Avant propos et SOS
si un homme ou une femme intelligents, pas lourds ni méchants, qui me liraient ici, et qui connaitraient ce problème de l'impuissance masculine chez l'homme
jeune (45/50 ans) pouvaient me renseigner à ce sujet, m'expliquer pourquoi un vrai bon amant, plein de fantasmes et d'imagination peut se transformer en moine abstinent, est ce une façon de dire
je ne t'aime plus, tu me pèses, tu m'étouffes, j'en ai marre de ma vie, ou est ce une vraie maladie ? Un homme qui vous préférait entre toutes les autres, toujours et sans jamais faillir, et qui
brutalement après une phase ascendante (voir les trois derniers récits de ce blog) n'a plus de libido, ni d'influx nerveux "en bas", bienque ses analyses de testo soient bonnes, alors qu'ils me
contactent sur ma boite mail je vous en supplie c'est important, sur les forums je ne vois que des petits rigolos et des vendeurs de faux viagras, alors je veux savoir ce quil m'arrive et surtout
lui arrive, si c'est une manoeuvre, un mensonge ou une réalité, vous savez, on s'aimait.
Merci à ceux qui voudront bien témoigner, on s'est quittés et je me sens si seule.
Une petite robe noire à pois blanc, toute simple, en coton élastique, un peu courte et moulante mais pas trop, que j'avais achetée à Lisbonne, au coeur de l'hiver, sur un coup de tête, au H&M
de Vasco de Gama, avec déjà dans l'idée que ce serait la robe de mon futur été. Eté avec lui, of course!
Elle serait parfaite pour succéder à la robe dite "zèbre", qu'il avait trouvée si jolie lors de notre second été, et que j'ai portée aussi longtemps et aussi souvent que possible, oui cette
petite robe serait mon alliée pour une nouvelle reconquête!
Je m'étais prise en photo avec dans la cabine du magasin et je la lui avais envoyée, et cela avait du contribué à son bref revirement de mars (voir Préambule), quand il me trouvait " encore
érotisée" et que je n'avais pas compris que c'était un compliment ..
ROBE
ZEBRE
ROBE NOIRE A POIS BLANCS
Alors en ce jour de juillet où l'on devait se rencontrer pour une nouvelle chance, c'est la première fois que je la portais, comme pour la robe zèbre, un 3 du mois aussi, le jour de l'Ibis et ces
incroyables et folles retrouvailles sur mon initiative malgré un break de 3 semaines - je pensais que ce serait pareil, qu'il se passerait quelque chose, et il fallait que ce soit dans
les premières minutes, sinon c'était foutu.
Ces derniers jours, tout semblait aller mieux, il avait facilement accepté ce rendez vous, j'avais choisi un hotel où l'on avait des bons souvenirs, discret, avec des chambres spacieuses et de
bon gout, où je me sentais bien. Des années auparavant, il y avait fait une mémorable partouze dans la suite de la tourelle, il fallait mettre toutes les chances de notre coté, le feeling, le
cerveau reptilien, et le fait qu'il n'évoque pas notre rendez vous ne m'inquiétait pas trop, souvent il faisait ça quand il n'était pas sur, il cachait son jeu et le dévoilait au dernier moment
sous la forme d'une belle érection, la surprise du chef!
Depuis plusieurs jours, je frétillais d'impatience, comptait les jours, retrouvais le sourire, (tu me voulais heureuse et ça m'est resté ..) je prenais soin de moi, et bientot j'aurais fait
l'amour à nouveau, une manne pour l'été, des provisions de sexe pour la campagne! et on verrait plus tard!
Mon projet, mon envie, c'était de t'accueillir avec une sorte d'innocence, de simplicité, d'harmonie, qui te rappellerait les temps d'avant ta haine et ta méfiance, je croyais que ça serait
facile, et que ton mur craquerait ..
