Jeudi 22 novembre 4 22 /11 /Nov 09:47

Le titre : on  ne s’était encore jamais vus en novembre, en cinq ans ! et il y a encore quelques semaines, cela représentait un fantasme pour toi comme pour moi,  tu me l'avais confirmé sur msn, et tu me parlais souvent de la balade coquine qu’on ferait dans la pinède au soleil couchant, après un café sur notre terrasse panoramique par  un bel après midi de novembre, puisque chez toi il fait toujours beau.

 

Alors voilà, nous y sommes  en novembre mais ce fut très différent de ce que j’étais désormais seule à attendre.



Et puis là, une semaine après notre séparation dans les larmes et la défaite, bien que la suite et fin du récit soit déjà rédigée, je n’ai soudain plus envie de le partager : overdose d’émotions noires, rage et désespoir mêlés, rancune obsédante, dépit narcissique, ressassement du passé,  les derniers points de mon permis perdus sur mon dernier "road movie" tant j’étais perturbée, cuisants regrets et cet obsédant « pourquoi ? » , c’est trop !

 

J’aurais préféré qu’on en reste à la haine, du moins tu me baisais  bien en ces temps là, la haine faisant office d'aphrodisiaque ?-  puis ce fallacieux printemps, cet été prometteur, évoquer tout cela et raconter le naufrage final  ne sert qu’à empoisonner mon cœur, me faire douter de ma raison, et j’en viens même à croire que tout cela était calculé, tellement le contraste est incroyable. Calculé par pur sadisme. 

  

Alors je préfère ne plus évoquer cet ultime épisode : il va rendre  le donjon et encore sur mon intiative, folle que je suis ! Et me répudier avec ces encombrants » trophées ».

 

On aurait du lui dire adieu avec simplicité, complicité, comme on lui a dit bonjour en l’inaugurant ensemble, comme il se devait, avec les honneurs .. sans nécessairement se dire adieu à nous et puis non, cela s’est passé autrement.

 

Je refuse de restituer cet affreux  récit, je veux oublier tout ce qui est après mon lumineux  voyage de cet été et de notre étonnante rencontre, à la fois tendre et débridée, si pleine de promesses (« reviens avant novembre » !) et d’apaisant bonheur.

C’est pour ça que je t’en veux tellement maintenant, ce flinguage en plein vol. Ce mensonge. Ce revirement immonde!

 

Je me revois tellement heureuse dans la piscine de l’hôtel, dans les rues de la vieille ville, dégustant une glace le soir, pour la dernière fois j’étais celle qui a fait l’amour il y a peu, et en portais l’empreinte, je te revois me sourire sur ces trois dernières photos de toi (pas les maudites, d’autres, quelques heures plus tard, dehors), m’embrasser et me prendre la main dans le petit chemin de notre dernier donjon. Apparemment content toi aussi.

 

  Oui je gomme ton incompréhensible prise de  distance alors que tout allait bien, le dialogue devenu impossible et me poussant à faire toujours plus d’erreurs, éperdue de voir que l’histoire se répétait (les deux années d’avant à la même  époque) mais cette fois était pire encore.

 

Je  garde aussi  l’enclave de New York, son énergie positive qui m’avait  fait reprendre courage, taire mes alarmes, et ton charmant « see you soon », tu avais même remarqué le  mince collier de cuir que je portais en ton honneur, histoire de revenir aux fondamentaux de ma soumission ..

Mon dernier beau  voyage de "femme-qui-a-un amant". Les futurs seront comme ceux d’avant toi : appliqués, sans saveur, et on ne les partagera plus. ..

 

Non, je ne veux pas raconter l’horreur des heures et des jours qui ont suivis notre dernier baiser, je n’y sombre que trop souvent  comme on sombre dans un mauvais alcool, dans un cauchemar sans fin. Tu serais trop fier de ta misérable victoire.

 

Le refoulement est la meilleure protection contre l’angoisse.

 

Je veux rester uniquement  cette femme là, celle que tu rendais si heureuse, plus sure d’elle (et c’était ton but, o mon Pygmalion, mon moine soldat, mon chevalier servant ..)

 

IMGP0636-001 22ème

Ces photos sont toutes récentes, le début de cet été .. j'étais alors ta  reine du donjon (on distingue le fameux tabouret où tu as posé ton cartable, l'épisode magique aura lieu le mois suivant!) et j'ai aimé poser devant une des plus jolies fontaines de ta ville, souriante et comblée. dis moi .. pourquoi ?

 

J’ai des centaines de belles images de cette époque avec toi, il faut que je reste celle là, il ne faut pas que je la perde comme je t’ai perdu.

 

Il ne manquerait plus que ça que tu te délectes de ma détresse, et te dises que cette fois la bête est morte parce que tu as trouvé ton arme fatale, la seule qui te déferait de moi devenue encombrante (mais alors pourquoi ce retour en grâce de ces derniers mois ? pourquoi ?)

 

.. ..Mon cœur, mon mauvais ange,  je ne mérite pas ça, et tu perds  beaucoup avec moi,  alors je fais silence sur ces heures si sombres. Sur cette suprême humiliation dont je ne pouvais pas concevoir qu’elle arriverait un jour, surtout après la scène captivante du tabouret magique ! et la cage ! et tout ce que tu m’avais rendu. Presque tout. On était si proche de trouver un équilibre .. sex friends, oui, pourquoi pas ? et passer enfin un automne heureux avec toi .. tu me l'avais promis à demi mot ..

 

De toi je ne garde que ta patience, ta tendresse, ton intelligence, ta façon inventive et passionnée de me faire l’amour, je dors avec ton lourd collier à coté de moi, je le pose sur mon ventre comme tu y posais ta main, en appuyant un peu,  une caresse que j’adorais ..

 

collier4

Quant aux quatre fers à l’antique, ils se fondent dans le paysage de mon panthéon personnel,

 

IMGP3168

 

IMGP3171

 

insoupçonnables, et parfois  le soir en regardant distraitement quelque téléfilm, je fais jouer tes menottes dont naguère le doux cliquetis et l’éclat métallique sur mes jambes te rendait fou.

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=nD_oPsjQ4bU



en réponse à ton poème du triste lendemain,  "la nuit n'est jamais complète", celui là ..

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Samedi 24 novembre 6 24 /11 /Nov 14:06

Des nouvelles du front :

 

Le challenge du week end est de ne pas pleurer.Hier grosse crise de larmes meme après une heure de piscine non stop! c'est grave, docteur ..

 

Se tenir droite comme si j'étais encore une femme qui fait l'amour, heureuse et fière avec un avenir heureux.

 

C'est mon premier amant qui avait remarqué cela chez moi : quand il m'a rencontrée, je marchais la tête rentrée dans les épaules, et ensuite bien droite  et avec une façon de marcher différente - Et c'était vrai.

 

 Alors je me persuade que je suis encore dans cette récente réalité tant qu'elle est encore "chaude".

 

Mes deux mantras actuels "tiens toi droite" et "pense au tabouret'!!  On se motive comme on peut.

