Récit

Lundi 3 décembre 1 03 /12 /Déc 09:09

 

C’est le titre d’un roman de Romain Gary, le premier livre  qu’il m’avait offert « pour la St Valentin ». Et de lui ce fut d’ailleurs la première, et unique fois .. après il était toujours au ski ou « en froid »..

 

Livre accompagné d’un bouquet de mimosas, et surtout d’une séraphique après midi au Donjon, la plus parfaite et la plus équivoque de toutes je crois. La plus proche d’une déclaration d’amour.

 

xacanthid                       ton cadeau

 

Et pourtant, -je viens à mon propos -  trois mois et demi séparaient ce merveilleux jour de notre dernière rencontre la nuit   de Halloween, et il se passerait trois mois et demi encore jusqu’à la flamboyante « reconquête » du 3 juin suivant !

 

Oui, en ce temps là, pourtant le temps où il était le plus  amoureux, (plus que moi de lui si je me souviens bien)  il n’éprouvait  pas le besoin de me voir davantage, toujours quelque dispute ou petit break nous en empêchait, déjà ses tortures mentales sans doute .. ses ambivalences qui m’ont fait tant souffrir.

 

Si bien qu’en sept mois, on ne s’était  vus que ..  trois fois !  ..  alors que seulement 450 km nous séparaient et qu’il avait plus de temps alors et même si c’était très intense .. Curieux ce fonctionnement quand même, me dis je « a posteriori » ..

 

Et ces trois mois et demi, jamais par la suite  nous ne les avons dépassés, même aux pires moments des  deux hivers derniers. Je m’arrangeais toujours pour que cette deadline symbolique n’aie pas lieu.  Je calculais au plus juste. J’y mettais un point d’honneur et toute mon énergie, toutes mes stratégies ! et jusqu’alors j’avais toujours  réussi à obtenir des  retrouvailles   en temps et en heure.

 

Mais cette fois, c’est fini :   demain on a  passé la frontière du non retour. Le lien sexuel est rompu. Tu peux  savourer ta "victoire" ..

 

Ces  5 rencontres de 2012, suis je la seule à les avoir trouvées de plus en plus puissantes ? inventives ? allant toujours vers du mieux ? Possible, l’amour est aveugle. Ou bien c’était trop pour lui, perturbant, dérangeant, que sais je ?  (voir les pages concernées, toutes récentes)

 

Je le souligne,  jamais l’idée m’a effleurée ce jour là que je faisais l’amour pour la dernière fois de ma vie, bien au contraire !

Je citerai Annie Ernaux et son sublime roman « Passion simple » dont  je connais par cœur les 75 pages bouleversantes :

 «  Qu’est ce qui assure que ce n’est pas la dernière fois ? »

 

J’aurais été folle de le penser ce matin la !! c’était compter sans ta folie à toi et/ou ta perversité.

 

J’ai du moins la  satisfaction que ces 5 rencontres n’aient jamais sombré dans l’ennui, dans l’habitude, bien au contraire, même si le « pourquoi » reste torturant, du moins j’aurais rendu les armes (faute de combattant) avec les honneurs, jusqu’au bout.

 

Oui ce livre de notre auteur préféré – je reviens à Romain Gary -  (j’avais même, ô coïncidence, trouvé un B&B dans sa rue natale lors de mon séjour à Vilnius, tu te souviens ?) a joué un certain rôle dans notre aventure.

 

dédicaceEt déjà, cette phrase tu me l’avais lancée par sms, un peu cyniquement, pour m’inciter à prendre l’autoroute la toute première fois ! -  maintenant donc, ce livre  ne te concerne plus seulement , comme tu l’écris  dans ta dédicace, mais me concerne  aussi « au premier chef » pour reprendre ton expression désuète . Trois mois et demi.

 

 

» Violette et Lui » maintenant  c’est fini.

 Finie, l’attraction sensuelle réputée irrésistible entre nous,   tu l’as fait mentir, de notre donjon tu as rendu les clés pour toujours  et j’ai eu la sottise de te le conseiller alors que tu n’y pensais même  pas !

Juste par colère devant ta réaction de dingue. Te mettre au pied du mur et j’ai tout perdu maintenant. Oui c’est vrai, je n’ai pas eu le cœur de raconter la fin de notre entrevue, peu importe. C’est fini.

 

J’ai accumulé les erreurs depuis l’envoi des photos litigieuses et leur effet inattendu, j’aurais du ne pas venir, et ne rien dire pour le donjon -  je dois maintenant les payer, alors que c’est toi le vrai  coupable et que je t’en veux tellement, oui, pour la première fois je n’ai pas su gérer, trop sure de moi, trop impatiente, trop désireuse surtout que cet automne ne ressemble pas aux deux derniers.

 

Ah, si on pouvait "faire reset" comme tu disais : revenir à ce matin radieux où tu m'as semblé aussi content que moi, l'instant d'avant l'envoi des photos, tu m'avais dit "c'"était bon, c'était vraiment bon" .. tu m'avais taquinée sur ta maison, que j'étais surement allée la voir etc .. nos derniers  échanges légers d'amants qui vont se revoir ...

 

Si je pouvais remonter le temps, annuler cet instant maudit qui a tout déclanché! cette stupide fanfaronnade de ma part!! (mais tu aimais tant ces photos crues, naguère, elles te  "rendaient fou" : hystérie à l'envers ? )

 

Si je pouvais aussi, éviter de t'avoir suggéré, le 30 aout à 19h07; de rendre le donjon puisque c'était ainsi! (mais sans l'envoi initial des photos, je n'aurais pas eu l'occasion de le faire suis je sotte, rien de ce naufrage n'aurait eu lieu!)

 

Oui les photos : oubliées, et en septembre si les eaux étaient basses, on aurait fait comme les autres fois : différé  prudemment ma venue, - tu me l'as suggéré d'ailleurs, me donnant une dernière chance - et que novembre soit comme tu l'avais voulu : romantique et sensuel, dans la pinède avec moi ... et puis et puis, tu as toujours les clés du donjon, pour quand les jours rallongent .. pour quand le désir et la vie reviennent .. car "j'aimerais toujours ta jupette et tes bas" tout bêtement  (mai 2012)

 

 Mais aussi peut etre que tu as tout prévu : me donner des petites choses, des petites assurances, des petits espoirs (tu sais que j’en fais des grands avec) et quand je suis assez en confiance pour que mes défenses tombent, tu  me donnes le coup de grâce indéniable, oui tout cela était calculé ou je n’y comprend rien.

   

J’ai même aimé ta haine. J’aimais tout pourvu que tu sois là, pourvu que tu me prennes, pourvu que tu me parles  ..