Tout, d'ailleurs se passe comme d'habitude le jour J ; les sms d'approche, moi qui m'apprête (finalement je n'ai pas osé mettre les bas, j'ai eu tort sans doute) et lui qui frappe à la porte
doucement .. En piste pour le dernier round qui va décider de l'avenir!
Tout doit se passer dans les premières minutes, je l'ai dit, mais ... ça ne se passe pas ; de sa part, aucun geste érotique, meme allusif : c'est moi qui l'embrasse, il ne relève pas ma
robe pour me caresser les hanches des deux mains, comme dans l'ascenseur, , il ne se presse pas contre mon ventre si doucement, comme souvent, donc il n'y a "rien" à me faire sentir
Alors sans orgueil mal placé et avec audace, j'aurais du prendre le relai, comme je l'ai fait deux fois je crois, une sorte de viol soft et muet, par exemple déboutonner sa chemise, ou meme sa
ceinture, le pousser sur le lit avec autorité, mais ces mois de glaciation et ce revirement imprévisible ont été trop difficiles à supporter, je n'ai plus le réflexe de séduire,, je n'ose pas,
j'ai peur de ne rien provoquer cette fois ci encore, comme en mars .. d'ailleurs, dans son premier récit, il avait bien dit "ne pas la laisser parler, entrer dans le jeu, tout de suite!"
et je ne m 'en souviens que maintenant!
Alors on parle, hélas, au lieu de se jeter l'un sur l'autre avec l'appétit habituel, assis cote à cote sur le lit, il me dit otut de suite qu'il n'a pas dormi de la nuit, à cause de moi, je ne
sais pas comment le prendre, j'aurais du demander, il débouche tout de suite la bouteille de Muscat, j'aurais du traduire ; veut boire donc besoin de s'étourdir, de se lâcher, mais je
n'embraye pas et puis il a trop besoin de parler de lui, de ses problèmes, de sa femme, et moi je laisse faire, mieux encore, je questionne, et le temps commence à s'égrenner, je sais déjà, au
bout d'une demie heure que c'est foutu.
Au donjon quand c'était parti comme ça, (15,22,29) j'avais boudé, et de colère jeté ma jupette par terre "pour l'autre", j'étais allée me recroqueviller contre le mur des anneaux, c'set là qu'il
m'avait rejointe .. il a besoin de comédie, en bon hystérique. J"'y avais gagné une bonne et douce baise, et le droit de revenir et un récit. et là c'était vraiment reparti ..Et la, le miracle ne
s'est pas produit, l'alchimie n'a pas fonctionné, et j'en assume ma part de responsabilité, je n'ai pas su reprendre les rennes à ta place, pas su jouer mon va-tout, ma dernière carte!! et j'en
meurs de rage impuissante.
C'est fou comme l'intimité est vite oubliée quand on ne fait plus l'amour .. quand on se voit si peu, ..à force de me répéter qu'il n'a plus de libido, je finis par m'en persuader, meme si on
discute à l'aise, un peu de tout aussi, en sirotant cet ultime Muscat. Ce sont les gestes de l'amour qui ne viennent pas .. comment est ce possible ? quel sort nous a t on jeté ?
Quand un couple fait régulièrement l'amour, les surrénales secrètent de l'ocytocine, hormone de l'attachement dans la durée, et là plus de sécrétions depuis le 16 aout 2012, la provision
est épuisée .. ça doit venir de là. Ou alors il aurait fallu oser faire un vrai break, et le rompre du jour au lendemain, comme le jour de l'Ibis en 2009.
Je réussis à savoir en quoi aurait consisté la suite du mystérieux "Préambule" tant convoité, cette fois il me le dit : on se serait vus une fois par saison, uniquement pour des relations
sexuelles, et entre temps on ne s'écrirait pas, on ne converserait pas!
Je suis contente de le savoir, et cette solution non retenue me fait maintenant rêver! Je signerais les yeux fermés, s'il me laissait le choix, la maintenant!
