Dimanche 15 janvier 7 15 /01 /Jan 22:19

On devise donc un peu plus naturellement que dans la voiture tout en sirotant notre Muscat, et soudain alors que je n’y croyais pas, ta main se balade sous ma jupe à la rencontre de mon bas. A bien réfléchir, je crois que, chose horrible, tu m’as retiré ma culotte dès l’entrée dans la cuisine et que je t’ai laissé faire, oui, c’est ça .. puis tu es passé à autre chose.

Il n’y a pas de musique, aucun son de l’extérieur, la lumière est encore au zénith, et pourtant j’ose enfin moi aussi t’approcher de plus près et sentir ce divin renflement qui me met dans tous mes  états, et de là les gestes  s’enchaînent, toujours aussi impératifs, je n’ai pas eu le temps de défaire ta ceinture comme j’avais prévu de le faire, tu t’offres déjà à ma bouche avide, tout en continuant à te dévêtir jusqu’à être complètement nu contre moi, me caressant, moi faisant de même, s’embrassant à pleine bouche, et vite basculant sur le canapé jaune où tu me prends presque aussitôt, alors que cinq minutes avant on bavardait de façon anodine ..

 Mystère de l’attraction sexuelle, mais que tu vas t ‘employer à détruire insidieusement ..

 tu avais sans doute tout prévu, mais nous n’en sommes pas là .. pas encore ..

Jusque là tout va bien, cette urgence m’emballe, puis une tranquille et rassurante installation dans le coit, malgré l’inconfort et le manque de musique et la lumière, rien ne me déplaira, surtout pas le délicieux cunni, et même pas le fait qu’on se mette à parler en même temps qu’on baise, pourquoi pas après tout ?  on aura si peu le temps de parler, il faut en profiter.

D’ailleurs tu me dis sans ambages que ce qu’on est en train de faire est pour toi, une façon d’éviter le conflit (sans plus ?) – j’enchaîne à ta place sur les bonobos et leur célèbre méthode, qu’on est en train, donc, de pratiquer ..

Autre défi inspiré par l’action, je lance l’idée que si je te quitte comme prévu, c’est toi qui reviendra bien vite entre mes cuisses ! « Combien de temps tu me donnes pour ça ? – Euh .. deux mois ? (le maximum supportable pour moi) – alors je prends les paris – quoi comme pari ?  - une bouteille de Muscat – c’est tout ? »

Puis lors d ‘une petite pause, tu casses encore un peu le rêve en me disant que tu as pris pour moi double dose de Cialis, soulignant qu’un quart suffit avec ta femme, quelques fois par semaine pour « faire une couverture » ..Un peu vexant, mais je met ça sur le compte de la peur de l’échec.

Une fois de plus j’ai droit à l’historique de ton déclin sexuel inexorable, de ton « conflit intra  psychique » (joli pléonasme) .. mais il n’est plus question que j’en sois l’unique et meilleur remède, et pourtant dans les faits ..  Passons. Je ne veux pas en entendre davantage ! je me relève, finis mon verre et change ma jupe de ville contre un de tes derniers cadeaux, une micro jupe en vinyle noir qui me va tellement bien, presque un peu large maintenant.

 

Tu va chercher dans ton cartable (que j’avais donc fouillé en septembre ..)  la boite en carton verte et blanche contenant les menottes de la rue d’Alger ! Tu les passes autour de mes poignets rassemblés dans le dos, juste pour quelques minutes, c’est bizarre, juste le temps de parvenir à mettre en route la musique – je ne t’ai jamais vu savoir la faire démarrer tout de suite, à part quand j’amène ma simple  clé usb mais je l’ai encore une fois oubliée à l’hôtel, dans mon trouble. Il suffit de la brancher dans le haut parleur et ça marche.

J’attends les mains dans le dos, un peu nerveuse, quand soudain le son enfin s’élève, ce ne sont pas les mêmes musiques que d’habitude, je ne sais pas si tu les prépares d’avance ou pas, ni d’où elles sortent .. Tout est en anglais.

 

J’ai laissé mon sac au salon, avec l’appareil photo dedans, je sais que cette fois il n’y aura pas de photos, je pourrais en faire, tu ne t’y opposerais pas, mais je préfère quand tu demandes.

 

Déjà tu m’enlèves les m enottes, parce que je dois aller sur la table. Je proteste un peu, je m’attendais plutôt à une séance de fouet un peu punitive, peut être attachée à un des anneaux du mur, debout ou agenouillée, comme dans la séance des cuissardes. Ça fait longtemps et j’avais bien aimé. Et on aurait terminé sur le grand lit ..

La table, ça veut dire baiser de cette façon encore plus inconfortable que sur le canapé, les jambes suspendues au trapèze et les bras maintenus en arrière, poignets attachés aux menottes du bout de la table ..  avouons que je suis moins à l’aise ici que je ne le crois, et que je n’ai jamais pu résister à rien si j’y pense. L’endroit est conçu pour cela.

A peine suis je installée qu’il me reprend. Je précise que depuis le début de toute l’opération, il a retrouvé le sourire mais que ce sourire si je l’observe bien se teinte de malice et  peut être de ruse.

« Depuis quand ne suis je pas allé dans ton petit trou ? » me demande t il tout d’un coup.

Il le sait très bien, depuis la dernière fois, qui remonte déjà au  .. 20 septembre avec toute cette affaire. Je pâlis, si c’est possible, ou je rougis, sans doute, tétanisée.

Souvenir très gênant pour moi car à cette occasion et pour la première fois (j’espère) il y avait eut on va dire un petit raté technique assez inattendu vu les précautions prises comme toujours ..

et tout en accélérant le rythme de ses coup de boutoir, il me demande des précisions sur la méthode employée, toujours avec ce sourire narquois, et tout en m’assurant que lui ne trouve rien de gênant etc .. (euh ..  s’agit il vraiment de périphrases ?) et je commence à comprendre qu’il tient là une  vengeance facile, imminente et vraiment tordue  ..

 

Surtout que connaissant son sens professionnel autant qu’helvétique de l’hygiène, eh bien je m’étais persuadée, oui, que le motif de rupture était là, contenu dans ce léger incident générateur de dégoût. Il suffit parfois d’un détail  trivial pour tuer une histoire d’amour ! surtout si on ne vit pas ensemble ..

 

Oublié temporairement le 5 octobre certes, mais je ne voyais rien d’autre .. C’était donc bien ça, et j’étais persuadée que si sexe il y aurait entre nous, ce serait purement orthodoxe et à tout jamais.

Donc aucune préparation ce matin, bien entendu. Et me voilà attachée impuissante à résister s’il est besoin.

C’est alors que .. au bout de quelques secondes (la conversation n’aura duré en tout que deux minutes je crois) et sans rien faire de particulier,  je me sens d ‘un seul coup ...propulsée au septième ciel, chose qui n’était pas arrivée depuis deux ans, sur cette même table !    

C’est quelque chose de dévastateur,  d’addictif, limite terrifiant, mais tellement, tellement bon ! ..

Alors pourquoi maintenant ?

Sans doute mon cerveau était occupé à évaluer les risques et les dégâts, à digérer la honte, et le reste de mon corps en a profité pour se laisser aller, lâcher prise, et hop ! direction les étoiles !

Ou bien c’est cette honte même qui a déclenché la mise à feu ? (moins glorieux).

 

Pareil pour la dernière fois, le même phénomène, devais je l’attribuer aux cadeaux de la veille où je l’avais reçu dans ma belle chambre d’hôtel ? : 180 euros pour le voyage, un énorme bouquet de mimosas, une bouteille de Muscat et un « je t’aime, je t’aime » murmuré pendant l’amour .. ou bien plus prosaïquement aux deux nouveaux jouets utilisés peu avant sur cette même table ?sans doute un peu des deux ..

En tout cas, lui si désireux de m’arracher ce plaisir là, il n’en avait pas fait cas du tout, ne s’était ni ne m’avait félicité, et pire, le restant de la soirée m’avait fait une tête de six pieds de long et refusé de me voir le lendemain !!!  bizarre attitude, l’hypothèse du  pervers narcissique s’est fait jour, et d’ailleurs, je n’avais pas renouvelé l’exploit, ou plutôt mon corps l’avait refusé jusque là !

 

Comme la nature est étrange .. Et lui donc !! avec cette attitude peu gratifiante, il m’a sûrement privée de quantités de septièmes ciels !

Et maintenant je suis là, alanguie, et je répète comme une débile « j’suis contente .. j’suis contente » .. en modulant les mots comme si je voulais les chanter, totalement perdue et ébahie ..groggy, .. Extasiée, je saisis dans ma main les objets du désir, je les trouve si beau, si précieux, sans même les voir ma main les adore les caresse doucement, je me sens  si bien, en parfaite .. sécurité ? fusion ?  .. et lui toujours aussi peu sensible à l’exploit qu’il y a deux ans.

On continue, je jouis encore deux fois, et retrouve un peu d’énergie pour lui demander : » tu es bien entre mes cuisses ? – je ne suis pas obligé de te répondre ».

C’est tout ce que j’obtiens, et il a  appliqué cette règle à plusieurs situations : » tu les aimes ces bas ? – je les aime peut être mais je ne suis pas obligé de te le dire » ou pire encore par deux fois au cours des six derniers mois »même si je t’aimais, je ne te le dirais pas, tu ne peux pas gagner sur tous les tableaux, garce »

Une fois en conversation msn, une fois en direct, ici même, en septembre.