 

Maintenant,  je ne sais plus qui je suis, je crois que Violette est morte sous les feuilles mortes .. c’est toi qui l’as tuée, son corps se décompose et son ame est perdue.

A ce délai  fatidique, tu m'as repoussée dans mon premier monde, le monde sans toi, celui des femmes anonymes qui ne font pas l'amour, qui n'ont personne pour penser à elles, en prendre soin, personne qui "à 200 km de là, sache que quelqu'un pense à toi très fort, bébé", etc etc  ..

 

Souviens toi de son sourire heureux, souviens toi qu’elle t’a le plus aimé .. oui je crois que c’est ça les dernières paroles que je t’ai dites, « c’est moi qui t’ai le plus aimé » ..et tu m’as dit que j’étais belle, toi. Alors ?

Mais tu es parti sans te retourner, tu as disparu dans la nuit.

 

FIN  

 

 

*Passion simple – d’Annie Ernaux. (Folio Poche) - 75 pages d’une incroyable justesse., alors qu'il m'en faut 750 pour exprimer la meme chose! (la dépendance amoureuse).

 

« Je me demandais souvent ce que signifiaient pour lui ces après midi à faire l’amour.

De toutes façons, il était inutile de chercher des raisons supplémentaires, je ne serai jamais sure que d’une chose : son désir, ou son absence de désir.

La seule vérité incontestable était visible en regardant son sexe. »

 

.. «  tout était manque sans fin, sauf le moment où nous étions ensemble à faire l’amour. Et encore, j’avais la hantise du moment qui suivrait, où il serait reparti. Je vivais le plaisir comme une future douleur ».

 

.. «  sans cesse le désir de rompre, pour ne plus être à la merci d’un message, ne plus souffrir, et aussitôt la représentation de ce que cela supposait à la minute même de la rupture : une suite de jours sans rien attendre. Je préférais continuer à n’importe quel prix.

 

 .. «Je calculais combien de fois nous avions fait l’amour. J’avais l’impression que, à chaque fois, quelque chose de plus s’était ajouté à notre relation, mais que c’était cette même accumulation de gestes et de plaisirs qui allait sûrement nous éloigner l’un de l’autre. On épuisait un capital de désir ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Mardi 25 décembre 2 25 /12 /Déc 19:30

En cette morose fin d'année sans espoir et sans but, j'ai envie de faire plaisir à mes (rares) lecteurs, en leur offrant le récit somme toute rafraichissant d'une lointaine soirée de juin où je ne suis pas. Ils vont donc respirer!

 

Moi, je suis effacée désormais, je ne suis plus là, dans la vie. notre vie, et notre maison a été rendue.

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Ce récit n'est en effet pas de moi, mais de la charmante et douce Emilie, jeune fille qui fut longtemps ma rivale et que le héros de cette histoire m'a sacrifiée sans regrets. Il était "arrivé au bout avec elle", tout comme il a fini par y etre avec moi.

Sauf que j'ai résisté plus qu'elle, me suis battue jusqu'au bout et que j'en meurs.

 

Voir certains  chapitres précédents (Révélations, l'autre dans l'ombre etc .. ) pour l'historique.

 

Il s'agit (si je le crois) de la dernière séance au donjon de cette demoiselle, remerciée comme je savais que je le serais un jour (mais il a eu plus de mal avec moi le salaud!)

 

Il va sans dire que j'ai encore préféré la mienne, de dernière fois  ...  meme si le mensonge et la dissimulation s'avéreront plus forts  que l'authentique désir que j'avais cru voir  alors, en cette belle matinée d'aout.

 

Cette traitrise ne cesse de me torturer, la douleur de la perte se dispute avec la rage d'avoir "été eue", qui vaincra ? et comment vais je m'en sortir ?

 

En attendant de le savoir, donc, respiration érotique, du temps de la gloire du donjon, ce joli récit assez touchant et  que je trouve bien écrit.

 

La scène se passe le 25 juin 2009. trois semaines après ma reconquête (3 juin) et  un mois avant ma conquête officielle et exclusive (24 juillet)

La jeune fille n'est plus vierge deepuis le 13 mars. Il ne l'avais revue qu'une fois,  pour la forme  étant arrivé à son but. (non pas à cause de la résistance de la fille, mais de la .. sienne propre : déjà pas d'envie.

Juste envie de ce scénario, ou plutot, l'envie de Roland.

D'ailleurs dans la scène qui suit, il n'y a aucun rapport sexuel. Juste des choses bien plus hard!

 

 

Récit de la rencontre du 25/06/09

 

Je suis Emily 20ème soumise de Maître Luc. Je suis en cours de dressage. Je veux être dressée en objet de sexe afin de faire de moi une vicieuse facile et fière de l’être.

Et je vais vous raconter la dernière séance passée en une compagnie différente des autres jours…

Depuis le dernier récit (et cela fait bien longtemps déjà), j’ai revu plusieurs fois Maître Luc et, ma foi, beaucoup de choses ont changé, ou du moins évolué… Entre autres (celle-ci est sans doute la plus importante) le fait que je ne sois plus vierge. Ma « première fois » a été un moment très agréable, que j’ai vécu pleinement (il se reconnaîtra ^^).

 

Le soir dernier a été le soir des premières fois. Cela faisait quelques temps déjà que le Maître me parlait de rencontrer (et d’être bien sûr dominée par) une femme. J’ai eu du mal à m’imaginer être dominée par une femme je l’avoue ; mais « l’anxiété » a vite laissé place à l’excitation. L’excitation de découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles sensations aussi.

En plus le Maître m’avait expliqué que cette Domina d’un soir avait été auparavant sa soumise, qu’il l’avait ensuite présentée à un autre Dominant et qu’elle avait succombé aux désirs de ce dernier. Elle avait émis plus tard le souhait de dominer un jour une femme. Et cette femme on avait conclu que ce pourrait être moi. Ce jour tant attendu (et tant redouté malgré tout) arriva.

 

Comme je le faisais depuis quelques temps je pris le train d’Antibes à Toulon à 15h49 (exactement ^^) afin d’être un peu en avance (un peu … hum … la séance devait débuter à 21h30 et j’arrivais à 17h15…). Mais au moins ça me laissais le temps de me préparer. Mais en fait je crois que je me suis laissé un peu trop de temps. A force de ne « pas savoir quoi faire », j’ai commencé à réfléchir à la manière dont se passerait la séance. Chose à ne pas faire quand on est un peu angoissé de nature comme moiMais bon, que voulez-vous… une fois que j’avais entamé mes petits scénarios impossible de m’arrêter.

