Récit

Mardi 12 février 2 12 /02 /Fév 11:36

 

Samedi 9 février 2013, 12h15. Lisbonne,  parc des Nations.

 

Dans quelques heures je serai dans l’avion du retour. Pour l’instant me voilà au bord du Tage, traversé par l’épine dorsale sinueuse du Pont Vasco de Gama, la brume matinale s’est levée depuis longtemps et tout est bleu dans le soleil hivernal, l’air si pur – bouffées d’océan, parfum des pins de la promenade – et soudain une réminiscence étrange s’impose à moi : cette ambiance maritime, cette sidération de soi meme, ces promeneurs de bon aloi (familles, amoureux, enfants et petits chiens ..)  me rappellent irrésistiblement  le matin de ma renaissance, il y a bientôt cinq ans, et les premiers mots de mon premier récit de toi :

 

Ce matin, après le rêve étrange et  sombre de cette nuit, la magie se prolonge avec cette promenade ensoleillée le long du front de mer, sous un incroyable ciel bleu, la mer qui ramène ses vagues frisantes d’écume, et je me balade sous les palmiers, souriant aux anges parmi les passants tranquilles du dimanche matin. Sensation de renaissance, pur bonheur en fait, victoire sur moi même arrachée de justesse au temps voleur de vie.

 

Et maintenant, au lieu de la renaissance, c’est comme une fin - signée de ton dernier message si déprimant que  je ne veux pas y répondre, la boucle est bouclée, j’ai perdu la guerre.

Tu as répondu à ma question ultime, tu ne veux pas me revoir. Toute cette lutte pour rien, et même cet enthousiasme de moi ces derniers jours, rien n’a servi à rien : cette fois, oui, j’ai perdu la guerre, mon humilité, ma demande de pardon, n’ont pas suffi à te fléchir, l'autre méthode fut plus payante .. 

 

Etrange n’est ce pas de se retrouver dans le même bleu, la même pureté de l’air cinq ans plus tard, une sorte d’allégresse triste s’empare de moi, je suis hébétée de chagrin, et je suis comme le héros du film qu’on aime tant « à la fois désespérée et heureuse ».

 

2012 -

Tu te souviens l’année dernière ? au cœur de ta plus vive haine de moi (qui était encore de l’amour  j’en suis certaine) tu m’avais offert cette trêve à la veille de mon rituel voyage d’hiver à Lisbonne, tu m’avais cité des dialogues entiers de ce beau film d’Alain Tanner, comme un viatique mental, on était alors à mi chemin, entre les deux rencontres que tu m’avais promises ("avec relations sexuelles", je le précise, même si tu t’y pliais avec haine et  même si je n’en croyais pas un mot, maintenant j’y crois).

 

Paul, voix off  : « j’ai rêvé que la ville était blanche, que la solitude était blanche, que le silence était blanc »

 

Paul à Elisa « « je crois qu’on peut aimer deux femmes en même temps .. je suis à la fois désespéré et heureux »

 

Elisa à Paul « je suis contente d’être une des deux femmes que tu aimes »

 

(sauf que moi tu ne m’aimes pas ! c’est un détail ..)

 

« Je suis contente », c’était mon mantra de l’année dernière, même époque. (maintenant c’est « pense au tabouret » pour me souvenir encore un peu  que j’ai  fait l’amour un jour ..)

 

Contente que tu me parles de ce film, au plus fort de ta haine.

Contente de t’avoir rencontré en janvier, et qu’on aie fait l’amour de cette étrange façon, toi stimulé par cette haine, moi soumise ..

Contente de t’avoir infligé ma jouissance inappropriée  en de tels moments !

Contente de ton cours sur les palmiers avant que tu me laisses sur les plages.

Contente de te revoir encore une fois, une seule, mais ..

 

Et tu m’avais même écris pendant ce  séjour de 2012, envoyé la photo de ton mimosa, qui était en retard, maladif, mais que j’ai pris comme un cadeau, un signe d’espoir.

 

2010

La première fois que j’ai vu Lisbonne, deux mois à peine après toi (encore une ville partagée, et ce ne serait pas la dernière) – j’ai été éblouie. Au point, pardon mon ange, que tes tendres messages passaient au second plan, folle que j’étais !

Moi  éblouie par la ville blanche (et rose, jaune et bleue, maisons  à facettes brillantes de lumières et de couleurs, aussi !) ravie par les mouettes sur les places, l’odeur de l’Océan tout proche, et ces étranges dessins sur le pavé des trottoirs étincelants, le soleil d’hiver, la douceur de l’air, les trams, les gens, mais c’est toi qui m’avais montré le chemin, et désormais cette ville je m’y sentais chez moi, elle me serait aussi indispensable que toi dans ma vie.