  

+++++++++++++++++

 

J'ai voulu retourner voir le forum, transfuge de Docti, que l'on a fréquenté une année environ, malgré son orientation sm pure et dure (ce qui je le rappelle n'était pas notre cas, on était juste bien équipés! )

 

j'ai appris que ce forum  s'était auto détruit en juillet dernier (pas étonnant, il tournait en rond, animé par les memes fidèles depuis le début)

Mais le contenu de ses pages restait accessible aux inscrits. Je suis allée voir la seule page où je me souvenais être intervenue.

  

Il s'agissait du "Topikàséances" où chacun était invité à partager les meilleurs instants des dites séances.

  

http://forum.piment-sm.fr/viewtopic.php?id=852&p=2

  

Par le lien ci dessus, mes lecteurs  d'ici ont accès à l'intégralité du topic, de quoi alimenter leurs fantasmes!

  

La bas, comme sur Docti, j'avais Violette pour pseudo, et mon Dom adoré lingam83 (j'ai ainsi appris le sens du mot lingam en hindoustani!!)

 

Violette               Soumise, et maîtresse du cœur de son dom

 

Lingam83                  Dhom vaincu par sa Belle

 

Telles étaient nos signatures adorables, nos noms de guerre ..On était transgressifs, magnifiques, .. émouvants. Un couple bien réel et assumé qu'on aurait pu penser plus durable.  Plus durable que celui de Rolland et Anna, que celui de Paul et Fabienne, mais il m'a laché la main  alors que  les autres continuent ..  c'est une petite nature, au physique comme au mental.

 

 Et puis, signal d'alarme déjà, on s'est éloignés de ce site, sous le prétexte qu'on n'était pas assez adeptes de ces pratiques là, surtout en regard de certaines, assez dérangeantes il faut dire (jeux d'aiguilles, corrections sévères, et philosophie à deux balles dont il ne resterait rien à la mort de leur désir, comme pour nous maintenant ..)

 

 Deuxièmement, retour aux sources pour moi, car mon pseudo existe toujours sur Docti, le sien aussi, nous sommes de ces nombreux "membres morts" (c'est le cas de le dire!) 

 

 -  a vrai dire, le site sert de sauvegarde pour mes dossiers rouge et noir,  sans plus,  je les transfère sur son site, et sur le mien, mais je ne participe plus au reste depuis plus de deux ans.

 

Mais l'autre jour, j'ai osé lancer une discussion dans le forum non pas Sado Masochisme, ni meme Déceptions et Ruptures  mais . très prosaiquement ... . Troubles de l'érection   j'avais besoin de comprendre.

 



La bonne surprise : je ne suis pas tombée sur des rigolos ou des "trolls" et autres  "floodeurs", mais des hommes murs et  sérieux et qui semblent connaitre leur affaire.



La mauvaise surprise : ils m'ont tous dit que ton désir pour moi avait simplement disparu, voire que la prétendue "impotence sexuelle" n'était qu'un prétexte pour m'éloigner. et que je devais, selon la formule consacrée et que je hais : "passer à autre chose" ! Ouais, si c'est pour fatalement subir les memes souffrances après quelques mois d'idylle, merci bien! C'est trop cher payer et je n'ai plus les moyens.



C'est dur à lire, mais je dois bien reconnaitre qu'ils sont dans le vrai, et que j'ai surement surestimé nos dernières rencontres, ne voulant y voir que ce que je voulais y voir .. d'illusoires retours de flamme. Rien à voir avec l'année dernière, l'époque "Monténégro" et  "je t'appartiens" etc .. 

 

Le tabouret,  pour  en donner l'ultime exemple, on ne l'a surement pas vécu pareil, il a du se sentir violé, manipulé, que sais je, voire meme ..   dégouté de moi  pour la première fois j'en suis sure.

 

La preuve, cet étrange recul devant les photos, alors qu'on avait fait les memes six semaines avant et qu'il n'en avait pas fait toute une histoire!



 http://forum.doctissimo.fr/doctissimo/erection/comprends-reactions-amantsujet_163901_1.htm



 Brusquement je me souviens d'une chose : au début de notre relation, on se chamaillait souvent, avec de nombreux petits breaks .. et un jour, je l'ai trouvé sur Docti, je ne me souviens plus comment mais c'était lui.

Je me suis inscrite alors, et je me suis amusée à le brancher, l'air d'en savoir beaucoup sur lui, mais le vouvoyant ..

 Au bout de quelques échanges sur le forum, il a fini par me reconnaitre, et me dire si tendrement : "Bienvenue, bébé"... et la vie alors reprenait son cours charmant ..

Le soir meme on se fixait rendez vous pour un certain 11 juillet .. ("celles qui m'aiment prendront le train" tu te souviens ?)

 

 

 

Bon week end à tous et merci de vos lectures. 



Ecrit plus tard, en décembre .. je ne peux plus ajouter de chapitres mais j'ai le droit d'ajouter quelques détails encore

 

Par exemple, voyez comme son humour charmant a pu m'envouter à ce point :

 

On est en janvier 2010, encore six mois d'amour parfait (sauf une éclipse en février mars, mais vite il s'était rattrapé, heureusement!)

 

On discutait des Contes de Rohmer ..

 

12/01/2010

 

12:24:23

 

thierry

 

Michèle

 

meuh non, ça c'est du cinéma..penses pltot à Eric Rohmer.

12/01/2010

 

12:24:32

 

Michèle

 

thierry

 

oui, 89 ans qd meme

12/01/2010

 

12:24:47

 

thierry

 

Michèle

 

j'avais adoré "ma nuit chez maud"

12/01/2010

 

12:24:54

 

Michèle

 

thierry

 

j'ai encore regardé Conte d'automne il y a peu

12/01/2010

 

12:25:06

 

thierry

 

Michèle

 

et aussi "conte de printemps" (je crois)

12/01/2010

 

12:25:07

 

Michèle

 

thierry

 

je n'ai pas vu ma nuit chez maud

12/01/2010

 

12:25:29

 

Michèle

 

thierry

 

conte de printemps c'est avec Hugues Quester

12/01/2010

 

12:25:43

 

thierry

 

Michèle

 

oui, c'est bien celui là que j'ai aimé

12/01/2010

 

12:26:02

 

Michèle

 

thierry

 

ah ? moi c'est celui la qui m'a le moins accrochée, il faudra que je retourne voir

12/01/2010

 

12:26:11

 

Michèle

 

thierry

 

mon préféré : conte d'hiver bien sur

12/01/2010

 

12:26:31

 

thierry

 

Michèle

 

je ne suis pas sûr de l'avoir vu.

12/01/2010

 

12:26:44

 

Michèle

 

thierry

 

oh!! tu l'as pas ? je peux te le graver si tu veux

12/01/2010

 

12:27:05

 

thierry

 

Michèle

 

mais un autre me plairait de voir: tu "conte venir quand"?



 

  Voila, comment voulez vous que je renonce à ça ? comment voulez vous que je lise ces simples mots sans hurler à la mort, sachant que jamais plus tu ne me diras "tu comptes venir quand ?"' *Sachant que encore cette année, d'une certaine façon, tu me le disais à chacune de nos rencontres : février, mai, juin et aout, salaud!!