Le pire est que ça aurait pu marcher en mars, si je lui avais laissé le choix de la date et du lieu : c'était SON projet, pas le mien, il fallait le laisser venir: tout est ma
faute. Je serais venue un peu plus tard, et puis maintenant on n'en serait pas là.
IL aurait été mon sex friend comme l'année dernière - on aurait repris le donjon, en partageant, pourquoi il ne le veut plus ?
Bien sur que j'aurais dit oui, rien n'est plus important pour moi que le sexe, et comme la deadline les deux années précédentes, on aurait eu vite fait de faire voler en éclat cette solution
basique!
Car avec le sexe - tel qu'on le pratiquait, si bien! - viennent les sentiments .. l'attachement ocytocinien bien sur! j'enrage intérieurement .. s'il a abandonné le trip, c'set qu'il
n'a plus de tripes pour moi, bien sur, morte la célèbre et inaltérable "alchimie sexuelle", morte à coup de culpabilité déplacée, de refus, de peur ..
Non, je ne peux pas dire d'usure, chaque fois était si différente et cinquante fois , c'est peu.
Incorrigible je lui reparle du jour du tabouret, qui a fait tout basculer vers ce néant- je lui rappelle comment il était ce jour la, un peu hagard, étonné du tour dangereux que prenaient les
choses, de sa "prison de chair" plus inquiet qu'heureux, dépassé .. me disant avec une drole de voix "tu reviens en septembre, tu reviens quand tu veux" ou encore "non, je ne me
sentirai pas coupable de déjeuner avec ma femme tout à l'heure, quand ça se passe bien, je n'ai pas de scrupules" . Mon oeil!
Moi je lui dis qu'il a eu peur que ça reparte, ces trois rencontres toutes trois différentes et montant en puissance l'ont dépassé, et son inconscient a dit "stop"! me sacrifiant sur l'autel
freudien, sans penser à ma destruction, mon chagrin, mon incompréhension, puisque ça se passait si bien, bordel, pourquoi arreter ? pourquoi l'ai je laissé faire ? pourquoi n'avoir pas osé
réitiréer le chantage, la seule chose qui marche avec ce genre d'individu coincé! On ne change pas une stratégie gagnante, et tant pis pour les scrupules
et la morale, whatever works!
Ah ta prison de chair, tu en est bien sorti maintenant, j'ai laissé l'oiseau s'envoler, réjouis toi! plutot, il est retourné dans sa cage dorée comme dit ma psy.
Il essaie de me caresser, peut etre ça va le faire, il n'est pas trop tard, et on a encore du temps, il découvre que je n'ai pas de culotte, il adorait ça, je lui propose timidement de mettre mes
bas, trop timidement, il aurait fallu que je les sorte d'autorité! pauvre nouille! Moi aussi j'ai perdu le mode d'emploi ..
Il ne répond meme pas, continue de me caresser, moi aussi un peu à travers son jean, mais je ne peux meme pas défaire sa ceinture tant elle est serrée, il a pris du ventre, le ventre du "matou
chatré" comme il dit avec dérision! Normalement le reste aurait du venir, comme avant, comme toujours, dis moi pourquoi pourquoi pourquoi ? et pourquoi je n'y arrive pas non plus à te secouer,
est ce que je ne veux plus moi non plus ? est ce que tu m'as fait trop de mal ?Ai je si totalement perdu confiance en mes pouvoirs sur toi ?
impossible de le mettre à l'aise, oui j'aurais du mettre les bas avant, le message aurait été clair ..
On est devenus pitoyables, alors qu'avant "il suffisait qu'on soit seuls dans une pièce pour se jeter l'un sur l'autre!"
Depuis novembre 2012; il sait que c'est possible, d'etre enfermés ensemble sans rien faire, il a mis du temps et de la distance mais le salaud y est arrivé! Il a joué la montre et le manque
d'ocytocine.