 

Tu m’écrivis beaucoup les trois premiers jours :

 

bonjour bébé.
j'ai fait un petit tour sur le site météo et cela semble s'arranger pour toi: plus de pluie jusqu'à ton départ apparemment. temps couvert dimanche. mais jusqu'à dimanche, un temps variable ("quelques éclaircies" pour vendredi et samedi). et demain matin: belles éclaircies...demain matin, probablement la plus belle période ensoleillée de ton voyage et un doux 15°c. Belém? le Castelo ?
 
ça me fait tout drôle de te savoir là-bas...d'arpenter les mêmes rues, les mêmes musées, les mêmes monuments... 
 
Je pense à toi.
 
je t'aime.
 
PS: n'oublie pas de goûter au vinho verde!

 

Moi : « j'aurais du emporter ta carte verte, elle était valable un  an et j’ai  gaspillé 5O ct! quelle galère surtout pour en avoir une autre!je n'avais pas de monnaie, juste ton billet de cinquante! je vais vite mettre les photos sur mon netbook, je t'en enverrai une ou deux.
Moi aussi j'aime l'idée qu'on a arpenté les mêmes rues, et je suis toujours contente en voyage, les seuls "nuages" qui m'importent ce sont ceux qui cachent le soleil! pas les autres, tu me suis ?



j'y repense, j'adore tes euphémismes météo (meme si j'aime pas trop que tu me parles météo car .. ) «

 Toi : grrrr!!!!  sous le soleil ça change tout! tu me rends la monnaie de ma pièce (avec Venise...). et puis tu fais de très belles photos, j'ai toujours su que tu avais un oeil de photographe...
 
Pour la météo, il n'y a pas d'euphémisme...n'y vois aucune malice.. et surtout rassure-toi: tes cuisses sont un piège qui fonctionne toujours aussi bien...envie de toi en ce moment, voilà j'ai craché le morceau ....
 
Pour ton programme, je te propose une suggestion: inverse ton programme de samedi avec dimanche. En effet dimanche temps sera couvert alors que samedi il y aura de belles éclaircies...donc je te suggère d'aller samedi à Belem pour de très belles photos, car ce serait dommage de les faire par temps couvert. 
Oh oui, tu as bien fait et je t’ai écouté !
 
je t'envoie deux photos de moi de La Réunion, une prise sur la plage (à La Saline, je crois...), l'autre sur le volcan de la Fournaise (dans le cratère du Dolomieu). Ne t'inquiète pas ce ne sont que des fumerolles...

impressionnante la photo sur le volcan, n'est-ce pas? mais en matière de nature volcanique je connais une petite fente bien ourlée qui a besoin de temps en temps d'être rassasiée ... . parfois j'ai l'impression que dans tes veines coule de la lave en fusion... 
 
Et tes photos du jardin botanique.. c'est lequel au fait? tu as vu ce strelitzia et ces daturas...en fleurs en plein mois de février!!! le climat est extrêmement doux à Lisbonne..

Je viens de m'apercevoir que quand tu seras rentrée, je serai déjà parti en Suisse...Je te connais, ça va être un supplice pour toi d'attendre jusqu'au mardi  d’après (en l'occurrence le 16 février), alors je te rassure comme je peux.
 
Comme je crois, tu ne vas pas aller écouter du fado, je t'envoie ces deux morceaux que j'aime beaucoup. ils sont du groupe Madredeus (prononcer Madrédéouche). j'espère que tu pourras les recevoir. ils vont bien avec le côté romantique de cette ville..
 
alors oui, j'ai visionné les vidéos et celle du double dong me rend comme fou..Il faudra absolument que je la copie sur ton netbook avec une clé la prochaine fois que tu viendras...est-ce ta chaude voix de salope? est-ce l'incroyable bruit humide quand l'objet pénètre tes chairs? est-ce le fait qu'il s'enfonce dans tes deux trous aussi vite  et facilement qu'un escargot rentrant dans sa coquille? ça me donne FAIM...
 

Est-ce l'éloignement? ces voyages en parralèlle? ou tes vidéos que je viens de visionner? Il faut que tu saches que je t'aime, il faut que tu saches que j'ai besoin de toi, il faut que tu saches que j'ai envie de toi..

A bientôt, mon amour, pour de nouvelles aventures.
Peut-être à ce WE, sinon à mardi..


Cela, c’était le vendredi soir, je partais le lundi matin, et alors, ce fut le silence, sans autre préavis. Tu étais censé être de garde le week end, donc j’attendais chaque soir tes messages (samedi, dimanche) et rien, tu ne répondais aux miens, de plus en plus angoissés ! j’ignorais bêtement ton « peut être » !

Ce dimanche à Oriente, seule sous la pluie battante, réfugiée dans les abysses de l’Oceanorium, cherchant des explications, étais tu mort ? accidenté ? plus sûrement, oui, tu ne m’aimais plus et c’est désespérée que j’ai terminé ce voyage commencé dans l’allégresse.