 

Comme il a peu de temps, je pense que mon « calvaire » va finir et qu’on aura le temps de parler.

L’incident est oublié, c’était juste une petite pique, une provocation un peu méchante, c’est de bonne guerre après tout, en regard du « chantage ».

Mais il se dirige vers le lit et me demande de m’y installer à plat ventre, en m’annonçant qu’il allait me fouetter, ce qu’il  ne voulait pas faire au départ.

Je ne pose pas de question, ça me plait bien et je m’exécute, et il a tôt fait de m’attacher aux quatre coins du lit montagnard, avec des chaines très courtes qui m’interdisent tout retournement !

Je ne peux même pas voir s’il a pris le vrai martinet ou le faux, mais je ne tarde pas à m’en rendre compte, encore qu’il n’a jamais vraiment exagéré dans l’intensité des coups ! Comme je m’y étais engagée, je ne crie pas, me servant des oreillers pour étouffer mes gémissements.

Et alors que je n’y croyais plus, je le vois se livrer à de louches préparatifs .. il se dirige vers le haut de l’armoire où se trouvent les gels et la réserve de préservatifs, puis dans le fond de la pièce, où sont rangés les plugs et godes de différentes tailles .. je suis faite ! je proteste aussi vigoureusement que je peux, mais le salaud s’en moque bien !

En deux temps trois mouvements, et sans qu’il n’aie rien dit, me voilà prise au piège (il a du prendre le plus petit je pense) et non content, voilà qu’il recommence,  allongé près de moi à me caresser, puis me travailler de plus en plus profondément et rapidement, par des mouvements circulaires et forts de ses beaux doigts si agiles, et je comprends quand je sens un liquide chaud s’écouler sous moi, sur le drap !! il a voulu, en plus, déclencher le phénomène « fontaine », qui est chez moi totalement séparé du plaisir, et ne se produit que par ce genre de caresses  ou la position d ‘Andromaque  –quand je suis debout, ou a la verticale –

Il jubile, se moque de moi méchamment, il me semble,  me traite de truie qui se vautre dans ma fange, ah cette fois ce n’est plus lui qui est « défait, vaincu, humilié » mais bien moi !! je crois que jamais je ne pourrai pardonner ça !

 

Quand il me disait, il y a trois ans, après mes premiers exploits libertins, que j’étais « un ange dans la fange », c’était une déclaration d’amour un peu sulfureux, mais d’amour poétique .. et là, c’est une insulte.

 

Enfin une fois le résultat obtenu, il me retire l’objet non sans un commentaire ironique, puis me jette carrément les clés des menottes pour que je me libère moi même. Avec un mépris non dissimulé.

Outragée et incapable d’ouvrir la première serrure, bien sur, je lui demande de le faire. Il est bien obligé de s’exécuter, mais me laisse faire pour les trois autres, me regarde moqueuse ment me tortiller sur le lit, gênée par les autres entraves… s’étonne que j’y arrive !

Cela me rend d’autant plus furieuse qu’il va m’asséner le dernier coup : ne pas jouir lui même. S’économiser pour la séance conjugale obligatoire du lendemain. Me montrer qu’il n’a pas envie ni besoin  de moi pour ça.

Une fois debout, je le lui fais remarquer .. il joue l’étonnement, » Ah.  mais pas de problème, seulement je te préviens, ce sera rapide !»

Rapide .. et ce qu’on fait depuis trois heures ?  J’ai tôt fait de le ranimer dans ma bouche, servile jusqu’au bout puisqu’on en est là ..

Il me prend en levrette sur le lit, et en effet, jouit fort et rapidement. Mais ensuite, pas de tendre baiser cette fois, il me demande tout de suite si je veux prendre une douche.

Ulcérée, j’accepte, j’ai besoin d’être seule, il m’a vraiment gâché le plaisir ! Mais je ne lui montre pas ma déconvenue, courage, il ne reste qu’une fois encore à constater que oui, c’est vrai, il ne m’aime plus ..  mais alors plus du tout. Je peux dire adieu aux récits, aux mails d’une demi page, aux sms surprise, au « tu viens quand ? » etc etc ..

 

Pendant que je me douche et me rhabille de façon plus urbaine (collants, sandales, petit pull) me remaquille rapidement (j’ai quand même une meilleure tête que pendant toutes ces maudites semaines !) il range notre désordre là haut, mais c’est moi qui devrai rouler le drap trempé, tenter une approche plus tendre pour avoir un semblant de débriefing .. car j’en ai bien besoin .. Mais non, il est gentil c’est tout, va se doucher à son tour, cette fois il ne me retient pas un moment pour m’embrasser comme la dernière fois de septembre, au milieu du salon.

Pendant qu’il se douche, je prends une petite vidéo des lieux, je pense que je n’y viendrai plus, mais que lui les gardera encore longtemps, pour rien, par flemme .. ou qui sait pour une autre encore à connaître, ou qu’il connaît déjà, après tout, il y a bien une explication rationnelle à tout ce gâchis.

 

Le long du chemin trop court, je n’apprendrai que la différence entre le palmier dattier et le palmier phénix, et l’existence du charançon de ce dernier ! Mais j’en suis encore au stade où ce genre d’incongruité me fait craquer ..

Alors qu’on vit nos dernières heures. Que je n’arrive pas à rattraper les choses ..

 

Quelle histoire ..

 

C’est  râpé pour le coucher du soleil, il fait presque nuit. La douceur de l’air fait oublier qu’on est au cœur de l’hiver.

Je suis encore bien, demain, il va peut être se libérer. Ou m’envoyer un gentil sms, comme souvent (mais pas chaque fois). Je suis surtout sous le charme de ce plaisir qui s’est invité par surprise, mon cœur et mon ventre en sont encore bouleversés, je le sens ..  et on va se revoir une fois encore, ça j’en suis sure.

 

Le lendemain, non, il n’y aura pas de miracle, il ne répondra même pas à mes textos, sans doute a t-il refermé le portable désormais très intermittent .. Heureusement il fait très beau, j’embarque pour les Sablettes sur le bateau de ligne, j’adore ça, négligeant les soldes qui commencent aujourd’hui.

Sur la terrasse où je prends un café devant la mer si bleue et qui brille au soleil, je me prends à rêver. Hier, il m’a finalement avoué que non, retourner au Panoramique n’était pas une bonne idée, (sous entendu c’est un trop beau souvenir en regard du présent) ; alors comme on ne fera pas l’amour, puisque tu as voulu tuer et salir  notre lien sexuel pourtant si fort -  peut être voudras tu venir là avec moi, loin de la ville, partager un coca light, une bière ou un café ? un semblant de croisière, un semblant de partage ..avant le grand départ.

Je te lèguerai mes guides de Prague, je ne m’en servirai plus. Ainsi, dans plusieurs mois, tu repenseras à moi en les consultant, et tu iras j’en suis sure, boire avec ta femme et tes amis dans la belle brasserie Art Nouveau  que je t’ai recommandée.

Toi, tu ne me feras aucun cadeau, même pas un bouquet. Trop peur que je me fasse des idées.

 

Je reprends ma valise et mon train. Sans regarder si je te vois pas par hasard, tu ne m’as même pas demandé l’heure du train. C’est celui de 16h15, celui où tu m’avais joyeusement accompagnée après notre première balade sur le mont  Faron. J’irai à Venise, puis on se verrait très vite, quatre jours de suite, quatre  ..

Mais je ne suis pas si triste, ce soir j’aurai un mail, il le faut !

Dans le TGV direct, je termine la lecture de « L’immortalité », un beau roman de Milan Kundera. Je suis une femme qui a fait l’amour. Qui a joui. Tout est bien. Je t’aime, mon chéri. Si tu es plus heureux sans moi.

 

Il faut que j’oublie qu’il vient de détruire mon principal atout, son attirance sexuelle pour moi. Il a du le faire exprès, tout a été prémédité, il a anticipé toutes mes réactions, passées présentes et à venir.

Le soir il n’y aura pas de mail. Une habitude que je commence à intégrer. Accepter dans les larmes mais accepter, que faire d’autre ? je ne peux pas prendre ses mains pour les poser sur le clavier !

 

Le lendemain, oui, mais o combien glacial et décalé ! Figurez vous qu’il « m’assure de toute son affection et de son amitié » !! Qu’il me demande de le briefer sur Prague. Qu’il me donne des nouvelles de ses datura et de ses iris !

Alors soit il se fout carrément de moi, soit il a honte de ce qu’il s’est passé, et se fait humble, comme il aime parfois le faire .. Je n’en saurai pas plus, à nouveau c’est le long silence du week end. Mes questions sont restées sans réponse.

A t il aimé être mon « chevalier servant » de l’année dernière ? je ne me souviens plus .. il en a eu assez, à un moment, mais quand ? je l’ai obligé à ça selon lui .. je n’aurais peut être pas du lui montrer les photos où il est à mes pieds, caressant mes chaussures, posant sur moi ses yeux bleus, indéchiffrables.

 On a vraiment eu une belle époque, pourtant, je l’avais reconquis, ça j’en suis sure, à partir de mon séjour à la Salette. Il doit aimer que je travaille, puis que j’aille à Dubrovnik avant lui, puis à la recherche de la maison des années 20 entr’aperçue depuis son TGV .. oui mais comment faire tout ça si tu ne m’aimes plus ?où en trouver l’envie ?ce coup de couteau dans le dos m’a fait si mal ..