 

Je me suis donc quand même préparée. Je me suis rasée la chatte, les jambes, et les aisselles... et j’ai pris une douche (il était environ 21h). En sortant j’ai regardé mon portable (sorte de pressentiment… qui s’est avéré fondé) et j’avais reçu un message de Maître Luc qui me disait qu’il était déjà en bas… L’horreur, je n’aime pas le faire attendre, et je n’étais même pas habillée. Heureusement je savais ce que j’allais mettre… j’ai donc enfilé un soutien-gorge, des bas, une robe et j’ai mis des talons (pas de culotte, ce n’est pas utile). J’ai pris un petit porte-monnaie, mes clefs et mon courage à deux mains et je suis sortie. Il faisait frais, mais j’étais tellement excitée et stressée que j’avais l’impression d’être dans une bulle.

Quand je suis montée dans la voiture du Maître, j’ai senti une grosse boule se former dans mon ventre. Et malheureusement cette boule ne m’a presque pas quitté de la soirée.

 

Enfin bon, une fois sur la route il m’a expliqué ce qui n’allait pas se passer : Il a posé les limites, mais ne m’en a pas dit plus. Il n’était donc pas question que Maître Luc ou Roland (l’autre dominant) me pénètrent ; mais après, en ce qui concernait ma Maîtresse d’un soir, je ne savais pas vraiment ce qu’elle allait me faire et ça me faisait vraiment peur, de plus en plus en fait.

Et le truc c’est que plus on s’approchait du donjon, plus mon ventre se nouait. Le Maître m’a demandé à plusieurs reprises si ça allait, je lui ai dit que ça pouvait aller, mais il est vrai que je n’en menais pas large. J’avais envie que le trajet dure éternellement, mais en même temps j’avais très envie d’aller jusqu’au bout. Arrivés sur place le Maître a envoyé un message à Roland et à Anna (ma Domina d’un soir) puis nous sommes entrés.

Comme le donjon comporte 2 étages et que la séance de ce soir allait se dérouler exclusivement au 2ème, le Maître a pris le temps de finir de me préparer au 1er. J’ai donc enfilé un corset rouge en vinyle (que j’avais déjà mis la séance précédente) qui me fait sortir les seins et uniformise un peu mon buste. Il a ensuite montré quelque chose sur le lit dont on avait déjà parlé et dont j’avais émis le souhait d’en porter : une cagoule.

Mais je vous avoue que sur le coup je n’avais plus trop envie … mais je l’ai quand même enfilée et il m’a dit qu’il me mettrait le bandeau une fois les escaliers gravis. Et à ce moment là je me suis dit « wouhaou … ça va faire bizarre ». Mais la chose à laquelle je n’avais pas pensé, c’est qu’il fait très chaud là-dessous !! 

Bref, une fois en haut des escaliers, comme prévu Il m’a mit le bandeau, m’a prise par l’épaule et m’a conduite jusqu’à la salle où se passerai la séance. Lorsque je suis entrée, j’ai senti qu’on se déplaçait autour de moi… et c’est alors que j’ai eu la sensation d’être observée (ce qui ne devait pas totalement être faux ). Mais cela m’a procuré à la fois un sentiment de « honte » d’être exhibée ainsi et en même temps un sentiment de fierté pour la même raison. Le Maître m’a prise par les épaules et m’a postée dos contre la croix de St André et il m’a chuchoté « mets les mains sur la tête ». Et j’ai obéi sans même réfléchir une seconde.

On a alors commencé à me caresser, j’ai entendu qu’on chuchotait près de moi, mais les mots ne m’étaient pas destinés donc je n’entendais rien. Jusqu’au moment où j’ai entendu le Maître s’adresser à Anna et dire : « Bon, ben voilà, elle est à toi attache là comme tu veux, fais en ce que tu veux ». Et là je crois que j’ai dû frissonner. Ça ne m’arrangeait pas du tout ça… Pourquoi avait-elle tous les droits ? J’avais envie de crier : « ne me laissez pas toute seule !! Ne m’abandonnez pas Maître !! »

J’avais vraiment peur, mais encore une fois je voulais aller jusqu’au bout. Elle a alors pris la direction des choses sous l’œil vigilant (je l’espérais et il en avait été conclu ainsi) de mon Maître et de Roland. Elle a alors commencé à me poser des questions et je répondais de façon plus ou moins audible et quand je sentais que je faiblissais, j’avais alors une sorte de sursaut qui me faisait redresser la tête et être fière de cette situation.

Elle a alors demandé à ce qu’on m’attache à la croix de St André et elle a continué à me poser des questions. Mais elle m’a vite reprise pour mes réponses. Puisque je répondais simplement par oui ou non.

Elle m’a dit que je devais ajouter un Maîtresse à la fin de chaque phrase.

Elle a commencé à me caresser et comme elle s’approchait de moi j’ai pu entrevoir sa poitrine par un petit trou par-dessous le bandeau. Et je vous avoue que j’ai apprécié la vue^^.

Elle a ensuite chuchoté quelque chose (je suppose que c’était à Roland) et j’ai senti qu’on me passait quelque chose autour du cou (non non pas une corde.. enfin quoique lol), un collier avec une laisse accrochée. Elle a alors demandé à ce qu’on me détache et m’a ordonné de me mettre à quatre pattes pour montrer à Maître Luc comment j’obéissais. Je me suis alors exécutée et je l’ai suivi à quatre pattes, tenue en laisse.

 

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 Elle s’est arrêtée et j’en ai fait de même. Et comme par habitude (mais c’était surement pour impressionner ou du moins satisfaire le Maître) j’ai écarté les cuisses et j’ai cambré les reins. J’ai alors senti des mains me caresser et s’immiscer dans mon intimité, que ce soit dans mon cul ou dans mon con. Un doigt ou deux se baladaient dans un trou ou dans l’autre.

 Et d’un coup, j’ai senti de violentes douleurs sur les fesses. Elle était en train de me donner des claques sur les fesses. Pour me les rendre rouges (d’après ses dires). Elle me frappait de plus en plus fort, accélérant de temps en temps. Je serrais les dents pour ne pas crier, même si je crois qu’ils auraient aimé m’entendre crier. Mais j’ai résisté jusqu’au bout.

On m’a alors demandé de me mettre à genoux et je l’ai fait. Elle m’a ensuite dit que j’allais pouvoir « goûter » à sa poitrine. Elle m’y a guidé et j’ai commencé à sucer son téton, à le lécher. Ma langue en faisait le tour, elle dessinait le contour et s’attardait encore et encore sur le bout qui pointait vers moi. Je me mettais à sa place pour pouvoir lui donner le plus de plaisir possible, pour essayer de ressentir ce que je lui faisais.

