiants et anodins (sauf octobre) je retrouvais enfin chez lui cette crudité, cette violence qui sait si bien me fouetter le sang!

Ce ton m'a rappelé celui de ses "colères feintes" du tout début, avant notre rencontre, quand il faisait semblant d'etre furieux contre moi sous des prétextes futiles.

Son idée du foulard m'a semblé géniale, c'était signe qu'il était motivé, alors j'ai fouillé mes placards à la recherche d'une écharpe de préférence noire, et je n'ai trouvé qu'un large ruban de satin noir qui ferait bien l'affaire!

C'est donc assez confiante que j'ai pris le train le lundi, meme la pluie battante ne m'a pas découragée, et j'ai pris possession de mon logis avec satisfaction, retrouvant cette ville que j'aime en version automnale et tempétueuse, ce qui a aussi son charme.

 

Mardi 19 - 13heures -

100 2849-001je termine de m'appreter. Incapable de choisir entre mes bas à jarretières rouge et ceux à jarretière de dentelle noire, j'ai enfilé un de chaque! je compte sur le choc visuel qu'il découvrira aussitot, car ma minijupe en vinyl noir laisse apparaitre le haut des bas .. Il y a aussi mes escarpins vernis noir tout neufs (en mars je les avais stupidement posé sur la table!) et un petit haut moulant mais sortable.

13h25 - tiens un texto de lui ? lui resterait il des unités sur sa carte ? en tout cas il ne répond jamais à mes rares tentatives ..

Juste pour me prévenir qu'il sort du labo et me demander si mes indications sont bonnes. Mais c'est enfin, un texto, une chose normale dont j'ai du apprendre aussi à me passer ...

Il en a pour 5 minutes à peine, le plus long sera pour lui de monter à pied les six étages 'le meilleur moment c'est quand on monte l'escalier" disait je ne sais plus qui!


Je suis aux taquets. Le Montbazillac est au frais, les deux verres et le tire bouchon posés sur le plan de travail, il frappe à la porte et normalement selon mes indications il devait entrer, comme le tout premier soir..

Mais je dois aller ouvrir et je comprends aussitôt pourquoi : sur le palier, il s'est déjà bandé les yeux, il n'a pas voulu me voir une seconde, ni découvrir le cadre nouveau! C'est une écharpe écossaise noire et grise.


Me retenant de pouffer, ou de faire quelque remarque déplacée, je le conduis doucement à l'intérieur et referme la porte oubliant le verrou.

 

Et puis, tout de suite, le miracle .. On retrouve tous les délicieux rituels des retrouvailles. Enlacés, on s'embrasse et ses mains se posent tout de suite sur mes hanches, il me dit curieusement "c'est bien toi" comme moi je le lui avais dit le premier soir. A ce moment je sais que c'est gagné, je n'ai meme pas à vérifier sa bandaison, je le sais, je la devine, on reste très longtemps ainsi, debout l'un contre l'autre dans le couloir, et dans le contexte de l'année écoulée, je devrais me poser des questions, joue t il la comédie ? mais je ne me la pose pas, je savoure ...

Je lui fais deviner ce que je porte, mais incorrigible, je ne le laisse pas chercher, je lui dis! Je lui enfonce mon talon aiguille dans le tibia, lui décris mes deux bas différents.

Aura til envie de vérifier tout de suite maintenant que tout va bien ? mais non, il tient à garder le bandeau, alors je le guide vers le lit où il s'asseoit après que je l'aie débarassé de son manteau, puis de sa veste en laine bleu marine à fermeture éclair. Il porte une chemise de lin blanc dont je ne me souviens pas. Je la préfère aux autres, plus classiques.

On parle doucement, avec précaution pour ne pas briser le charme, on remet au gout du jour le principe du "préambule" avec tous les détails logistiques, et je ne sais plus maintnant dans quel ordre on a flirté, quand j'ai commencé à le déshabiller, quand j'ai servi le Montbazillac (je crois un très long moment après) ; il avait mis selon mes instructions, un boxer noir, le seul sous vetement masculin acceptable, et avait ajouté une surprise, son parfum - Kouros - qu'il n'avait jamais porté encore je crois, avec moi, pour ne pas éveiller l'attention de sa femme en le mettant avant de sortir ..