 

Moi, j’aurais voulu qu’il reprenne son rôle initial de « maître » : comme ce soir. J’aurais accepté de bon cœur  cette petite expiation.. si après, il y avait eu un avenir .. un tabou de plus serait tombé, rien de plus .. c’était presque touchant, intime, naturel …

 

J’ai même cru à cette « nouvelle-nouvelle donne » un moment. Mais ton silence est éloquent. Assassin autant que les mots de décembre.

 

La prochaine et dernière fois, je serai allée à Lisbonne, Sintra, Estoril .. sans Lisbonne je n’aurais pas mis cette insistance à le revoir, avant et après, Lisbonne est un symbole, c’est « notre ville » ..et la revoir sans lui serait un contresens dangereux ! un petit sursis ..

 

C’est dommage. Je suis si bien avec toi. En septembre on était bien, j’ai cru, proches ..Peut être que si j’avais été plus tendre, plus sure de moi encore .. joui comme ça  plus tôt et plus souvent ..

 

Je sais juste que j’ai perdu mon pouvoir, et que je ne dois rien attendre, aucune prolongation, il faudra vraiment, en février, se dire adieu, mon cœur, mon ange que j’adore  .. Que j’en trouve la force. J’espère juste que tu as pu te vider de ta haine à mon égard pendant cette éprouvante séance et que tu pourras me sourire et m’estimer à nouveau, de loin.

 

Tu as gagné. L ‘Amour ne gagne pas toujours ..

 

 

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Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Dimanche 15 janvier 7 15 /01 /Jan 22:21

DSCN2109.JPGIl est déjà « dépensé » cet avant dernier jour, comme les trois vœux du conte, sauf que là je n’en avais que deux. Et il n’en reste qu’un. Après Lisbonne, deux bonheurs proches  à exploiter au mieux ..

 

De retour, me voilà à Auchan, cherchant un réconfort dans la foule du samedi et les possibles tentations matérialistes.

Soudain vers le rayon fruits et légumes, un parfum que je reconnais immédiatement .. celui du mimosa. Déjà ? A Toulon pourtant il n’y en avait pas encore à l’étal des fleuristes du marché Lafayette, ça m’avait rassurée. Il n’aurait pas pu m’en offrir.  La prochaine fois il sera trop tard. Mais il n’y en aurait pas eu, pas plus que l’année dernière.

Ce parfum presque violent me ramène brusquement dans deux chambres d’hôtels où j’ avais précieusement mis dans l’eau ces adorables trophées .. Si les hommes savaient combien c’est facile de faire plaisir. Mais c’est sans doute aussi difficile de faire semblant, sauf si c’est pour cacher une tromperie. Et là il ne me trompe même pas.

 

Ce lundi  9 janvier j’étais partie sous le soleil, toute heureuse de ressortir du placard la fameuse valise rouge et son vanity assorti. Pas très rassurée quand même, car sa reddition saison II fut, il me semble, moins palpitante de désir que la première (pas de « bébé, je t’embrasse partout,  .. je suis consentant à 80 % .. tu m’excites quand même, garce etc … ») -Et pour être honnête, elle fut plutôt haineuse et dégoûtée à 100 % !

 

Je pars donc plutôt par devoir, par fidélité à ma propre obstination, pour faire aussi du reportage intensif, prendre des photos de tout, sauf de nous, l’ambiance ne s’y prêtera sûrement pas.

Pas de vidéos de cul, mais du port, de la fontaine, du salon du donjon, de l’hôtel où je serai seule cette fois, des plages, et des centaines de photos, traquant la plus insolite, la plus lumineuse, la plus nostalgique, photographier est une façon de posséder et posséder encore ce qu’on va bientôt perdre  ..Toi, je ne te prendrai pas, ton sourire serait faux. J’ai déjà essayé.

 

Vaine précaution que d’être venue la veille, les trains étant à l’heure. Mais je peux aller sur les plages, où à la même heure, je le saurai le lendemain, Monsieur court avec Madame, inquiet de me croiser inopinément .. Mais j’étais sans doute à ce moment là sur la jetée rocheuse à contempler les flots et au loin, la montagne de Notre Dame du Mai, sa toute première recommandation touristique ..  Je me plais à imaginer un plan travelling éloigné de la scène : les deux silhouettes conjugales courant sur le chemin, et en retrait, la maîtresse devenue gênante, loin d’imaginer cette proximité  !

 

Je me sens bien, presque mieux que l’année dernière où il faisait gris, je me sens fataliste et son manque d’enthousiasme limite l’enjeu.

Prendre ce qu’il y a à prendre, c’est tout, et vivre encore quelques semaines d’illusion, de l’avoir dans ma vie, même si peu,  si mal. Et je sais bien que cette fois j’ai perdu, le miracle d’avril à septembre 2011 n’aura pas lieu, il n’y a rien en  germe : le dernier « bonjour, bébé », la dernière connexion matinale et spontanée datent du .. 5 octobre ! ça date ..

Ensuite, silence, puis haine ..cruauté mentale ..  je ne saurai donc jamais pourquoi .. peut être la prochaine fois ?

 

En attendant cette fois là n’est pas encore entamée, la matinée est longue bien qu’ensoleillée et employée à prendre des photos de tout. Tout dans cette ville qui va me manquer autant que toi. Celle ville que je n’aimais pas, et  toi qui n’étais pas mon genre !

 

Son premier sms donne le ton. Ecoutez donc comme c’est glamour !

« on devra écourter, je dois aller chercher mon fils  à 17h30 ( !) ne mets pas ton parfum car il te succèdera dans la voiture et le sentira aussitôt ».

Je contiens à grand peine  une réponse cinglante et au contraire abonde dans son sens, pour lui simplifier la vie et qu'il m'en veuille moins d'etre la :

« Alors tu me laisseras vers les plages (c’est à coté du lycée) je rentrerai en bus » lui,   repentant : « mais le soleil sera couché à 17h30 ! – c pas grave, mais on pourra peut être se voir plus tôt, 13h15 ? 13h30 ?- Lol j’essaierai de me libérer, tu ne lâches rien ! – tant qu’à faire, puisque je suis là ! »

Pour mémoire « bonjour ma chérie, je peux venir quand ? « .. » Plus tôt ne serait pas possible ? j’ai hâte .. »

De quoi devenir dingue ..

 

Cool .. respire .. je m’apprête, passe déjà les fameux bas à la dentelle rouge, mais une jupe correcte, le tee shirt rouge et noir, les bottines de ville ou d’ailleurs, le tout sexy mais pas trop, pouvant faire les deux usages, et bien sur je me parfume normalement .. il faut d’ailleurs que je renouvelle l’Aromatic Elixir à la prochaine duty free, en février ..

 

Enfin le sms où il me révèle son lieu de stationnement, vers la gare routière toute proche. Je me trompe de sens, il n’y a pas  sa voiture, me retourne, et le vois de loin, debout au milieu du large trottoir. Mais il ne me fait pas signe, c’est la statue du Commandeur.

Quand il voit que je l’ai vu, il retourne dans sa voiture et m’attend au lieu de rouler à ma hauteur. On est loin des retrouvailles façon « un homme et une femme ! »

Je remarque aussitôt sa mine de carême, chose tout à fait  nouvelle. Il m’a toujours accueillie avec le sourire, un baiser, une main sur ma cuisse .. C’est de bonne guerre, c’est la guerre ça je le savais mais je ne suis pas habituée..

Je tente de le dégeler sans grand succès, mais  me gardant bien de découvrir le haut de mes bas, on peut croire que j’ai des collants. Inutile de prendre un râteau dès le début !

 

On roule vers le donjon, toujours par la route du haut, plus longue mais sans embouteillages, cette route tant de fois prise avec lui dans ce sens là. Les rues aux noms de poètes, les citronniers ou les lauriers en fleur, selon la saison, les petits immeubles verrues, le magasin de musique, la Poste .. tout un monde qui va disparaître pour moi.

En sortant de la voiture, ce n’est pas trois pas devant moi qu’il marche, mais dix pas ! on voit tout de suite la différence. Main dans la main, ça n’a du se produire que deux ou trois fois, et encore, je n’en suis pas sure.

Comme il m’avait parlé de ses pulsions meurtrières à mon encontre, je fais semblant d’avoir peur d’entrer dans la souricière, et il daigne sourire en ouvrant la porte, ayant sans doute déjà sa petite idée..

 

Pourtant tout se passe au début, comme avant : la question rituelle sur si je veux passer aux toilettes avant de monter, je dis non, puis comme il monte sans m’attendre, je dis que oui, pour gagner du temps .. et puis je suis stressée et ça donne envie ..

Je me demande pourquoi garder ce donjon.

D’ailleurs en route, je lui ai posé la question, aurait il plus peur de rompre avec F que de rompre avec moi ? c’est un peu brutal, ma théorie, mais ça le mérite, il faut être bien lâche pour gaspiller ainsi près de deux cents euros par mois pour ne rien en faire (ou si peu, juste avec moi ?) alors que cet argent aurait pu par exemple servir à me faire des cadeaux,  à participer à mes voyages, comme au début ?

 

J’aimais bien, finalement, cette transaction un peu putassière, ça me posait .. « parce que je le vaux bien » ..

 

Je le rejoins « en haut » par l’échelle de meunier, retrouve avec un sentiment bizarre de sécurité la bonne odeur du sisal, le canapé jaune aux coussins fatigués, les rideaux provençaux, l’horloge des années 30 toujours en panne, la grosse lampe toujours sans ampoule.

 

Tout de suite, tu débouches une bouteille de Muscat et je vais chercher les verres sur la dressoir. Je me dis qu’on la finira la prochaine fois, bien que ce ne soit pas mon projet de revenir ici.

