Récit

Jeudi 11 juillet 4 11 /07 /Juil 18:49

 

Je commence forcément la série par un anniversaire, j'ai dit que ces carnets de bord ne seront pas publiés dans l'ordre, mais au fil de mes envies du moment.

 

Sur une des photos que j'ai  prises à l'hôtel, je vois trainer sur le bureau un petit carnet vert, celui là était donc vert espérance, et c'est sa   copie sans presque aucun changement que je livre ici.

 

Ils sont tous du meme format, reliés piqures avec une couverture plastifiée de couleurs vives, et numérotés, j'en ai une quarantaine mais désormais  j'écris directement sur le netbook, quand je l'emporte (presque toujours)

 

Cet épisode se rapporte aux récits croisés des "Lauriers Rose"  - et j'ai omis les passages érotiques, pour ne pas faire de redite. Il faut aller très, très loin dans ce blog pour le retrouver!!

 

Revivre ces voyages me fait du bien, je m'assure ainsi qu'ils ont bien eu lieu, et que le bonheur l'emportait peu à peu sur l'anxiété. Ces carnets sont plus spontanés, moins "littéraires" que les récits faits par la suite

Voici donc, dans la gloire de juillet, le récit de mes pérégrinations.

 

 

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Carnet de séjour

 

11 juillet 2008

 

Une journée hâtivement et fiévreusement prévue contre vents et marées, il le fallait, pour accomplir encore des pas, en dépit du stress « départ pour Riga», sans parler de la canicule.

 

Qu’importe, trains, Wolkswagen, donjon, et l’hôtel par lui réservé - et payé - sont tous climatisés !

Depuis avant hier, nœuds de partout, mal partout, anxiété, contrariété et pourtant, l’envie et le défi sont les plus forts. Et je suis partie sans savoir comment je rentrerai, par mon TER de 8h à la petite gare de B. avec la valise rouge dite « mon baise en ville ».

Un long rail movie a commencé, semé de questions et retards qui finalement s’arrangentquand je découvre sur mon billet que le TGV sera direct.

Enfin parvenue à la gare de Toulon, jusqu'alors inconnue, commence la recherche de mon itinéraire, est ce à gauche ? à droite ? Sous le soleil de midi, une bonne demie heure de marche et d’une recherche digne d’une Carte au Trésor commence !

Enfin je trouve cet hôtel de congrès perché sur une sinistre esplanade au dessus du port de Toulon.

Vastitude et luxe des espaces, facilité de se diriger vers la banque d’accueil et demander la chambre « réservée pour Mme Chevallaz » ! (son pseudo)

Ensuite course effrénée à la remise en beauté, préparatifs secrets, douche et shampooing, remaquillage, enfilage de la petite robe à fleurs sexy, le tout en moins d’une demi heure je pense, et à l’heure dite, je reçois son texto. Il est en bas, sur l'esplanade ensoleillée, pour moi.

 

Que de premières fois en ce 11 juillet ! Et pendant ces quelques heures de folie, j’ai fait d’énormes progrès.

En ce qui concerne la fausse pudeur, les tabous, en ce qui concerne le rencontrer dehors, au grand jour – se balader avec lui en voiture, et plus tard, manger seule au restaurant-

 

Il m’accueille au milieu de l’esplanade surchauffée, alors qu’il parle au téléphone avec sa femme, qui lui donne les bonnes notes de son fils au bac de français. Je ne m’en formalise pas et j’attends qu’il raccroche pour m’approcher. Il porte son uniforme gainsbarrien : jean et chemise – blanche au lieu de bleue -

Il a l’air content de me voir, me sourit, m’embrasse et m’entraine dans le parking souterrain tout proche, et là, à ma grande surprise, il me prend la main jusqu’à sa voiture. Cela me met en confiance, cela ne m’était pas arrivé depuis si longtemps ! Et il le sait.

 

Enfin, « la surprise » : je dois quitter ma culotte et me laisser passer des menottes aux poignets, et aux pieds, et faire la route ainsi affublée, les mains cachées derrière une carte routière pour les arrêts au feu rouge. Je n’avais pas deviné avant !

 

On zigzague parmi les lauriers rose géants, les petites maisons colorées de rues toutes pareilles et qui portent des noms de poètes, se dirigeant vers le donjon qui en fait, se trouve caché derrière le garage de Roland. On accède, par un petit chemin herbeux, à la façade arrière, aux fenêtres toutes grillagées.

J’ai été tout de suite « reprise » par cette autorité tranquille qu’il dégage à mon égard.

Cette confiance aveugle qui me conduit à le suivre dans cet endroit inquiétant à tout prendre (oui « à tout prendre » est bien le mot !)

Il me fait visiter le rez de chaussée, à peine terminé, il y a des portes fermées à clés, et un début de salle de bains, ça sent le ciment frais et j’aime cette odeur, je ne me rends pas compte de mon excitation, révélée un peu plus tard par cette abondance liquide que ses doigts déclenchent sitôt qu’ils me touchent.

Je monte à sa suite l’escalier périlleux. Je devrais dire l’échelle.

On traverse une première pièce inondée de soleil, encore encombrée de gravats et divers matériaux, non climatisée et il m’ouvre la porte du donjon, étant venu la veille mettre la clim en route.

Et referme à clé la porte derrière nous, puis retire les clés, geste inquiétant !

Cette fois je me sens prise au piège, pour la première fois, victime de mon désir et de ma curiosité, étant venue quand même, malgré le « deuxième service », malgré ses provocations, mais grâce à ses supplications à sa colère, et ses 12 textos en folie de fin juin !

 

********************Pour la suite de la visite, se reporter à nos récits croisés des « Lauriers Rose » au début de ce blog ********************************

 

Ensuite il me détache car faire l’amour sur la table ce n’est pas évident, car on risque de tomber dans le feu de l’ action !

Alors on continue par terre, à même la moquette avec une intense passion ! C’est fou !

 

Il est temps de rentrer .. à l’hôtel décide t on, après avoir sommairement nettoyé les lieux des traces de notre débauche ! A nouveau voiture, lauriers rose, discussions banales (intimidés soudain ?) et parking souterrain.

Dans la chambre il sort de son cartable deux belles bouteilles de son muscat « Beaumes de Venise » pris dans le frigo du donjon.

Il m’en offre une, et ouvre l’autre, pendant que je prend une douche.

On fait encore l’amour, comme il dit « conventionnel », et moi je dis « vanille », on est nus cette fois complètement, comme un couple normal, dans toutes les positions, en levrette je crois bien que je jouis, je m’accroche à sa main, puis étalée en étoile de mer, il me caresse et me lèche, puis en missionnaire, les jambes relevées, il jouit bruyamment, le visage pâmé au dessus de moi, c’est presque effrayant, pas de préservatif, comme tout à l’heure.

 

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Puis on boit le muscat entamé tout à l’heure, on parle, comme deux vrais amants.

Ce que je ressens est inexprimable, une divine surprise ?

Tendre séparation, je réalise à peine que l’ »épreuve » tant redoutée, s’achève si glorieusement, si bien .. on a fait tant de choses pendant ces à peine cinq heures de temps.