 

Je n’ai jamais su la vérité sur ce silence soudain, tu m’as raconté que ta garde avait été supprimée, mais pourquoi ne pas m’envoyer un petit mot en douce ? quitte a faire un saut au labo si tu as vraiment peur que ta femme te surprenne sur l’ordi familial ?

Suite à cet impair, s’en suivit une période d’un mois et demi, très étrange, où je sentis, à ton retour de Suisse, que déjà tu étais prêt à rompre ..

 

Je te fuis mais je fuis tout le monde. j'ai besoin de tirer le rideau et de réfléchir. attendre surtout que cette garde soit passée, tant mon stress professionnel peut obscurcir mon jugement. je t'ai toujours dit que je te dirai la vérité. A l'heure actuelle, je ressens pour toi une immense tendresse mais je n'éprouve plus de désir sexuel, je n'ai plus envie de faire l'amour même avec toi.  Déjà !!J'ai le sentiment d'avoir fait avec toi tout ce que nous pouvions faire en matière de délires et de fantasmes. le désistement de Naty et Guy est une bonne chose: je me serai forcé.
Je t'ai toujours dit que je te dirai la vérité et que le jour où je voudrais arrêter, j'arrêterai.. Laisse moi encore quelques jours, le temps de passer la garde et d'être moins stressé. Et je te dirai.

 

Cela sonnait,  clairement, comme une menace ! .. l’avais je compris ? oui mais pas écouté.

 

Et puis tu as du juger que tu n’en avais pas fini avec moi, il restait tes objectifs : notre soirée au labo contre notre soirée à quatre, c’était aussi calculé, pesé, que ça ! « donnant donnant » disais tu cruellement.

Et enfin tu m’as dit « c’est trop tôt, je te garde » !  La encore, menace voilée: un jour il ne sera plus trop tôt, il sera temps ..

 

2011

Le second Lisbonne, c’était en février 2011, rituellement oui, on était alors au début d’une période de retrouvailles encore fragile, après la première rupture de septembre (toujours septembre, hein, tu es décidément un homme d’habitudes !)

Comme en 2012, cela suivit le même processus  : janvier plutôt froid, mars également, mitigé, et enfin l’explosion printanière, la chambre 233, la baignoire, l’été de la maison des années 20 et enfin nos trois semaines si douces en septembre .. avant l’implacable, l’inexplicable rechute au moment où ça va le mieux (c’est ça qui me rend folle).

 

Bref, revenons à Lisbonne, où je m’étais en quelque sorte réfugiée, pour me préparer à la rupture. Je voulais vraiment te libérer, et puis .. Le second soir, j’ai eu la surprise de te voir connecté, et puis tu m’as parlé .. et mes sages  résolutions ont alors fondu comme neige au soleil!

 

bonsoir, bébé!

j'ai vu tes photos (belle photo de ton beau visage entre autre..) mais le temps a l'air aussi gris qu'à mon époque

hello bébé!

hello, on dirait que ça va ?

oui!

depuis hier ?

miracle de la technologie: on communique à 1500 km l'un de l'autre

oui j'allais le dire, c'est si loin ?

oui je pense

 

 

pas facile tu sais de surmonter la crise de cet automne, mais je ne t'en veux plus, c'est déjà bien

je me demande bien de ce quil va ressortir de tout ça,

en tout cas je ne suis pas indemne

j'étais presque prête à te rendre ta liberté .. hier sur la place du Rossio ..

je sens que tu dresses l'oreille, à défaut d'autre chose lol

lol, je n'y crois pas. et ce serait probablement une erreur de ta part.

ah oui?

tu crois que ça m'intéresse une relation sans amour ? surtout quand on l'a connue autrement

et tu sais il n'y a que des preuves d'amour

mais pour en revenir à l'année dernière, je n'ai tj pas eu l'explication .. pour le silence de Lisbonne

je crois que c'était une période de basse eaux

oui certes mais est ce une raison pour me planter la ? surtout que j'étais au courant du phénomène (je crois)

non. mais arrête de me culpabiliser lol

on est un couple de masochistes

oui pardon je ne veux surtout pas ça

non non, moi j'ai le gout du bonheur !

j'aimerais que tu l'aies davantage

ça dépend des moments. mais là je suis pas mal.

tu l'attribues à rien de particulier ,pourtant ?

non. à des fluctuations.

 

tu ne t'es pas forcé au moins ? si ?