 

(et ce "conte" était encore plus adorable, mais justement tu me  .. racontais des histoires, tu ne POUVAIS pas etre sincère alors, sinon pourquoi ne pas durer davantage ? comme moi ? est ce que je t'en demandais tant ? )

 

Larmes, alcools, cris de rage, qui est le plus hystérique des deux en ce moment, elle a bon dos ton hystérie!! c'est ton coeur sec  et versatile qui me prive de ces moments inouis et me met dans ces états impossibles.

 

 

 

 

 

 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Lundi 26 novembre 1 26 /11 /Nov 21:43

 

Une idée que j’ai eu cette nuit, lui passer le clavier et  vivre à sa façon notre dernière rencontre sexuelle, en faire le récit qu’il aurait pu en faire,   essayer d’entrer dans sa tête pour savoir ce qu’il s’est passé vraiment ce jour là et surtout les suivants.

 

Je l’ai écrit ce matin d’un seul jet, sans chercher les mots, son  style  m’est si  familier !.., et je me suis sentie mieux ensuite. Comme si j’étais revenue à ce  beau jour d'été où rien n’était encore joué.

 

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Cette brève rencontre en août, c’est elle qui l’avait voulue, et préparée depuis longtemps, incluse dans son circuit Sud /Auvergne. Elle ne voulait pas du break que je tentais d’imposer pour faire le point dans ma tête.

 

Il est vrai que depuis quelques mois, chacune de nos rencontres allaient vers un mieux certain, depuis que j’avais « levé » la deadline des dernières trois fois (voir mon récit "15 22 29") et elle avait bien raison de profiter de son avantage.

 

« On dirait que tu m’en veux moins maintenant ? – On peut dire ça comme ça » avais je prudemment répondu.

 

Et puis j’avais toujours dans l’autre main le joker Sophie, ma nouvelle « élève » qui renouvelait un peu mon intérêt pour le donjon, et en quelque sorte me protégeait de son emprise exclusive.

 

Pendant le week end de garde précédant notre rendez vous – horaires âprement discutés, je proposais une heure et demi, elle en voulait quatre, elle aurait trois heures et demi !-   je me sentais plutôt bien disposé.

Moins de charge de travail peut être ? Je ne sais pourquoi mais on a beaucoup discuté ces deux jours là, et j’ai commencé par lâcher du lest : lui rendre mon mot de passe, qu’elle me réclamait depuis des mois ! brusquement, comme ça, et une fois que la digue est rompue je sais  que j’ai du mal à m’arrêter.

 

Je l’imaginais sauter de joie devant son écran, cette salope, et curieusement cela me faisait plaisir.

 

Mise en confiance, elle se montra charmante et attentive à pousser son avantage : je devais maintenant, jeudi prochain, « baiser ou me mettre à table » (au début il n’était déjà pas question qu’on fasse l’amour ce matin là :  il fallait  arrêter l’escalade de ces derniers mois qui me » posait problème » à nouveau).

  

Son expression un peu vulgaire – que je n’aurais pas reniée ! -  m’a excité stupidement et je suis allé dans son sens, « je préfère te baiser plutôt que d’être interrogé sous la lampe de Roland ! » ai je plaisanté.

Et c’était vrai, alors, au cours de la journée, je me suis donc  « mis à table » sans attendre, lui donnant tous les renseignements voulus sur le calendrier de l’aventure  Sophie.

Je n’avais pas retenu les dates par cœur, tellement ça comptait peu pour moi, j’ai du aller les chercher dans mon carnet, elle a du patienter pour les avoir, mais ne m’a pas mis la pression.

 

Contente de l’idée de baise prochaine, contente du mot de passe ..

 

Entre temps, elle m’a avoué qu’elle avait retenu un hôtel à deux pas de chez moi, tout en me jurant qu’elle ne viendrait pas voir ma maison, qu’elle n’en avait pas envie, tu parles !

Au point où j’en étais .. on s’est mis chacun de notre coté sur Mappy,  je lui ai appris  à faire la copie d’écran .. elle a voulu deviner où ma maison se situait, ignorant le numéro, qui ne figure pas sur mon carnet de chèques (hâtivement visionné par elle en septembre, la chienne !)

On a joué pas mal de temps avec ça, elle a fini par trouver, et à la fin de la conversation, ou bien le lendemain je ne sais plus, je lui ai sorti toutes les dates avec Sophie.

 

Elle a été surprise que je ne couche jamais le premier soir (sauf avec elle of course !) et que la chose ne se soit passée qu’à la troisième rencontre, pendant qu’elle était « en exil » à Lisbonne. Cela minimisait, à son avis, ma faute.

Bizarrement, ces aveux complets ont apaisé sa jalousie, et la baudruche Sophie s’est dégonflée piteusement, à mon grand agacement, elle ne m’en a plus jamais reparlé, certaine que l’affaire se terminerait sous peu. Elle savait, la garce, que l’aveu (comme pour E.) précédait toujours la fin prochaine de mes  petites frasques.

 

En quoi elle ne se trompait pas, sauf que cette fois, la rupture est venue .. de mon joker ! le mardi précédant la venue de M.,  Sophie m’informait que non « elle ne viendrait pas le 21 » car elle avait trouvé la Mecque du plaisir avec .. une femme dont elle était tombée amoureuse ! et madame se serait sentie en faute de continuer avec moi .. Bien sur, comme on dit dans ces cas là, on pourrait « rester amis », tu parles !

 

J’étais donc un peu chiffonné par cette façon d’avoir été en quelque sorte largué, ce n’est malgré tout jamais très agréable. Est ce que cette vexation  a joué un rôle dans la suite des événements, se retournant contre elle  ? sans doute, mais je n’en suis pas sur.

 

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Ce matin là (il n’était que 9 heures, notre  rendez vous le plus matinal, à part celui du café à 8 heures de juin 2011, que l’on n’aie jamais eu pour faire l’amour.

 Mais nous étions au rendez vous, elle rayonnante, moi plutôt souriant et d’ailleurs je l’ai embrassée tout de suite.

Un mécano aux abords du garage nous a demandé où nous allions ! j’ai dit qu’on était des amis de Roland tout en brandissant mes clés..

Sur les marches de l’entrée, les fourmis avaient élu domicile, il faisait déjà chaud en ce matin du 16 août.

Je l’ai encore embrassée longuement dans la cuisine, je crois que je la désirais .. alors pendant qu’elle s’évertuait à préparer le café, sans trouver les cuillères je suis monté régler la clim à l’étage. Elle avait apporté des dosettes, et des sucrettes pour moi.

 

Elle eut vite fait de me rejoindre avec les deux tasses en équilibre périlleux, les a posées sur le bar et s’est assise sur un des tabourets.

 

IMGP0080-001.JPG

Elle a du me sentir bien disposé, car elle a attrapé ma ceinture entre ses doigts (elle adore faire ça) et m’a attiré contre elle tout en m’embrassant .. vérifiant en douce ma bandaison naissante.

 

Nous devisions en même temps, je ne saurais dire de quoi, mais l’ambiance était à la fois détendue et  .. tendue, car je bandais bien sur, et que faire d’autre sinon me livrer à elle, dégrafant mon jean et m’offrant à ses mains, à ses lèvres ? ..

Et puis je ne sais comment, au lieu de boire le café, on s’est trouvés imbriqués l’un dans l’autre, elle avait réussi à faire tant et si bien que je l’ai pénétrée en douceur et diable comme c’était bon !

