Samedi 6 avril 6 06 /04 /Avr 19:35

Berlin, 20 ou 21 mai 2013 – Colonne de la Victoire, ou bien clocher de l’église du Souvenir.

 

Dialogue entre Cassiel et Damiel, anges.

 

 

 

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Ils ont remarqué, en contrebas, deux minuscules silhouettes, à quelques centaines de mètres l’une de l’autre, sur le pavé berlinois. Deux personnages qu’ils connaissent bien.

 

- Que font ils là, se croisant  dans la même ville le même jour, ce n’est pas commun, d’habitude ils décalent leurs voyages en partageant leurs villes ! »

 

- C’est elle qui a voulu le suivre, comme un chien sans collier dont le maître ne veut plus. Etre près de lui est tellement vital ..

 

- Elle a tort, contre la force noire qui s’est emparé de lui il y a tant de mois, elle ne peut plus rien.

 

-  Pour lui, pas d’amour sans désir et son désir est mort en plein vol, et cette fois pour toujours

 

- Oui, et elle le sait, mais elle a du mal à le comprendre, à l’accepter, il le faudra bien pourtant ..

 

-Quel gâchis ! ils étaient si bien ensemble l’été dernier,  et aucune rencontre ne se ressemblait, ils avaient encore leur maison secrète  .. que peut on faire pour eux ?

 

- Pour lui, peut être une pensée vers elle en ce jour, l’ombre d’un regret .. il sait qu’elle est la mais il a voulu la perdre et lui faire du mal, détruire tout ce qui était leur seconde vie,   alors tant pis pour lui, sa première  vie sera morne et banale,  et ce sera sa punition. Non il ne mérite pas qu’on fasse quelque chose pour lui. Il a ce qu’il a voulu, cette peur de vivre et de se donner.

 

     - Et pour elle ? quelques heures d’oubli, surtout pas d’espoir. Et qu’elle dise, comme cette  passante au début du film : « folle, enfin- seule, enfin » et oublie dans cette folie, ce vide inconnu qui l’attend, privé de sens …  Regarde comme elle est épuisée, et malheureuse : elle avait jusqu’alors gagné toutes les batailles mais une seule, la dernière,  lui a fait perdre la guerre. Ça ne pardonne pas. Elle ne lui pardonne pas de l’avoir abandonnée sans raison.

 Pour elle pas de printemps cette année, pas de renouveau comme les autres fois,  la force noire est plus puissante que tout et elle n’aura pas d’autre chance.

 

Même ici tu vois, ils auraient pu se croiser et retomber amoureux, mais on ne va pas leur faire ça, si c’est pour replonger dans six mois  ..

 

On ne peut pas faire  grand chose ..tous anges qu’on est. Ils auraient du venir avant que la force noire n’envahisse tout le paysage ..

 

 

Si près, elle et lui, mais si loin ..

So nach, so fern, veux tu dire !“

Par Violette-et-Lui
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Dimanche 14 avril 7 14 /04 /Avr 20:14

 

 

J’ai trop serré le collier autour de mon cou. Le large collier en cuir noir prolongé par une chaîne métallique, c’est toi qui l’a porté en dernier, le jour lumineux de « Switch again » il doit y avoir encore trace de ton ADN à l’intérieur encore un peu de toi, je l’ai trop serré, j’étouffe un peu, mais je suis  presque bien, dans le noir, comme avec toi,  sur mon lit en position fœtale. Je porte aussi les bracelets en cuir autour des poignets et dans ma main je réchauffe lentement le bronze glacé d’un des quatre fers médiévaux, il est très lourd, très épais, il met longtemps à se réchauffer mais suis je encore vivante ? Oui puisque je pleure si fort, oui puisque je me relève pour écrire, sans but, sans fin, lutter contre le néant et la mort. Est ce que je deviens folle ? oui je crois, « folle enfin »

Normalement je devais aller au sport, installer la nouvelle tour d’ordinateur qui attend sur ma table depuis deux jours , mais je ne m’y attaque pas. Et si je ne pouvais plus y réinstaller Messenger désormais remplacé par Skype ? et si tu ne pouvais plus me parler,  jamais ? Alors je ne le touche pas, la panne de toute façon, venait de l’écran et d’une connexion perturbée, pas de ma tour .. Erreur, encore, même pour ça ..