Tu m’as caressée, je mouillais, on entendait ce doux bruit malgré la musique en sourdine, tu restais excité aussi, là encore je ne sais pas combien de temps on est restés comme ça tu étais maintenant complètement nu, et vraiment magnifique, j’adore ton corps, compact, sain, harmonieusement poilu, jamais je n’avais tant admiré ton corps alors que tu ne pouvais pas le voir ! il était à moi, tu me le prêtais seulement, mais pour l’instant il était là !

Il m'a laissée prendre des photos, lui avec son bandeau et un verre à la main, et meme nos visages rapprochés, moi en arrière plan, ça faisait longtemps. Je profite de son aveuglement volontaire ..


Et puis fragile, quand même, "j'ai perdu l'habitude" (?) tu me demandais souvent de m’arreter quand je te sucais un peu fort, ou te caressais trop longtemps, je ne pouvais pas me repaitre tranquillement de ta queue ! mais tant pis, je t’obéissais, puis tu m’as pénétrée enfin, et là, on a fait durer, je n’ai pas joui bien sur, pas vraiment mais Dieu comme c’était bon, et là n’était pas le propos, il me fallait toi en moi c’est tout, et te voi.

 

Des moments magiques encore, car visiblement tu prenais notre vitesse normale, sans méfiance, on parlait, je pensais que c’était nécessaire, tu le fais souvent, je suis incapable de dire combien de temps a duré cette pénétration, un quart d’heure ? dix minutes ? cinq ?

Peu importe, cela m'a semblé plus long et plus fort qu'en mars, mais aussi, disons le et il ne me contredira pas, bien plus court que les deux voire trois heures habituelles sans défaillance! ..

Il me demande meme de prendre des photos rapprochées, d'ailleurs le lendemain c'est celle là qu'il regardera et commentera, celle là seule!

 

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Meme si d'un coup d'oeil on peut voir tout l'album en meme temps, il n'a pas daigné cliquer sur les autres, l'auraient elles mis mal à l'aise comme celles de la cage ou du tabouret ? c'est à se demander ..elles sont belles pourtant.

Au moment le plus agréable, quand on a pris de l'assurance, voila, pour lui c'était fini et je ne m'en suis meme pas aperçue car il n'a pas joui bruyamment comme chaque fois (meme en mars) et je crois que c'est ce qui m'a le plus déçue, je ressentais sa frustration encore plus que la mienne, toute relative puisque avant il y avait eu ces instants là ..

 

Alors on a fini la demi bouteille, je crois qu'il avait en tête de recommencer dans une heure, alors que jamais il ne l'a fait, meme aux heures les plus glorieuses, folie! Il a fini par retirer le bandeau mais très longtemps après.

 

On a surtout beaucoup discuté, voire plaisanté, mais il appelle "addiction" ce que je pense etre de l'amour, j'ai eu peur un moment qu'il remette en cause le projet préambule qui actuellement nous convient à tous les deux.

Mais non, il n'a qu'une parole et me rassure. l'essentiel est que c'est bien mieux qu'en mars et encore mieux qu'en juillet, où il ne m'avait meme pas touchée:

Bien sur il n'a pas pu remettre le couvert, ça aurait été étonnant, meme si parfois c'était presque ..


Il a vraiment un problème qui m'échappe, beaucoup d'angoisse et le sentiment d'etre prisonnier des femmes et de plein d'autres choses, et ça le mine.

 

La grosse ombre au tableau c'est qu'il me dit qu'il n'aura pas la possibilité de me revoir - je m'en doutais, ça fait partie du deal, et meme aux jours heureux souvent il me refusais meme un café ... et moi il me reste encore trois jours pleins à rester ici, mais je suis vraiment décidée à le laisser décider, à reprendre son role de mec au lieu de le manipuler comme je le fais (oui, oui, j'avoue!) et peut etre à ce prix je m'y retrouverai et lui aussi ? J'ai parfois l'impression de le détruire, puisqu'il se croit asservi .. qu'il a peur de moi.

Il m'a meme avoué qu'un jour il avait apporter un couteau népalais pour me faire mon affaire, il avait envie de me tuer! Sans doute à l'époque de sa fascination pour Xavier Dupont de Ligonès ?