 

Il est plus de 19 heures, mais le soleil brille encore, je sors dans le vieux Toulon, je prends d’innocentes photos (enfants jouant au foot de rue, vieilles maisons, bateaux ..)

 

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Le long du port, brasseries et cafés me tentent, et basta ! je meurs de faim, et je m’attable pour déguster une interminable « moules frites » avec une bière, parée que je suis de mes récentes folies, femme heureuse et amoureuse, femme aimée ..

 

12 juillet

Nuit plutôt bonne et excellent petit déjeuner dans cet hôtel de luxe qu’il m’a payée, que je ne quitte qu’à 11 heures passées, car il me reste encore toute l’après midi à rester à Toulon seule et dans la canicule. On est samedi et il ne travaille pas, donc en famille.

Mais c'est avec enthousiasme que je découvre la ville pour la première fois.

 

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Commençons par le marché du cours Lafayette, judicieusement placé à l’ombre de gros platanes. Ambiance typique des marchés de Provence, bon enfant, plein d’odeurs et de couleurs, puis balade dans les rues de la ville, et passage obligé à son adresse de travail, où je vérifie avec .. amour ? son nom et ses titres !

L’endroit est installé dans un immeuble bourgeois de style haussmanien, tout proche de la belle place de la Liberté couronnée d’une superbe fontaine toute blanche dans un style pompier, aux eaux jaillissantes.

Je commence à avoir chaud, et des ampoules ! Halte superflue au Mac Do, avant de reprendre mon reportage toulonnais.

Coup de bol, je tombe sur un mariage musulman qui sort de la mairie, sur le port ! Tambourins, beaux atours, danses, chants et youyou, le jeune marié semble avoir 18 ans, la mariée un peu plus, l’air sévère et pas très jolie .. belles toilettes de ces dames messieurs et enfants, voitures enrubannées, être là au bon moment, c’est toujours un plaisir, (je filme et prend des photos moi aussi).

Allers et retours dans des endroits frais, les églises, le centre commercial Mayol, et finalement le temps passe assez vite, et me voici refaisant en sens inverse le chemin de la gare.

 

Cette fois tout ira bien, jusqu’au terme du voyage, alors que le ciel se couvre, juste maintenant ! Dans le train, je jubile, en éprouvant une drole de sensation de plénitude dans un certain endroit hardiment visité … Je suis encore toute émue de cet étrange après midi de la veille, je commence à y croire ..

Il n’y a plus à cette heure tardive de car pour rentrer chez moi à B., je le savais.

Heureusement j’ai deux maisons ! le bus arrive tout de suite, et je passe une charmante soirée à R. …. sirotant dans l’appartement presque vide le Muscat transvasé pour le voyage dans une petite bouteille d’eau, l’accompagnant d’une boite de raviolis et de l’abricot volé à Carrefour tout à l’heure.

Dodo sur la chauffeuse en mousse, ivresse des hauteurs, j’aime bien ce camping improvisé. C’est la première nuit que je passe ici.

 

Le matin du 13 juillet, nescafé à l’eau chaude, et biscuits trouvés dans un placard , et bus puis car (c’est dimanche il y en a peu mais ils sont ponctuels).

La pluie d’été se met à tomber et la chauffeuse du dimanche, sympa, arrête chacun au plus près de son domicile .. Devant l’impasse qui mène au collège, je descends avec ma valise, contente .. Je remercie la chauffeuse en lui disant pour rien comme ça : « c’est mon anniversaire » ! juste parce que je suis heureuse et que le cadeau a été à la hauteur ..

 

J’attendrai « sa » réaction avant de trop en dire .. suis je aussi sure de moi ? et lui, l’est il ?

 

Dans trois jours, je m’envole pour Riga, ma vie commence à être passionnante !

 

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Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit
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Mardi 16 juillet 2 16 /07 /Juil 15:33

 

Violette, c’était son nom de guerre au tout début, c’est ainsi qu’elle s’était nommée et qu’il la désignait, sur certains sites, et à leurs compagnons d’un soir .. Une Violette faussement innocente, un peu perverse ..

Mais les violettes en ce cœur de l’été 2013 ne sont plus de saison, depuis que ses démons à lui l’avaient quittés, depuis longtemps.

Peu importait, d’autres plaisirs plus simples avaient suivis, plus besoin d’artifices, la dernière fois, c’était sans musique, sans talons aiguille, sans bas, sans chaines, et c’était .. fabuleux.

 

Alors Violette y pense parce qu’elle se retrouve au jardin cet été, et que c’est le premier qu’elle y passera toute seule, le premier depuis 5 ans qu’il ne lui souhaite pas son anniversaire, tout s’est arrêté brusquement, tous les liens sont rompus, les sites silencieux soudain. Il n’a pas regardé sa messagerie. Mais ils étaient d'accord, elle avait meme insisté, en femme bafouée :  pas de baise, pas de mails!

 

Tout en elle est déjà mort, desséché, et dans ce jardin luxuriant où elle se retrouve comme chaque année, Violette est perdue : où est la réalité ? qu’est il arrivé ? pourquoi est ce différent  tout en étant pareil? qu’a t elle fait de mal à part être heureuse et trop confiante ? pourquoi ne veut il plus qu’elle soit heureuse ? Autant de questions torturantes, car sans réponse depuis 10 mois et demi.

 

Elle pense aux veuves brutalement veuves, aux prisonnières, aux nonnes, aux femmes de marins, aux malades, elle pense qu’elle n’est pas seule dans la nécessité de renoncer à l’amour, mais est ce consolant ? tout aurait été si simple dans la continuité de cette radieuse matinée, pourquoi a til refusé ce bonheur léger, et profond à la fois ? Pour lui aussi, se console t elle, ce fut la dernière fois « bien », sincère, intense, tant pis pour lui.Ils partageront encore quelque chose, le sacrifice de leur vie sexuelle. Au nom de quelle obsolète morale ?

 

Alors Violette est au jardin, parfois elle croit que rien n’a changé, qu’il est juste parti très loin aux Amériques comme il le fait souvent. Juste plus longtemps que les autres fois.

 

Elle se sent parfois, aux meilleurs moments de lucidité, pareille à Colette dans sa « retraite sentimentale », résignée à ne plus vibrer que pour la nature, les chats, les plantes, l’observation patiente de son petit monde. D’autres plaisirs mais que valent ils ?

 

A d’autres moments elle se déteste, elle n’a pas su .. Un an sans faire l’amour et c’en est fini d’elle, de l’audace, de l’inventivité de l’énergie incroyable que donne le plaisir partagé. Son corps va perdre ses contours, sa raison d’exister, l’élixir de jouvence s’est tari. Elle a peur.

 

La journée elle se laisse consoler par la nature amie, aussi, elle se laisse inviter par les amies de ses filles, elle  fait des sorties Ovs, si elle voulait ce soir elle dormirait avec un nouvel amant ! ils sont bêtes les hommes .. ils ne comprennent rien. Ils ne sont pas lui.

 

Elle va voir le Tour de France passer à la Croix Rousse, le quartier de son enfance.