 

J’ai trop serré le collier, je voudrais qu’il soit plus  intelligent que moi,  qu’il décide lui même de serrer, encore plus fort, m’étrangler, me faire mourir, moi je n’ai pas le courage, j’ai le courage de rien, j’ai laissé en plan tout ce que je devais faire, je n’écris que sur toi et moi au lieu de mener à bien le projet sur ma sœur, et pourtant le temps presse, il faudrait y arriver avant la sortie du coffret DVD, mais cette année ma devise c’est : « j’y arriverai pas »

L’année dernière en 2012  c’était « j’suis contente », un chouette programme,  tout le temps oui, tout le temps contente et confiante, même après l’horrible séance de janvier, la haine est si proche de l’amour.. tant qu'on faisait l'amour j'étais contente.

 

J’y arriverai pas, j’essaie pourtant de suivre les conseils de l’entourage : sortir, voir du monde, me faire plaisir, mettre à distance la douleur et la colère,  "tourner la page", la pire des expressions bidon, tu parles!  

Etre réduite à l’impuissance, être réduite à rien. Surtout depuis dimanche, lors de l’apparition de la terrible « deus  ex machina », à savoir la maladie de sa mère totalement inattendue et qui fait passer  tout le reste à la poubelle, moi la première, et pour longtemps,  je veux dire pour toujours. Donc le destin a décidé qu' aucun espoir de retour ne sera possible cette fois .  

 

J’essaie d’imaginer ta souffrance, mais la mienne me semble pire, je suis si seule, et démunie,  toi tu ne l’es pas, il y a forcément pour toi une sagesse, plusieurs présences, des moments d’éclaircie, des contraintes professionnelles qui te changent les idées,  moi je fais semblant quand je ne peux pas faire autrement, personne ne me demande plus de nouvelles de toi, de nous,  notre histoire n’existe plus pour les autres, personne ne veut m’entendre,  et alors  ton regard  bienveillant sur moi, comme il manque ! il me rendait tous les autres regards, il me rendait la vie.

 Comment pardonner ta trahison ? Avant ces sept derniers mois, rien n’était grave, rien, j’ai toujours été heureuse, j’ai toujours gagné, tu me préférais conquérante c’est vrai, tu le disais souvent, alors je l’étais. Maintenant tu ne veux qu’une chose, m’effacer. 

 

Tu m’as brisée, tu as voulu briser ce qu’on avait reconstruit l’année dernière, et cette trahison est pire que tout, car je  ne la comprends pas.

Alors maintenant, je comprends la haine, la rancune, ces émotions inconnues qui me terrassent, me submergent, oui ça existe, meme pour moi.

 

En voici la liste, de ces moteurs de haine et de rancune :

 

- Son absurde décision en septembre de se séparer de moi alors que notre relation était au beau fixe depuis plusieurs mois !!!! et que j’étais indéniablement et jusqu’à la dernière fois-  putain, en août, déjà !! -   sa seule planche de salut pour rester un homme.  Chose absurde car renouvelée à chaque automne et démentie en hiver ..

- Son mensonge pour les photos (pour donner du crédit à cette décision !!!!)

- Les deux rencontres « sans » !!!! préméditées et voulues. Bien préparées, conditionnées!!

- L’abandon du donjon et tous les mensonges autour (la fausse reprise jusqu’à fin mars : me dire qu’il a payé et avoir rendu les clés) !!!!!