Cette séquence magique  a duré un temps infini, elle n’a pas quitté son tabouret, je n’ai pas défouraillé, on baisait, on parlait, on se regardait de tout près, fascinés par ce délicieux foutrage, tellement spontané, à un moment je lui ai dit « j’aime ton visage quand tu jouis » ..

 

Le tabouret oscillait sous ses fesses, bien sur la salope était venue sans culotte, sous sa jupe sage à rayures noires et blanches, sans ses bas aussi, rien que ses cuisses maintenant légèrement bronzées, qui m’enserraient  dans leur étau de chair.

Au bout d’un long moment, je me suis rendu compte que je n’avais pas eu le temps de mettre la musique, et que nous n’étions même pas entrés dans la  sombre pièce donjon ..

Elle qui n’aimait pas baiser sans musique ni en pleine lumière, qu’était elle en train de faire ?

 

C’était fou, on a du rester une heure ainsi, carrément l’un dans l’autre, parfois nous riions, parfois nous parlions, trempions nos lèvres dans le café refroidi,  et puis la sarabande reprenait, haletante.

Elle a tenu à prendre des photos, fascinée elle aussi par la tournure des événement sans doute, me prouvant qu’elle n’avait plus peur de ces photos crues en plan rapproché.

Je l’ai laissée faire, même si j’avais eu le projet d’en faire avec le retardateur, et si diable j’avais su faire marcher ces fameuses caméras !

Elle avait aussi, la dernière fois, regagné le droit de faire des photos de moi, pire encore, de moi  en cage ! avec un collier, une laisse, putain quelle folie, il faut arrêter ça !!

 

Je crois bien  qu’elle voudrait aussi d’autres photos plus anodines, plus classiques,  d'elle avec moi,  mais ça, elle n’osait pas encore.

 

Puis on fait une pause en se rejoignant sur le canapé du salon, elle s’inquiète soudain, elle sait que tout à l’heure je rejoindrai directement mon épouse pour déjeuner avec elle, et que cela risque d’être culpabilisant pour moi. Et donc pas bon pour elle !

 Je la rassure, « quand tout se passe bien,  quand j’ai envie, je n’y pense même  pas ! » lui dis je légèrement.

 

C’est là que je lui avoue aussi la défection de Sophie, elle n’en est qu’à peine surprise mais doit se réjouir en secret ! Je m’en veux de lui avoir dit ça, mais ça me travaille tout de même un peu, et puis j’ai besoin de faire table rase, je sais maintenant  que ma tentative  d’indépendance était vaine ..ne valait pas tellement le coup..

 

Sur le canapé, toujours sans musique, et sans que je lui demande de « s’habiller » nous faisons encore l’amour, nous ne sommes pas encore entrés dans le donjon dont la porte ouverte nous invite pourtant ! je crois qu’à un moment un « ma chérie » m’échappe malgré moi. .. elle n’en sera pas sure non plus !

Je lui explique que j’ai fait « le tour des attractions », et juste pour l’embêter, « avec toi » .. sous entendant qu’avec de nouvelles proies, j’étais encore capable de m’y intéresser, d’avoir envie d’attacher, de soumettre ..  Petite vengeance d’avoir envie de te baiser, salope,  plus que toute autre ..

 

Elle accuse le coup, mais elle se sent trop rassurée pour me chercher querelle  ..

 

Il est l’heure de l’apéritif déjà, et je sors du frigo qui ferme mal,  notre  bouteille de muscat commencée en juin. Sophie préférait le jus de fruits.

On discute encore un peu, le temps passe vite, et on se retrouve enfin dans la pièce noire éclairée en rouge, sur le canapé bleu, je la prends en levrette et j’en finis avec elle.

 

Quelque part ma résolution est prise.

 

Même si en finissant nos verres, je lui dis impulsivement :

, « tu sais, on peut se voir en septembre si tu veux » elle étonnée : « et nos voyages ? » me dit elle (elle va à New york au milieu du mois, et ensuite je pars à Prague quelques jours avec ma femme et nos amis)

« on peut se voir après les voyages ! avant que je parte aux Andes  le 1er octobre ;c’est un peu juste mais jouable. »

 

Elle me regarde ébahie, mais déjà conquise par l’idée, un calendrier dans la tête !

 

Putain mais qu’est ce qu’il m’a pris ? on devait normalement faire un break jusqu’en novembre, et déjà je  viens de le rompre !

 

C’est donc un peu troublé de ma réaction « à chaud » que je l’aide à ranger notre petit désordre, descendre les verres, etc .. tous ces rituels qu’elle aime bien j’en jurerais, et qui  vont lui manquer.

 

Elle ne sait pas que je viens de lui faire l’amour pour la dernière fois. Moi je sais, je crois. Un je ne sais quoi est passé, plus proche d’un grain de sable que d’un ange ..  mais quoi ? pourquoi maintenant alors que TOUT VA BIEN ?

 

L’idée n’est pas encore très claire dans ma tête mais se confirmera bientôt, surtout quand elle commettra l’imprudence, la pauvre innocente, de m’envoyer ces photos que je lui décrirai « crues, charnelles, violentes » car je les reçois, pour la première fois, comme un uppercut ...

 

Je ferai même semblant de plaisanter en voyant sa réaction dépitée : « Je te fais marcher, elles m’excitent ces photos, elles me font bander ! » J’ai  eu pitié de sa déception, oui  .. la pitié dangereuse ..

 

Mais pour  l’instant, en cette belle matinée estivale, elle est heureuse, elle est dans l’insouciance, elle se paye le luxe de me prendre en photo, cette fois gentiment, devant la porte du donjon une fois dehors dans la chaleur de midi.

Je lui souris, sur ces trois photos  à ma façon toujours un peu grimaçante, un peu équivoque.

Je veux qu’elle parte heureuse et sereine, je lui prend la main et je l’embrasse encore avant qu’on se dise au revoir .. sinon adieu ?

 

Elle passera de belles vacances ..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Lundi 3 décembre 1 03 /12 /Déc 09:09

 

C’est le titre d’un roman de Romain Gary, le premier livre  qu’il m’avait offert « pour la St Valentin ». Et de lui ce fut d’ailleurs la première, et unique fois .. après il était toujours au ski ou « en froid »..

 

Livre accompagné d’un bouquet de mimosas, et surtout d’une séraphique après midi au Donjon, la plus parfaite et la plus équivoque de toutes je crois. La plus proche d’une déclaration d’amour.

 

xacanthid                       ton cadeau

 

Et pourtant, -je viens à mon propos -  trois mois et demi séparaient ce merveilleux jour de notre dernière rencontre la nuit   de Halloween, et il se passerait trois mois et demi encore jusqu’à la flamboyante « reconquête » du 3 juin suivant !

 

Oui, en ce temps là, pourtant le temps où il était le plus  amoureux, (plus que moi de lui si je me souviens bien)  il n’éprouvait  pas le besoin de me voir davantage, toujours quelque dispute ou petit break nous en empêchait, déjà ses tortures mentales sans doute .. ses ambivalences qui m’ont fait tant souffrir.