Il ira la chercher .. comme il a commencé à déménager les centaines de revues porno qu’il avait cachées ici, et les 50 clés usb .. photos d’inconnues pour la plupart, vestiges de son époque « Shame » bien terminée depuis maintenant 18 mois .. j’essaie encore de lui demander si c’est à cause de moi, et de notre ultime séance libertine avec le black, Guy et Nat .. il dit toujours que non mais comment le croire. Et comment croire que ce genre de choses passe avec l’age ?

J’entends toujours pourtant ses « mille fois  merci, c’était génial, génial ! «  et « je suis fier de toi et de ce que tu as accompli » etc .. et le lendemain » j’aime mieux te voir que manger ! » avant notre première et dernière  Lampa d’amants heureux et libertins, l’avenir radieux devant nous !

 

 Je digresse .. c’est que la suite ne va pas être facile à dire. Il va falloir être la reine de l’allusion et de la périphrase.

Pourtant, depuis une heure que j’ai commencé ce récit, je me sens tellement bien, c’est presque jubilatoire, l’écriture est une vraie thérapie.

 

Si tu lis ce récit et donc connaît le fin mot de l’histoire, tu dois te demander comment je vais m’en sortir !.. Encore un peu de patience, je ne le sais pas moi même ..

 

 

 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Samedi 21 janvier 6 21 /01 /Jan 12:32

21 janvier, anniversaire de la mort de Louis XVI.   (je me demande pourquoi j’y pense chaque année !).

 

Samedi, inutile d’espérer qu’il sera de garde, même s’il l’est « il ne me le dira pas » selon la nouvelle formule consacrée.

Donc voilà il ne me dira plus rien et me laissera avec mes interrogations,  la plus immédiate étant « est il  vraiment dégoûté de moi sexuellement ? Qu’est ce qui lui a moins plu qu’aux autres retrouvailles ? est ce à cause du donjon et cela aurait il été différent sur  un autre terrain (le mien, le All Seasons par exemple ?) sûrement que oui. Il n’aurait pas pu m’infliger la honte. Mais peut être pas non plus le Plaisir majuscule ..

 

Mais je crois que j’aurais préféré, car au bout de 8 à 15 jours, j’aurais eu une « post réaction »,  un Signe .. un mail, un message instantané brûlant, soudain .. qui aurait fait repartir l’affaire ..  j’ai  l’habitude de ça, il faut la perdre.

 

Un rêve cette nuit, un rêve très long et très impudique qui m’a réveillée à l’aube. .

 

On est sur un lit et il me prend, (par derrière, en levrette) je vois notre reflet glauque dans un miroir éloigné. Il me prend sans  plaisir apparent, sans amour, avec une certaine violence et moi je ne suis que passion et fondant .. En même temps, j’imagine, en dehors de l’action, chaque détail de son corps que je connais par cœur, je pose mes mains sur lui, en reconnais les pleins et déliés, la chaleur, la texture, la peau ferme sous les poils doux ( !) la dureté des cuisses, et pourtant je me laisse faire, je le laisse faire, il se retire, retire le préservatif .... vraiment cet incident m’obsède et me poursuit jusque dans mes rêves !

 

Un peu plus tard il m’amène « un invité, un barbu » et moi je suis toujours aussi consentante, que ne ferais je pas pour lui faire plaisir ? –pauvre conne! Vois où ça t'a menée!! 

 

Ce barbu est immonde : barbu en effet, grand, maigre, moche, vêtu d ‘un pantalon orange et d’une chemise sans grâce, - à l’instant je me souviens des soupçons infondés de G. : son présumé rival était toujours un « petit prof barbu » !! –

Donc le barbu venu  des  années 70  s’installe sur moi et sort un membre tout aussi immonde : d’abord flasque mais qui dans ma bouche devient dur, mais bizarrement, juste une arête centrale très fine et le reste de la peau reste mou, mince,  pas du tout comme j ‘ai l’habitude, et toi tu regardes un peu plus loin sur le lit, sans rien dire, sans intervenir, sans me prendre la main tout proche de moi, comme tu faisais quand tu me « prêtais »… j’ai terriblement envie de toi et je dois subir ce barbu ..

 

Je me réveille, abasourdie par ce rêve érotique qui mêle l’horrible au sublime. J’essaie d’en profiter pour parvenir à me caresser (depuis l’autre jour, ça m’est devenu difficile voire impossible tant tu as dégradé mon image). J’y arrive finalement, mais la jouissance n’est toujours pas celle que je voudrais,  celle de l’autre jour .. elle est incomplète, infantile, frustrante ..

 

C’est la première fois qu’il m’avait fait l’amour sans le moindre  amour, je confirme. Ce sont des choses qu’une femme ressent .. Et c’est horrible, quand on se souvient .. qu’on se souvient de toutes, toutes les autres fois, même la toute première ..  de l’abandon, des cuisses tremblantes, de la main qui prend la mienne, des mots murmurés, haletants, (j’ai été fou de vouloir te virer, ..  je t’aime .. tu es mon ex ou mon ex ex ? » ) des baisers sans calcul,  il y a si peu de temps encore, et je n’ai rien fait de mal pour que ça change en pire, au contraire ..

 

Rien a voir l’autre jour, purement utilitaire, pour sauver sa peau, m’asséner ces impensables vérités,  et aussi me dégoûter de lui, de moi, de nous. La haine à l’état pur. Le mal à l’état pur.

 

Par Violette-et-Lui
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Jeudi 1 mars 4 01 /03 /Mars 12:58

Hôtel – 22 heures

Me voici dans le Var depuis 17 heures, après les 4 heures de voyage réglementaires,  malgré les deux pauses rituelles, la première à l’aire de Portes les Valence, et la seconde à celle de Ventabren (le joli nom !). j’ai pris des tas de photos lors de ces étapes, car je me dis que je les fais pour la dernière fois (mais je l’ai dit si souvent !! que je finis par en rire et à ne pas insulter l’avenir).

A Ventabren, c’est une aire sans station essence, donc plus sauvage avec sa pinède au dessus, ses tables de pique nique en gros bois vermoulu. Plus on descend, plus le printemps imprime déjà sa patte, avec les premiers arbres en fleurs, et ces bois de résineux verdoyants et penchés par le vent.

Je m’amuse à compter le nombre de voyage que j’ai fait pendant ces quatre ans ; il y a en a 10 en voiture, et 14 en train. Le tout fait donc 24 et la moyenne annuelle 6 ! soit une fois tous les deux mois !

Les paris sont ouverts, sera t il vraiment le dernier celui là ? je pense que rien ne m’empêche de redescendre, mais sans qu’on se revoie toi et moi ..  la France est à tout le monde ..

Je sais que j’ai eu tort de venir,  encore une fois, je prie pour qu’elle ne soit pas celle de trop ! il s’agit d’assurer, de le rassurer, et de ne pas repartir le cœur brisé.

Voici la première vue sur la mer, en haut de cette pente aux environs de Cassis et on tombe sur la nappe scintillante du soleil hivernal, bordée de la falaise ardue de la calanque. Puis voici la sortie 13, la première que j’ai empruntée pour rejoindre l’Ibis de la Seyne il y aura quatre ans  après demain.

 

Cette fois je me sens de trop, Mais souvent je me sens triste la veille et la en plus je suis fatiguée, car tu me laisses  partir « sans biscuit » pour rappeler ton jeu de mot un peu graveleux (tiens ça me rappelle tes toutes dernières remarques et taquineries « ‘personnelles » et coquines sur moi, quand tu évoquais mon fameux « pute hâtive », pour « putative » !  tu avais dis « j’aime bien ton jeu de mots un peu graveleux. « Il y avait eu  à cette  époque, aussi, le « edt »,  (Emploi du temps ? Encore du Temps ? Envie de Toi ? « adorable mais qui a mal fini, et ensuite plus rien,  jamais. Ni avant ni après le 23 décembre. Plus de « bébé » plus de « j’ai envie que tu viennes »..

 

Notre maison des années 20 a donc été, notre dernière demeure. Un cimetière alors qu’elle me semble si présente, veillant sur moi, où qu’elle soit ..  un peu ta présence ..

 

Trêve de nostalgie, décrivons la chambre 7 : au rez de chaussée, toute blanche, beige et taupe, très classe mais moquette tachée, et toujours ces grands espaces : couloir, wc séparés, grande salle de bains, coin salon et coin bureau, et terrasse ouverte pour fumer. Bons et mauvais souvenirs y sont mêlés : la tendre  séance de bondage du 10 décembre 2009, la « révélation terrible » du 8 septembre 2010.

 

 ..  Ce soir, veillée d’armes, demain approche, s’il ne se connecte pas de bonne  heure, je ne saurai pas où on se verra et si on se verra …j’ai envie de sortir.

Pardon mon cœur, je n’ai pas eu envie de te laisser gagner tout de suite, et je m’en mords les doigts, limitons les dégâts, je ne veux plus être pour toi un objet d’horreur .. je ne veux plus abîmer tes souvenirs de moi si tu en as encore.

Je ferai juste comme si de rien n’était, je te laisserai la main. Je t’aime, bonsoir, mon cœur ..

 

Mardi 28 février

Nuit d’une seule traite mais trop courte, réveillée à 5 heures, pourtant nul bruit ni lumière ne me gênent et le lit est merveilleux. Je m’agite et n’arrive pas à me rendormir, inquiète pour l’avenir proche et même le lointain. Vertiges si je change de position, ça aussi signe de stress  intense (et de fatigue post grippale sans doute).