à quoi?

a être comme ce soir

me dire bonjour bébé etc

non, si je me suis connecté, c'est que j'avais envie.

oui je sais que tu es capable de ne pas te connecter donc ..

et jeudi soir dernier tu as eu envie tard!!

et ensuite, plus le vendredi!

je suis donc partie "sans biscuit"

mais je ne t'ai fait aucun reproche, je ne veux plus être comme ça

ce soir, tu vois, je te ferai volontiers l'amour

je pense moi aussi souvent à ton corps, à toi ..

si près si loin

so nach so fern

oui, en allemand c mieux, plus romantique ..

lol

allez j'y vais bébé. je dois filer. boa tarde

boa tarde (j'adore cette langue, on dirait que les gens mangent de la guimauve!

 

 

Voilà, je crois que j’ai fait le tour .. sans parler ici de mon long exil du printemps 2012, totalement inutile (ou utile ?)  d’ailleurs puisque ce fut le début de notre dernière belle époque ! l’éloignement aidant, sans doute, comme c’était romantique, hein ?

 

Je n’en veux pas à Lisbonne, d’avoir été le théatre de la rupture, elle m’a même protégée du clash, comment pleurer dehors ? et devant les gens de l’hôtel ?.

Je  l’aime toujours autant, Lisbonne,  pour elle même, parce que je m’y sens mieux que partout ailleurs, même dans le pire des chagrins. J'irai à nouveau y passer quelques semaines, à l'automne.

 

 

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Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Jeudi 14 février 4 14 /02 /Fév 18:42

Heureusement, la Saint Valentin dure moins longtemps que les fêtes de fin d’années

 

Mais ce jour là on ne parle que d’elle sur toutes les radios, de cette odieuse  façon sirupeuse, et elle a fui.

Elle a enfilé ses cuissardes, celles qu’elle a portées  une seule après midi croit elle, en tout cas pas l’année dernière, et sur une jupe relativement courte et des collants noirs, un anorak au col de fourrure épais et  mouvant.  Elle a mis son parfum, racheté in extremis au duty free il y a quelques jours.

 

Oui, quelle drôle d’idée, elle s’obstine, femme délaissée, à rester « érotisée » et à s’habiller « comme une salope », lui a dit  méchamment celui qui justement lui avait appris cet art .. Quel Tartuffe décidément !

Faudrait il qu’elle se fasse couper et frisoter les cheveux ? qu’elle s’habille désormais chez Damart ? Doit elle subir la double peine ?

 

Il fait si froid à Lyon, moins trois degrés encore. Il y a quelques jours, la parenthèse enchantée de Lisbonne (à part le dernier jour, où il lui a signifié son congé définitif par une longue lettre déprimante et sans appel ..) le soleil, la douceur de vivre, un peu d’espoir.

 

Oui, les cuissardes c’est bien beau, mais elle a du mal à les intégrer à l’image de son nouveau corps solitaire, on dirait deux objets qui vont et viennent au bout de ses cuisses jadis « caudines », son corps semble désarticulé, lointain,  désincarné, dépris par celui dont elle est éprise, et qui fut épris d’elle.

Elle a du mal à se tenir droite, conquérante, à tracer fièrement dans la ville glacée, tout ça s’est terminée. Mais elle luttera, les cuissardes et le reste elle gardera, en souvenir d’Elle. Sa bien aimée ..

 

Elle lutte aussi pour ne pas insulter à voix basse ces amoureux insolents, ignorants du sort probable qui les attends : la rupture, toujours, tôt ou tard, pauvres cloches !

Seul le mariage protège (un peu) de la rupture. Elle ne l’a jamais su, jamais appris, jamais voulu l’apprendre, folle éprise de liberté qu’elle est. Ce n’est que maintenant qu’elle le comprend, trop tard. Elle a la haine, souvent. Sa douceur sensuelle et attentive n’est qu’un lointain souvenir, elle a remplacé sa photo sur sa page FB : elle n’est plus la jolie femme heureuse de la fontaine, en juin ..

 

Elle se fait de nouveau arrêter par les flics, elle est toujours en faute, rejetée, agressive, celui qui l’a sauvée l’a abandonnée à son sort de rebelle, de mégère non apprivoisée . .. elle a perdu la guerre, elle en paye le prix : le retour à la case départ, l’aridité, le manque.

 

La Saint Valentin : une seule avec lui, quatre ans déjà (le reste du temps, lui au ski, ou en froid).

Il lui avait dit, cette année là, la seconde,  au terme d’une séraphique après midi, « on n’a pas du te souhaiter souvent la Saint Valentin, alors voilà » .. Il avait ouvert le coffre de sa voiture, en avait sorti un bouquet de mimosas, chipé sur l’arbre de ses voisins ( !) et un livre dédicacé, de Romain Gary, enveloppé dans un papier rose sans doute par ses soins, car le paquet était mal fait.

Il lui avait dit qu’elle était sa maîtresse, que ça ne lui posait plus problème, qu’il pensait ne plus aimer sa femme, et tous ses actes le proclamaient. Elle en fut effarée, bouleversée, le croyant à peine .. « l’autre, » la semaine d’avant, avait échoué là où elle avait réussi. Elle l’ignorait alors mais devait le deviner obscurément.