 

Si bien qu’en sept mois, on ne s’était  vus que ..  trois fois !  ..  alors que seulement 450 km nous séparaient et qu’il avait plus de temps alors et même si c’était très intense .. Curieux ce fonctionnement quand même, me dis je « a posteriori » ..

 

Et ces trois mois et demi, jamais par la suite  nous ne les avons dépassés, même aux pires moments des  deux hivers derniers. Je m’arrangeais toujours pour que cette deadline symbolique n’aie pas lieu.  Je calculais au plus juste. J’y mettais un point d’honneur et toute mon énergie, toutes mes stratégies ! et jusqu’alors j’avais toujours  réussi à obtenir des  retrouvailles   en temps et en heure.

 

Mais cette fois, c’est fini :   demain on a  passé la frontière du non retour. Le lien sexuel est rompu. Tu peux  savourer ta "victoire" ..

 

Ces  5 rencontres de 2012, suis je la seule à les avoir trouvées de plus en plus puissantes ? inventives ? allant toujours vers du mieux ? Possible, l’amour est aveugle. Ou bien c’était trop pour lui, perturbant, dérangeant, que sais je ?  (voir les pages concernées, toutes récentes)

 

Je le souligne,  jamais l’idée m’a effleurée ce jour là que je faisais l’amour pour la dernière fois de ma vie, bien au contraire !

Je citerai Annie Ernaux et son sublime roman « Passion simple » dont  je connais par cœur les 75 pages bouleversantes :

 «  Qu’est ce qui assure que ce n’est pas la dernière fois ? »

 

J’aurais été folle de le penser ce matin la !! c’était compter sans ta folie à toi et/ou ta perversité.

 

J’ai du moins la  satisfaction que ces 5 rencontres n’aient jamais sombré dans l’ennui, dans l’habitude, bien au contraire, même si le « pourquoi » reste torturant, du moins j’aurais rendu les armes (faute de combattant) avec les honneurs, jusqu’au bout.

 

Oui ce livre de notre auteur préféré – je reviens à Romain Gary -  (j’avais même, ô coïncidence, trouvé un B&B dans sa rue natale lors de mon séjour à Vilnius, tu te souviens ?) a joué un certain rôle dans notre aventure.

 

dédicaceEt déjà, cette phrase tu me l’avais lancée par sms, un peu cyniquement, pour m’inciter à prendre l’autoroute la toute première fois ! -  maintenant donc, ce livre  ne te concerne plus seulement , comme tu l’écris  dans ta dédicace, mais me concerne  aussi « au premier chef » pour reprendre ton expression désuète . Trois mois et demi.

 

 

» Violette et Lui » maintenant  c’est fini.

 Finie, l’attraction sensuelle réputée irrésistible entre nous,   tu l’as fait mentir, de notre donjon tu as rendu les clés pour toujours  et j’ai eu la sottise de te le conseiller alors que tu n’y pensais même  pas !

Juste par colère devant ta réaction de dingue. Te mettre au pied du mur et j’ai tout perdu maintenant. Oui c’est vrai, je n’ai pas eu le cœur de raconter la fin de notre entrevue, peu importe. C’est fini.

 

J’ai accumulé les erreurs depuis l’envoi des photos litigieuses et leur effet inattendu, j’aurais du ne pas venir, et ne rien dire pour le donjon -  je dois maintenant les payer, alors que c’est toi le vrai  coupable et que je t’en veux tellement, oui, pour la première fois je n’ai pas su gérer, trop sure de moi, trop impatiente, trop désireuse surtout que cet automne ne ressemble pas aux deux derniers.

 

Ah, si on pouvait "faire reset" comme tu disais : revenir à ce matin radieux où tu m'as semblé aussi content que moi, l'instant d'avant l'envoi des photos, tu m'avais dit "c'"était bon, c'était vraiment bon" .. tu m'avais taquinée sur ta maison, que j'étais surement allée la voir etc .. nos derniers  échanges légers d'amants qui vont se revoir ...

 

Si je pouvais remonter le temps, annuler cet instant maudit qui a tout déclanché! cette stupide fanfaronnade de ma part!! (mais tu aimais tant ces photos crues, naguère, elles te  "rendaient fou" : hystérie à l'envers ? )

 

Si je pouvais aussi, éviter de t'avoir suggéré, le 30 aout à 19h07; de rendre le donjon puisque c'était ainsi! (mais sans l'envoi initial des photos, je n'aurais pas eu l'occasion de le faire suis je sotte, rien de ce naufrage n'aurait eu lieu!)

 

Oui les photos : oubliées, et en septembre si les eaux étaient basses, on aurait fait comme les autres fois : différé  prudemment ma venue, - tu me l'as suggéré d'ailleurs, me donnant une dernière chance - et que novembre soit comme tu l'avais voulu : romantique et sensuel, dans la pinède avec moi ... et puis et puis, tu as toujours les clés du donjon, pour quand les jours rallongent .. pour quand le désir et la vie reviennent .. car "j'aimerais toujours ta jupette et tes bas" tout bêtement  (mai 2012)

 

 Mais aussi peut etre que tu as tout prévu : me donner des petites choses, des petites assurances, des petits espoirs (tu sais que j’en fais des grands avec) et quand je suis assez en confiance pour que mes défenses tombent, tu  me donnes le coup de grâce indéniable, oui tout cela était calculé ou je n’y comprend rien.

   

J’ai même aimé ta haine. J’aimais tout pourvu que tu sois là, pourvu que tu me prennes, pourvu que tu me parles  ..

 

Maintenant,  je ne sais plus qui je suis, je crois que Violette est morte sous les feuilles mortes .. c’est toi qui l’as tuée, son corps se décompose et son ame est perdue.

A ce délai  fatidique, tu m'as repoussée dans mon premier monde, le monde sans toi, celui des femmes anonymes qui ne font pas l'amour, qui n'ont personne pour penser à elles, en prendre soin, personne qui "à 200 km de là, sache que quelqu'un pense à toi très fort, bébé", etc etc  ..

 

Souviens toi de son sourire heureux, souviens toi qu’elle t’a le plus aimé .. oui je crois que c’est ça les dernières paroles que je t’ai dites, « c’est moi qui t’ai le plus aimé » ..et tu m’as dit que j’étais belle, toi. Alors ?

Mais tu es parti sans te retourner, tu as disparu dans la nuit.

 

FIN  

 

 

*Passion simple – d’Annie Ernaux. (Folio Poche) - 75 pages d’une incroyable justesse., alors qu'il m'en faut 750 pour exprimer la meme chose! (la dépendance amoureuse).

 

« Je me demandais souvent ce que signifiaient pour lui ces après midi à faire l’amour.

De toutes façons, il était inutile de chercher des raisons supplémentaires, je ne serai jamais sure que d’une chose : son désir, ou son absence de désir.

La seule vérité incontestable était visible en regardant son sexe. »

 

.. «  tout était manque sans fin, sauf le moment où nous étions ensemble à faire l’amour. Et encore, j’avais la hantise du moment qui suivrait, où il serait reparti. Je vivais le plaisir comme une future douleur ».

 

.. «  sans cesse le désir de rompre, pour ne plus être à la merci d’un message, ne plus souffrir, et aussitôt la représentation de ce que cela supposait à la minute même de la rupture : une suite de jours sans rien attendre. Je préférais continuer à n’importe quel prix.