Je tiens jusqu’à presque 8 heures, avant d’enfin me lever et ressusciter quelque peu sous la douche bien chaude. J’ai découvert trop tard le chauffage, il suffisait d’appuyer sur un bouton mais sans lunettes .. du coup j’ai eu froid hier soir.

 

Petit déjeuner dans la grande salle marron, avec quelques professionnels en stage, que j’envie, car ils ont un boulot ! Le café est bon, mais le croissant infâme, le jus d’orange est un vrai, pas comme au Portugal.

Au retour je trouve déjà un message  de Thierry et je crois quelques secondes que c’est bon  signe (8h51) avant de découvrir le titre « erratum » : ça y est,  il a une réunion ce soir (ou fait semblant !) mais en réalité - signe de schizophrénie ? -  aucune allusion à ma présence, l’erratum en question c’est qu’il parlait de sa grand mère paternelle et non maternelle, lors de la séance de psychanalyse !

Ce genre d’esquive a le don de m’énerver, et je lui demande cash s’il ne tient pas à me voir ? et la cela fait plus d’une heure que j’ai répondu et que je ne sais toujours pas ce qu’on va faire de la journée. Il ne doit pas savoir non plus. Comment cette équipée va t elle finir ?

 

Gros suspense donc, que je meuble en prenant une  leçon de portugais, c’est la seule chose qui me calme, et en écrivant ici .. je me sens vraiment gourde d’être venue ! quand je pense à sa fièvre hâtive des autres fois, en particulier les trois premières de la longue série, et même les dix ou quinze autre qui ont suivi, tiens pour faire bonne mesure ! quand je  pense qu’alors, c’était lui qui avait peur que je ne sois pas là !! ça se sentait entre les lignes précautionneuses de ses sms, alors si nombreux.

 

Je vais me faire les  ongles, je suis énervée ..

 

Soir

 

Eh bien, il est sur que je reviendrai au moins .. une fois,  c’est la façon qu’il a eu de me dire au revoir tout à l’heure, en rappel du fameux contrat des trois fois. La façon pas trop engagée de me faire comprendre qu’il avait envie de recommencer ? de se débarrasser de la corvée du lendemain ? (un café aux Sablettes, au mont Faron,  tiens la première promesse qu’il ne tient pas ..)

 

On a donc fait l’amour tout l’après midi, et pas assez ou trop parlé, rien n’est vraiment clair, mais il  y a du progrès, évident par rapport à la dernière fois, où il avait voulu me faire la tête et m’humilier tout en me faisant jouir, bien involontairement, de « cette façon là » qui arrive sans préavis.

Cette fois il avait encore moins envie, prévenue que sexuellement il n’était pas d’attaque, mais il est venu quand même justement détendu par la certitude qu’il ne se passerait rien.

 

Moi je m’étais quand même préparée comme si de rien n’était : petite robe noire des mimosas 2009, bas résille rouge, et bottines, pas trop, ni trop peu. J’étais un peu gênée par rapport à lui qui malgré la chaleur, avait ajouté un pull jacquard à son éternelle chemise blanche.

Il a commencé par ranger trop soigneusement ses affaires (le pull et la veste en cuir) dans l’armoire de ma chambre, comme chez lui ! Il avait changé sa sacoche en cuir marron par une autre en nylon gris bleu. Et dans l’éternel sac Charlemagne, une bouteille de Château neuf du Pape, la même que celle d’avril  2008 si je me souviens bien. Il n’est donc pas passé au donjon chercher le muscat entamé, dommage, ou alors il l’a bu avec une autre ?

Mais au cas où,  j’avais apporté le mien, un de ses premiers « cadeaux », que je ne me décide pas à boire sans lui. Sachant que c’est la dernière qu’il me reste. Elle était au frais dans le minibar, il l’a ouverte, mais magnanime, me laisse quand même le vin blanc sec !! 

Je suis soulagée qu’on la commence ensemble. Je ne me voyais pas la boire seule et en larmes un soir de manque et de déprime.

 

Il n’a l’air ni bien, ni mal, et on commence à discuter familièrement assis sur le bord du lit. Sur son mal être essentiellement je crois, et traîtreusement je laisse trainer mes jambes contre les siennes. – non en fait, je ne le fais pas exprès, c’est un phénomène d’attraction naturelle –

Si bien que, au bout d’un moment et d’un quart de verre en plastique, il commence à me caresser les jambes, puis, s’étend de lui même sur le lit, comme pour « se donner à moi » (ce sont les termes qu’il emploie à cet usage).

Je sens en l’effleurant une érection naissante, et comme j’en ai envie depuis toujours, c’est moi qui dégrafe sa ceinture, puis les boutons de sa chemise, un à un, en un geste d’effeuilleuse que je veux très professionnel ! puis j’écarte les pans de la chemise et me love contre lui, ma main descend, je joue tout haut à la devinette : boxer ou  caleçon ?  ah, le tissus est celui d’un caleçon ! je continue, dans le but de le dérider et le détendre « la couleur maintenant, à fleurs ?  - non – à carreaux ? – non – à pois ? – non ! (sourire) Vaincue, je regarde et le caleçon est noir, c’est presque sexy !

Incapable de résister, je m’empare de ta queue, la caresse, la suce, c’est mon objet, c’est à moi tu m’appartiens ? 

Je prends quelques photos, mais il refusera cette fois de montrer son visage, il avait pourtant osé après les « menaces » de l’année dernière, pas cette fois. Les choses ont empiré, je le sais bien.

 

Puis sur   le grand lit, tout était permis, et cette mutuelle fascination, cette science suprême qu’on a de nous mêmes, et les tendres baisers, les caresses, cette impossibilité de ne pas rester trop longtemps pas l’un dans l’autre, toujours se prendre et se  reprendre, comme c’est bon, et fort, et putain, évident !

Il s’aperçoit que mon bas résille est filé, il faut le faire, car un  bas r ésille c’est solide, bien plus qu’un bas voile, oui il y a deux petits trous en haut de ma cuisse  gauche, relevée contre son flanc. J’ai du la frotter contre lui avec trop de frénésie .. Il adore d’ailleurs, et me le dit,  le contraste entre la douceur de ma chatte et la rugosité de la résille, une telle sensualité est si rare chez un homme, si excitante ..

Baise moi .. je cherche mon plaisir sans pudeur, j’ai un peu honte de ces va et vient débridés, à un moment c’est insupportable, je me relève assise, lui toujours en moi, pour l’ enlacer et l’embrasser passionnément, oh comme je t’aime, comme j’ai peur de te perdre à jamais, comme je veux qu’il y aie d’autres fois, que tout  redevienne comme avant, comme maintenant .. Oh c’est si simple !!

 

Maintenant je le chevauche, j’ai trop chaud avec ma petite robe en laine, il me dit de l’enlever, chose que je refusais d’habitude, je sais qu’il n’est pas adepte de la nudité totale, (sauf pour ce qui le concerne, car se mettre nu, pour lui, signifie « se rendre », se mettre à ma disposition ? s’humilier ? et je sais que ça l’excite)

Mais cette fois tant pis, j’accepte, même si ma plastique n’est pas parfaite ! et cela se révélera bien plus fort, aussi fort que la seule fois où j’ai été nue contre lui nu, à l’hôtel All Seasons, après la toute première fois du donjon (voir « les Lauriers Rose »).

Parfois tout en restant soudés, on parlait.

Cette fois il ne m’a pas dit « reviens quand tu veux, .. impose toi ..  c’est un break dans le break ? .. tu es une ex –ex ?. «  non, ce fut pour être honnête, bien moins rassurant pour l’avenir.

Il a même inventé une histoire : il m’a fait croire qu’il avait tenté deux  expériences au donjon ! il a fini par comprendre que son attitude (garder le donjon juste pour moi le peu que j’y viens) était incroyable .. alors il veut me contenter ?

La première fois, cela aurait été en juin ?  - incapable de me dire si c’était juin de cette année ou de l’année dernière !! – avec un couple. La femme il l’avait attachée, baisée je ne me souviens plus, le mari regardait, ils n’étaient que trois (je connais son horreur d’être trop exposé, trop en concurrence, donc  impossible)

La seconde, il était avec une fille et sa copine qui regardait seulement ( !) la fille ? oh il n’avait pas réussi à la baiser, il ne bandait pas, elle était « trop grasse » -la encore, très bizarre, et l’autre fille ? qu’avait elle pour lui déplaire ?  et comment aurait il connu tous ces gens ? par Roland  ?  - je lui souffle la réponse – oui, par Roland, (mais pourquoi en ce cas  Roland était absent ? Cette affaire là c’était en décembre.

Oui quand il a commencé à aller si mal, quand il m’a enlevé son mot de passe aussi (en ce cas cela s’expliquerait, il n’a pas voulu se créer une nouvelle boite pour cette fille), quand il a perdu confiance définitivement en sa sexualité ? mais bon, il y a quelque chose de louche, je ne le crois pas, ça ressemble à l’affaire du type qu’il voulait me présenter, en septembre, du bluff, un souvenir de ses activités passées qu’il doit quand même regretter.

 

Alors, concluais je en toute logique ,  je suis donc la seule à te faire envie ? (car manifestement, on fait l’amour si bien depuis presque deux heures sans la moindre défaillance)  -oui, il l’admet.

Seulement moi.

Et avec sa femme c’est selon lui tellement «  laborieux ».

Ah bon, alors en ce cas, pourquoi vouloir me rejeter  comme tu le fais ?