- Le mail méchant voulu de Lisbonne car  .... il commençait à craquer (remarques sur mes tenues)les « 2 ou 3 phrases effacées, pour ne pas te donner de l’espoir ».

- Le fait de m’avoir caché qu’il avait envie de reprendre et je ne l’ai même pas vu tellement j’avais perdu confiance en moi.

-- Le fait de m’avoir fait croire en un avenir possible, délicieusement inconnu (le cadre) pour me l’enlever quelques jours après tout ça parce qu’il ne dormait pas mieux et ne baisait pas mieux sa femme !!

- Le fait de m’avoir SA NS PREAVIS  enlevé le mot de passe, et pire encore DETRUIT NOTRE BOITE ET NOTRE SITE. !!!!!!! parce que je ne voulais pas croire en sa possible impuissance, je m'énervais un peu trop à son goût au lieu de le plaindre!

- Le fait de n’avoir fait aucun effort lors de ma venue, ne m’avoir donné que DEUX HEURES !!!! au lieu des jours et des heures qu’il aurait du nous consacrer pour se faire pardonner et relancer la machine !! j’étais quand même venue pour lui, moi. Au lieu de me dire attention  ne viens pas !!  et attends que MOI je décide du jour et du lieu !!! puisque c’est moi qui ai relancé l’affaire !

 

Le  donjon – notre maison - c’est le pire, et ça aura des conséquences,  et le pire c’est que c’est ma faute, si je n’avais pas accepté ses cadeaux empoisonnés (en particulier les fers et le collier en bronze) Roland n’aurait pas constaté leur disparition, et n’aurait rien demandé à T. Ce lâche n’avait rien osé dire de sa décision, pour ne pas fâcher son « ami », et peut être encore incertain ?  mais il a saisi la perche pour vider son sac et annoncer son départ, sa cassure de bail !! Donc c’est doublement ma faute : réaction de colère devant le faux dégoût des photos du tabouret, - mais j’étais sure qu’il n’oserait pas – puis accepter ces cadeaux, ce qui faisait de moi sa complice en abandon, et a provoqué la remarque de Roland etc …

 

Cette déduction me met dans une rage folle, une de plus.

 

Tout cela est très grave, mais alors pourquoi avoir voulu renouer en mars ? pourquoi cette longue et magnifique lettre « Préambule» tellement sincère en apparence, émouvante, deux pages que j’ai imprimées et qui ne me quittent pas. Je n'arrive plus à croire à ce que je lis, quand je vois où nous en sommes.

!

 

La vengeance est impossible : les faits à dénoncer pour vraiment nuire, ceux qui sont scandaleusement beaux et intenses, ils ont bientôt huit mois pour les plus récents, c’est de la vieille histoire, sa femme s’en fichera probablement car  il saura se faire plaindre et implorer son pardon.

D’autre part, on ne tire pas sur une ambulance. Comment faire du mal à quelqu’un qui va si mal, devenu impuissant et tourmenté par ses soucis personnels ?

 

Il n’y a que l’action qui pourrait me sortir du trou, la vengeance en était une et elle m’est interdite.

Le positif que tout le monde me prêche ? vivre ma vie, etc .. je ne peux pas, tout me ramène à mon obsession, je n’ai plus la force, je n’y crois pas. Je m’ennuie de toi, sans être avec toi,  rien n’est possible. Tu me rendais l’autonomie, l’envie d’avancer.

 

Tu avais enfin compris, ces dernières semaines, que je te demandais très peu, pas plus que tu ne pouvais me donner : deux heures de baise contre deux mois de sérénité. Et le deal t’avait semblé possible,  pour une fois tu avais compris qu’il m’en faut peu pour être heureuse et que cela t’arrangerait toi aussi, à condition d’accepter et te prêter au jeu. Pourquoi as tu empêché ton corps de suivre comme il l’a toujours fait ??