 

 .. «Je calculais combien de fois nous avions fait l’amour. J’avais l’impression que, à chaque fois, quelque chose de plus s’était ajouté à notre relation, mais que c’était cette même accumulation de gestes et de plaisirs qui allait sûrement nous éloigner l’un de l’autre. On épuisait un capital de désir ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Mardi 25 décembre 2 25 /12 /Déc 19:30

En cette morose fin d'année sans espoir et sans but, j'ai envie de faire plaisir à mes (rares) lecteurs, en leur offrant le récit somme toute rafraichissant d'une lointaine soirée de juin où je ne suis pas. Ils vont donc respirer!

 

Moi, je suis effacée désormais, je ne suis plus là, dans la vie. notre vie, et notre maison a été rendue.

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Ce récit n'est en effet pas de moi, mais de la charmante et douce Emilie, jeune fille qui fut longtemps ma rivale et que le héros de cette histoire m'a sacrifiée sans regrets. Il était "arrivé au bout avec elle", tout comme il a fini par y etre avec moi.

Sauf que j'ai résisté plus qu'elle, me suis battue jusqu'au bout et que j'en meurs.

 

Voir certains  chapitres précédents (Révélations, l'autre dans l'ombre etc .. ) pour l'historique.

 

Il s'agit (si je le crois) de la dernière séance au donjon de cette demoiselle, remerciée comme je savais que je le serais un jour (mais il a eu plus de mal avec moi le salaud!)

 

Il va sans dire que j'ai encore préféré la mienne, de dernière fois  ...  meme si le mensonge et la dissimulation s'avéreront plus forts  que l'authentique désir que j'avais cru voir  alors, en cette belle matinée d'aout.

 

Cette traitrise ne cesse de me torturer, la douleur de la perte se dispute avec la rage d'avoir "été eue", qui vaincra ? et comment vais je m'en sortir ?

 

En attendant de le savoir, donc, respiration érotique, du temps de la gloire du donjon, ce joli récit assez touchant et  que je trouve bien écrit.

 

La scène se passe le 25 juin 2009. trois semaines après ma reconquête (3 juin) et  un mois avant ma conquête officielle et exclusive (24 juillet)

La jeune fille n'est plus vierge deepuis le 13 mars. Il ne l'avais revue qu'une fois,  pour la forme  étant arrivé à son but. (non pas à cause de la résistance de la fille, mais de la .. sienne propre : déjà pas d'envie.

Juste envie de ce scénario, ou plutot, l'envie de Roland.

D'ailleurs dans la scène qui suit, il n'y a aucun rapport sexuel. Juste des choses bien plus hard!

 

 

Récit de la rencontre du 25/06/09

 

Je suis Emily 20ème soumise de Maître Luc. Je suis en cours de dressage. Je veux être dressée en objet de sexe afin de faire de moi une vicieuse facile et fière de l’être.

Et je vais vous raconter la dernière séance passée en une compagnie différente des autres jours…

Depuis le dernier récit (et cela fait bien longtemps déjà), j’ai revu plusieurs fois Maître Luc et, ma foi, beaucoup de choses ont changé, ou du moins évolué… Entre autres (celle-ci est sans doute la plus importante) le fait que je ne sois plus vierge. Ma « première fois » a été un moment très agréable, que j’ai vécu pleinement (il se reconnaîtra ^^).

 

Le soir dernier a été le soir des premières fois. Cela faisait quelques temps déjà que le Maître me parlait de rencontrer (et d’être bien sûr dominée par) une femme. J’ai eu du mal à m’imaginer être dominée par une femme je l’avoue ; mais « l’anxiété » a vite laissé place à l’excitation. L’excitation de découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles sensations aussi.

En plus le Maître m’avait expliqué que cette Domina d’un soir avait été auparavant sa soumise, qu’il l’avait ensuite présentée à un autre Dominant et qu’elle avait succombé aux désirs de ce dernier. Elle avait émis plus tard le souhait de dominer un jour une femme. Et cette femme on avait conclu que ce pourrait être moi. Ce jour tant attendu (et tant redouté malgré tout) arriva.

 

Comme je le faisais depuis quelques temps je pris le train d’Antibes à Toulon à 15h49 (exactement ^^) afin d’être un peu en avance (un peu … hum … la séance devait débuter à 21h30 et j’arrivais à 17h15…). Mais au moins ça me laissais le temps de me préparer. Mais en fait je crois que je me suis laissé un peu trop de temps. A force de ne « pas savoir quoi faire », j’ai commencé à réfléchir à la manière dont se passerait la séance. Chose à ne pas faire quand on est un peu angoissé de nature comme moiMais bon, que voulez-vous… une fois que j’avais entamé mes petits scénarios impossible de m’arrêter.

 

Je me suis donc quand même préparée. Je me suis rasée la chatte, les jambes, et les aisselles... et j’ai pris une douche (il était environ 21h). En sortant j’ai regardé mon portable (sorte de pressentiment… qui s’est avéré fondé) et j’avais reçu un message de Maître Luc qui me disait qu’il était déjà en bas… L’horreur, je n’aime pas le faire attendre, et je n’étais même pas habillée. Heureusement je savais ce que j’allais mettre… j’ai donc enfilé un soutien-gorge, des bas, une robe et j’ai mis des talons (pas de culotte, ce n’est pas utile). J’ai pris un petit porte-monnaie, mes clefs et mon courage à deux mains et je suis sortie. Il faisait frais, mais j’étais tellement excitée et stressée que j’avais l’impression d’être dans une bulle.

Quand je suis montée dans la voiture du Maître, j’ai senti une grosse boule se former dans mon ventre. Et malheureusement cette boule ne m’a presque pas quitté de la soirée.

 

Enfin bon, une fois sur la route il m’a expliqué ce qui n’allait pas se passer : Il a posé les limites, mais ne m’en a pas dit plus. Il n’était donc pas question que Maître Luc ou Roland (l’autre dominant) me pénètrent ; mais après, en ce qui concernait ma Maîtresse d’un soir, je ne savais pas vraiment ce qu’elle allait me faire et ça me faisait vraiment peur, de plus en plus en fait.

Et le truc c’est que plus on s’approchait du donjon, plus mon ventre se nouait. Le Maître m’a demandé à plusieurs reprises si ça allait, je lui ai dit que ça pouvait aller, mais il est vrai que je n’en menais pas large. J’avais envie que le trajet dure éternellement, mais en même temps j’avais très envie d’aller jusqu’au bout. Arrivés sur place le Maître a envoyé un message à Roland et à Anna (ma Domina d’un soir) puis nous sommes entrés.

Comme le donjon comporte 2 étages et que la séance de ce soir allait se dérouler exclusivement au 2ème, le Maître a pris le temps de finir de me préparer au 1er. J’ai donc enfilé un corset rouge en vinyle (que j’avais déjà mis la séance précédente) qui me fait sortir les seins et uniformise un peu mon buste. Il a ensuite montré quelque chose sur le lit dont on avait déjà parlé et dont j’avais émis le souhait d’en porter : une cagoule.