 

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C’est le même jardin, mais les chats sont différents, celui d’avant s’est fait écraser par le train, un peu avant Noël, elle doit rester ici longtemps, tout l’été, pendant que sa fille est partie à l’ile de la Réunion, qui aurait pu les réunir elle et lui, il aime aussi tellement cette ile ..elle ne savait pas à tel point .. une « correspondance baudelairienne » aurait il dit en son temps, ravi ..

Eux, ils vivent là cet été

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Et Violette est au jardin, elle a perdu sa maison, après son donjon-  elle ne sait plus trop où elle habite, en fait.

 

A l’ombre du cerisier, elle se souvient de la Bretagne, du parc de l’Abbaye où elle passait jadis ses vacances de vieille fille laborieuse, - sauf la dernière année, si lumineuse, avec plusieurs sms amoureux par jour  aurait elle pu imaginer cela ?? Soudain elle était une autre, l’amour est un sorcier, un sourcier – Mêmes plaintes si douces des tourterelles, sous l’ombre bénéfique, le balancement des branches dans la brise d’été, mêmes vagues attentes, regrets, ignorance de cet avenir improbable et fou -

 

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Les journées passent vite, toutes pareilles, travaux manuels, rangements, piscine, petites courses, écrire cet essai sur sa sœur, mais à la tombée du soir, le cinéma se met en route, avec toutes ses images incroyables, est ce arrivé vraiment  toutes ces folles étreintes ? Y a til eu un temps où ils étaient proches, complices, heureux de se revoir ? et toutes ces dates .. pour s’endormir, elle n’arrête pas de compter et recompter, combien de fois est elle venue le rejoindre ? en train ? en voiture ? combien de fois le donjon, combien de fois le même hôtel ? et ceux où elle n’est allée qu’une fois ? combien de fois exactement elle a fait l’amour pendant cette parenthèse enchantée ? et comment ? L'année dernière il s'est gentiment moqué d'elle parce qu'elle avait fait un tableau .. la fête de la chair, la hâte, le désir, oh ne pas oublier son odeur qu’elle adore, ses mains d'artiste, le contact de son corps, ses mots, son regard étrange, ne pas oublier sa voix, son trouble, sa fougue revenue de l’année dernière, plus forte que la haine et que la dépression, mais il l’avait prévenue, il y a longtemps : un jour je te ferai du mal, un jour je te quitterai, il faudra que ça vienne de toi.

Et elle le faisait taire en riant, quand même un peu inquiète ..

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L’odeur des autres hommes lui répugne, pourquoi ? jamais elle ne pourra, jamais plus elle ne fera l’amour, comment aurait elle pu le deviner, le 16 août à midi ? QUI aurait pu l’avertir, et QUOI ? A til été victime d'un sortilège? Le savait il déjà ?

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Il lui reste l’odeur de l’herbe après une chaude journée, les deux verres de vin du soir, le bruit du vent dans le rideau de peupliers au bord de la rivière, il reste le mystère du désamour, elle qui se donne toute entière et ne se reprend pas de cette odieuse façon.

Il reste l’amer plaisir de lui faire ce dernier plaisir, disparaître de son monde où il l’avait pourtant invitée, il redeviendrait son maître du début, que sa volonté soit faite. Amen.

 

Son dernier mot a été « je te souhaite une bonne route ». réponse glaciale à son dernier sms d’amoureuse sur le chemin du retour. 

 

Ne pas oublier de nourrir les poissons, ni les chats, eux seuls ont besoin d’elle…

 

 

 

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COQUINE REMINISCENCE.....

 

 

Entrons dans la cabane du jardin ...

 

 

Là, c'est aujourd'hui

 

 

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Tu y retrouveras, Violette, ton double d'il y a trois étés, quand ton amant avait exigé de toi toute une série de photos très coquines, que tu avais pris plaisir à exécuter dans ce cadre rustique!. 

 

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Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit
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Vendredi 19 juillet 5 19 /07 /Juil 14:43

 

Encore un carnet!  la colère m 'épuise et ne me va pas au teint. Je préfère le bain réconfortant des beaux souvenirs.

Encore un carnet griffoné sur place, et ensuite retranscrit  sans rien en changer.

 

Références sur ce blog  :  L'ingénieur et les Bas Rouges

 

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23 juillet 9 heures

Je ne sais pas comment raconter ce qui est arrivé hier soir, au donjon.

 

Au terme de notre dispute et presque rupture de dimanche soir (il était de garde et stressé au bord des larmes) lundi, juste avant le départ, et comme j’avais pris sur moi et rattrapé le coup, au terme d’un long voyage un peu inquiet, heures interminables à me préparer, attendre, toujours attendre, culpabiliser par rapport à mes filles, m’épuiser à penser aux moindres détails ..

Enfin j’arrive à 18h30 à Toulon, je m’installe dans cet hôtel un peu louche (les visites ne sont pas acceptées m’a t on prévenue), mais j’ai le temps, on n’a rendez vous qu’à 21 heures.

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Une peu plus détendue je flane dans Toulon, le ciel s’est un peu dégagé et il ne fait plus trop chaud. Regards bienveillants mais envieux vers les couples et les amis aux terrasses des cafés, et je commence à mesurer les limites de notre relation cachée.

Concert de jazz sur les marches de l’opéra, jolies photos.

 

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Il est temps de rentrer à 20 h pour les derniers importants « préparatifs ». Mais je n’ai pas de Sms. J’en ai envoyé un, sur le mode badin « la marchandise est livrée, toujours 21 h pour la réception ? » Il me dira plus tard ne pas l’avoir reçu..

A 21h15 je suis prête, toute belle, je lui envoie désespérée un texto « bonne nuit alors » ironique. Aussitôt, le sien en réponse » Descends, remonte la rue Picot sur la droite, je suis là ».

Ce que je fais, à sa rencontre dans la nuit tombante, jupe en voile noir à pois rouge, tee shirt noir, et talons, cheveux longs .. Si je savais où j’allais .. Enfin oui, je sais, mais « pas tout ».

 

Cette fameuse surprise dont il m’avait parlé le soir de la dispute, je n’y croyais plus, car jamais il ne m’avait menti en déniant ensuite. Jamais il ne m’avait tendu un tel piège !

Mais pour l’heure, rien de menaçant, et j’aurais du me méfier, cette jovialité est suspecte !

Un petit feu orange s’est allumé en moi, à défaut de désir ..

Arrivée dans le donjon obscur, il fait nuit maintenant, quelques cigales, trompées par les lumières industrielles, chantent encore.

« Tu veux aller aux toilettes ? (question rituelle) – mets tes bas ».

Je le sens un peu gêné, tendu, même quand il sacrifie à la cérémonie de l’anneau, dans mon idée c’est trop tôt, il aurait du s’en servir à la fin .. Et là pas de doute, il me bande les yeux, tire sur la chaîne vers le bas, me dit »attends moi 5 minutes, je vais chercher la surprise »

Et me voilà prise au piège, il a osé !Sera ce un homme ? une fille ? Il descend et disparaît me laissant dans le doute et le noir. Je suis anesthésiée, résignée, je ne ressens rien et c’est ça le problème.

Enfin des bruits de voix, de pas, qui s’approchent, montent l’escalier.

Il me présente à l’inconnu « Violette, ma soumise » et me livre aussitôt à ses assauts.

