Ce chapitre s’adresse à l’intéressé. Les autres risquent de le trouver brouillon et ennuyeux !
Je suppose que tu viens de temps en temps sur le blog ne serait ce que pour vérifier que je n’y met rien de compromettant pour toii ! J’ai déjà du changer les prénoms des intervenants ..
Je n'ose plus te parler avec tant de précision, nos rares conversations restent trop neutres et ont perdu la spontanéité d'avant ..
Ce chapitre que j’ai essayé de faire court t' explique pourquoi je me suis fait des idées sur notre relation, en 2012.
Pourquoi j’y ai cru et pourquoi, en conséquence je suis tombée des nues quand tu m’as annoncé que c’était fini - pour le coté sexuel du moins – au moment le plus « chaud » et le moins approprié, donc.
Peut etre enfin comprendras tu pourquoi j'ai tant de mal à accepter .. et me pardonneras tu mon insistance(relative mais toujours trop présente je sais .. pour celui qui ne veut plus).
Début 2012 – Il était donc prévu de se voir deux fois (j’avais supprimé la troisième, par égard pour lui J et on avait pris du retard sur le timing, par rapport au premier mars, la deadline : nos quatre ans de relation.
10 janvier : j’avais fixé « ma putain de date » (dixit) le plut tôt possible – Méchanceté, muflerie, froideur glaciaire mais curieusement .. énorme jouissance de ma part ! grrrr … Il faut croire que la haine est un puissant aphrodisiaque !
On se quitte sur les plages, après un cours très neutre sur les palmiers. Se revoir une fois est dans le contrat, on ne revient pas dessus. Il me quitte a peine plus aimable qu’à l’arrivée.
28 février : la dernière fois supposée. Après demain on est le 1er mars.
L’action se passe à l’hôtel . Au début peu d’envie de sa part, puis l’appétit revient et torride après midi ! Me demande même s’il ne peut pas revenir demain, ici même, mais je dois rendre la chambre ! En revanche n’accepte pas un café en ville.
Me dit « tu es belle », m’embrasse longuement, pendant, après ..
Avant de partir, il me dit en souriant, mais sans me regarder : « il reste encore une fois alors à la prochaine» (alors que de 3 j’étais passée à 2 rencontres on s’en souvient ..). Bon mouvement, mais suivi d’un nouveau « froid » relationnel : la rancune est encore bien présente.
Sur ce je pars « en exil « à Lisbonne pendant un mois pour me changer les idées, où il m’écrira tous les jours ou presque, mais je sais qu’il poursuit son aventure avec S. Je m’en fous, je suis à Lisbonne, je vis ma vie, et on se reverra en mai comme convenu.
22 mai – N’ouvre pas son portable, a cru comprendre que je renonçais à venir (en vérité j’ai le cœur gros à cause de sa cagole et parce que ce sera la dernière fois cette fois)
Prudent il finit par se manifester et venir, mais n’a pas pris le cialis de sécurité, n’ayant pas l’intention de faire l’amour.
Pourtant cette chose finit par arriver (au donjon). Et à notre surprise ça se passe bien, encore mieux puisque surprise il y a. .. c’est même timide et délicieux .. du jamais vu .. je crois comprendre qu’on va se revoir car en effet il ne me dit pas adieu en me raccompagnant .. l’ambiance est douce. Il est content, j’ai accepté qu’il ne jouisse pas en moi. Il est content, de ce double exploit.
Le lendemain, je reçois un sms un peu mufle qui commence ainsi :« j’ai renoncé temporairement à te dégager ( !!) tu pourras revenir. » etc .. Suis un échange torride. Je suis tellement contente, au lieu d’être choquée de ce ton cavalier, je le connais ..
Le lendemain encore, je reçois un …récit spontané et totalement inattendu de cette après midi là, chose qu’il n’avait pas fait depuis la séance libertine deux ans auparavant ! C’est incroyable ! ( cf 15 22 29)
Et comme il part à la Réunion le dimanche suivant, on se fixe tout de suite la prochaine date, à peine dans un mois !
C’est la première fois que je réserve dès le lendemain de mon retour !… c’est fou. J’adore. Décidément, les affaires reprennent !
19 juin
ça monte en puissance, cette fois un donjon magnifique, beaucoup de dialogue,et un jeu de rôles surprenant .. une certaine fièvre, quand il me dit tout d’un coup : « notre relation est particulière, ambiguë .. Et non, elle n’est pas terminée, tu es contente ? » On se quitte heureux comme des enfants sous la porte d’Italie, on s’envoie des baisers, on se sourit, c’est vraiment bien ! la vie reprend vraiment ..