Mais je vous avoue que sur le coup je n’avais plus trop envie … mais je l’ai quand même enfilée et il m’a dit qu’il me mettrait le bandeau une fois les escaliers gravis. Et à ce moment là je me suis dit « wouhaou … ça va faire bizarre ». Mais la chose à laquelle je n’avais pas pensé, c’est qu’il fait très chaud là-dessous !! 

Bref, une fois en haut des escaliers, comme prévu Il m’a mit le bandeau, m’a prise par l’épaule et m’a conduite jusqu’à la salle où se passerai la séance. Lorsque je suis entrée, j’ai senti qu’on se déplaçait autour de moi… et c’est alors que j’ai eu la sensation d’être observée (ce qui ne devait pas totalement être faux ). Mais cela m’a procuré à la fois un sentiment de « honte » d’être exhibée ainsi et en même temps un sentiment de fierté pour la même raison. Le Maître m’a prise par les épaules et m’a postée dos contre la croix de St André et il m’a chuchoté « mets les mains sur la tête ». Et j’ai obéi sans même réfléchir une seconde.

On a alors commencé à me caresser, j’ai entendu qu’on chuchotait près de moi, mais les mots ne m’étaient pas destinés donc je n’entendais rien. Jusqu’au moment où j’ai entendu le Maître s’adresser à Anna et dire : « Bon, ben voilà, elle est à toi attache là comme tu veux, fais en ce que tu veux ». Et là je crois que j’ai dû frissonner. Ça ne m’arrangeait pas du tout ça… Pourquoi avait-elle tous les droits ? J’avais envie de crier : « ne me laissez pas toute seule !! Ne m’abandonnez pas Maître !! »

J’avais vraiment peur, mais encore une fois je voulais aller jusqu’au bout. Elle a alors pris la direction des choses sous l’œil vigilant (je l’espérais et il en avait été conclu ainsi) de mon Maître et de Roland. Elle a alors commencé à me poser des questions et je répondais de façon plus ou moins audible et quand je sentais que je faiblissais, j’avais alors une sorte de sursaut qui me faisait redresser la tête et être fière de cette situation.

Elle a alors demandé à ce qu’on m’attache à la croix de St André et elle a continué à me poser des questions. Mais elle m’a vite reprise pour mes réponses. Puisque je répondais simplement par oui ou non.

Elle m’a dit que je devais ajouter un Maîtresse à la fin de chaque phrase.

Elle a commencé à me caresser et comme elle s’approchait de moi j’ai pu entrevoir sa poitrine par un petit trou par-dessous le bandeau. Et je vous avoue que j’ai apprécié la vue^^.

Elle a ensuite chuchoté quelque chose (je suppose que c’était à Roland) et j’ai senti qu’on me passait quelque chose autour du cou (non non pas une corde.. enfin quoique lol), un collier avec une laisse accrochée. Elle a alors demandé à ce qu’on me détache et m’a ordonné de me mettre à quatre pattes pour montrer à Maître Luc comment j’obéissais. Je me suis alors exécutée et je l’ai suivi à quatre pattes, tenue en laisse.

 

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 Elle s’est arrêtée et j’en ai fait de même. Et comme par habitude (mais c’était surement pour impressionner ou du moins satisfaire le Maître) j’ai écarté les cuisses et j’ai cambré les reins. J’ai alors senti des mains me caresser et s’immiscer dans mon intimité, que ce soit dans mon cul ou dans mon con. Un doigt ou deux se baladaient dans un trou ou dans l’autre.

 Et d’un coup, j’ai senti de violentes douleurs sur les fesses. Elle était en train de me donner des claques sur les fesses. Pour me les rendre rouges (d’après ses dires). Elle me frappait de plus en plus fort, accélérant de temps en temps. Je serrais les dents pour ne pas crier, même si je crois qu’ils auraient aimé m’entendre crier. Mais j’ai résisté jusqu’au bout.

On m’a alors demandé de me mettre à genoux et je l’ai fait. Elle m’a ensuite dit que j’allais pouvoir « goûter » à sa poitrine. Elle m’y a guidé et j’ai commencé à sucer son téton, à le lécher. Ma langue en faisait le tour, elle dessinait le contour et s’attardait encore et encore sur le bout qui pointait vers moi. Je me mettais à sa place pour pouvoir lui donner le plus de plaisir possible, pour essayer de ressentir ce que je lui faisais.

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Je peux vous dire que j’ai savouré ce moment. Elle m’a demandé de me relever, m’a remise contre la croix et a recommencé à me triturer les tétons. Sincèrement, à ce moment, j’aurais voulu qu’elle aille plus loin et qu’elle me mette des pinces, en fait je m’y attendais même un peu mais rien de tout ça… Mais à la place elle a approché ses lèvres des miennes et a sorti sa langue et nous nous sommes embrassées, furtivement. Ce fut un moment délicieux. J’étais dans une sorte d’état second, entre excitation et peur, mais ça ne m’empêchait pas de mouiller... bien au contraire. Je crois que je mouillais encore plus qu’a l’accoutumée et elle s’en est rendu compte. Je mouillais comme la chienne que j’étais à ce moment là.

Elle a alors entamé une série de coups de fouet, mais j’ai encaissé. Elle m’a demandé si j’aimais ça et j’ai dit oui. Elle m’a alors ordonné de la remercier par des « merci Maîtresse » à chaque coup qui tombait sur mes hanches, mes fesses ou encore ma poitrine. C’est ce que j’ai fait. Elle m’a ensuite redemandé de me mettre à quatre pattes, de m’accouder sur le canapé et a continué sa série de coups de fouet, mais cette fois en ayant déterminé un nombre (30 au début) et m’a ordonné de compter à haute voix. C’est après, que les choses se sont « corsées ».

Des doigts se baladaient toujours dans mes trous (con et cul) par un, deux et même trois !! Je le savais, et elle m’a posé la question. J’ai pu répondre avec toujours ce sentiment de honte mêlé de fierté (car c’était la première fois que je me faisais enculer). Mais là j’ai eu peur quand j’ai senti quelque chose en plastique au bord de ma rondelle… c’était un gode !!

Je n’en revenais pas. Autre que la première fois, la c’était carrément une grande première. !! Ça m’a fait un peu mal, mais pas autant que je le croyais, et que j’avais pu l’imaginer…

Je sentais peu à peu mon ventre tressaillir et quand à moi j’étais à deux doigts de défaillir. Mais à chaque fois j’entendais un Jimminy Cricket prononcer mon prénom comme pour me ramener à la vie. Ce devait être la voix de Maître Luc. Et à chaque fois je me redressais et je me sentais encore plus fière. Et là elle à prononcé des mots qui m’ont presque fait sursauter : «  bon maintenant, tu vas un peu t’occuper de ta Maîtresse ». Et j’ai de suite compris, avant même qu’elle ne m’y invite où elle voulait en venir. Elle voulait que je lui fasse un cunnilingus.

Comprenez-moi bien, non seulement c’était le premier, mais en plus je n’avais même pas encore fait de fellation. Donc c’était la toute première pour moi et d’ailleurs au début ça s’est senti autant de son côté que du mien. Elle a senti que je n’y mettais pas vraiment du mien (j’étais descendue trop bas et avait eu un haut le cœur qui m’avait un peu refroidie…) et elle m’a alors donné un coup de fouet sur la croupe. Après ce rappel à l’ordre j’ai de suite compris qu’il fallait que je me ressaisisse. J’ai alors cherché son Mont de Venus ; et une fois que je l’eu trouvé je me suis attardée dessus en le léchant du bout de ma langue, et en le suçant. Je faisais des ronds autour, je m’attardais plus longuement dessus, et j’écoutais sa respiration pour savoir si j’étais sur la bonne voie ou pas. Au bout du compte, ça n’a pas été une expérience si désagréable que ça, mais il me faut encore de l’entrainement.