Je dois le connaître, vaguement, de Docti. C’est « l’ingénieur ». C’était donc vrai qu’il « mijotait et cogitait »  quelque chose de louche.

Je me sens agressée, malgré sa douceur à lui, mais trop lointaine, car c’est l’autre qui me  ++++++++++++++++++++++++++

Lire la suite dans l' Ingénieur

 

++++++++++++ Au bout d’une durée indéterminée de ce traitement, je commence à ressentir des crampes dans les bras, puis soudain un sentiment d’urgence me pousse à demander qu’on me détache.

 

Bienveillant, Thierry s’approche et commence à défaire les nœuds, quand je lui murmure « ça va pas » car je me sens subitement toute faible .. le temps de sentir sa main prendre mon pouls, et c’est le trou noir !

 

 

Je me réveille allongée sur la moquette, j’entrevois le visage de Thierry, sa chemise blanche, je met deux secondes à le reconnaître, car cette vision me rappelle une vague réminiscence que je n’identifie pas, donc voilà, j’ai fait une syncope, pas un simple malaise .. l’autre est infirmier, donc je suis entre de bonnes mains ! Un peu groggy je me relève, j’ai cassé l’ambiance mais très gentlemen ils font bonne figure et T. m’assure que « de toutes façons, la séance se terminait » (il est 23h25). Je n’en crois rien et suis un peu confuse, mais secrètement ravie que mon corps aie parlé à ma place ..

On passe un bon moment tous les trois à discuter et boire du muscat, cette fois je l’ai eu mon debriefing !

Tendre et attentionné, ensuite, T. me raccompagne à mon hôtel.

 

Nuit épuisée, je me sens encore flottante, inquiète tout de même, et si ça recommençait ? cette fois je suis seule ..

Mais peu à peu la matinée me fait revenir à la vie : le sourire de la dame qui m’apporte le petit déjeuner (la salle est encore en travaux) puis le marché de Provence où je m’offre une jolie robe à 5€, rose et noire, et quelques abricots.

J’ai peur de l’avoir refroidi, qu’il se force à revenir me chercher, on doit se retrouver au donjon encore, je pense aux flots de lumière qui vont s’y déverser, encore, à cette heure du jour.

Je m’apprête : robe zèbre, talons, cheveux frais relavés avec Dove qui en double le volume (j’oublierai le flacon tout neuf dans la douche de l’hôtel !).

J’oublierai aussi  dans mon sac le cd de American Beauty que je voulais lui passer.

Son texto : il m’attend deux rues plus haut, à droite, il est fier de moi pour hier, pas de quoi !

 

Il m’attend sur le trottoir, tel un souteneur, toujours en jean noir et chemise blanche, lunettes noires, il est beau, souriant,  il m’ouvre la portière, on y va.

Adorable en chemin, rue Verlaine, encore les lauriers rose de l’année dernière, je les reconnais.

 

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Cigales en folie, herbes folles, beaucoup de voiture le capot ouvert devant le garage de F. et jusque dans l’allée.

On entre dans la cuisine fraîche et la question rituelle : « tu veux aller aux toilettes ? – non ».

Je monte dans la souricière, mais on reste un grand moment dans le salon jaune, il sert deux verres du Muscat d’hier soir, et spontanément, il me propose une séance photo à deux, il sait bien que j’en rêve .. Le résultat est joli, un peu crispé peut être, je ne m’y attendais pas, et je suis contente.

 

Entrée dans la pièce inondée de lumière qui fait flamber les rouges et rend gris les noirs, la moquette me semble déjà défraichie et tachée de cire fondue et autres fluides, mais j’aime cet endroit, ensuite j’ai du mal à le quitter.

Pourtant j’ai fait des manières comme chaque fois en plein jour, et lui « mais je connais chaque centimètres carrés de ton corps ! » et lui se déshabille sans complexes, avant de commencer .. la séance, car il s’agit bien d’une séance , mais avec un très fougueux épisode vanille en plein milieu, et à la fin, une délicieuse humiliation, qui me faisait fantasmer depuis longtemps, et qui s’est passé comme toujours quand on est tous les deux, merveilleusement bien, peut être un cran au dessus encore, un pur bonheur .. intense et indicible ..

 

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Lire notre récit croisé autant que torride, dans "Les bas rouges" ++++++++++++

 

Il n’est que 16h15 mais il doit partir ? il me laisse déjà ? trois heures se sont quand même écoulées.

Même si on prend notre temps pour ranger, boire du panaché, se doucher. Il m’offre la bouteille entamée, solidement bouchée par ses soins.

Dans la voiture où je trouve le trajet trop court, il évoque à la fois la suite « je pense que nous nous reverrons » et .. la fin !!« il y aura un jour, où toi, ou moi, décideront que ce sera fini »charmant !

On s’embrasse longuement en haut de la rue Colbert. Il est 17h, j’ai voulu crâner et j’ai décidé dans la voiture d’aller sur les plages du Mourillon, et je lui demande quel bus je dois prendre : le 3, devant les galeries Lafayette place de la Liberté. Chose confirmée par le réceptionniste de l’hôtel.

Voilà c’est fini pour cette fois, la voiture noire s’éloigne ... lui et sa chemise blanche me font encore signe.

 

Je me récupère, discute avec le réceptionniste, monte poser mon attirail (bas rouges et bouteille, talons hauts) et me voilà en vacances, seulement en vacances, innocente et contente !

Bus, plages immenses aménagées, la mer si bleue, les gentils gens, je suis heureuse oui, malgré la sinistre allusion à l’inéluctable avenir .. Il m'envoie plusieurs textos adorables, et me demande si je vais diner sur les plages.

 

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Plus tard, le soleil tombe, j’ai faim et je garde ma faim pour le rituel moules frites sur le port, cette fois ce sera au Grand Café de la Rade, je vais finir par les connaître tous !

Il y a un piano bar, des fauteuils en rotin foncé, des tables noires, un homme en face de moi me drague ouvertement, je change de place non mais ho !

 

Premier repas avalé de bon cœur depuis longtemps ! fraicheur de l’eau, de la bière, moules charnues et délicieuses .. le soir tombe sur le port, comme j’aime cette ville ! Ce soir il y a un concert de jazz place Raimu. Je trouve une place sur le coté, une des dernières libres, et il faut encore attendre ici presque une heure avant que le concert commence, mais j’ai toutes les patiences maintenant.

 

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Il s’agit du « Sangona Everett Quartet », formation black and white, avec le célèbre dit on, Steve Grossman au saxo.

Eh oui c’est divin ces discours musicaux alertes et intelligents dans la douce nuit toulonnaise, je suis ravie, encore un truc que tu m’aurais fait découvrir, j’aimerais que tu sois la, à coté de moi, et je resterais bien toute la nuit.

Mais le concert se termine et je me balade encore sur le port à minuit, observant les petits poissons qui dansent autour des lumières dans l’eau du port, et je déguste une glace double !

 

Thierry m’a donné 100 €, il m’a payée comme une pute, j’adore ça !

 

Dernière nuit, c’est court ce séjour mais tellement riche et fait d’attentes, de plaisirs et d’angoisses, qu’il m’a semblé plus long qu’en réalité.