Pourquoi  aussi ce besoin de se dévaloriser ? il aurait pu, tant qu’à faire, me faire croire en des prouesses pour bien me faire comprendre que j’avais de la concurrence ! c’est complètement tordu ..

 

Comment percer le mystère de son comportement erratique ?

 

Je ne suis pas jalouse ni troublée par ces révélations auxquelles je ne crois pas. Il me faudra des preuves, des   photos, des mails de rendez vous .. je le mettrai au pied du mur.

 

On se remet à faire l’amour après cet intermède et un verre de Muscat (trop doux, un peu liquoreux, presque bouchonné, il date de 2006).

 

Il me demande pourquoi je tiens tant à ce qu’il « aille jusqu’au bout ». Je le regarde avec effarement, c’est une conclusion tellement .. normale, naturelle ? pourquoi se poser la question ?

Je vois dans cette appréhension – ce n’est pas la première fois qu’il m’en parle -  une sorte d’économie de lui même, la peur de se donner et de ne plus avoir, que sa force s’en aille et ne revienne plus ? je le rassure, lui dit que l’énergie interne se renouvelle naturellement, toujours ..  il devrait bien le savoir !

 

Il me demanderait presque le feu vert .. il est prêt … il jouit comme toujours, fort et bien avec ces râles de plaisir que j’aime tant, comme je l’envie que ce soit chaque fois, comme les males ont de la chance ! ils n’ont pas à attendre le jackpot, c’est du systématique ! Et il ose chipoter …Ensuite il se passe quelque chose qu’il n’avait  plus refait depuis le soir du 28 octobre 2009, quand nous étions au donjon pour « ô temps, suspends ton vol » .. rester contre moi longtemps, après, et encore m’embrasser dans le cou, me serrer les mains .. sans parler.

 

Je comprends de moins en moins ..

 

Et plus tard, je lui reparle timidement de « demain ». (dans le feu de l’action,  comme il me dira, il m’a follement promis de revenir ici même demain !).

Moi je sais que je dois rendre la chambre avant midi, l’aurais tu oublié ? ou fait semblant d’oublier pour mieux me dire ensuite que non, tu ne voulais que ça, pas le temps pour un café dehors .. Il me demande quand je pars, je lui redis « demain », alors non, impossible de revenir ici.

J’insiste, » mais il y a le donjon ? (à deux pas)  - non je n’ai plus envie du donjon, j’ai commencé à tout jeter à la poubelle, les clés, les photos .. –un café sur le port alors ? aux Sablettes ? – non non, j’ai pas envie qu’on me reconnaisse, pas le temps ».

 

Ça y est, tout s’effondre, tout est gâché. J’ai reperdu le terrain gagné au printemps, et après ces heures là comment oses tu me refuser ce petit plaisir ?

On a même pas eu le temps de parler, de mettre au point l’avenir, j’ai oublié des tas de choses que je devais te dire, et je devais prendre des photos de toi, ton visage, pour emporter  à Lisbonne.

La maintenant tu dois partir (18 h un compromis entre les 17 et les 19 heures habituels) car tu « fais la fermeture du labo », ah oui un mardi ? – oui à cause des vacances ».

Je pense que l’on pourra peut être converser ce soir alors, je ne dis rien.

Ce n’est pas le jogging avec madame.

Il prend un bain, je n’ose pas le photographier comme souvent (j’ai toute une collection de lui surpris dans la douche, les cheveux plaqués sur le visage ruisselant, souriant un peu jaune !)

 

j’ai  adoré  ses cheveux un peu longs, bouclés, et si doux comme ceux d’un enfant.

Et toujours, l’adorable dessin de sa lèvre supérieure, et son menton râpeux, mais je dois admettre que je n’ai pas assez vu ses yeux, il les  dérobe, certainement  et j’en tremble, comme nos cuisses tremblaient, tout à l’heure, d’excitation et de plaisir .. 

Alors qu’il est encore dans son bain, je lui dis sans agressivité que cette fois j’en ai assez de quémander nos rendez vous, que c’est à lui de me prouver qu’il en a envie aussi, de me demander, quoi, c’est normal ! Il ne répond pas. A ma question, il finit par me dire qu’il ne veut pas « me faire de la peine », en me répondant qu'il ne le fera pas, demander le premier : donc c’est clair, il campera sur ses positions, il ne craquera pas pour moi, et même s’il en a envie  un jour, il ne le fera pas, par fierté.

 

 Je commence à comprendre que j’ai manqué plein de choses, que je ne vais pas avoir le temps de remonter la pente, de m’assurer et de me rassurer .. il se rhabille maintenant, il va  partir, m’échapper, et demain je serai toute seule alors qu’il est à deux pas.

Je me serre contre lui, il m’embrasse complaisamment, je lui demande avec anxiété « comment tu me trouves ? – tu es belle .. – alors garde moi ! » cri du cœur, que je regrette aussitôt, car tu ne réponds pas  ..

Plus tard, enfilant tes chaussures encore neuves (States 2011) tu admets « tu dois te demander pourquoi je veux te quitter alors que quand on est ensemble ça se passe bien » .. Ben oui, espèce de manipulateur, lache,  incapable de vivre deux amours différentes en parallèle,  oui ça te « pose problème » telle est ton éternel chanson !

Parce que sa femme l’aime, lui a dit que même si leur relation devenait platonique, elle ne le quitterait pas, et lui, je sais qu’il  a peur qu’elle ne le quitte !! alors que moi, il voudrait tant que je me  casse, cet ingrat.

Je suis pourtant si proche de lui, à son écoute, son « âme sœur » comme il disait, et puis je suis la seule, selon ses dires, à l’inspirer encore sensuellement, vraiment la seule, mais est ce vrai ?

 

Si c’était vrai, tu me garderais sans plus te poser de questions, on retrouverait l’équilibre de 2011, mais les mois ont passés, je les ai laissés passer sans pouvoir me battre comme je l’aurais     voulu et ce mur invisible est toujours là.

 

A un moment j’ai entendu dans un brouillard : « tu  veux qu’on poursuive la correspondance ? » quand j’ai pensé à lui demander de ne pas me laisser dans le silence au moins, avant ton départ au ski. Il faisait semblant d’être surpris de cette élémentaire demande !  Oui le brouillard, car je n’ai pas assez réagi, exigé, il était déjà dans le couloir, habillé de pied en cap, et je pensais que tout à l’heure on se ferait signe puisqu’il était censé retourner travailler.

Trop confiante encore, bien trop, pauvre conne ! Il ne fallait rien lâcher, tout demander !

 

C’est IMPORTANT pour moi, ces mails ou sms de séparation, putain pourquoi tu ne comprends pas une chose aussi SIMPLE !! et vitale, enfin, pour moi, mais si tu ne me fais plus de cadeaux, fais moi au moins celui là, sinon je perds tout de suite le bénéfice de notre rencontre .. (rayonnement, confiance en moi, euphorie)

 

Mais un petit truc efface, comme un tour de passe-passe, le non recevoir de ma question .

Tu me dis avec désinvolture qu’on doit se revoir encore une fois (j’avais droit à trois rencontres on y revient !)

 

Une façon détournée que je n’apprécie pas trop, des « on se reverra », « à la prochaine fois » etc .. francs et massifs que j’adorais.

 

Il me souhaite avec un sourire que je vois ironique, un « bon voyage au Portugal » (je ne pars que le 17 mars et le lui rappelle -avec déjà l’idée épouvantable  qu’il ne m’écrira pas avant .. Et qu’on va se revoir si j’en ai le courage, que dans deux mois !  Et après ?  Je sais qu’il ne croit pas en mon sacrifice et  je pense aussi, à cet instant, que ça me sera en effet rès difficile, que je devrais le quitter justement en profitant de mon exil volontaire, ne pas le relancer, moi aussi jouer le « Je te fuis tu me suis », mais c’est épuisant, j’ai pas envie de ça .. et si ça ne marchait pas ?

Je dois bien refermer la porte sur lui, il s’éloigne dans le long couloir, je ne peux pas le suivre, j’ai encore ma petite robe et mes bas ..

 

Je mets un peu d’ordre dans la pièce, mais je ne douche pas, je veux garder le parfum de nos amours,  mêlé avec mon parfum à moi que j’ai racheté à l’aéroport au début du mois, en signe d’ espérance ..

 

 Un peu plus tard, j’ai spontanément écrit pour lui un mail spontané, rassurant, gentil, amoureux, avec les photos de lui  .. mais n’a pas réagi à l’envoi de ces photos magnifiques même s’il cache son visage (par prudence, maintenant ! ) sur l’une d’elles ! les autres sont en plan rapproché : jean et chemise ouverts, belles mains et objet du désir turgescent .. Je suis quand même une bonne photographe, ça je sais faire ..

Je suis vraiment folle de lui sensuellement parlant, et lui  de même, sauf que chez lui, ça semble s’arrêter là .. car « ça me pose problème » toujours la même chanson …

Il n’arrive a rien avec sa femme, il n’arrive à rien lors des deux escapades au donjon qu’il m’a avouées enfin, et il admet que je suis la seule à lui faire encore envie et il me  le prouve. Mais comment le croire ? comment savoir ?

On verra, on verra .. de tels moments  une telle reprise de conscience de sa part ne peuvent sombrer  dans le silence ? . Et quand bien même, c’est ton choix mon cœur, tu m’as donné de toi la seule chose que tu imagines possible, et tu le sais, ne le sais que trop.