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Je peux vous dire que j’ai savouré ce moment. Elle m’a demandé de me relever, m’a remise contre la croix et a recommencé à me triturer les tétons. Sincèrement, à ce moment, j’aurais voulu qu’elle aille plus loin et qu’elle me mette des pinces, en fait je m’y attendais même un peu mais rien de tout ça… Mais à la place elle a approché ses lèvres des miennes et a sorti sa langue et nous nous sommes embrassées, furtivement. Ce fut un moment délicieux. J’étais dans une sorte d’état second, entre excitation et peur, mais ça ne m’empêchait pas de mouiller... bien au contraire. Je crois que je mouillais encore plus qu’a l’accoutumée et elle s’en est rendu compte. Je mouillais comme la chienne que j’étais à ce moment là.

Elle a alors entamé une série de coups de fouet, mais j’ai encaissé. Elle m’a demandé si j’aimais ça et j’ai dit oui. Elle m’a alors ordonné de la remercier par des « merci Maîtresse » à chaque coup qui tombait sur mes hanches, mes fesses ou encore ma poitrine. C’est ce que j’ai fait. Elle m’a ensuite redemandé de me mettre à quatre pattes, de m’accouder sur le canapé et a continué sa série de coups de fouet, mais cette fois en ayant déterminé un nombre (30 au début) et m’a ordonné de compter à haute voix. C’est après, que les choses se sont « corsées ».

Des doigts se baladaient toujours dans mes trous (con et cul) par un, deux et même trois !! Je le savais, et elle m’a posé la question. J’ai pu répondre avec toujours ce sentiment de honte mêlé de fierté (car c’était la première fois que je me faisais enculer). Mais là j’ai eu peur quand j’ai senti quelque chose en plastique au bord de ma rondelle… c’était un gode !!

Je n’en revenais pas. Autre que la première fois, la c’était carrément une grande première. !! Ça m’a fait un peu mal, mais pas autant que je le croyais, et que j’avais pu l’imaginer…

Je sentais peu à peu mon ventre tressaillir et quand à moi j’étais à deux doigts de défaillir. Mais à chaque fois j’entendais un Jimminy Cricket prononcer mon prénom comme pour me ramener à la vie. Ce devait être la voix de Maître Luc. Et à chaque fois je me redressais et je me sentais encore plus fière. Et là elle à prononcé des mots qui m’ont presque fait sursauter : «  bon maintenant, tu vas un peu t’occuper de ta Maîtresse ». Et j’ai de suite compris, avant même qu’elle ne m’y invite où elle voulait en venir. Elle voulait que je lui fasse un cunnilingus.

Comprenez-moi bien, non seulement c’était le premier, mais en plus je n’avais même pas encore fait de fellation. Donc c’était la toute première pour moi et d’ailleurs au début ça s’est senti autant de son côté que du mien. Elle a senti que je n’y mettais pas vraiment du mien (j’étais descendue trop bas et avait eu un haut le cœur qui m’avait un peu refroidie…) et elle m’a alors donné un coup de fouet sur la croupe. Après ce rappel à l’ordre j’ai de suite compris qu’il fallait que je me ressaisisse. J’ai alors cherché son Mont de Venus ; et une fois que je l’eu trouvé je me suis attardée dessus en le léchant du bout de ma langue, et en le suçant. Je faisais des ronds autour, je m’attardais plus longuement dessus, et j’écoutais sa respiration pour savoir si j’étais sur la bonne voie ou pas. Au bout du compte, ça n’a pas été une expérience si désagréable que ça, mais il me faut encore de l’entrainement.

Juste un petit rappel, j’avais toujours le gode fiché dans mon cul, mais je commençais à m’y habituer, je le sentais moins.

Plus personne autour de moi… un vide, autour et en moi …

Le Maître s’est alors approché et m’a susurré à l’oreille : «  elle est en train d’enfiler un gode ceinture et elle va te prendre ». A ces mots j’ai cru que j’allais m’évanouir. J’ai ressenti une violente douleur avant même qu’elle ne me pénètre. C’était une douleur psychique.

Le psychique a très vite laissé la place au physique et au réel. J’ai senti un truc énorme  tenter de me pénétrer en forçant un peu l’entrée. J’ai eu très peur et je crois que du coup tout mon corps s’est contracté, rendant l’insertion encore plus difficile. Et quand cette chose est rentrée en moi, j’ai cru que tout mon être se déchirait, « violé » pas ce truc cet engin.

Elle a alors entamé des va et viens, laminant mon con. Je n’éprouvais pas franchement de plaisir à être prise par mes deux trous. Francis en a alors profité pour me signaler que si je n’en pouvais plus ou si ça faisait trop mal, je n’avais qu’à dire « pitié Maîtresse ».

Mais je n’en avais pas envie, d’une parce que je ne voulais pas décevoir mon Maître, et de deux parce que je savais que je pouvais et que je voulais le faire. Et j’avais raison peu à peu la douleur commençait à laisser place à l’excitation.

Et puis elle a arrêté ses va et viens et Roland m’a dit vas-y empale-toi. Mais j’étais déjà épuisée par le fait de supporter les allers-retours précédents. Je n’avais presque plus de force, j’étais comme vidée. Je n’allais donc pas très vite. Même avec des encouragements je n’y arrivais pas. Alors elle a repris ses mouvements et j’ai commencé à pousser des cris. J’avais mal, mais je ne détestais plus ça. Roland et Anna m’encourageaient à crier encore plus fort à donner tout ce que j’avais.

 Mais j’étais déjà presque épuisée … alors je me forçais à donner tout ce que je pouvais. Et le Maître est venu s’asseoir à coté de moi et m’a tendu sa main. J’y ai glissé la mienne et j’ai serré mes doigts, comme pour me donner du courage. J’ai beaucoup apprécié… Puis Elle s’est retirée. Elle a chuchoté quelques mots puis j’ai entendu : « attends il faut d’abord qu’elle suce ce qui sort de sa chatte ». Et là, malgré le bandeau et la cagoule, j’ai écarquillé les yeux. Comme je vous l’ai dit tout à l’heure je n’avais encore jamais fait de fellation Bon, vous allez me dire que ça peut être un bon entrainement, et effectivement, ça permet peut-être de s’entraîner. Alors j’ai fait comme si c’était une vraie queue. Je me suis appliquée. J’ai sucé jusqu’à ce qu’on me dise d’arrêter. J’ai aimé ce moment. Mais ce que j’ai pu apprécier surtout c’était la taille de cet engin : je me déboitais quasiment la mâchoire pour pouvoir l’enfoncer dans ma bouche, mais j’ai quand même aimé.