Voilà, le matin encore une balade au marché, impossible de trouver un bracelet souvenir, toujours, un tour au Mayol pour me mettre au frais car il fait déjà très chaud.

Puis la valise, les gares, les TER, patience encore .. Des textos de toi, adorables, tu me complimente même sur ma robe d’été, qui me va bien – oui je l’ai choisie en pensant à t .. Toulon.

 

Je t’adore !!

 

 

 

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Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit
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Vendredi 16 août 5 16 /08 /Août 09:37

Je voudrais m'interdire la nostalgie, mais comme c'est difficile en ce jour anniversaire, cette heure anniversaire meme, il est 9h30 tout pile quand je commence cet article, comment oublier qu'il y a un an  exactement, sous le meme radieux soleil matinal, on se retrouvait devant le donjon pour le dernier round, dis, le savais tu déjà ? j'espère que  non, j'espère que tu as été toi meme, sincère, et heureux pendant cette dernière matinée, oui, je l'espère .. et que tu regrettes un peu, quand meme .. 

 

Voici donc la suite du carnet de séjour  - c'est comme un rendez vous, ici, le seul lieu où je peux parler de nous à quelques inconnus muets (j'ai interdit les commentaires), et peut etre tu es parmi eux, je n'ai pas les moyens de le savoir, mais je me l'imagine. Ne serait ce que par sécurité. Voir si j'exprime des idées de vengeance.

Tu sais,  je n'ai plus rien à négocier maintenant, si ça doit tomber, ça tombera  sans préavis ni donnant donnant.


Mais tu m'as peut etre déjà tout simplement oubliée, rayée de la carte.

 

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  Référence sur le blog : le Tabouret Magique (j'aurais du dire  "maudit") ceci est la version brute de décoffrage de mes petits carnets.

 

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Une journée de rêve, comme je n’aurais osé l’imaginer il y a quelques jours !
Elle a commencé par un réveil à 5h32, peut être un court sommeil juste avant la joyeuse sonnerie du portable.
J’enchaîne les taches, l’une après l’autre comme toujours j’ai bien calculé : frugal petit déj, shampooing douche, maquillage, préparation du sac etc .. et me voilà roulant sur l’A52, finalement je préfère être sur son trajet quotidien qu’aller voir sa maison avec le risque de me faire remarquer, je ne mets pas la radio, besoin de me concentrer et rien n’est plus important que de ne pas me perdre .. mais comme toujours, j’arrive la première, c’est incroyablement près de chez lui ce cher donjon!

 

IMGP1341.JPGJe prends quelques photos de moi « avant », et aussi de l’espace désolé devant le garage présentement fermé.
Le voilà,  pile à l’heure et toujours en jean noir et chemise blanche et il a même apporté son cartable, pourtant inutile ! je fouillerai dedans et j’y trouverai entre autre un caleçon inconnu, à rayures beige et marron ! ( ??)
Il m’embrasse sur la bouche (bon signe !) et on s’approche du donjon, hélés par un voisin soupçonneux « on va chez Francis » dit il « il est absent », répond l’autre, « on va derrière, on a les clés, c’est un ami » (répond il, ou moi ?)
On entre pour la 23ème fois dans ce lieu privilégié, la cuisine semble abandonnée depuis longtemps et je n’y trouverai ni petites cuillères pour le café, ni bouilloire.
Il commence par m’embrasser de nouveau, longuement avant de me laisser le commencer, ce café. Il reste apparemment réservé, mais ce baiser silencieux en dit long ..
Prétextant la chaleur, on décide de monter à l’étage, et il va y allumer la clim, ouvrir la porte du donjon, pendant que je prépare le café que je monte ensuite sur une assiette en guise de plateau.
la soubrette n’a pas mis de culotte mais  je me suis habillée sagement, exprès. Au cas où la magie n’opérerai pas ..
On devise quelques secondes , et je ne sais comment, mais je me retrouve assise sur un des tabourets du bar, et lui qui s’approche, je sens sa queue bien gonflée à travers le tissus rêche de son jean, mais  protégée par la ceinture en cuir que je tire à moi, je le caresse, toujours autant émerveillée du phénomène ( !) et en même temps je m’attaque aux boutons de sa chemise,  et voilà qu’il se dégage et me pénètre sans préambule dans cette position, lui debout, moi assise penchée en arrière en appui sur cet étroit tabouret et personne ne me croira si je dis qu’on y est resté sans doute plus d’une   heure, parlant, moi jouissant, sur le tabouret oscillant  à ce moment la, puis riant puis sérieux, et toujours accolés sans répit, et ce tabouret "magique" sera le seul accessoire de cette matinée (« merci pour cette matinée magique », a til dit en texto, plus tard).

Car cette fois, pas de bas ni de talons hauts ni de jupette (à son regret exprimé) pas d’attractions donjonesque (« on en a fait le tour », me dit il ensuite, ce qui me plait moins !) et même pas de musique de fond, pas un instant ! moi qui suis tellement exigeante la dessus ! il a réussi son coup, faire en sorte que baiser devienne si prenant que je n’ai aucun besoin d’autre chose, que Lui ! je le lui dis avec une certaine émotion ..
On a pratiquement passé la matinée l’un dans l’autre, car après le tabouret, les deux canapés sont mis à contribution, les deux ! et toujours son sourire  craquant, ses yeux  à nouveau pétillants et coquins, ses baisers, ses caresses et  .. sa forme olympique qui en dit long sur ses sentiments ! « l’homme aime ce qu’il désire », a dit Casanova dans ses mémoires » et la femme désire ce qu’elle aime »

Mais j’oublie le principal :  à SON initiative, on reprend le rythme mensuel, je peux et dois venir et  fin septembre, plus de deadline  bien sur, puis le Mont Faron en novembre, puis en hiver le donjon.

A ma question  inquiète il me dit qu’aller manger  tout à l’heure,  avec  sa femme ne lui posera aucun problème : question de libido, quand elle est haute, il « se  permet tout » Etonnant .. son expression est un peu étrange, comme hagarde, étonnée .. serait il amoureux  de nouveau?? ça m'en a tout l'air, mais je ne dis rien.