 

ll me parle de sa nouvelle passion : la cosmogonie. Ainsi, mon adoré s’intéresse à l’infiniment petit (la biologie, son métier) et l’infiniment grand (l’univers) ! on se rejoint sur Pascal alors ..

 

Il a la cruauté de me dire qu’il a aussi repris les pénétrations avec sa femme ! voilà qui ne me plait guère, car j’espérais que ce n’était qu’avec moi, tu parles ! il me rappelle son fonctionnement, une de retrouvée, deux ou trois de retrouvées aussi !! enfin il va mieux, n’est ce pas l’essentiel ?il n'a jamais eu l'élégance de me mentir sur ses activités sexuelles, ce qui n'est pas le cas avec madame, évidemment ;;;

 

Il me parle d’un film que ma fille adore « l’important c’est d’aimer », je vais l’emprunter dare dare, meme si je me souviens d'un truc assez glauque.

 

Il va jusqu’à mettre au point ma future tenue de février : cette jupe, ces escarpins vernis tous neufs, (que j’ai volés et je me fais un plaisir de le lui dire), et les bas, euh, de même couleur, la disparité ne lui a pas trop plu !! il préfére les noirs, après hésitation .. ce sera donc fait.

 

Le voir partir est horrible, il me paraît plus grand, plus beau, je me pend à son cou, je quémande son amour mais il ne m’aime plus. J’aime trop la forme de sa bouche, et tout le reste !

 

Il a juste trouvé la solution à notre problème, on est dit il tellement pareils, hystériques, narcissiques ..

 

Je me dis que c’est fini pour trois mois, les plus noirs de l’année, les plus froids .. même si j’ai des choses à faire, j’aimerais lui manquer.


  .. je le regarde descendre l'escalier en colimaçon, disparaitre dans la nuit. Jadore cet avenir pas si lointain avant j'ai tant de choses à vivre!   

 

Le lendemain j'irai à Marseille visiter le Mucem, il fera beau mais un vent glacial sur les esplanades gachera un peu la visite,et c'est avec plaisir que j'arpenterai les magnifiques salles de collections!

 

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Le surlendemain je m'amuserai le matin à prendre en photo le maximum de boutiques de la ville, c'est fou comme il y a tant de petits commerces qui subsistent malgré tout et font leurs affaires, et meme si certains ferment, d'autres ouvrent,

Le marché Lafayette est toujours aussi agréable, avec ses odeurs d'herbes aromatiques ou de viandes grillées aux épices exotiques, et le port, Seigneur, le port, comme je l'adore! avec ses énormes ferries en fond de rade et ces rafiots que je reconnais "la dame de Savoie", "Didine" ..

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D'ailleurs j'embarque en début d'après midi pour les Sablettes, un quart d'heure de navigation et ensuite la plage des deux cotés, le charme du hors saison, un café dans une guinguette du quai promenade.

 

 

 

Le temps se couvre, déjà la nuit est proche, je rentre après un tour à Mayol, je n'ai pas encore pu diner du traditionnel moules frites sur le port comme j'avais l'habitude de le faire après nos folies, la dernière fois remonte à loin! 2012, mai et juin je crois.

Je ne m'offrirai ce plaisir que lorsque le plaisir - l'autre plaisir - sera de nouveau parfait et réciproque, sinon je n'ai meme pas envie de cette fantaisie délicieuse.

 

 

Voila, il ne restait plus qu'une journée, encore une sans lui ? en tout cas j'ai été sage, je ne lui ai écrit qu'une seule fois en lui envoyant l'album. Je sais quil est là à moins de 200 mètres, qu'il travaille, et que je lui fous la paix, c'est l'essentiel.

 

La suite au prochain numéro ...

 

 

 

Par Violette-et-Lui
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Jeudi 28 novembre 4 28 /11 /Nov 22:03

 

Quelle journée ! personne n'aurait parié deux sous sur l'affaire! .. le matin donc, départ pour une virée en ville,  car c'est le dernier jour, avec l’idée de photographier le maximum de boutiques. Une lubie obsessionnelle qui  démontre madévotion pour cette ville qui est la sienne et que j'ai cru à moi, aussi .

 

Je  ne veux rien oublier, je mitraille à tout va sur le cours Lafayette, entre les éventaires du célèbre marché.