Il avait été tendre, exigeant, si présent, si .. Lui !  Et il l'avait choisie, elle .. et pourtant qui l’eut cru, encore une rupture au bout, déjà .. et près de quatre mois d’hésitation, avant le grand amour.

 

L’ayant quittée, il avait voulu la revoir encore une minute, et l’avait rejointe avant qu’elle ne rentre à son hôtel (réservé par lui, oui, mille fois oui !) sous un fallacieux prétexte, et elle  avait été ébahie, presque effrayée par ce signe passionnel ..

 

Et maintenant .. il ne restait vraiment plus rien de tout cela, même pas une vague écume des jours heureux, ni l’ombre d’un désir, ni la promesse de se revoir ; elle a lutté tant qu’elle a pu, elle y a cru tant que ce fut possible, mais six mois après ce rayonnant matin d’été, comme y croire, quand aucun signal positif ne vient éclairer la nuit ?

 

Demain la Saint Valentin on n’en parlera plus.

 

 

 

 

 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Dimanche 24 février 7 24 /02 /Fév 20:37

Je « fête » aujourd’hui même l’anniversaire des six mois de notre dernière « séance ». Presque deux fois le délai autorisé. Il joue la montre, c’est clair. Et moi je fais semblant de ne rien voir.

On a explosé tous les records d’absence et d’abstinence. Jusqu’alors, on avait toujours respecté la règle des trois mois et demi maximum, des trois semaines minimum. J'y veillais jalousement  C’était devenu un dogme, toujours respecté fut ce à un jour près ! Mais là je n'ai rien pu faire, rien.

"L'esprit est fort, la chair est faible" écrivait St Marc ..Tu as choisi l'esprit.

 

Souviens toi seulement d'une autre citation, non moins pertinente "Qui veut faire l'ange fait la bête" ;-)

 

Au cœur d’un hiver où l’on se verra pas (encore un pari perdu, se voir au moins une fois par saison ? ..) il m’est doux amer de songer à ce beaux  jours du plus fort de l’été, autour du 15 août.

 

Ce qu’il se passa au donjon ce matin là, je l’ai raconté dans « le Tabouret Magique », je ne reviendrai donc pas sur ces heures fascinantes et déjà trop lointaines.

 

Juste relire, pour un plaisir amer,  les passages de mon carnet de voyage d’alors – je faisais un circuit dans le sud, et après mon passage à T… je devais remonter par la Lozère et le Cantal. La canicule a écourté ce petit voyage, mais ce n’est pas important. La première phase, celle de notre rencontre si « magique », si rassurante,  éclipsa tout le reste.

 

Juste constater mon incroyable naiveté .. c’était mal te connaître de te croire sincère !!  ..

 

Voici ce que j’écrivais le soir venu, sur mon petit Netbook

 

 ….  Puis, tendres baisers, j’ai cru entendre un « chérie » furtif  à un moment, puis, «après »,  étreinte muette et fervente, et devant le verre des braves, promesse -  inattendue -  de se revoir très vite,  et la fin annoncée et sans regret  de Sophie. Aurions nous rêvé ces horribles mois ? Est ce qu’on en sort vraiment ? bien sur que oui, comment douter, après les trois dernières rencontres si réussies ? et le ton naturel et délicieusement grivois que tu as retrouvé la semaine dernière, pendant le week end de garde,  enfin !

 

C’est quand même difficile de voir approcher l’heure de la séparation Mais je  commence  déjà à imaginer septembre, oui le tout début de l’automne, après nos voyages (lui Prague, moi New York quel bonheur et quelle chance déjà !) puisque tu veux m’y revoir ;  cette fois promis, j’apporterai ma « tenue de salope » pour le donjon, puisqu’elle te plait tant aussi (tu  viens de me le dire). Et ensuite novembre et les fantasmes attenants ..

 

L’avenir me semble radieux.

 

En sortant, il m’embrasse encore,  il me prend la main dans le chemin privé, se laisse photographier devant la porte du donjon, me sourit, ne semble plus me détester, bien au contraire !

Pourtant cette fois il ne se retournera pas comme en juin, vers la porte d’Italie. Pourquoi ?

Il farfouille dans son coffre, il ne m’a pas demandé ce que je ferai ce soir, demain .. où j’allais exactement ensuite. Je chasse ce petit nuage ..

Moi je vais en ville, tant pis si le pavé est chauffé à blanc ! d’abord j’ai faim après tous ces exercices délicieux, un mac do régressif, sur la terrasse à l’ombre, s’impose.

Puis errance heureuse dans la vieille ville, les ruelles encore fraîches,  photos de tout et aussi de moi, épanouie, souriante.