A quand la vraie Maître ?

Là on m’a remise dans la position dans laquelle on m’avait enfoncé le gode dans le cul, et on me l’a enlevé. Quel soulagement… de courte durée. Si on me l’avait enlevé c’était pour en mettre un autre, plus gros. Mais cette fois je devais me l’enfoncer moi-même. J’ai essayé, j’ai forcé, mais vu la taille, je n’ai pas pu y arriver. C’est alors qu’elle m’a dit : « et bien puisque ça ne rentre pas dans ton cul, ça rentrera bien dans ta chatte, ça devrait être plus facile ». J’ai essayé … mais rien n’y faisait. Ils n’arrêtaient pas de me dire « si tu n’en peux plus dis simplement « pitié Maîtresse » ». Mais je ne pouvais pas … je n’y arrivais pas, ces mots ne sortaient pas de ma bouche. J’avais l’impression que si je prononçais ces mots, tout s’effondrerait, et que je perdrais la confiance que mon Maître avait en moi, et surtout la confiance que j’avais en moi.

Je n’arrivais pas à le faire rentrer, alors Anna s’y est mise, mais c’était pareil. Alors je ne sais pas trop vous dire si c’était mon Maître ou bien Francis, mais j’ai alors entendu : « on n’a qu’a la mettre sur le lit, peut être qu’allongée ça passera mieux. »

On m’a emmenée sur le lit, et on a enduit le gode de lubrifiant, pour que ça passe mieux, mais ce n’étais toujours pas le cas. Alors on a enduit ma chatte et l’entrée de mon con de ce même lubrifiant, mais rien n’y faisait. On me répétait... « Si tu n’y arrives pas dit le !! ». Et au bout d’un moment ces mots sont sortis de ma bouche : «Pitié Maîtresse ».Et j’ai senti un grand soulagement autant au fond de moi, que dans l’ambiance générale. J’ai même cru entendre un « ouf » ou un « aaah » de soulagement.

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Et là on a tout arrêté. Et le Maître s’est penché sur moi, il s’était placé sur le lit aussi mais au niveau de mon épaule gauche.

Quand je l’ai senti je me suis demandé ce qu’il allait faire. Et quel soulagement ça a été de voir ou de sentir qu’il allait me lécher la chatte ! Et là, Anna m’a dit : « tu vois, ton Maître te remercie ». Et là, mais vous devez vous en doutez… j’ai eu un grand sentiment de fierté.  J’ai beaucoup apprécié ce moment, court, mais très agréable !!

 

Ensuite tout le monde s’est écarté, j’ai entendu chuchoter, on ouvrait la salle où s’était passé la scène, et quelqu’un est venu s’asseoir près de moi. J’ai senti des caresses furtives, puis j’ai entendu la voix de mon Maître. Il a alors passé les mains derrière mon cou et m’a enlevé le bandeau puis la cagoule. J’avais eu chaud et le maquillage avait coulé. Il a alors eu un sourire et je lui aie renvoyé son sourire.

Nous sommes sortis de la salle, et il m’a accompagné jusqu’en bas dans la salle de bain. Il m’a alors serré un instant dans ses bras puis m’a laissé seule pour que je puisse me laver…

 

Et voilà comment s’est terminée cette séance… bouleversante…

 

MERCI Maître Luc… un très grand merci à Toi ^^

 

 

  

 

La pauvrette y croit vraiment .. si elle avait pu voir son "'Maitre" mis en cage, obligé de me faire l'amour jusqu'à la limite de ses faibles  forces, depuis deux ans que je suis arrivée moi aussi au bout de mon programme!! et  que j'ai tenu bon, meme sur un tabouret!  elle en serait bien étonnée ..

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : plaisirs SM
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Jeudi 3 janvier 4 03 /01 /Jan 14:19

Ce chapitre s’adresse à l’intéressé. Les autres risquent de le trouver brouillon et ennuyeux !

 

Je suppose que tu viens de temps en temps sur le blog  ne serait ce que pour vérifier que je n’y met rien de compromettant pour toii ! J’ai déjà du changer les prénoms des intervenants ..

Je n'ose plus te parler avec tant de précision, nos rares conversations restent trop neutres et ont perdu la spontanéité d'avant ..

 

Ce chapitre que j’ai essayé de faire court t' explique pourquoi je me suis fait des idées sur notre relation, en 2012.

Pourquoi j’y ai cru et  pourquoi, en conséquence je suis tombée des nues quand tu m’as annoncé que c’était fini - pour le coté sexuel du moins – au moment le plus « chaud » et le moins approprié, donc.

 

Peut etre enfin  comprendras tu pourquoi j'ai tant de mal à accepter .. et me pardonneras tu mon insistance(relative mais toujours trop présente je sais  .. pour celui qui ne veut plus).

 

 

 Début 2012 – Il était donc  prévu de se voir deux fois (j’avais supprimé la troisième, par égard pour lui J et on avait pris du retard sur le timing, par rapport au premier mars, la deadline : nos quatre ans de relation.

 

10 janvier : j’avais fixé « ma putain de date » (dixit) le plut tôt possible  – Méchanceté, muflerie, froideur glaciaire mais curieusement ..  énorme jouissance de ma part ! grrrr … Il faut croire que la haine est un puissant aphrodisiaque !

On se quitte sur les plages, après un cours très neutre sur les palmiers. Se revoir une fois est dans le contrat, on ne revient pas dessus. Il me quitte a peine plus aimable qu’à l’arrivée.

 

28 février : la dernière fois supposée. Après demain on est le 1er mars.

L’action se passe à l’hôtel . Au début peu d’envie de sa part, puis l’appétit revient et torride après midi ! Me demande  même s’il ne peut pas revenir demain, ici même, mais je dois rendre la chambre ! En revanche n’accepte pas un café en ville.

Me dit « tu es belle », m’embrasse longuement, pendant, après ..

Avant de partir, il me dit en souriant, mais sans me regarder :  « il reste encore une fois alors à la prochaine» (alors que de 3 j’étais passée à  2 rencontres on s’en souvient ..). Bon mouvement, mais  suivi d’un nouveau « froid » relationnel : la rancune est encore bien présente.

 

Sur ce je pars « en exil « à Lisbonne pendant un mois pour me changer les idées, où il m’écrira tous les jours ou presque, mais je sais qu’il poursuit son aventure avec S. Je m’en fous, je suis à Lisbonne, je vis ma vie,  et on se reverra en mai comme convenu.