 

Deux braves hommes sur le marché, me voyant faire, me montrent un des plus vieux immeubles de Toulon, et un autre voisin, où un boulet de canon reste fiché, depuis 1944 ! c’est sympa, je shoote à toute vapeur, sur le cours, dans les ruelles, sur le port, il fait beau et doux maintenant. Je me sens bien malgré le silence de Thierry. Demain je rentre chez moi. Je me persuade que le bilan est "globalement positif", puisque j'ai gagné mon préambule.

 

Je rentre vers 12h30, pour une pause que j’avais prévue, avant de partir vers les plages.

 

Je me sens bien avec mes cheveux lavés ce matin et mes résolutions de me conformer au deal, au préambule, à tout ce qu’il voudra !

Avant de repartir, un shooting au studio  avec le Nikon, du coup je ne l’emporte pas : très belles photos de moi les premières réussies depuis Lisbonne, rien que l’avoir revu m’a déjà rendue plus jolie, il me semble.

 

Je descends mes six étages. Dehors, le temps a viré au gris et j’hésite, irai je aux plages ou bien à Grand Var ? Jai fait le pari sur l'avenir  d'acheter une carte de 10 trajets, il m'en reste 6 -  déjà, rallier la place de la Liberté proche, où passent les deux bus  voulus, le 3 et le 191.

 

Mais je n’aurai pas à me poser la question : à l'angle de ma rue, on me tapote l’épaule, je me retourne et .. c’est Thierry qui est là !! comme à la gare, comme dans les environs du 113 ! comme le soir des premiers mimosas sauf que là il était en face de moi.

Un miracle, juste en bas de chez moi et à deux secondes près on se manquait ! c’est un signe lui dis je  mais pourquoi n’avoir pas envoyé un texto ?

Il me dit qu'il était venu "à tout hasard", il me sourit, adorable mais cette fois je le remarque, il n'est pas resté près de moi, mais s'est éloigné de biais, comme pour fuir, ou me faire signe de le suivre ?

 

j'analyse tout ça en désordre, mais tout va bien, c'est vers la porte d'allée qu'il nous emmène, pas au mont Faron.

On monte les six étages plutot vite moi assez sure de moi, je me suis lavé les cheveux ce matin, et le studio est en ordre .. mais j’ai mon gros pull tunique à col roulé sur un caleçon panthère et des bottes : Il fait si froid dehors!

 

Tant pis, il est là il est venu pour moi … il a l’air d’avoir envie de moi. sinon il m'aurait emmenée dans un bistrot voisin.

Je nous fais un café Senséo. je ne sais pas trop quoi faire, plus si sure de moi et je n’ai pas récupéré de cette énorme surprise et coincidence !! A une seconde près  ? A moins qu'il ne m'aie attendue dehors ? ça m'étonnerait .. alors le pur hasard ?

 

Il veut "essayer quelquechose", car il s'asseoit sur le lit, face à moi  sur une chaise, et il commence à me caresser les jambes, j'ai un peu honte de ce legging pelucheux et légèrement vulgaire!

Il se déshabille rapidement, ayant pris sa décision, on n'a pas besoin de parler, moi aussi je me lance, à moitié nue en soutien gorge, sans les bas, juste la jupette que j’ ai repêchée dans la valise ! Il m'as bien dit de les mettre les bas mais je ne prends pas le temps, je me souviens qu'il aime aussi mes cuisses nues, particulièrement sur un tabouret de bar!

 

Il y a deux façons de faire l'amour que j'adore : ces heures de plaisirs partagés, au rythme différent, tour à tour tendres, langoureuses, ou acharnées et presque violentes, les mots crus,et les mots tendres à peine murmurés, les caresses les plus audacieuses, le don total de l'un à l'autre, o seigneur j'ai tout ça en tete et je n'arrive pas à l'oublier -  et puis j'aime aussi ce que j'ai eu très rarement avec lui, le "fast sex" - on disait avant en vf  "un petit coup rapide" qui est une façon délicieuse et si simple  de faire la paix!

 

Pour ne pas renouveler la relative déception de l'avant veille, je prends les devants, quitte à ce que ce soit écourté, autant que ça le soit volontairement!

