Tu venais de temps en temps voir mon blog, même après le changement de 2010, oui, tu me l'avais dit.
Maintenant c'est pire que jamais, mais peut etre que tu feras un tour ici. Je veux te dire .. je veux que tu saches ..
Ce que je n'ose et n'ai plus droit de te dire, ici je peux .. Nos échanges de mails resteront "propres", ils me font du bien, me permettent de survivre et parfois de sourire, mais il y manque tant de choses .. et je n'en ai jamais assez ..
Avant hier, par exemple, quand je t'ai dit que j'allais à la fête des Lumières en soirée, tu m'as écris "amuse toi bien" , et moi j'entendais "amuse toi bien, bébé". Comme avant .- la dernière fois, le 5 octobre -
L'année dernière, juste avant de succomber, j'avais dit aussi que j'allais au cinéma, et tu m'avais écrit "bonne projection, bébé"
et quand je suis rentrée : "tu peux réserver Lisbonne, on va se revoir". Oh si tu m'avais vu danser de joie dans le salon, comme une petite fille, tu aurais souri .. te serais moqué de moi, tant pis!!
Tu m'as fait croire que c'était par peur de mon chantage, mais je sais maintenant que tu en avais envie, c'est tout.
Et hier, vendredi, rien, pas un mot!! tu sais combien c'est important pour moi le vendredi, comme le mardi.
On avait décidé dans cette période "calme" que le jour de silence serait le mercredi. le milieu de ta semaine de quatre jours.
Surtout que je vais partir à Prague mardi et que tu ne m'as meme pas dit de faire un bon voyage juste "je t'imagine en train de faire ta valise pour Prague" (bien sur, je ne la ferai pas pour Toulon, tu es tranquille, hein ?)
Tu m'as laissée seule, avec tes deux seuls messages de la semaine, deux minutes à me consacrer, on est loin des 35 échangés la semaine dernière (autour de banalités mais bon : 35, et une converse tardive)
Cette fois mon coeur j'ai envie/besoin de craquer, au lieu de te raconter ma seconde expédition lyonnaise ce soir, sur un ton faussement léger, (ce que je ferai quand meme) car la seule chose que je veux te dire c'est que tu me manques trop, que j'en crève, que pourquoi ??? que j'ai envie de te revoir et que tu me fasses l'amour comme tu le fais si bien!
On s'entendait bien sur tous les plans
Dois je te rappeler tes mots de cet été ?
Si tu considères objectivement la situation:
- on se connait depuis trois ans et demi, on se voit depuis trois ans.
- tu as fait échec à mon envie de rompre en septembre dernier.
- Tu as renoué sexuellement avec moi depuis décembre. de mon côté, j'avais peur d'éprouver un certain dégoût comme il m'est arrivé par le passé, mais heureusement, ça ne s'est pas produit.
- ma rancoeur vis à vis de toi a cessé.
- tu as enfoncé la dead line du 1er mars et l'éventualité d'une séparation à l'amiable est renvoyé aux calendes grecques.
- on va vers une amélioration de nos rapports plutôt qu'une dégradation. Je pense même que je n'ai jamais autant été disposé à ton égard depuis le 1er septembre
pas de souci pour le Panoramique en automne ..et les pinèdes alentour..
nous repartons en effet sur de nouvelles bases.
lol, tu m'as eu à l'usure...mais tu n'as pas rêvé.
bon WE à toi aussi.
.moi je trouve qu'on a vraiment trouvé un équilibre, sur des bases stables, solides et durables. (oui !! moi
aussi et j’adore !)
28 juin
En même temps, je me dis que le bourgeois de Toulon a bien mérité sa corde autour du cou. Et que tu as bien mérité ta victoire. Tu as cette revanche. jouissive. Je suis même content de te l'avoir offerte. je ne vois pas donc où est le problème.
6 juillet 2011
oui, je pense déjà à l'automne ...à moins que tu souhaites me "libérer" avant? je ne pense pas car tu m'as dit que c'était renvoyé aux calendes...monténégrines! donc, oui, je pense à l'après septembre et je m'inscris dans la durée...
Putain mais quoi j'ai pas rêvé!!!
Ok, c'est donc septembre qui a tout gaché; j'étais encore trop présente ? envahissante ? je ne trouve pas, mais pour toi c'était encore trop il faut croire.
A quel moment tu en as eu assez ? et pourquoi ? Pourquoi surtout, te connaissant, ne m'as tu pas empechée de venir ? pourquoi as tu fait semblant de te féliciter de ce séjour ?
Au lieu de quoi, alors que - saturé de moi pendant quelque jours et je l'ai compris, te laissant sans nouvelles (ayant prévenu) toute la fin septembre - alors que retour de Picardie, tu semblais avoir retrouvé de l'élan vers moi (connexions matinales, mails en nombre!!)
Puis silence du vendredi, fatal, on le sait.