Il me dit ensuite  -cerise sur le gâteau -que Sophie a rompu d’elle même mardi, par mail : elle serait tombée amoureuse d’une femme ! Bien sur je n’en crois pas un mot, mais il se dit prêt à m’envoyer le mail ..Est il vexé ? un peu sans doute, mais soulagé peut être, et content de me trouver à nouveau avec moi, et content de me faire plaisir, juste après être passé aux aveux .. car bien sur, j’allais attaquer la seconde phase, forte de cette baise divine, provoquer sa rupture à lui, et là, elle me coupe l’herbe sous les pieds ! Cette histoire me semble louche, mais je ne perdrai pas de temps à supputer .. elle lui a dit ça pour ménager son amour propre, sûrement .. ou bien il l’a inventée. Même s’il se dit prêt à me passer ce fameux mail de rupture.
Je note au passage qu’il avait du plaisir à la « soumettre », et que c’était loin d’être fini, car elle refusait encore d’entrer dans la cage, etc .. donc le donjon l’attire encore, mais avec une nouvelle proie, et une proie réticente !  moi bien sur,  ma docilité est toute acquise et il n’a jamais eu le  moindre  mal à me faire faire tout ce qu’il a voulu, mais les intervalles de visite, nos petits breaks et disputes,  ont joué en ma faveur, heureusement …

Je me triturerai la cervelle  pour trouver de nouvelles idées de « soumission », mais honnêtement, ce tabouret de bar est bien plus excitant que le chevalet de FX ! pas de soumise assise seule sur le bois dur, le chevauchant à grand peine, mais deux fous furieux opérant cette danse  érotique animale, si intimement proches qu’il ne pourrait pas le faire avec n’importe qui !
Je ne sais pas lequel de nous a eu l’idée, ça c’est fait tout seul comme par enchantement ! J’ai même pu faire des photos !
Puis il me parle du suisse, il a envie que j’aie une aventure avec lui, preuves à l’appui, ça lui plairait, l’exciterait, comme si tu ne l’étais pas assez comme ça ce matin !
A ce moment je perds espoir à nouveau et  pense qu’il veut toujours se débarrasser de moi mais n’y arrive pas. Un amant qui veut rompre se conduit il ainsi pourtant en me faisant si bien l'amour ? Il insiste : je te le demande, vais je devoir m’y résoudre ? non, c’est du bluff, il est loin de tout ça maintenant .. et je n’ai envie que de lui !
Et lui n’a envie que de moi, c’est clair !
Plus tard, deux canapés pour nous, à nouveau des gouttes de sueur tombent sur mon visage depuis le sien, comme à l’ été 2009, également très ..chaud.
Puis tendres baisers, j’ai cru entendre un « chérie «  mais je n’en suis pas sure, étreinte muette et fervente, « après » .. promesse de se revoir très vite, aurions nous rêvés cette horrible année (fin 2011 et début 2012 )? Tout est effacé comme par magie.

Difficile de voir venir (en retard) l’heure de la séparation, toute temporaire ! je commence à peine à imaginer septembre, oui  ce sera le tout début de l’automne, après nos voyages, cette fois promis j’apporterai ma » tenue de salope », puisqu’elle te plait encore tellement ! tu m’avais même dit avant ! tu es fou, je ne te comprends pas, mais je prends ..
Il invente, en écho à la « coriacitude » un autre ségo- néologisme, la « pingritude » ! On est trop bien ensemble !! je t’adore ..

En sortant, il me prend la main dans le petit chemin, se laisse photographier devant la porte du donjon,  mais il ne se retournera pas comme en juin, il farfouille dans son coffre !
Moi je vais à Toulon tant pis si le pavé chauffe à blanc ! d’abord j’ai faim, alors un mac do sur la terrasse à l ‘ombre s’impose, puis errance heureuse dans la vieille ville, photos de moi, toutes différentes des autres, cette fois épanouie, en lumière, mais les cheveux, mon Dieu, le brush de mardi n’est qu’un lointain souvenir, je n’ai pas su le reproduire ! Apprendre ces simples gestes pour septembre .. cheveux feutrés, yeux clairs, sourire rêveur .. la nouvelle moi ! ton amoureuse confirmée !

Je serai très sage, je promet de ne plus t’étouffer, je t’ai juré de ne plus te menacer, tu me trouves « enfant », tu me déchires le cœur en énumérant tes coups de foudre, et en y  incluant cette Chloé, » trop belle pour toi » encore,  celle dont tu écoutais la voix  sur ton répondeur, et quand tu as vu que pour elle tu étais proche de balancer ta vie,  ta femme et tes enfants, tu as eu la volonté de tout arrêter !! tu ne feras pas de même avec moi, plus jamais et j'y veillerai!

Je suis heureuse comme ça, amour, je le suis, ne recommençons plus ce conflit, je sais que tu les détestes mais je t’y ai obligé, je ferai tout ce que tu veux, mais aussi ce que je veux moi, et là j’ai brisé toutes tes résistances, et  comme tu dis, je finis par  gagner ! Restons ensemble cette fois, pour de bon.
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Je donne un euro à la mendiante rom qui a repris sa place, dans la petite rue en bas de Mayol, je lui dois bien ça .. je lui donne chaque fois que ça se passe mieux que bien. En fait, toutes les fois.

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Ensuite je vais à la mer, un peu l’enfer populaire mais pas tant que ça car  il  y a aussi du vent, l’eau est divine, je bronze en douceur, et faire l'amour me rend tellement indulgente envers l'humanité!  et je rentre vers 18 h et je trouve ton texto, « merci pour cette matinée magique, je t’embrasse partout » genre 3 juin ..
Puis je vais à la piscine, l’homme seul  la squatte encore mais tant pis, eau douce donc pour moi, rinçage de cheveux sous la douche extérieure, un peu de lecture sur la chaise longue,  la vie est vraiment trop belle parfois !

Je le vaux bien, je le vaudrais encore mieux,  et tu le mérites ! je te garde et tu me gardes ..tout va bien !.. et NY en prime, le mois prochain, c’est presque trop de bonheur !!

Puis je vais diner à Ikea, pour du  poulet en filet mariné délicieux avec des brocolis. Et je termine  par un cornet de glace à 50 centimes sur le parking, avec photo ! Dernière photo d’une femme heureuse en ce beau soir d’été !
Essence à Carrefour, ce sera fait,  et retour ici vers 22 heures.

 



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Demain une nouvelle vie commence, manger ce qui me plait  pendant quelques jours (!), profiter de ce bonheur chèrement gagné, redécouvrir l’Auvergne, je ne repasse pas par Toulon, puisque je le revois bientôt -  dans un mois -  et j’avoue que le coté déchirant du « c’est la dernière fois » me manquerait presque -  non je rigole !

 

Je n’y ai rien trouvé  à acheter tout à l'heure, car « besoin de rien, envie de toi «  comme disait la chanson …



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2013 - Il est 10h06 - Avions nous commencé de faire l'amour ? je crains que oui ...

 

merci pour ces heures de bonheur, mon ange -  mon seul tort, c'est de ne jamais m'en lasser, du bonheur, d'en vouloir encore, je suis restée pour ça, la petite fille qui ne voulait jamais descendre des manèges et pleurait quand il fallait s'en arracher.

Je me souviens  ce matin, de la veine au dessin gracieux qui court sous tes avants bras, vers tes belles mains fines et longues, je me demande bien pourquoi ..De toi, je n'ai rien oublié.

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit
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Jeudi 22 août 4 22 /08 /Août 18:34

Il est temps de se pencher sur le cas de cette troisième personne, qui a  joué sûrement un rôle important dans le processus de rupture. C’est une idée qui m’est venue cette nuit de pleine lune et d’insomnie. Curieux que je ne l’ai pas eue avant.
Si je l’ai trop négligée, c’est qu’au départ les choses ont été claires : dès le premier échange, mon prétendant avait bien précisé  et récité sa leçon : « je suis marié, j’ai trois enfants, j’aime ma femme et je ne la quitterai jamais » Cela avait le mérite d’ être clair et j’ai apprécié son honnêteté ; de mon côté,  je ne comptais pas refaire ma vie, juste faire l’amour deux ou trois fois avant mourir, c’est tout. Ou plus précisément me faire  baiser, car je me croyais incapable, après tout ce temps, de réapprendre la science érotique ! l’histoire du vélo qui ne s’oublie  pas, je n’y croyais pas une seconde, encore moins d’être qualifiée plus tard de « ma meilleure amante » !! J'étais aux antipodes de ça!