 

Puisque tout repart comme avant, mon cœur, alors je serai très sage, je promet de ne pas t’étouffer, je t’ai juré tout à l’heure de ne plus jamais  te menacer (ce n’est plus la peine dis moi ?)

Tu me trouves « enfant » oui c’est vrai. Et tu me déchires le cœur en évoquant tes autres coups de foudre, surtout cette Chloé « trop belle pour toi » ( !) celle dont tu écoutais la voix sur ton  répondeur, -  et quand tu as vu que pour elle tu allais balancer femme et enfants, tu as pu tout arrêter ! tu es si fort ..

Je suis heureuse comme ça tu sais, mon amour, même si tu ne m’aimes plus, ne recommençons plus ces conflits, je te plais ? Alors reste mon sex friend, ça me va très bien, je t’assure !

Et la je viens de briser toutes tes résistances, et comme tu dis, je finis toujours par gagner, et tu ne le regretteras pas, promis !

Je donne en passant, un euro à la mendiante rom qui siège en bas de la place B…  je lui donne toujours quelque chose quand tu m’as rendue heureuse, je lui dois bien ça ! Sinon, je ne lui donne rien malgré sa  mélopée suppliante.

 

Je vais ensuite à la plage, m’étant changée dans une cabine de C& A, l’eau est divine, tant pis s’il  y a du monde. Ensuite le soir, bain d’eau douce encore plus délicieux dans la piscine privée de mon hôtel, comme la veille, et tout s’est bien, très bien passé,  Dieu merci !

 

Parce que je le vaux bien, tu me gardes, et je te garde. Je suis sauvée.

 

La vie est vraiment trop belle, parfois.

 

 

Tout le reste est du tourisme, mais à la lumière de cet exploit : t’avoir définitivement reconquis (croyais je dans mon immense sottise !!) : tu ne me haïssais  plus, loin de la, et plus jamais tu n’aurais l’occasion de le faire, et bientôt, on allait vivre ton fantasme : coucher du soleil romantique, érotique, dans la pinède au dessus de la ville.  Retour au donjon, au bercail, cela va sans dire ..

Le carnet se termine ainsi :

 

Samedi soir, rentrée depuis quelques heures, je tombe de fatigue, après ce périple de 1 300 km sous 40 degrés, avant hier encore j’étais dans tes bras, et cela me donne tant de force, merci à toi, et vive moi !  ..

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Jeudi 18 avril 4 18 /04 /Avr 20:26

Voici un étrange texte découvert le samedi matin deux mars 2013, au terme de six mois de brouille et de glaciation ... le lendemain de ta reddition sur msn, o joie, o avenir qui s'ouvre à nouveau sur de nouvelles aventures, mais l'euphorie n'a duré que quelques jours .. ta dernière trahison, qui attise ma haine et mon chagrin.

 

Un texte inspiré, totalement inattendu dans le contexte d'alors, et c'est vrai que je n'ai rien vu, rien osé voir, c'était tellement terrible ces semaines de contacts fréquents mais platoniques, ces deux rencontres stériles et décourageantes .. mais nous étions encore " ensemble", et tu "avais la nausée à l'idée de ne plus me parler" (!!)

  

Alors c'est vrai oui je m'étais un peu lachée, sur les photos, les  allusions, les avatars, mais plus par instinct et frustration, que par stratégie : dès lors qu'on eut dépassé les trois mois et demi fatidiques, j'avais fait une croix sur notre lien sexuel censé etre tellement exceptionnel!!

T u parles ...  il n'y a que des preuves d'amour .. les mots ne sont rien ..

 

voici sa prose, qui me laisse quand meme un souvenir ému, autant qu'amer, ce n'set pas si ancien un mois et demi,  .. mais la réalité nous a rattrapée, car  je n'ai pas pardonné, au fond de moi, l'abandon du donjon, alors la faute est à 50/50. je n'ai pas du moi non plus, y mettre du mien puisque tu as été pour la première et unique fois avec moi, assez lamentable .. la fois de trop, mais elle était nécessaire, j'en crève, mais je dois.

 

Avant meme d'avoir été mis en pratique, ce "préambule" (préambule à quoi ???) a été avorté par tes soins. comme ça tu as l'air sincère et porté par une vraie envie de reprendre notre relation, mais tu ne l'as en fin de compte pas accepté, trop de temps avait passé .. et déjà les jours d'après j'aurais du tout annuler, etre en colère, et peut etre que là  le "je te fuis tu me suis" aurait fonctionné ..  mais trop envie de te voir ..

 

 

 

Bon, voila ton texte que je considère comme ta dernière lettre d'amour .. Après le donjon, une trahison encore,  ..