 

22 mai – N’ouvre pas son portable, a cru comprendre que je renonçais à venir (en vérité j’ai le cœur gros à cause de sa cagole  et parce que ce sera la dernière fois cette fois)

Prudent il finit par se manifester et  venir, mais n’a pas pris le cialis de sécurité, n’ayant pas l’intention de faire l’amour.

Pourtant cette chose finit par arriver (au donjon). Et à notre surprise ça se passe bien, encore mieux puisque surprise il y a. ..  c’est même timide et délicieux .. du jamais vu .. je crois comprendre qu’on va se revoir car en effet il ne me dit pas adieu en me raccompagnant .. l’ambiance est douce. Il est content, j’ai accepté qu’il ne jouisse pas en moi.  Il est content, de ce double exploit.

Le lendemain, je reçois un sms un peu mufle qui commence ainsi :« j’ai renoncé temporairement à te dégager ( !!) tu pourras revenir. » etc .. Suis un échange torride. Je suis tellement contente, au lieu d’être choquée de ce ton cavalier, je le connais ..

Le lendemain encore, je reçois un …récit spontané et  totalement inattendu de cette après midi là, chose qu’il n’avait pas fait depuis la séance libertine deux ans auparavant ! C’est incroyable ! ( cf 15 22 29)

Et comme il part à la Réunion le dimanche suivant, on se fixe tout de suite la prochaine date, à peine dans un mois !

C’est la première fois que je réserve dès le lendemain de mon retour !…  c’est fou. J’adore. Décidément, les affaires reprennent !

 

19 juin

ça monte en puissance, cette fois un donjon magnifique, beaucoup de dialogue,et un jeu de rôles surprenant .. une certaine fièvre, quand il me dit tout d’un coup : « notre relation est particulière, ambiguë .. Et non, elle n’est pas terminée, tu es contente ? » On se quitte heureux comme des enfants sous la porte d’Italie, on s’envoie des baisers, on se sourit, c’est vraiment bien ! la vie reprend vraiment ..

Le seul souci, c’est qu’il tient à  continuer avec Sophie, pour ne pas dépendre que de moi -  mais c’est à peine un caillou, tout petit caillou dans mes escarpins … je ne lui donne pas longtemps à Sophie, surtout s’il agit comme ça avec elle aussi ! (et à contrecoeur).

 

La situation s’améliore d’elle même plusieurs jours avant la rencontre estivale, j’ai des gages de confiance, il me semble plus détendu avec moi, à nouveau il plaisante et on bavarde longtemps un certain week end, sur un ton vraiment  « comme avant ». Il me rend le mot de passe, me montre où est sa maison sur  Google Map. Me taquine, et réclame un certain avatar sur msn, une photo de moi qu’il avait prise l’année dernière, en « odalisque ». En se quittant  me dit « ciao bellissima » .. comme avant, - sauf le fameux « bébé, je dois y aller » .. mais ça viendra, forcément ..

 

16 août

Puis c’est la rencontre matinale, la fameuse séance du tabouret, sans artifices, ni musique, ni jeu de menottes ou autre, juste faire l’amour avec bonheur et si longtemps et partout.  Il me dit qu’il ne se sentira pas coupable, parce que c’est bien. ( ?)

 

Ensuite on devait se revoir en novembre seulement, lui indisponible en octobre, moi une partie de septembre. (voyages lointains et bien sur séparés). Un novembre sur lequel il fantasmait depuis des mois, un délicieux programme entre balades et escapades dans la pinède

 

Pourtant il me demande alors qu’on était au salon entre deux étreintes,  de se voir encore avant .. en septembre, fin septembre, entre New York et Prague et avant la Bolivie ..  énorme surprise !!

Encore mieux, que l’aventure avec Sophie est terminée, à son initiative à elle, car elle a trouvé le St Graal .. avec  une femme ! pfff…. La voie est libre,et je suis rayonnante ! septembre et novembre il y aura ! et plus de Sophie,  et New York,  et

il  ne reste que deux petits  trucs à récupérer et tout ira bien.

On se quitte heureux, tout comme en juin et en mai. il me prend la main et m’embrasse dans le petit chemin derrière le donjon ..

 

Et puis, et puis, l’incident des photos .. j’ai espéré qu’il me taquinait, ou que ça lui passerait .. je suis partie quand même sure de moi à New York, la dernière ville où j’ai été « avec lui », ça se voit sur mes photos que je suis si heureuse ..

 

Un mois d’absence (trek lointain pour ses vacances prises en octobre) n’a pas suffi à effacer l’effet désastreux de ses photos, pourtant pas pires que les autres ? Septembre puis novembre, furent désastreux, il avait soudain viré de bord totalement, se refusant à moi et je considère maintenant notre belle relation comme terminée, alors que ce n’était pas du tout parti pour, je viens d’en donner les preuves. L’attraction sexuelle qu’il croyait irrésistible est morte avec cet incident des photos

Et je sais,  je crois savoir  pourquoi : sur celles là, de photos, je ne portais pas de bas, je n’avais pas eu le temps de les mettre .. la barrière des jarretières sans doute le rassure dans sa sexualité bizarre ?

Je ne vois que ça. D’ailleurs l’année d’avant il m’avait fait une réflexion étrange au sujet de bas à jarretière rouge que je lui avais montrés sur moi, en photo depuis Prague :  « on ne voit pas trop la chair, heureusement, mais ils sont beaux, tes bas .. » avait il écrit .. en ajoutant un peu plus tard « oui ils me plaisent, mais je ne suis pas obligé de te le dire ».. (on était déjà en froid à la même époque l’année dernière).

 

 Donc voilà, le désir serait  mort pour quelques centimètres de dentelle de nylon élastique absente au bataillon, c’est bête non ? mais parfaitement plausible dans le cas d’une perversion sexuelle, certes mineure, mais « bloquante » ..

Ce qui ne le gêne pas « in vivo » (voir son dernier récit 15 22 29 où « la chair crue » semble le fasciner au contraire) le dérange « en photo », voilà.

 

L’autre hypothèse est peut être la dépression saisonnière ? comment savoir.

 

Alors que chaque rencontre  se passait bien et contenait comme un avenir, avec ses demandes réitérées de se revoir  sans rien que je demande !

Je viens de le réaliser en relisant sa réflexion adorable  de juin que j’avais oubliée (« non, ce n’est pas terminé, tu es contente ? »).et qui manquait au tableau globalement positif de nos  cinq rencontres avant les deux mortelles.

 

Je ne sais plus quoi penser, moins que jamais ..