 

  Ce fut la seule fois où toi, tu es revenu le premier,! Et j’ai gâché mon impensable victoire, par cette horrible semaine glaciale à tous points de vue, qu’est ce que j’ai  raté, alors que c’est toi qui revenais ? certes ce studio impersonnel n’avait rien du donjon et de ses espaces passionnant, certes tu n’étais pas libre comme par hasard juste ce mardi la !

 

Ce n'étaient pas des retrouvailles ratées, non,  car ce n'était déjà plus des retrouvailles! les 15 jours de délais t"avais permis de douter, moi de m'impatienter, et tu avais aggravé les choses en me retirant ton mot de passe et détruisant notre histoire toute entière! comment je ne t’en

 aurais je pas voulu ? ça t’avais énervé que j’aie décidé de la date sans faire exprès, la date, le lieu, çà aurait du être ton domaine. Oui il fallait te laisser venir ..

 

A Paris j’ai voulu te libérer, ailleurs que chez moi, je me sentais mieux sans toi, tellement mieux, il fallait couper les ponts, c'était une évidence,   et puis une fois revenue, je n’ai pas voulu te le dire, pourquoi ? Pas pu et toi tu avais sans doute compris mais évité le clash puisqu’il venait de moi (alors ne le dis pas)  Faut il que je passe ma vie hors de chez moi pour te mettre à distance, hors d’état de me nuire ?  

 

Ton dernier cadeau : ce 1er mars miraculeux, et même le deux mars, tiens et le trois, allons y! (« j’ai envie de toi .. le cadre permettra de s’inscrire dans la durée .. » etc ..  je l’ai pris comme un adorable cadeau d’anniversaire, pour nos 5 ans, folle que je suis .. la seule fois où c’est toi qui a renoué, voulu essayer de renouer le lien cassé par tes conneries de culpabilité à la con.  Pendant ces quelques jours, j’ai pu faire tout ce que je laissais aller à vau l’eau  ..

Je t'avais regagné par mes textes, mes avatars, mes allusions, la "pression sexuelle"  disais tu, mais les menaces ont bien mieux payées, au final, et plus vite, et justement, le temps c'est important, on n'avait jamais dépassé les  trois mois et demi!  

 

 

Et pour finir une nouvelle expression à breveter  DRDS - ah tes mots, c'est par eux que tu m'as séduite tout au début et jusqu'à la fin des fins !..

 

Ça veut dire : « disque rayé, dialogue de sourds »

 

J’ai envie de vomir et pourtant je n’ai pas mangé, je veux juste mourir. Que le collier se serre, se serre à m’étouffer, moi ivre de larmes et de mauvais vin. L'alcool sera ma solution, merci à lui! Et pourtant j’étais prête à faire comme toi : trois jours sans par semaine ! mais c’était la semaine dernière, quand tu me parlais encore ..

 

Dimanche  soir  tu étais de garde et tu me l’avais dis, mais entre temps la mauvaise nouvelle ta sauvé .. tu m'as fait comprendre que tu ne voulais plus de moi, que tu m'as rejetée de ton monde,  que je suis le moindre de tes soucis maintenant, alors qu'en janvier je t'empêchais de dormir (!)

Tu  m' as rappelé  cruellement notre échec prévisible, - j’étais pour les raisons que tu imagines, aussi tendue que .. tu ne l’étais pas ! –

Tu as  ignoré ma main tendue, car je t'avais fait moi aussi, un long "Préambule", comme en miroir avec le tien, je suis sure que tu ne l'as même pas lu,  tu as quand même reconnu ma souffrance, mais la tienne, dis tu est encore pire et je n'y ai pas ma place, je n'ai plus de place dans ta vie, et ça me tue.

 

Tu oublieras que j'ai été ta meilleure amante,  juste pour cette demi heure laborieuse et honteuse, ce ratage que je voulais tant éviter ..  « la fois de trop »-  mais tu sais le reste me l’a fait oublier ..