Il a gagné, quitte à passer pour impuissant ..
Je ne sais pas du tout comment il me perçoit, ce qu'il ressent à mon sujet, je suis perdue, s'il est la c'est quand meme qu'il le voulait ? qu'il y a cru aussi ? qu'il comptait sur moi? alors
qu'il a passé deux saisons à me tenir à distance, sans jamais un mot gentil, une attention, je ne comprends pas?
Alors maintenant l'heure tourne il ne reste qu'une heure, il me demande un café, on parle toujours, je finis par pleurer de vraies larmes, quand il me dit pauvrement que je dois me trouver
quelqu'un d'autre, que je dois avoir du courage, il me serre dans ses bras, essaie de me consoler, et il n'y arrive pas, alors il me lache de lui meme un petit rendez vous le jour de mon départ,
après demain. A la Lampa, notre café habituel, sur le port. "je ne peux pas te laisser comme ça", la pitié maintenant, bien sur, et je m'en fous. je ne veux pas le quitter, il m'avait
dit je t'appartiens.Il m'avait dit avec toi ça a toujours été bien (en mars meme), il m'avait dit bien sur, je reviendrai entre tes cuisses etc etc etc
Aussitot je sèche mes larmes, mais qu'attendre de plus de ce rendez vous ? etre encore un peu avec lui, comme si on était ensemble. Comme si on allait se revoir.
Je dois me résoudre à le laisser partir, dans ce couloir qu'il a quittés deux fois auparavant, m'ayant bien fait l'amour toute l'après midi et avec, bien sur, promesse de recommencer le plus vite
possible! Je suis hébétée de dépit, de chagrin, d'impuissance, j'ai perdu le dernier match sans avoir lutté, sa faiblesse serait elle contagieuse ?
Ce qui me fera le plus de peine c'est qu'il avait apporté son flacon de gel douche, il me l'avouera le surlendemain, donc il voulait bien, il avait envie d'avoir envie
.. mais je ne l'ai pas inspiré, j'ai perdu mon pouvoir, c'est aussi bete que ça, et je n'aurais jamais voulu vivre ça, la mort du désir, il m'en parlait dès le début, comme d'une chose qui
arriverait fatalement un jour .. et il me disait "il faudrait que ça vienne de toi" eh oui, ce serait plus facile:
Il ne faut pas que je m'effondre maintenant, je dois durer encore deux jours ici, où je m'ennuie tellement maintenant que tu ne me combles plus, il faut que le dernier jour, tu puisses en me
voyant avoir l'ombre d'un regret.
Dans quelques jours, à la campagne, je raconterai notre dernière heure.
Additif
La mort du désir ne peut arriver que de deux façons :
1/ évènement brutal, - quelque chose a brusquement dégouté l'un des partenaires (longtemps j'ai cru que
c'étaient les photos sur le tabouret, mais en mars il m'a dit qu'il avait fait semblant d'en etre choqué, comme prétexte de rupture) par exemple infidélité révélée ou coup de foudre
"ailleurs", ou maladie etc ..
2/ Usure progressive - il est exclu que dans notre cas ce soit cela : depuis six mois nos relations sexuelles
étaient à nouveau au beau fixe et chaque fois plus intenses, et différentes, et la confiance se réinstallait!
Et c'est en pleine euphorie que tout est retombé de cette façon injuste que je ne digère pas!!!
Je n'ai pas d'explication et ça me rend incapable de dépasser ce moment où tout a dérapé, puisque je n'en connais pas la
raison, - il n'a meme pas accepté mon hypothèse, qu'il avait eu peur que notre liaison reprenne comme avant, c'est pourquoi je m'obstine, et que je cherche un nouvel échec tout
en ayant espéré la victoire et alors il n'y aurait plus de problème, c'était si facile bordel, de laisser parler nos corps à notre place!!!!!!