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Samedi 19 janvier 6 19 /01 /Jan 18:45

Avertissement : j'ai supprimé la fonction commentaires, les rares que je reçois n'étant pas ceux escomptés

 

Comme tu l'avais dit au moment de sa création, ce blog sera un "lieu de mémoire", une expression qui m'avait à l'époque fait un petit froid dans le dos .. Mais bon, la route était encore longue.

 

+++++++++++++++++++++++++++

 

 

L’exposition Hopper aurait pu être ce que furent nos villes partagées, je l’avais vue en décembre, juste après qu’il aie repris contact,  ce qui avait rendu mon séjour à Paris pas trop difficile.

Mardi dernier, il s’est exceptionnellement connecté dès le matin et répondu tout de suite, en me disant qu’il avait été voir cette expo pendant le week end. Jamais sans sa femme bien entendu!

Cette connexion matinale a pourtant  illuminé ma journée et mon visage, j’ai passé sur le fait qu’il m’avait caché cette escapade conjugale, l’important est qu’on la partagerait  car « je te raconterai »…

 

On pourrait  penser que tout va de mieux en mieux : davantage de mails, connexions et conversations plus faciles et plus fréquentes, plus longues aussi (15 pages jeudi !)

 

Mais au moment où il me dit « je dois y aller, je file, je t’embrasse », aussitôt  le moral baisse, car je réalise que cette fois encore, rien ne s’est passé et que je ne suis pas invitée, et que le temps passe, le temps assassin .. Il n'y aura pas d'hiver ensemble, cette fois, et sans doute pas d'autre saison .. 5 mois déjà ..

 

Il élude systématiquement mes allusions, ne rebondit jamais dessus comme il pouvait le faire avant pour revenir en grâce, et change de conversation, ne souhaitant pas être attiré sur un  terrain dangereux.

 

Alors ces quinze pages, on a parlé surtout de l’exposition, et c’était, comme je le craignais, une idée de sa femme, bien sur, il n’a pas eu cette fois envie de voir ce que j’avais vu, et quand le TGV est passé presque sous mes fenêtres, il n’a pas du se tordre le cou, cette fois, pour essayer de voir notre maison des années 20, encore moins mon immeuble qui domine la colline.  

 

Non, ça s’est trouvé comme ça, sur une idée de Madame l’amatrice d’art distinguée ;-) 

 Il n’empêche : je l’ai bluffé plusieurs fois avec mes remarques  sur l’œuvre de Hopper, car tout ce que j’ai noté était dans leurs audioguides, un accessoire dont je ne m’étais pas encombrée, préférant me fier à mon intuition .. Mais ce qui l’aurait émerveillé autrefois, et  davantage rapproché de moi,  l’a juste un peu étonné.

 

 matin-cap-cod-edward-hopper-15-404-crop.jpg  maison-tombee-nuit-edward-hopper-15-350-crop.jpg

 

 

Comment ne pas penser -  tout en devisant poliment avec lui - à ce jour d’avril où  me baisant avec ardeur contre la table du séjour, il me murmurait tout essoufflé : « alors cela ne vaut pas toutes tes visites culturelles ça ? » et je riais, ravie, et ensuite, cette remarque devint une plaisanterie récurrente entre nous, une complicité de plus ..

 

Bien sur que tout cela formait un tout, mais sans cette baise effrénée, le reste n’était rien! Il n'est rien d'ailleurs, meme si j'essaie ..

 

Cela, je n’ai plus le droit de lui rappeler aujourd’hui. 

 Le plus triste est que cette baise effrennée, on l’a gardée jusqu’au bout si mes souvenirs sont bons! alors pourquoi ?

 

Alors voilà, on a disserté deux heures sur l’expo, et il a réussi à placer force « on » (on a attendu une demi heure, on a voulu rentabiliser la carte Sésame le lendemain, mais il y avait trop  d’attente, on a repris le train à 16h40 etc .. ) Tout juste s’il ne m’a pas dit « on a baisé à l’hôtel » (ce qui m’étonnerait).

 

Mais c’est quand même lassant cette vie conjugale  et je ne peux pas lui dire non plus, que ça me fait de la peine maintenant.

 

Une lueur d’espoir est apparue quand il m’a reparlé de mon avatar, celui la même qu’il m’avait demandé de mettre sur msn juste avant notre dernière rencontre (d’août, les deux autres ne comptent pas).

 

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En fait, ce n’était pas l’Odalisque, mais l’Olympia de Manet. « la pose est exactement la même » (ce qui absolument faux, l’Olympia est nue et bien plus allongée que moi, ses jambes croisées moins haut)) mais il est parti sur les mules qu’elle porte, et n’a fait aucune allusion sensuelle, pas la moindre, réveille toi, idiote, on n'est plus en aout maintenant! 2013 ne sera pas l"année de la baise"!

 

J’ai évoqué sans succès le mimosa qui doit fleurir dans son jardin, je pensais aussi à un autre mois de janvier où il avait aimé attendre que je « quémande »pour « décrocher un rendez vous » : je pensais qu’il plaisantait alors, me taquinait, mais je me trompais sans doute.

 

Sauf que pendant cette conversation là, les mots bleus une fois de plus ne sont pas passés, et je suis repartie bredouille, lui aussi mais il s’en fout, c’est toute la différence.

 

Ces conversations que j’entame avec espoir et bonheur, finissent toujours pareil, depuis des semaines, oui, des semaines maintenant, alors comment croire encore à une invitation ? comment attendre ce genre de mots qui font tout pardonner ? :

 

Je te présente mes excuses.
D'autant que je viens de visionner les vidéos et "qu'elles sont trop" comme on dit maintenant.
tu es trop bien, trop bandante, trop volcanique.
Tu n'as pas besoin d'afficher cet air de chien battu et tes yeux en larmes pour me garder et tu le sais.
Ressaisis-toi, reprends ta dignité car je te préfère en conquérante.
dommage pour cette fois car c'était vraiment bien parti, mais je sais que tu me gèreras mieux la prochaine fois.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
je t'embrasse, bébé.

 

Il ne me dit plus jamais ça, il ne s’inquiète pas de savoir comment je vais, même pas.

Bien sur, la semaine dernière, il m’a dit être en train de sauvegarder nos dossiers sur un second disque externe, par sécurité. Cela aussi pouvait constituer une ouverture, ça l’intéressait donc encore ?

Mais au final, rien n’en est ressorti. Il a parlé ensuite de la pluie et du beau temps.

 

Alors cette comédie me fait plus de mal que de bien, je sors de ces conversations en pleurant, frustrée et abattue.