 

 

 

 

 

 

PREAMBULE

 

 

 

ça peut te sembler bizarre ma reddition soudaine mais en fait j'avais déjà un genou à terre depuis quelques temps (à peu près ton voyage au Portugal) mais j'espèrais que tu jeterai l' éponge avant moi. d'autant que j'ai été aveuglé par ton blog qui parlait d'une rupture prochaine...quelle duplicité quand même! un blog que d'ailleurs tu m'annonçais bientôt supprimé et dont je ne voyais toujours pas la suppression autre exemple de  dupliciré: le fait que tu m'aies dit n'avoir aucun plan dans la tête alors que tu avais déjà organisé ton voyage surprise à Giens!)... non ce fut un « malheureux » hasard  et puis je sais bien que tu considérais ça comme une guerre avec un vainqueur et un vaincu, mais j’espérais que le vaincu ce soit toi..bref, au fil des semaines tu "avançais". tu avais déjà gagné mais tu ne le savais pas. tu donnais des coups de pioche dans la forteresse et elle te paraissait intacte, mais les premiers coup de pioches sont les plus difficile, mais après ça finit par s'effondrer tout seul...

ce qui m'a achevé c'est tes deux derniers avatars, là j'ai compris que tu étais toujours dans le même état d'esprit, que tu ne lâchais pas et que dans un an, la situation en serait encore au même point...voilà, j'ai perdu connement, bêtement, je n'avais pas parcouru autant de chemin pour finir comme ça, je n'avais pas l'intention de revenir sur ma décision, mais j'avais une montagne devant moi, infranchissable. cette troisième tentative d'évasion prouve que c'est inutile de te résister. "c'est moi qui mettrait fin à l'histoire" disais-tu... autant dire jamais!

 

si je ne peux te résister autant encadrer le processus pour que ça ne me mine pas. j'ai compris que pour toi, le plus important c'était le lien sexuel, c'était de me baiser. "deux heures de plaisir pour deux mois de sérénité" "j'ai besoin que tu me baises" "je baise, donc je suis"...soit. tu me baiseras, donc. précision importante: ça a toujours été bien, ces parties de baise, jusque et y compris le tabouret...ça a toujours été bon.

tu es une amante hors pair, inutile que je te le répète, tu en es convaincue..alors il y avait peut etre une piste à explorer qui puisse à la fois satisfaire ta demande tout en m'évitant la culpabilité et la perte de temps. un document qui fixe un cadre, en quelque sorte, et qui soit opposable, et que je rédigerai la semaine prochaine. Pfff !! Dommage, j’aurais aimé savoir .. et vivre ..

 

 j'ai essayé de trouver un compromis entre tes besoins et le maximum de ce que je pouvais accepter. et je veux aussi, que tu constates de visu la réalité de mon problème. c'est pour ça que notre rencontre de mars ne sera pas inutile.
sur ces six derniers mois, j'ai été bien mentalement les 4 premiers. j'ai pu constater alors que mon trouble sexuel ne s'améliorait pas alors même que tu étais hors jeu. ça ne venait donc pas, ce trouble, de toi ni de ma culpabilité, qui n'existait plus. concrètement, j'ai du mal à bander. soit je bande trop mou, soit je bande puis je débande une fois que je suis dans la chatte. j'ai un manque de sensibilité au bout du gland. Comme je n'ai plus de sensation, j'accélère le rythme pour essayer de maintenir une érection défaillante. l'accélération me fait alors jouir prématurément....voilà comment ça se passe souvent. inexplicablement, parfois ça se passe bien. te voilà prévenue, je ne veux pas que tu sois trop déçue si les choses disons "se présentent mal"..je suis incapable de savoir comment ça va se passer...peut être que ta bouche experte opérera un miracle, peut etre que par effet miroir, ton excitation sera communicative, j'en sais rien. "me faire passer à la casserole" ne sera peut etre pas chose aisée!
En effet !!!  pour la première fois, impression de faire une passe à un client récalcitrant .. où étaient nos heures d'amour et de gloire ? tendresse et crudité, tout ce qui fait vibrer ..

 

  autre point: l'abandon du donjon. je ne sais pas comment te prouver que je l'ai bien quitté. de toute façon, j'ai voulu "brûler les ponts derrière moi". rendre les choses irréversibles. voilà pourquoi je t'ai offert les fers médiévaux (si je te donnais ces bijoux auxquels jadis je tenais le plus, c'est bien que dans mon esprit, le donjon était terminé).

 

si j'ai annoncé à Francis que je quittais le donjon et que je te quittais, c'était bien pour ne pas revenir en arrière. si je t'ai demandé le mail de fx, c'était bien pour qu'il prenne ma place (et sachant tes relations avec lui, si j'avais continué à aller au donjon en catimini, tu aurais fini par le savoir).

 

si, à ta grande surprise, j'ai accepté que tu prennes ma place au donjon, c'était bien pour te permettre de constater de visu que je n'y étais plus.

 

si je t'ai proposé de te payer "pour me foutre la paix", ça avait surtout la signification suivante: je te donne ce que je donnais au donjon, donc je n'y suis plus. même chose pour tes frais d'hôtel.