Cette femme me semblait donc intouchable, lointaine et finalement peu importante : chacune à sa  place et les vaches seront bien gardées ! tout irait bien, surtout qu’à un moment, quant notre relation a pris de l'importance, il avait intégré l’idée du polyamour, qu’on pouvait aimer deux femmes à la fois, se référant au film  de Wenders, « dans la ville blanche » entre autres.
« tu es ma maitresse, point barre, j’ai accepté cette idée » me disait il, peu de temps après m’avoir jeté non sans désespoir :  « je crois que je n’aime plus ma femme », à l’after d’ une rencontre particulièrement intense.
Cette façon qu’il a de me regarder « après » avec une sorte d’étonnement un peu hagard, je ne l’oublierai jamais. Je ne sais pas trop quel sens lui donner, pourtant.


Mais tout me dit qu’il n’a pas eu les épaules pour ça,  le polyamour, et j’ai choisi la facilité : ignorer ce pan de sa vie, après tout c’est lui qui était venu me chercher et avait tout fait pour me séduire, quand on « aime  sa femme » on n’a pas besoin de la tromper si activement (et je n’ai été que la dernière d’une longue liste !). Sa vie conjugale c’était son problème, pas le mien et je n’aimais pas qu’il me la fasse trop  partager..


Elle aussi  a joué les autruches pendant plusieurs années, jusqu’au jour où elle a du trouver bizarre ces gardes qui finissaient à plus de minuit, parfois deux jours de suite, et le changement de son mari, soudain plus guilleret, avec des phases d’abattement qui signaient une double vie, sûrement. Une femme soi disant aimante ne  peut pas être passée à coté.
Aurait elle un jour trouvé les clés du donjon ? un indice quelconque ?  Possible et meme certain, si j'en crois ma psy et mes propres observations.
Trompée dès le début d’un mariage trop précoce (23 ans tous les deux), du moins après le retour de la Réunion où elle l’a empêché de s’installer, elle avait déjà  joué les autruches, mais il ne s’agissait alors que de rencontres libertines furtives et de courte durée.
L’essentiel était pour elle de capter son mari au centre d’une toile d’araignée matérialisée par la  cohabitation d’un clan : ses parents, sa sœur et son beau frère, sont leurs voisins les plus proches, dans un lotissement bourgeois et friqué de la banlieue toulonnaise.

Victime d’une MST bénigne, il a du un jour, la queue basse, avouer ses fredaines, premier clash, mais vous le connaissez ? il a su l’amadouer et même la manipuler pour l’entrainer dans son  « deuxième monde », le monde libertin, échangiste ..  Il m’avait fait lire à l’époque deux récits dans le genre de ceux qu’il a fait pour moi ensuite, histoires  d’une escapade parisienne avec sortie plutôt sage à l’ »Overside » et d’une rencontre hot a l’hôtel avec un couple recruté sur Swing (c’était avant la bulle internet).
Mais ce n’était pas la « tasse de thé «  de madame, et elle « n’ y avait pas trouvé la Mecque » (il reprend ses expressions à elle  de façon récurrente ! typique d’un couple fusionnel).
"Retour à la clandestinité "donc, de 2004 à 2007, frasques avec Roland et son harem, une certaine Christel aussi, Carole, Pascale, Marie, Alice, Natacha et j’en passe .. les fantasmes  chauffaient bien à cette époque, il approchait la centaine de « conquêtes », dont  la vingtaine de « soumises » et sa femme resta sur le bord du chemin, absorbée par la maladie de sa mère et le souci des enfants qui grandissaient.
Cela aurait pu durer longtemps ainsi, la vie d’un respectable médecin, père de famille, qui partage ses loisirs entre de lointains et coûteux voyages en famille, et une vie secrète et dissolue (gang bang, clubs échangistes, après midi crapuleuses entre « amis ».. et surtout, investissement dans le donjon, financier entre autres .. ).

Mais à la fin de l’été 2007, premières pannes sexuelles de monsieur, au cours d’une  ou deux soirées où il ne se sentait pas à l’aise, panique à bord !  – donc il cherche autre chose, il cherche ailleurs,  des bilans, des soins, des piqures,  une partenaire qui accepte de se laisser attacher, sans forcément de relation sexuelle (bien sur, il ne s’en sentait pas les moyens, déjà !)
Je trouve son annonce drôle et bien rédigée, elle m’intrigue, je tombe dans le panneau et on connaît la suite. Je cherchais à peu près la même chose. La possibilité de dire non au dernier moment. Hélas ..

Au début, c’était la petite dose, malgré la réussite évidente de notre relation sur le plan sexuel, pas plus de trois ou quatre « sessions »  dans les premiers 18 mois -  souvent trois  rencontres et plus sur une semaine de vacances que je prenais la bas. Mais cela reste peu, je le vois maintenant quand je compare avec d’autres liaisons adultères. Il n’avait pas de quoi s’alarmer.

Mais je m’égare, ce chapitre est consacré à « sa femme ». Il m’en a montré quelques photos au début : assez  jolie brune, mais avec un sourire hautain (quand elle sourit, ce qui est rare) -  elle ne doit pas être commode.
La distinction affichée de cette dame (mais il s’agissait de photos envoyées aux couples candidats à l’ époque du libertinage) contraste avec le son de sa voix, volubile et criarde, alors qu’on imagine plutôt une voix sourde et basse quand on voit ces photos trop étudiées. Mensonges! comédie!


Je le sais, car maintes fois, j’ai entendu malgré moi sa voix  très forte,dans le portable de mon amant, et ça me gênait qu’elle téléphone alors qu’il était par exemple nu devant moi, ou dans une pinède à lutiner, ou en train de me servir à boire avant ou après ! (heureusement ce n’est jamais arrivé « pendant ».
 Surtout qu’il osait l’appeler « chérie » alors que j’étais là, et que je n’ai jamais eu ce privilège, du moins en direct. Le « ma chérie » c’était pour moi par mail, ou pendant l’amour, à peine murmuré ..
Dernièrement je le lui ai fait remarquer, excédée (en juin 2012 je crois) il m’a regardée d’un drôle d’air, limite agressif,  alors qu’il venait de sortir de sa cage pour me faire l’amour et  jouir dans ma bouche « mais c’est ma femme » ! Heureusement j’étais alors, bien disposée ..  je profitais des dernières cartouches, sans le savoir ..
A ma suggestion de couper son portable quand on était ensemble, il s’était récrié : "ah non, si je ne réponds pas, elle va se douter de quelque chose et rappeler ! "  bizarre ..
Et pourtant, pendant longtemps il a entretenu la fable de la femme pas jalouse, pas soupçonneuse, pas intrusive, bref le contraire de moi, un ange, une femme parfaite,  et j’avais fini par y croire. Il y avait donc eu du changement, mais c’est la seule chose qu’il ne m’aie  pas dite.
Il a fallu que ce soit ma psy qui me mette sur la voie.
A un moment, cette femme a du découvrir une partie de la vérité, comment expliquer sinon la « culpabilité » grandissante et les « petits changements » intervenus au fil de nos rencontres ? Je crois à l'hypothèse de Maria, ma psy