 Jamais je ne pourrais y arriver à être « amie » avec lui, c’est impossible. Je ne fais que penser à nos rencontres, à nos sentiments partagés, parfois chaotiques, mais toujours revenants, aussi certainement que reviennent les vagues de la mer.

 

Je crois que je préfère pouvoir rêver à nous avant, revivre tous ces moments si intenses, ces couleurs, ces étreintes, ces mots, ces jours bénis  dont je n’ai rien oublié .. Jamais plus  je ne serai ta Violette, à la fois soumise et maitresse, ta chérie, ton amour .. Laisse moi m’en souvenir toute seule. Laisse moi rester celle la, rien que pour moi.5-20--20eleven-20AM.jpg

 

Il faut que ça s’arrête, cette "amitié" mortifiante !  

 

Je me suis bien fixé une deadline, toute personnelle, toute proche, plus proche que tu crois.

 J’ai une bonne raison d’attendre encore un peu, encore un petit moment, quelques jours ..  mais j’en suis à un point où c’est tellement insupportable que je vais craquer avant. La seule question étant "comment m'y prendre"?

 

Et puis je me suis déjà tellement trompée depuis six mois : l'envoi des photos, puis la liquidation du donjon que j'ai demandée (!) puis venir par deux fois alors qu'il m'avait bien prévenue qu'il ne se passerait rien! jamais je n'ai fait une telle succession d'erreurs, jamais. Parce que tu tenais encore ma main ?

 

Alors cette fois encore vais devoir regretter ma décision?  suis je assez forte pour  supporter le silence  et l'absence sans rien attendre ? car bien sur, il ne se le fera pas dire deux fois, de disparaitre.

Comment savoir ? quand le vase va t il déborder et m'obliger à ne me plus poser ce genre de question ?

 

J'en suis au point où voir au cinéma une plage en hiver sous un ciel bleu tendre  me fait fondre en larmes, alors ..

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Dimanche 3 février 7 03 /02 /Fév 15:37

"bon écoute, je veux bien reconnaitre que ma conduite début 2012 a été incohérente. j'aurais dû me limiter aux deux séances comme prévu et point barre. ensuite la chair est faible et il y en a eu trois de plus (que je ne regrette pas, même la dernière) ensuite c'est vrai que je t'ai promis ma pine dans la pinéde pour cet automne et que je me suis révélé incapable de teni " .. (inachevé)

 
 
Oui, je dois t'avouer que j'ai découvert ton brouillon  dans ton mail, et que je me le suis envoyé. parce qu'il m'a plu, il m'a semblé sincère et surtout il me changeait un peu de ta prose protestante devenue ton style habituel depuis trop longtemps.
 
L'"expression "ma pine dans la pinède" m'a meme fait rire, je l'ai trouvé excitante et je t'y ai retrouvé enfin tel qu'en toi meme ..  ces expressions triviales et inventives qui me faisaient craquer!
Oui c'était bien tout le temps que tu as eu ce fantasme, mais j'aurais du m'inquiéter que tu ne le réalises pas!
 
Et puis tu admets enfin que j'aie pu me tromper sur tes intentions, puisque ces "séances" étaient réussies pour tous les deux , et tu le reconnais volontiers. C'est un soulagement, dans un sens. Une reconnaissance du mal que tu m'as fait.
 
Et j'ai compris que ce n''était pas tellement une question de désir et d'un coté ça me rassure - mais que c'était plus grave, car  tu ne me pardonnerais jamais, malgré tout ce que tu as pu dire cet été, que désormais tu me vois autrement et que rien ne te fera  changer d'avis.
 
J'ai minimisé  ta rancune (puisque je n'aurais jamais réalisé ces vilaines menaces et que moi meme je ne suis pas rancunière) et j'ai du coup, oublié de te demander pardon, ce qui a aggravé mon cas, laissé le poison s'installer en toi. Si j'avais su le faire après t'avoir retrouvé, peut etre que rien ne serait arrivé. Mais j'étais trop orgueilleuse et insouciante pour ça. Stupide en fait. Si je pouvais retourner en arrière, je te demanderais pardon à genoux, si c'est ce que tu attendais!
 
Et maintenant tes nouveaux shémas sont en place, le temps passe, et  rien ne bougera jamais. Tu as fait voler en éclats nos limites dans le temps et le maximum supportable (pour moi).
J'ai trouvé une volonté plus forte que la mienne, tu as gagné la guerre ..
Mais  le fait de reconnaitre mes torts m'affranchit un peu du statut de victime, alors merci pour ce brouillon que tu m'as caché. Il m'a fait comprendre bien des choses.
 
C'est donc désespérée que je pars à Lisbonne, mais en meme temps, je suis heureuse car on dit que "l'important c'est d'aimer" .
...Mais  sans espoir de te revoir autrement que subrepticement, et sans que tu le saches puisque tu ne veux plus de moi.
Ne te retourne pas quand tu sors de ton bureau, ne regarde ni à droite ni à gauche .. Je ne serai qu'une "ombre de la rue", comme dans la chanson de Piaf (Milord),  une mendiante d'amour, comme la Rom qui siège en bas de la place B....  est mendiante de quelques pièces : tu ne l'as sans doute jamais remarquée ?..   tune me remarqueras pas davantage.
Je lui une pièce,  chaque fois que j'étais heureuse. presque toutes les fois.
Et ce sera bientôt, tâche au moins d'avoir l'air heureux, pour que mon sacrifice soit utile.
 
M  
PS  : j'ai eu cette intuition de ton changement de regard définitif sur moi,  en regardant des photos du 31 décembre 2009, juste avant de recevoir ta .. curieuse carte de voeux : j'étais allée à la Biennale de l'Art Comtemporain, j'avais des lys dans les bras car le dernier jour on nous a offert les fleurs de l'exposition. ma belle soeur m'a prise en photos sous la verrière, il faisait déjà nuit, la photo est sombre, mais j'ai cette expression, bien  différente de maintenant : bonheur et innocence, que tu aimas sans doute-  encore accentuée par la présence des lys.  cela m'a fait pleurer de me revoir ainsi, je ne pensais pas à la fin, moi!
 
PS : jusqu'à ce matin, je pensais que tu ne reprenais pas le donjon pour faire plaisir à Roland, pas que pour ça. 
 Mais encore une fois je me suis trompée, ton armure de moine soldat tu l'as vissée sur toi à tout jamais. Tu ne céderas plus. Tu n'y "mettras plus les pieds", avec ou sans moi. Et j'ai perdu notre maison à tout jamais par ma faute. Que tu continues de payer ne me concerne meme pas.
Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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