 

Et j’ai oublié de dire que le matin, j’avais fait le grand tour de ta jolie ville, avec mon appareil, avec le même amour et la même trouille de perdre tout cela, et je sais ce soir que ce ne sera pas le cas. Il y aura encore une fois si je le veux encore.

 Enfin sauf si trop de silence finalement le coupe de moi, et qu’il suive son idée directrice, celle de savoir si, menant enfin une vie rangée, ses problèmes psy disparaîtront.

 

Il  semble comprendre que je ne comprenne pas cette ambivalence, il faut juste qu’il sache que ça me fait  tellement souffrir et je n’ai plus envie de souffrir.

 

Le soir, j’étais si bien que je suis ressortie au restaurant ! à la brasserie de France, celle qui est rose, celle des mimosas en 2009 ; j’ai fait venir les clients, (j’étais un peu en avance, à 19 h, affamée !) et j’ai dévoré des moules frites avec de l’eau, car oui, on avait déjà  bu du  muscat et il m’avait apporté une bouteille de vin blanc qu’il m’a laissée, un premier cadeau depuis bien longtemps ! Moi je lui ai donné le guide de Prague et une clé usb de films mais j ‘aimerais tant pouvoir le gâter encore plus ! lui acheter des choses, des livres, des ceintures, des boxer à la mode, des noirs ou des bariolés comme c’est la mode !

 

Je me suis couchée à plus de minuit, mais j’étais déjà bien réveillée à 3h30 du matin, énervée par les déboires amoureux de ma fille mais surtout encore très exaltée par cette après midi torride dont je me remémorais les moindres détails .. je sentais encore l’empreinte de son corps sur le mien, à l’intérieur et contre mon ventre, mes cuisses, il  était encore là ..  il a admis l’alchimie entre nous, verbalement, et gestuellement bien sur .. et au cœur de la nuit j’étais là à penser à lui et à l’avenir, quel est son but, car malgré tout il ne m’a rien promis d’autre qu’une autre rencontre, et il est 10 heures et alors voilà une dure journée de voiture m ‘attend avec ces trois pauvres heures de sommeil, mais ça ira, comme pour Strasbourg et Barcelone, j’aurai hélas tout le temps de retrouver le train train ..

D’un coté si je l’avais revu, j’aurais eu les yeux battus et l’air encore plus fatiguée mais je suis très vexée tout de même d’avoir reperdu du terrain depuis juin (café à 8 h du matin en juin,  faut il que je l’aime !)

J’aurais passé 48 h ici et ne l’ai vu que 4 heures et si peu de temps pour discuter .. vais je me résoudre à « prendre ce qu’il y a à prendre » et faire l’impasse sur le reste ?

Si je te demande « dis moi ce que tu veux », tu vas me dire que tu n’as pas changé d’avis, que tu veux me quitter, toujours, mais que tu ne crois pas que je vais te laisser partir, et que tu t’humilies à te donner à moi, avec toutefois un certain plaisir.

Si tu voulais comprendre que je suis la seule à te convenir, à te faire aimer le sexe à nouveau, la seule que tu peux manœuvrer à ton gré en te faisant passer pour une  victime/

 

Je ne me décide pas à quitter la chambre, car il faudra débrancher l’ordinateur .. jusqu’à ce soir, et ce soir, encore rien trouver ? j’ai échoué aussi à cette chose si simple, si élémentaire entre   amants,  avoir un petit signe de remerciement, de gratitude, comme je l’ai eu si souvent, avant, et pourtant  il me semble qu’il n’y a pas grand chose de changé.

 

1Oh20  - et toujours rien, je suis triste et déçue, tout ce ciel bleu, ce soleil, et lui qui me manque tellement, même à deux pas d’ici, il se défile, il n’a pas envie de me voir et c’est blessant.

Et hier il bluffait en disant vouloir revenir « dans le feu de l ‘action » n’est ce pas ?

Les 12 jours de ski, puis une semaine après à peine, mes 26 jours de Lisbonne, même si je suis normalement connectable, vont peser lourd, mais éclairer les choses, dans un sens ou un autre, enfin j’espère.

 

J’attache trop d’importance à ces épisodes sexuels ? sûrement, ils sont tellement exceptionnels ! Il m ‘a baisée, c’est tout et à ma demande encore, point barre,  il se barre ! salaud, salaud, triple salaud !

J’ai pas envie de partir, et je ne peux pas te le dire, et pourtant, j’aimerais tant, avoir encore droit à ces abandons,  ces minauderies, ces plaintes  feintes ( parce que je savais qu’au fond, même si c’était inévitable, il y aurait encore des jours heureux)

 

Ecrit au retour

 

Après une merveilleuse matinée (quand même car j’ espérais un mot encore ) ayant découvert par hasard le parc de la Tour Royale - à ne pas confondre avec le Fort St Louis-  et pris beaucoup de photo « en pied » étant tranquille pour le faire avec le retardateur dans ces lieux presque déserts, on dirait presque que tu aurais pu les faire toi même ces photos -  j’ai fait un tour aux plages, avant de démarrer à 13 h pour un voyage en pilotage automatique jusqu’à chez moi, le portable toujours muet, oui, même en passant devant l’aire de Sorgues, celle où plusieurs fois j’avais découvert ses sms qu’alors, je n’attendais pas!  ..

J’étais encore sure que ce soir en rentrant, je trouverai un mot, au moins pour commenter les belles photos que j’ai prises de ce qui compte le plus  pour lui : queue et annexes.

 

Ce soir je lui avais écrit ça en brouillon :

 

c'est quand même terrible ce mépris des convenances les plus élémentaires à défaut de sentiments! tu vois j'aurais apprécié peut être après ce voyage onéreux et fatiguant en voiture, d'avoir un petit mot style "merci pour cet après midi torride, bon retour, à bientôt"; ça prenait quoi sur ton précieux temps ? trois secondes ?
Putain mais comment et en quelle langue je dois t'expliquer ce qui se fait ?  qui t'a appris la politesse ? pourquoi n’ai je pas plus insisté, voire menacé avant que tu ne te sauves ?  puisque je ne peux pas vivre sans ces viatiques, maudite soient les nouvelles  technologies !


ce matin j'étais indulgente, contente, sure que tu prendrais ce putain de miette de  temps pour me remercier au moins pour les belles  photos et RIEN!! et hier on n'a pas eu le temps de mettre au point tout ça, comme toujours, et tu m'as refusé le café que j'avais obtenu les dernières fois, oui meme à 8 heures du mat  j'étais venue moi! Et ça aurait été 6 heures que je serais venue aussi, pauvre pomme !
 
j'ai tellement honte que j'ai fait croire à mes filles que je l'avais bu avec toi à midi avant de démarrer, c'est pitoyable.
 
Que veux tu prouver ?
 
pourquoi gâcher ainsi cet après midi passé ensemble ? tu jouais la comédie alors ? (en bon hystérique tel que tu te décris toi même ?) ou tu as la rage que  je reste la seule à te faire b ..  ? au lieu de me tresser des couronnes ? – enfin si c’est vrai -
 
T'es qu'un pleutre,  et  si tu me reveux, il faudra demander!! j'en peux plus, je suis détruite ce soir alors que ce matin j'étais si bien au soleil de chez toi et que j'attendais ton sms avec une certitude, quasi totale : pauvre conne que je suis! Tout ce voyage pour revenir sans rien !! sans biscuit, oui tiens !!
 
Allez va au ski, éclate toi avec ta femme ( !) et bien sur pas un mot de toi avant ton départ, ça serait t'abaisser hein ?????
 

Mais il ne mérite même pas ces reproches, ma déconvenue supposée (oui tu supposes bien, salaud) doit le faire jouir, alors j’efface, il m’a joué la comédie, ne pas oublier qu’il est un hystérique dangereux (chez les hommes, c’est plus rare et cela s’apparente à la psychopathie grave).

 

Mais je suis la plus grosse des connes de n’avoir rien exigé avant qu’il ne se sauve comme un lâche qu’il est !

 

Je ne lui courrai plus après, on ne se parlera plus j’en suis sure, avant très longtemps, il suffit que moi je ne craque plus comme je l’ai fait hier et ce matin, mais je pouvais encore y croire, tant cette après midi a été rassurante, en fait ..

Non, pas rassurante, pas tant que ça, mais pendant qu’on faisait l’amour je ne pensais plus ..

 

Il ne  m’a pas écrit hier soir, ni ce matin, même pas un inoffensif qui ne mange pas de pain du style : « bon retour, merci pour tout » (le guide de Prague, mufle  !) 

 

En décembre 2010,  après des retrouvailles encore plus concluantes, pareil, il ne m’avait rien écrit, et j’ai du lui envoyer 10 messages une nuit pour qu’il s’inquiète et corrige le tir !

 

Pauvre idiote, cet homme est toxique il te hait,  et veut ta perte. Sache le et ne l’oublie pas, jamais .. même si ça te semble injustifiable, incroyable. Il ne fonctionne pas normalement comme toi.

 

Je n’ai lavé ni le plaid en polaire panthère que j’avais mis sur le lit, ni ma petite robe noire, ils sont mes doudous, je hume les effluves qui s’en échappent encore, ça sent bon, c’est  épicé et doux à la fois.

 

 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Vendredi 1 juin 5 01 /06 /Juin 13:46

Avant propos de la blogueuse : Ce texte, meme s'il n'est pas la déclaration d'amour enflammée qu'étaient les précédents, a le mérite d"être le premier depuis la page : "une soirée libertine", soit depuis .. deux ans tout justes!