Si tout avait marché comme d'habitude .. si j'avais été lucide, méfiante, calculatrice  ..  

 

mais de toutes façons le mauvais destin  a décidé autrement. Thanatos a gagné sur Eros, lui déja bien malade ..  si ça se trouve la rencontre que tu voulais toi serait tombée après la mauvaise nouvelle pour ta mère ..

 

Tu as cité Brel ce soir  pour me fermer la gueule, tu as cité  Brel  comme le faisait souvent mon ex, en somme vous vous ressemblez, nés pour me faire souffrir. Les deux hommes de ma vie m'ont fait tant pleurer, et m'ont rendue parfois  si heureuse, pourquoi je ne  tombe que sur des salauds ? pourquoi s'étonner de ma longue abstinence entre les deux salauds ? pourquoi on respecte et protège certaines femmes (comme sa femme) et pas moi ? qu'ai je de moins intéressant ? Sûrement je suis bête, c'est simple.

 

J'ai cru longtemps que toi, si adorable, patient, calme  et  soucieux de mon bien être,  tu étais ma rédemption et mon sauveur, tu étais mon ange gardien,  mais c'est faux. 

 A  la première épreuve, tu lâches ma main .. moi qui t'ai tout donné de moi. mais j'ai du me tromper quelque part, j'ai sans doute tout fait pour ne plus mériter ton amour, pardon mon coeur, mon ange, oh comme c'était bon d'avoir le droit de t'appeler mon ange!  Et de savoir que tu  voulais que je revienne  et ce cadre non accompli, comme il me manque ....

Y a til eu un temps où l'on se parlait à coeur ouvert, si longuement, passionnément, gaiement, où tu aimais faire l'amour et à moi en particulier, tant de fois tu me l'as dit et prouvé et maintenant .. tout est devenu gris pour toi, même moi maintenant, mon sourire « au soleil d’avril » , mes cuisses  dites "caudines" que tu aimais tant, ma chatte, ma bouche, mon cul qui t'attiraient comme des aimants et que tu adorais visiter encore et encore avec cette fougue juvénile, enivrante perdue maintenant ..  et tu le disais, le proclamais, et j'étais si fière de ça et que cela « s ‘inscrive dans la durée  !

 

On ne se verra plus jamais. La dernière minute ensemble,  le 22 mars à 13 h, on était à deux pas de la voûte du baiser de l'hôtel de ville, celui d'un autre vendredi que je n'oublierai jamais, jamais ...  tu m'as embrassée sur la bouche, pourtant, avant que je sorte de ta voiture, que je sorte de ta vie, mais ce n'était plus pareil, .. tu ne veux plus que je revienne, tu ne m'as pas dit malicieusement ou gravement,  "on se reverra .. à la prochaine fois"  ..  Des choses que je ne croyais pas au début, et puis je les ai crues, et puis tu ne les dis plus  ..

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Tu sais le mardi quand tu vas manger tout seul  dans cette brasserie chic avec un nom japonais mais qui sert de la cuisine française,   maintenant  qu'il va faire enfin beau, et chaud,  tu vas pouvoir déjeuner à la terrasse, et de cette terrasse, on aperçoit tu le sais, ce grand hôtel qui a changé de nom, tu vois lequel je veux dire ?

Sûrement mon fantôme est à une fenêtre, te regardant avec tristesse et nostalgie.. et si tu entres un peu plus loin à l'intérieur de ce lieu que j’adore,  ne te perds pas dans les couloirs avec la moquette à pois,  ton Olympia t'attend toujours dans la chambre 233, tu la vois maintenant? tu y penseras? je veux que tu y penses tous les mardis, à cette jolie photo que tu avais prise de moi un jour de mai, ta préférée je crois puisque tu me la réclame en avatar, . je t'y souriais, confiante, les joues encore rosies par l'amour, avec ma petite  robe noire et mes sandales dorées à  talons  de Riga

.. Fais la revivre dans ton coeur, ton Olympia, tous les mardis, en buvant ta dernière bière jusqu'au vendredi soir, pour aller avec ton escalope sauce aux cèpes !  - tu vois, cela tu me l'as confié il y a une semaine,  notre dernière conversation,  des choses   de toi encore. ..