Juste un petit rappel, j’avais toujours le gode fiché dans mon cul, mais je commençais à m’y habituer, je le sentais moins.

Plus personne autour de moi… un vide, autour et en moi …

Le Maître s’est alors approché et m’a susurré à l’oreille : «  elle est en train d’enfiler un gode ceinture et elle va te prendre ». A ces mots j’ai cru que j’allais m’évanouir. J’ai ressenti une violente douleur avant même qu’elle ne me pénètre. C’était une douleur psychique.

Le psychique a très vite laissé la place au physique et au réel. J’ai senti un truc énorme  tenter de me pénétrer en forçant un peu l’entrée. J’ai eu très peur et je crois que du coup tout mon corps s’est contracté, rendant l’insertion encore plus difficile. Et quand cette chose est rentrée en moi, j’ai cru que tout mon être se déchirait, « violé » pas ce truc cet engin.

Elle a alors entamé des va et viens, laminant mon con. Je n’éprouvais pas franchement de plaisir à être prise par mes deux trous. Francis en a alors profité pour me signaler que si je n’en pouvais plus ou si ça faisait trop mal, je n’avais qu’à dire « pitié Maîtresse ».

Mais je n’en avais pas envie, d’une parce que je ne voulais pas décevoir mon Maître, et de deux parce que je savais que je pouvais et que je voulais le faire. Et j’avais raison peu à peu la douleur commençait à laisser place à l’excitation.

Et puis elle a arrêté ses va et viens et Roland m’a dit vas-y empale-toi. Mais j’étais déjà épuisée par le fait de supporter les allers-retours précédents. Je n’avais presque plus de force, j’étais comme vidée. Je n’allais donc pas très vite. Même avec des encouragements je n’y arrivais pas. Alors elle a repris ses mouvements et j’ai commencé à pousser des cris. J’avais mal, mais je ne détestais plus ça. Roland et Anna m’encourageaient à crier encore plus fort à donner tout ce que j’avais.

 Mais j’étais déjà presque épuisée … alors je me forçais à donner tout ce que je pouvais. Et le Maître est venu s’asseoir à coté de moi et m’a tendu sa main. J’y ai glissé la mienne et j’ai serré mes doigts, comme pour me donner du courage. J’ai beaucoup apprécié… Puis Elle s’est retirée. Elle a chuchoté quelques mots puis j’ai entendu : « attends il faut d’abord qu’elle suce ce qui sort de sa chatte ». Et là, malgré le bandeau et la cagoule, j’ai écarquillé les yeux. Comme je vous l’ai dit tout à l’heure je n’avais encore jamais fait de fellation Bon, vous allez me dire que ça peut être un bon entrainement, et effectivement, ça permet peut-être de s’entraîner. Alors j’ai fait comme si c’était une vraie queue. Je me suis appliquée. J’ai sucé jusqu’à ce qu’on me dise d’arrêter. J’ai aimé ce moment. Mais ce que j’ai pu apprécier surtout c’était la taille de cet engin : je me déboitais quasiment la mâchoire pour pouvoir l’enfoncer dans ma bouche, mais j’ai quand même aimé.

A quand la vraie Maître ?

Là on m’a remise dans la position dans laquelle on m’avait enfoncé le gode dans le cul, et on me l’a enlevé. Quel soulagement… de courte durée. Si on me l’avait enlevé c’était pour en mettre un autre, plus gros. Mais cette fois je devais me l’enfoncer moi-même. J’ai essayé, j’ai forcé, mais vu la taille, je n’ai pas pu y arriver. C’est alors qu’elle m’a dit : « et bien puisque ça ne rentre pas dans ton cul, ça rentrera bien dans ta chatte, ça devrait être plus facile ». J’ai essayé … mais rien n’y faisait. Ils n’arrêtaient pas de me dire « si tu n’en peux plus dis simplement « pitié Maîtresse » ». Mais je ne pouvais pas … je n’y arrivais pas, ces mots ne sortaient pas de ma bouche. J’avais l’impression que si je prononçais ces mots, tout s’effondrerait, et que je perdrais la confiance que mon Maître avait en moi, et surtout la confiance que j’avais en moi.

Je n’arrivais pas à le faire rentrer, alors Anna s’y est mise, mais c’était pareil. Alors je ne sais pas trop vous dire si c’était mon Maître ou bien Francis, mais j’ai alors entendu : « on n’a qu’a la mettre sur le lit, peut être qu’allongée ça passera mieux. »

On m’a emmenée sur le lit, et on a enduit le gode de lubrifiant, pour que ça passe mieux, mais ce n’étais toujours pas le cas. Alors on a enduit ma chatte et l’entrée de mon con de ce même lubrifiant, mais rien n’y faisait. On me répétait... « Si tu n’y arrives pas dit le !! ». Et au bout d’un moment ces mots sont sortis de ma bouche : «Pitié Maîtresse ».Et j’ai senti un grand soulagement autant au fond de moi, que dans l’ambiance générale. J’ai même cru entendre un « ouf » ou un « aaah » de soulagement.

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Et là on a tout arrêté. Et le Maître s’est penché sur moi, il s’était placé sur le lit aussi mais au niveau de mon épaule gauche.

Quand je l’ai senti je me suis demandé ce qu’il allait faire. Et quel soulagement ça a été de voir ou de sentir qu’il allait me lécher la chatte ! Et là, Anna m’a dit : « tu vois, ton Maître te remercie ». Et là, mais vous devez vous en doutez… j’ai eu un grand sentiment de fierté.  J’ai beaucoup apprécié ce moment, court, mais très agréable !!

 

Ensuite tout le monde s’est écarté, j’ai entendu chuchoter, on ouvrait la salle où s’était passé la scène, et quelqu’un est venu s’asseoir près de moi. J’ai senti des caresses furtives, puis j’ai entendu la voix de mon Maître. Il a alors passé les mains derrière mon cou et m’a enlevé le bandeau puis la cagoule. J’avais eu chaud et le maquillage avait coulé. Il a alors eu un sourire et je lui aie renvoyé son sourire.

Nous sommes sortis de la salle, et il m’a accompagné jusqu’en bas dans la salle de bain. Il m’a alors serré un instant dans ses bras puis m’a laissé seule pour que je puisse me laver…

 

Et voilà comment s’est terminée cette séance… bouleversante…

 

MERCI Maître Luc… un très grand merci à Toi ^^

 

 

  

 

La pauvrette y croit vraiment .. si elle avait pu voir son "'Maitre" mis en cage, obligé de me faire l'amour jusqu'à la limite de ses faibles  forces, depuis deux ans que je suis arrivée moi aussi au bout de mon programme!! et  que j'ai tenu bon, meme sur un tabouret!  elle en serait bien étonnée ..

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : plaisirs SM
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