Pourquoi maintenant ? alors que jamais notre relation n'a été si difficile, si en danger, alors que j'ai perdu sa confiance et son estime, sans parler de son désir?

Ce texte, je ne l'ai absolument pas sollicité, il me l'a balancé le lendemain de mon départ, une sorte de cadeau incongru, totalement inattendu, surtout que nous n'avons pas touché aux équipements du donjon, et qu'aucune fantaisie n'a eu lieu, moins que jamais d'ailleurs!

Cette entrevue devait normalement etre la dernière, je m'y étais préparée, son infidélité, réelle ou inventée, m'avait gravement découragée et refroidie, cette fois, la coupe était pleine! cela ne passait pas, l'idée qu'il puisse en désirer une autre m'étant insupportable après ce que j'avais connu avec lui.

 

Lui meme était venu "par acquis de conscience", alors qu'il ne m'attendait plus, car lui et moi n'avions voulu envoyer le premier texto, signalant, ou s'enquerrant de ma présence à T.

Je voulais le revoir une dernière fois, je voulais lui donner à lire ses mails de l'année dernière, avant son incroyable rupture d'octobre, où il m'assurait que je n'avais en rien à m'inquiéter .. où il me disait "je t'aime" et m'appelait "bébé". Juste ça.

 Je n'avais pas apporté mes bas, juste ma jupette pour la lui rendre, et lui n'avait pas pris le Cialis rassurant ..

 

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« 15…22…29 ? »

 

Je suis ahuri : ne m’avait-elle pas dit la dernière fois que pour la prochaine, c’est moi qui la recontacterait et lui proposerait des dates ? Ce  qui m’avait fait sourire.. Car elle pouvait aller se brosser ! Elle risquait d’attendre longtemps !

Mon plan était très simple, je m’étais dit que si je pouvais la faire lambiner jusqu’à juin, ce serait déjà une victoire. Apres mon voyage.

J’ai jeté un coup d’œil sur le calendrier et m’aperçois que cela correspond à trois mardis du mois de mai…

L’échange de la dernière fois l’avait laissé insatisfaite, j’étais resté sur mes positions et dans le flou le plus profond possible.

 

Ce soir là, sans qu'elle n'en dise rien, je  sens presque, à travers la converse, la force de son envie…sa détermination en tout cas. Alors j’ai fini par céder. Oui, oui, il était prévu une dernière séance et on va la faire..

Elle est ravie.

 

Elle va me faire passer à la casserole. Comment en douter ?

 

Le matin de son arrivée, suite à ma vague révélation de mes récentes frasques, je vois qu’elle a mis un message sur docti.

Ce message m’ôte un poids terrible, je me sens soudain plus léger, presque gai : ce message me dit qu’elle renonce à notre liaison.

Enfin, je suis libéré !

Il y a toutefois une formulation ambiguë. Est-ce que cela englobe cette dernière fois ou non ? N’ayant aucun message sur mon portable ni sur ma messagerie, j’en déduis qu’elle n’est pas venue.

 A 13 heures, je ferme mon portable. 45 minutes plus tard, par acquis de conscience, je le rouvre.. et pas moins de 7 messages s’affichent ! Il n’est pas question de lui poser le « gros lapin » qu’elle redoute.. Ses saloperies de menaces auront au moins servi à ça : je prends immédiatement peur et lui obéis, sans réfléchir. Réflexe pavlovien qui me fait honte, mais c’est bien ce qu’elle recherchait, non ?

 

Seul problème : je ne suis plus dans l’état d’esprit de baiser. Je n’ai aucune libido. Pas envie. Pendant plus d’une heure, un verre à la main, nous discuterons côte à côte sur le canapé du salon qui jouxte la pièce obscure, que j'ai cependant ouverte et éclairée.

Pendant une heure,  elle se demandera comment faire. Elle me parlera d’un véritable cauchemar, d’une humiliation à ce que je ne veuille pas l’honorer.… Il faut dire que ce sera la première fois.

 

Elle est passée dans l’autre pièce, le donjon. Pour y ranger dans mon tiroir la jupette en vinyle qu'elle a apporté, pour me la rendre, et qu'elle serve à d'autres ..

Elle est assise par terre, ensuiten et je m’assieds à côté d’elle.

 

Nonchalamment, et avec un peu d'ironie amère elle commence à promener un doigt interrogateur  à travers l’étoffe de mon jean.. Ce n’est pas si mal, il y a même un début de frémissement. A tout hasard, je lui indique la position de mon membre, le long de ma jambe, encore bougon et mou, puisque je n'ai pas pris le Cialis habituel et nécessaire (elle le sait)…

Ses doigts continuent à s’activer, sans avoir l’air d’y toucher…A ma grande surprise, l’engin obtempère, à contrecoeur. Mais j’ai déjà connu ça, ces érections un peu rapides mais qui ne durent pas. Chez moi, ce n’est pas Montebourg, ce n’est pas le Redressement Durable!!…

Elle veut voir par elle-même, y mettre la bouche, consolider ce qu’elle a initiée.

J’abaisse mon jean et elle fond sur sa proie, toutes lèvres dehors.

Elle se débrouille bien, et je n’ai jamais dit le contraire. De ses lèvres, elle y met juste la bonne pression, n’appuyant ni trop ni trop peu. De ses doigts, elle flatte mes couilles, ni trop appuyés, ni trop peu.

Malgré son expertise, malgré ses efforts, la fellation n’a pas apporté la plus value escomptée.

La queue est dans l’entre-deux, ni dure ni molle…

On se fait face, on s’embrasse à pleine bouche, elle se frotte à ma queue, déjà excitée.

« Tu me prends en levrette ? » demande-t-elle. Je me connais trop pour savoir que j’échouerai, l’érection n’est pas assez puissante. Et je ne veux pas prendre de risque : la volée de reproches qu’elle me ferait si je n’arrive pas à la pénétrer. Elle est déjà en position, croupe dressée.

« Non » dis-je « viens plutôt sur le lit, allonge-toi sur le dos ».

Elle s’allonge, remonte sa jupe, écarte ses cuisses…Je m’approche avec beaucoup d’appréhension. Vais-je seulement arriver à l’enfiler ?

Je me mets en position entre les cuisses. De sa main, elle me guide dans sa fente. Je rentre dans du beurre, tant elle est excitée.

Elle accueille l’arrivée du membre en elle avec une exclamation étouffée…Je m’arrête à mi-course et la supplie de ne plus bouger, luttant contre l’éjaculation prématurée. « ne contracte surtout pas ! « suppliai-je.

 J’attends deux trois minutes et m’enfonce millimètre par millimètre dans le piège beurré. J’empoigne ses cuisses  . blanches et nues .

Elle n’a pas mis ses bas, juste gardé ses escarpins, c’est la chair à l’état brut. J’avais oublié que sa peau pouvait être si blanche et si douce.

Mon érection se maintient et la vraie surprise est là..

D’ordinaire, je suis obligé d’accélerer le rythme pour qu’elle reste dure et je gicle alors précocement. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai débandé dans un vagin. Là, par miracle, je ne débande pas. « Suis-je trop large ? » s’inquiète t elle ? « Non pas du tout »…La tonicité de la chatte est parfaite, elle ne m’enserre ni trop ni trop peu. L’angoisse de l’échec est passée..

 

Dans le trou, j’oublie aussi toute mon amertume et ma rancune vis-à-vis d’elle.

C’est une trêve qui s’instaure dès l’enconnage. Dans le trou, j’oublie le rapport de force, ou plutôt je l’accepte. Dans le trou, je m’applique à bien la baiser, en bon petit soldat…je me concentre à lui donner du plaisir…Je ne ricane plus, comme par le passé, quand je la baise. J’ai renoncé à casser le lien sexuel par la dérision.

Tout sourire, elle noue ses jambes autour de moi. « regarde, je t’enserre avec mes cuisses caudines », référence à notre expression "passer sous ses fourches caudines "-  Elle est ravie, elle a obtenu ce qu’elle voulait… Elle halète à présent.

Sous moi, elle va même jouir…Exactement comme la dernière fois, c’est sa victoire qui la fait jouir.

 

Maintenant, j’ai une vraie barre de fer entre les jambes. Je peux me permettre de la prendre en levrette. Sous la lumière rouge, la voici à quatre pattes et j’admire la blancheur de ses jambes, rehaussée par les escarpins noirs et le galbe de ses cuisses…

L’enfiler par derrière est une formalité…Elle adore ça, cette salope, que je lui lime l’arrière-train, mes mains sur ses hanches fermement maintenues..
A ma grande surprise, elle acceptera que je ne jouisse pas en elle….ça me permettra de ne pas culpabiliser, ni  chercher à la fuir tout de suite et de pouvoir lui offrir mes lèvres tout à l’heure, dans la voiture, quand je l’aurais raccompagnée… 

 

Non sans lui avoir, de moi meme, proposé un autre rendez vous, alors que celui la devait etre le dernier!!

 

 

PS de la blogueuse :

 

Deux objectifs ont été finalement remplis pour moi :

 

obtenir sans aucun problème un nouveau et proche rendez vous

obtenir qu'il me fasse l'amour sans aucune béquille  pharmaceutique ni aucune défaillance pendant près de deux heures!

 

Il m'en reste encore trois, mais il n'a pas voulu les connaitre, alors je ne les dirai pas! ;-)

 

On se revoit le 19 juin. Entretemps, il est parti pour un long voyage à la Réunion, avec juste son fils ainé, et tout va bien, malgré des moment de doute, inévitables.

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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