 

 

On ne se verra plus sur terre.  Je ne voulais pas vivre ça, jamais. Mais à peine avais tu commencé à m’aimer, que tu avais peur de la fin ..

 

N’oublie pas que tu es mon grand amour, Amour avec un grand A ! ..

 

 

 

 

 

Par Violette-et-Lui
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Mardi 16 avril 2 16 /04 /Avr 18:01

Le 16 aout 2012, déjà huit mois, oui, cette dernière belle journée avec toi, un rendez vous tout aussi matinal que le dernier d'il y a quatre semaines, mais o combien plus  motivé, meme si c'était moi qui avait choisi la date, puisque je "passais par là" ..

Et puis la lumière radieuse de ce matin d'aout, une forme d'insouciance qui semblait t'avoir gagnée enfin, depuis quelques semaines, quelques mois oui, depuis le mois de mai et son virage positif :  les affaires reprenaient, et je pensais cette fois, pour de bon,  pour du temps encore, encore du temps .. sans limites décidées à l'avance, tu avais convenu que cela n'avait pas de sens.

Tous les feux étaient au vert, cela se sentait bien dans nos trois dernières rencontres, nos mails et nos conversations, comme c'était bon et comme une sotte, je n'ai pas assuré mes arrières, ou plutot notre avenir ..

 

Pour notre dernière fois, comme chaque fois l'amour avec toi c'était les délices du vices et de la tendresse, tes mots crus, nos mains qui se cherchent et se serrent, des regards échangés dans le noir ou en pleine lumière, des lieux improbables, de la musique ou du silence, oui tout sauf  cette triste "passe" du mois de mars, celle la n'aurait jamais du avoir lieu mais je l'oublie, impasse sur la passe!

 

En te quittant ce midi là, je me suis contentée de tes promesses. Septembre, novembre, et c'est toi qui me les avaient faites autour d'un verre de muscat, spontanément, alors je n'ai pas eu l'idée d'en rajouter une couche, encore moi de te faire signer un papier! 

 

Et c'est ce que j'aurais du faire, comme je l'ai regretté dès le mois suivant, comme je t'en ai voulu de ton absurde décision!!

 

A    ce moment là, j'étais pourtant  la seule et c'était évident, à te plaire assez  pour éveiller ton désir  défaillant, et tu ne l'as pas compris .... 

 

Bien au contraire, tu as voulu me renier, faire en sorte de bloquer tes pulsions, pour moi autant que pour d'autres c'était déjà plié.

 

Tu t'es puni, tu m'as punie, moi innocente et si amoureuse, et cette fois j'étais tellement ébahie que je n'en avais plus de colère, plus de désir de vengeance, rien qu'un immense chagrin, qu'un immense rien ...

 

et on connait la suite, je voulais juste marquer ce triste anniversaire et me souvenir de nos visages d'amants heureux, encore au donjon, déjà presque en route pour de nouvelles aventures ici meme et  - ton ex gros fantasme! - dans la  pinède du Mont F ..   

 

 

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16 aout 2012, 9h15 ... puis 13 h  ton dernier  sourire, ma dernière photo de toi ..

Par Violette-et-Lui
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Jeudi 18 avril 4 18 /04 /Avr 20:26

Voici un étrange texte découvert le samedi matin deux mars 2013, au terme de six mois de brouille et de glaciation ... le lendemain de ta reddition sur msn, o joie, o avenir qui s'ouvre à nouveau sur de nouvelles aventures, mais l'euphorie n'a duré que quelques jours .. ta dernière trahison, qui attise ma haine et mon chagrin.