 

mais finalement, le meilleur moyen reste le contrôle judiciaire. je l'ai fait mardi dernier et je ferai comme ça: un petit mot anodin chaque mardi après midi. ce sera la meilleure preuve que je suis tous les mardis au labo....

 

  

détail scabreux: le fait que tu me soupçonnes de "tricher". je ne l'ai fait qu'une seule fois! et c'était pour les nobles raisons que je t'ai expliqué. je comprends qu'il est extrêmement important pour toi de savoir que j'ai éjaculé...sana avoir à faire venir un huissier, je pense qu'il sera facile de constater tous deux que j'ai giclé dans ton trou et tapissé ta matrice...tant pis s'il faut faire cette vérification, en passer par là, mais je ne supporte pas que tu dises que j'ai triché. je ne te l'ai fait qu'une fois, je le répète...

 

 

Ensuite quelques jours incroyables où j'ai rattrapé tout mon travail en retard, osé faire des choses que je repoussais aux calendes grecques, mais là on allait faire l'amour, et j'étais sauvée! la vie était trop belle ...  

 

Quelques mots de toi, pas lus depuis tant de temps ! Des mots libres!  "j'ai envie de toi" .. "'je t'embrasse partout, là où c'est le plus doux" ..

comment peut on etre aussi pervers ?

 

L'année dernière ma phrase clé c'était "j'suis contente", contente de tout : ta haine, ton désir, ma victoire, les trois fois "explosées, nos retrouvailles, leur montée en puissance jusqu'à ton impensable lachage, Lisbonne, New York, mes succès sur Trivago, oui contente, tout le temps, et cette année, c'est "j'y arriverai" pas", oui je me dis ça souvent, j'y arriverai pas, me passer de ta présencer, etre seule à voyager désormais et quand je pense que le 21 mai on sera dans la meme ville .. j'avais tout prémédité, oui, mais on était alors, encore en contact. 

 

 

 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Mercredi 24 avril 3 24 /04 /Avr 22:41

 

 

 

milles excuses, problèmes de vidéo, espère le régler demain ...

 

  ====> Le problème n'en était pas un : j'ai découvert que les vidéos ne sont pas visibles en mode administrateur, mais le sont en mode "visiteur"! 

Je  peux maintenant ajouter le texte

 


 

 

Oui, je la connais bien cette vidéo,  mais je ne nous reconnais pas :

 

ni ta voix sensuelle et un peu railleuse, ni ton inventivité dans le commentaire, volontairement outrancier,

ni moi, et ce tendre abandon, ce sourire rayonnant, incrédule, comment imaginer maintenant de telles scènes d'intimité confiante, ludique ?

comment imaginer maintenant  ton insouciance d'alors ? et mon bonheur dont je le voyais pas la fin ?  et notre complicité ?

comment imaginer que tu consacrerais tant de temps à faire des noeuds ? je crois bien avoir été ton premier "cobaye" et tu gardais le shéma sous la main pour t'aider à me saucissoner dans les règles de l'art!  ;-)

 

Tu as tout détruit, tu m'as quittée meme pas pour une autre, tu t'es guindé, coincé, tu ne sais plus parler de sexe et encore moins le pratiquer, aurais je rêvé toutes ces années ? tous ces chapitres ?Peut on changer de nature à ce point ?

 

Tu as effacé le message de ton téléphone "dédié", un message impersonnel destiné aux libertins de tout poils, style "parlez sans crainte" avec une voix que tu surjouais dans ce registre là!

Je n'aimais pas trop ce message, mais du moins je pouvais entendre ta voix quand le manque était trop fort.

 

Maintenant c'est la voix de l'opératrice Orange que j'entends, et tu n'es jamais là, et je me demande si tu regardes encore ce téléphone, si tu l'utilises, car tu ne me réponds plus jamais si je me hasarde à t'envoyer un sms.

 

Maintenant (je n'ai pas à me plaindre vous allez me dire) je n'ai plus ta voix que  sur ces vidéos érotiques :  tu les tournais  lors de nos jeux, préludes à des étreintes plus classiques mais tout aussi intenses et  que je croyais sincères de ta part.

 

A peine si j'ose maintenant les revoir, les écouter,  tant elles me semblent irréelles, était ce bien toi, était ce bien moi ?

 

Celle ci je l'aime bien, elle symbolise toute "l'innocence" de notre amour alors à son apogée, et c'est la seule où nous ne sommes pas au donjon, mais dans ma chambre d'hotel, à la lumière du jour.

 

Quand je la vois, je me sens bafouée dans ma confiance, trahie, mais j'essaie tout de meme de me concentrer sur ces moments là, que personne ne pourra me rendre, mais que personne ne pourra me prendre!

 

 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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