Le seul souci, c’est qu’il tient à continuer avec Sophie, pour ne pas dépendre que de moi - mais c’est à peine un caillou, tout petit caillou dans mes escarpins … je ne lui donne pas longtemps à Sophie, surtout s’il agit comme ça avec elle aussi ! (et à contrecoeur).
La situation s’améliore d’elle même plusieurs jours avant la rencontre estivale, j’ai des gages de confiance, il me semble plus détendu avec moi, à nouveau il plaisante et on bavarde longtemps un certain week end, sur un ton vraiment « comme avant ». Il me rend le mot de passe, me montre où est sa maison sur Google Map. Me taquine, et réclame un certain avatar sur msn, une photo de moi qu’il avait prise l’année dernière, en « odalisque ». En se quittant me dit « ciao bellissima » .. comme avant, - sauf le fameux « bébé, je dois y aller » .. mais ça viendra, forcément ..
16 août
Puis c’est la rencontre matinale, la fameuse séance du tabouret, sans artifices, ni musique, ni jeu de menottes ou autre, juste faire l’amour avec bonheur et si longtemps et partout. Il me dit qu’il ne se sentira pas coupable, parce que c’est bien. ( ?)
Ensuite on devait se revoir en novembre seulement, lui indisponible en octobre, moi une partie de septembre. (voyages lointains et bien sur séparés). Un novembre sur lequel il fantasmait depuis des mois, un délicieux programme entre balades et escapades dans la pinède
Pourtant il me demande alors qu’on était au salon entre deux étreintes, de se voir encore avant .. en septembre, fin septembre, entre New York et Prague et avant la Bolivie .. énorme surprise !!
Encore mieux, que l’aventure avec Sophie est terminée, à son initiative à elle, car elle a trouvé le St Graal .. avec une femme ! pfff…. La voie est libre,et je suis rayonnante ! septembre et novembre il y aura ! et plus de Sophie, et New York, et
il ne reste que deux petits trucs à récupérer et tout ira bien.
On se quitte heureux, tout comme en juin et en mai. il me prend la main et m’embrasse dans le petit chemin derrière le donjon ..
Et puis, et puis, l’incident des photos .. j’ai espéré qu’il me taquinait, ou que ça lui passerait .. je suis partie quand même sure de moi à New York, la dernière ville où j’ai été « avec lui », ça se voit sur mes photos que je suis si heureuse ..
Un mois d’absence (trek lointain pour ses vacances prises en octobre) n’a pas suffi à effacer l’effet désastreux de ses photos, pourtant pas pires que les autres ? Septembre puis novembre, furent désastreux, il avait soudain viré de bord totalement, se refusant à moi et je considère maintenant notre belle relation comme terminée, alors que ce n’était pas du tout parti pour, je viens d’en donner les preuves. L’attraction sexuelle qu’il croyait irrésistible est morte avec cet incident des photos
Et je sais, je crois savoir pourquoi : sur celles là, de photos, je ne portais pas de bas, je n’avais pas eu le temps de les mettre .. la barrière des jarretières sans doute le rassure dans sa sexualité bizarre ?
Je ne vois que ça. D’ailleurs l’année d’avant il m’avait fait une réflexion étrange au sujet de bas à jarretière rouge que je lui avais montrés sur moi, en photo depuis Prague : « on ne voit pas trop la chair, heureusement, mais ils sont beaux, tes bas .. » avait il écrit .. en ajoutant un peu plus tard « oui ils me plaisent, mais je ne suis pas obligé de te le dire ».. (on était déjà en froid à la même époque l’année dernière).
Donc voilà, le désir serait mort pour quelques centimètres de dentelle de nylon élastique absente au bataillon, c’est bête non ? mais parfaitement plausible dans le cas d’une perversion sexuelle, certes mineure, mais « bloquante » ..
Ce qui ne le gêne pas « in vivo » (voir son dernier récit 15 22 29 où « la chair crue » semble le fasciner au contraire) le dérange « en photo », voilà.
L’autre hypothèse est peut être la dépression saisonnière ? comment savoir.
Alors que chaque rencontre se passait bien et contenait comme un avenir, avec ses demandes réitérées de se revoir sans rien que je demande !
Je viens de le réaliser en relisant sa réflexion adorable de juin que j’avais oubliée (« non, ce n’est pas terminé, tu es contente ? »).et qui manquait au tableau globalement positif de nos cinq rencontres avant les deux mortelles.
Je ne sais plus quoi penser, moins que jamais ..
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