Par exemple depuis janvier 2012, je n’ai plus le droit de me parfumer, alors qu’avant il y tenait vraiment,  et aimait mon parfum (Aromatics Elixir de Clinique, si tu veux un jour, salaud, te souvenir de moi aux Galeries Lafayette) – explication : quand je rentre ma femme me renifle .. pas soupçonneuse avec ça !
Par exemple elle exige qu’il rentre déjeuner tous les midis, alors qu’il habite à 30 km de son travail et doit se taper quatre fois par jour les bouchons de l’A57 !  Elle ne lui accorde que le  mardi, de rester en ville,  car elle travaille ce jour la. alors le mardi c'était devenu le jour des frasques, le jour du donjon, quand on l'avait encore.
Par exemple il refuse tous les petits cadeaux que j’ai eu envie de lui faire (tee shirt, ceinture, et même les livres il doit les cacher dans son bureau sans jamais les lire).
Cette nouvelle attitude a du s’installer avant que j’y fasse assez attention, alors que notre relation allait bien, maintenant je comprends mieux ses « bonnes résolutions de rentrée » : elle doit lui rendre la vie infernale pour qu’il organise scientifiquement  ces ruptures à chaque rentrée  alors que tout va bien !


Et je lui en veux maintenant à cette femme, alors qu’avant je l’ignorais tout en la respectant, car elle avait su le conquérir, et le garder,  en lui offrant le confort matériel et moral, qui a pris le relais de l’Eros (je suppose). En jouant sur la parole donnée, la douce et dangereuse pression familiale, les enfants ..
Elle a fini par le castrer, avec ses exigences sexuelles perpétuelles qu’il ne voulait  et ne pouvait plus l' honorer.

Je n’ai rien ignoré de leur vie intime, jamais, il m’en racontait les réussites, comme les échecs (par exemple pendant un calamiteux voyage à Amsterdam pour leurs 25 ans de mariage en novembre 2009 !)
J’ai su que pendant l’année 2012, ou 2011 ? le rythme sacro saint de deux fois par semaine est passé à une seule  fois .. le samedi soir, évidemment !  - alors qu’avant c’était aussi le mercredi midi, même en présence à la maison du petit dernier ! – que de cafés il m’a refusés à cause de cette habitude bien réglée, immuable ! Mais ça m’amusait en somme et je le plaignais d’être aussi peu libre..

elle ne désarmait pas, elle devait croire qu’il ne la désirait plus à cause d’une autre, d’où le regain de soupçons ?.. Erreur chère madame, si vous saviez le sursis que ma présence vous a offert! .. Si vous saviez qu’il  m’a souvent dit devoir penser à moi pour pouvoir vous honorer! et j’ai les preuves, tout  est écrit !

Et plus elle en voulait, forcément, moins  il en avait envie. Un peu comme avec moi, mais je ne suis pas, moi,  tous les soirs dans sa chambre à coucher ! ni le week end, ni le midi au bord de la piscine ni dans les belles villes soi disant partagées etc ..
Cette pression  lui est devenu insupportable, mais en tant que mari dépendant (la maison est  au seul nom de sa femme, il m’a avoué ça le dernier jour !) il devait se soumettre, mais avec de moins en moins d’envie, bien sur. Si bien qu’il lui a offert un étrange cadeau : un superbe robot à jouir  qui se branche sur le secteur ! (il m’a même  envoyé le lien vers l’objet peu avant notre rupture à nous !) Maintenant il est rare qu’il parvienne à la pénétrer, alors il doit la  contenter de cette façon là -  ce qui ne me console pas pour autant -
Donc en l’espace d’un an à peu près, ils sont passés de deux fois par semaine, puis une fois, puis une fois tous les mois (avec  pénétration laborieuse) : qu’a t elle fait de mon ange pourfendeur ? par contagion, le déplaisir sexuel s’est déplacé à moi, et je l’en  tiens pour responsable. On n’a pas le droit de détruire un tel amant au nom du lien conjugal ! Je maintiens l’assertion que c’était un excellent amant, généreux, fougueux, inventif .. mais qu’il n’a trouvé que « la grève » pour se libérer ?

50-nuances-de-grey-livre-audio-de-james-e-l-928568903_ML.jpg Détail cocasse : espérant l’émoustiller, madame se plongeait, au printemps, dans la lecture de « cinquante nuances de Grey », les trois tomes y sont passés, sans pour autant stimuler l’intérêt de monsieur, bien au contraire !

Pendant ce temps je l’imagine très bien feuilleter négligemment son  « Newsweek » sur sa tablette achetée exprès.
La pauvre .. je suis sure qu’elle serait encore bien plus intéressée et édifiée par les deux tomes de nos récits croisés, que j’ai fait auto édités à notre seul usage sur « lulu.com « !
Bien sur  c’est un peu dépassé maintenant, car depuis un an il n’y a rien eu,  qu’il avait remisé menottes et fers médiévaux au profit de la baise brute si merveilleuse et bienfaisante, mais du moins aurait elle une explication à beaucoup de ses questions .. et parfois, je ne veux pas être la seule à souffrir.

 

 

 

Nos récits en deux tomes

 

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Mes quatrièmes de couvertures ....

 

Les dernières semaines de notre relation, on a beaucoup échangé sur ses problèmes. Je lui ai rapporté les hypothèses de ma psy, et curieusement, il ne les a pas niées bien au contraire. Il a même repris son expression de « cage dorée », il a admis que sa femme était sa « geôlière numéro 1 » devant les deux autres : moi et le donjon, deux affaires maintenant réglées.
Autre expression de ma psy « il n’est pas libre dans sa tête, contrairement à vous ». et là encore il a cautionné jusqu’au dernier jour, il a admis être prisonnier de sa vie, compris qu’elle ne voudrait jamais retourner vivre à la Réunion, à cause des futurs petits enfants, du père déclinant  – On en  a encore parlé  longuement autour de notre  tout dernier verre, mon amour. Ah ce dernier verre, comme si de rien n’était, comme si on allait se revoir.
Ce qui lui  avait plu en moi, c’était sans doute ma liberté.
Tu me  parlais de toi seulement. Je ne t’en voulais pas, visiblement tu avais besoin de te confier. Et j’aime toujours t’écouter.
Peut être que mon absence fera que ta vie conjugale reprendra de la vigueur, tu voulais tellement vérifier cela ces deux dernières années, déjà aux abois.. Je n’avais jamais accepté, -trop peur de te perdre tout à fait, mais je t’ai perdu quand même - Et je suis en train d'en crever.
En ce cas, si tu es mieux sans moi,  je serai contente pour toi, mais je préfèrerais ne pas le savoir. Mais peut être ce sera pire, tu n’auras plus aucun espace de liberté et c’est bien fait pour toi, car cela tu l’avais avec moi.







Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit
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