Je suis tombée dans le piège
Tu en as profité pour me donner le coup de grace et exprimer par des mots assassins, inoubliables au meme titre que les autres, ton souhait de rompre avec moi , meme si .. comme tu l'as écrit quelques jours après :
si et justement: tu
resteras une éternelle pulsion. c'est un combat entre cette pulsion et ma raison et c'est ma raison qui l'a emporté. Tu es une femme fatale. Si je me retrouve seul dans un ascenseur avec toi, il
arrivera fatalement "ce qui devait arriver". quand tu es loin de moi, ça va. Quand tu es proche, ma détermination fond comme neige au soleil à mesure que mon érection enfle. D'ailleurs j'ai
toujours été incapable de te résister et je me suis donné à toi constamment. Alors pourquoi cette pulsion si difficile à combattre. Probablement parce que je t'ai aimé, parce que tu es cérébrale,
imaginative, manipulatrice et vicieuse, parce que tu as lappé mon nectar jusqu'à la dernière goutte, parce que j'ai déchargé un nombre incalculable de fois entre tes cuisses et que j'ai aimé ça.
parce que j'ai aimé tes cris quand je forçais ton cul, et ta chatte qui gouttait, parce que j'ai aimé ce flot tiède qui se libérait violemment quand tu t'empalais. en un mot, parce que tu as été
ma meilleure amante. Et ma queue, je suppose, a gardé le souvenir de tout ça.
cela, c'était le 28 octobre
Depuis plus rien, électrocardiogramme plat. Jamais été si long..
Je cherche en vain le choc qui va te ranimer. Mais depuis le rateau que j'ai pris avec "edt" juste avant cette littérature plus haut, j'ai peur d'aggraver mon cas.
Alors je pleure, je pleure, j'achète deux boites de mouchoirs par semaine, je ne suis que douleur et je ne vois plus personne, occupée, obsédée de toi, de nous, de t'avoir perdu à jamais par ta seule décision.
Je suis passée de cette lumière d'été au noir de l'automne, cet horrible automne enlaidi de tes promesses non tenues, les premières que tu ne tiens pas.
Deux déjà : le Panoramique et la pinède, et novembre et bientot, décembre si je n'y met pas bon ordre.
Car le manque est trop fort, je n'accepte pas, JE VEUX CES TROIS RENCONTRES!!! Je veux savoir.
Je te ferai payer ces promesses non tenues. Il ne fallait pas.
On était, oui, arrivés à cet é quilibre, s'aimer sans le dire, etre bien ensemble, se revoir régulièrement, baiser divinement, alors pourquoi ? qu'ai je pas vu ? te forçais tu tellement ?
Je me suis donc illusionnée tout ce temps ? croyant t'avoir reconquis ?
Car pour une broutille (ce mail malencontreux que tu qualifies de "grosse connerie") tu me largues sans me laisser la moindre chance.
Je t'ai dit de me "bannir" certes, mais un bannissement a une fin, et tu sais mon ange, c'est Noel, et je vais le passer toute seule à cause de toi, sans toi, sans ma famille, ne plus leur imposer mes larmes, et cette façon nouvelle que j'ai d'être "ailleurs" .. qu'ils ne supportent pas. Ne comprennent pas.
Tu ne permettras pas cela ? tu vas me revenir, dis ? Oh c'est si dur de faire semblant d'aller nien, enfin pas si dur, puisque tu ne peux pas me voir, et voir ma vie, et combien ce voyage à Prague me semble maintenant dérisoire.
Quand tu l'as tiré au sort l'autre jour avec tes amis, quel bonheur! et Vienne aussi comble du hasard!! Signes du Destin, mais tu n'as pas montré la meme joie que moi, c'est certain ..
Décembre
2010 - Strasbourg ville de l'est + la Belle Hélène
2011 - Prague ville de l'est + la vie Parisienne
la comparaison s'arrete la, bis repetita, non simula ... encore une fois. A quoi bon forcer le destin ?
Pourtant il le faudra bien. Je ne veux pas mourir.
Partir sans un mot de toi. Pleurer, pleurer encore, ne plus pouvoir te voir, te toucher, ne plus oser porter mon parfum, il me rappelle trop de chauds après midi, des rendez vous au café, des retrouvailles .. et de pleurer encore.
Normalement je dois le renouveler en novembre, et là, il en reste encore .. je l'achetais au duty free lors de mon voyage d'automne.
Je suis épuisée d'avoir trop pleuré depuis hier soir, ce samedi s'annoncerait si bien avec un mot de toi.
Depuis juillet, tu ne me dis plus quand tu es de garde.
Alors j'attends encore, tous les samedis, tous les dimanches, c'est cruel. Il n'y a qu'une chance sur 5 pour que tu sois de garde, le reste du temps, j'attends pour rien.
Je t'aime, tu me manques, je ne veux pas te perdre.
Hier relisant encore mes journaux intimes tu me disais, trois mois après notre rencontre (!!) "je verrais la fin de nos relations comme une catastrophe" ... "je tiens à toi, je ne veux pas te perdre" ..
Et le pire, c'est que je n'ai pas COMPRIS NI ENTENDU, PAS CRU, je me marrais, moi je ne t'aimais pas, et j'envisageais facilement la rupture, ce n'était pour moi qu'une aventure, je voulais refaire l'amour c'est tout, meme si j'étais habituée à vivre sans.
Et puis il est arrivé que l'on ne se voie qu'une fois tous les trois mois et demi!! 11 juillet 2008 - fin octobre 2008 - 18 février 2009 - 3 juin 2009 !!!!!
Alors comment aurais je pu te croire une seconde ?
Il a fallu que tu mettes les points sur les i pour que je te croie .. et à peine je m 'étais faite à l'idée, enivrante, que je pouvais inspirer de tels sentiments .. pfff .. ils sont partis, quelque part dans l'azur de l' été 2010, oublieux de ma bague toute neuve, de l'avenir radieux ..
Je n'aurai profité de mon bonheur que quelques mois, alors que j'aurais pu le faire dès le début.
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