 

Alors je me retourne à quatre pattes sur le lit, je lui dis "prends moi en levrette"!

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Va til rougir, etre choqué et se dérober ? c'est le moment pour lui de prouver qu'il est venu avec des intentions inavouables, alors il faut qu'il le fasse!

 

Sinon ce sera foutu, ni lui ni moi ne pourrons croire en nous, le lien sexuel si fort qui nous unissait sera détruit à jamais.

Il a voulu le renier après la séance 24 du donjon, il faut qu'il répare!

 

Je n'ai pas le temps d'avoir peur et pourtant je joue gros, je veux qu'il jouisse en moi, fort et longtemps je veux qu'il me donne ça, je veux qu'il crie son plaisir comme il le faisait !

 

Il prend le temps de me photographier à son tour, de me redonner ce role d'objet sexuel que j'aime tant assumer ..

 

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Ensuite je le sens me pénétrer, je prie pour que ça dure, et que ça reste dur, et je suis exaucée, merci Sainte Rita, patronne des causes désespérées et dénoueuse d'aiguillette!


Et puis en quelques secondes - ce dont il s'excusera bien sottement - tout se passe comme il se doit, il jouit en moi en quelques longs spasmes que je ressens si fort, je ferme les yeux, j'ai ma dose, mon fix, tout ira bien désormais, tout ira bien  ..

 

Bien sur il devra partir assez vite, car il doit normalement etre ailleurs, il m'a donné cette heure et quelque et c'est déjà tellement tant.

 

Bien sur cette fois il ne fait pas l'erreur qu'il avait faite en aout 2012, les promesses, le mont Faron le "pas de Deadline" et tout ça les regards enamourés et troublés, etc .. il sait qu'ensuite je lui serine sans arret en le mettant en face de ses contradictions.

 

Le deal reste en place, je me fais toute petite, je t'ai vu deux fois, j'ai vécu ces cinq jours dans ta ville, alors c'est encore facile de croire que je supporterai le silence entre nous, ce silence qui risque de nous éloigner à nouveau, si loin de la complicité retrouvée du mois d'octobre.

 

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Oui c'est facile, et quand il est parti, je pars aussi, incapable de rester tranquille, je fais encore une fois tout le tour de la ville, la nuit tombe vite, demain on ouvre le marché de Noel et les installations sont déjà en place, et le grand sapin est illuminé sur la place de l'opéra, on dirait que c'est déjà l'hiver, déjà Noel, mais non, encore quatre longues semaines et sans toi je les passerai.

  Car j'ai échangé ma "rente mensuelle" et surtout nos échanges contre ces moments là, l'avenir proche me dira si j'ai eu tort ou raison, il me disait d'attendre, mais attendre quoi ?

Stooopppp !! tu es une femme qui a baisé, alors arrête! c'est pas ce que tu voulais, chienne ?

 

Tiens, comme tu es tombé sur moi tout à l'heure, je tombe sur ta voiture garée dans une petite rue de la ville haute, car tu es encore au travail. 

J'ai failli te mettre un petit mot sur le pare brise, mais on est vendredi, tes grands enfants vont rentrer de Marseille et tu devras les ramener, alors je m'abstiens.

Je ris, car tu as mis sur la lunette avant ton numéro de portable, pas le secret, l'autre! pour au cas où ta voiture generait ... tu le donnes à tout le monde, sauf à moi. je prends soin de le noter, on ne sait jamais.

 

Je n'ai pas encore peur, ni mal, au contraire je suis absolument très bien et je le resterai plusieurs jours, te voir et avoir eu du sexe avec toi, meme un peu moins parfait qu'avant, m'a fait tellement plaisir et je me sens revivre, je refuse de penser à autre chose qu'à  l'instant présent.

Et juste à espérer qu'il fasse moins froid et que décembre soit plus  doux  et que j'ai du courage.

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Citation :

 

Dis toi aussi, bébé,  que j'ai les qualités de mes défauts : je passe en effet facilement d'un monde à l'autre. A contrario, dans un mois, dans trois mois, dans six mois comme dans un an, je te "reprendrai" avec la même envie si tu daignes revenir.
Merci d'avoir passé tes vacances avec moi! Reviens moi!!

Je t'embrasse,
T.

 


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Par Violette-et-Lui
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