 

Un texte inspiré, totalement inattendu dans le contexte d'alors, et c'est vrai que je n'ai rien vu, rien osé voir, c'était tellement terrible ces semaines de contacts fréquents mais platoniques, ces deux rencontres stériles et décourageantes .. mais nous étions encore " ensemble", et tu "avais la nausée à l'idée de ne plus me parler" (!!)

  

Alors c'est vrai oui je m'étais un peu lachée, sur les photos, les  allusions, les avatars, mais plus par instinct et frustration, que par stratégie : dès lors qu'on eut dépassé les trois mois et demi fatidiques, j'avais fait une croix sur notre lien sexuel censé etre tellement exceptionnel!!

T u parles ...  il n'y a que des preuves d'amour .. les mots ne sont rien ..

 

voici sa prose, qui me laisse quand meme un souvenir ému, autant qu'amer, ce n'set pas si ancien un mois et demi,  .. mais la réalité nous a rattrapée, car  je n'ai pas pardonné, au fond de moi, l'abandon du donjon, alors la faute est à 50/50. je n'ai pas du moi non plus, y mettre du mien puisque tu as été pour la première et unique fois avec moi, assez lamentable .. la fois de trop, mais elle était nécessaire, j'en crève, mais je dois.

 

Avant meme d'avoir été mis en pratique, ce "préambule" (préambule à quoi ???) a été avorté par tes soins. comme ça tu as l'air sincère et porté par une vraie envie de reprendre notre relation, mais tu ne l'as en fin de compte pas accepté, trop de temps avait passé .. et déjà les jours d'après j'aurais du tout annuler, etre en colère, et peut etre que là  le "je te fuis tu me suis" aurait fonctionné ..  mais trop envie de te voir ..

 

 

 

Bon, voila ton texte que je considère comme ta dernière lettre d'amour .. Après le donjon, une trahison encore,  ..

 

 

 

 

 

 

PREAMBULE

 

 

 

ça peut te sembler bizarre ma reddition soudaine mais en fait j'avais déjà un genou à terre depuis quelques temps (à peu près ton voyage au Portugal) mais j'espèrais que tu jeterai l' éponge avant moi. d'autant que j'ai été aveuglé par ton blog qui parlait d'une rupture prochaine...quelle duplicité quand même! un blog que d'ailleurs tu m'annonçais bientôt supprimé et dont je ne voyais toujours pas la suppression autre exemple de  dupliciré: le fait que tu m'aies dit n'avoir aucun plan dans la tête alors que tu avais déjà organisé ton voyage surprise à Giens!)... non ce fut un « malheureux » hasard  et puis je sais bien que tu considérais ça comme une guerre avec un vainqueur et un vaincu, mais j’espérais que le vaincu ce soit toi..bref, au fil des semaines tu "avançais". tu avais déjà gagné mais tu ne le savais pas. tu donnais des coups de pioche dans la forteresse et elle te paraissait intacte, mais les premiers coup de pioches sont les plus difficile, mais après ça finit par s'effondrer tout seul...

ce qui m'a achevé c'est tes deux derniers avatars, là j'ai compris que tu étais toujours dans le même état d'esprit, que tu ne lâchais pas et que dans un an, la situation en serait encore au même point...voilà, j'ai perdu connement, bêtement, je n'avais pas parcouru autant de chemin pour finir comme ça, je n'avais pas l'intention de revenir sur ma décision, mais j'avais une montagne devant moi, infranchissable. cette troisième tentative d'évasion prouve que c'est inutile de te résister. "c'est moi qui mettrait fin à l'histoire" disais-tu... autant dire jamais!

 

si je ne peux te résister autant encadrer le processus pour que ça ne me mine pas. j'ai compris que pour toi, le plus important c'était le lien sexuel, c'était de me baiser. "deux heures de plaisir pour deux mois de sérénité" "j'ai besoin que tu me baises" "je baise, donc je suis"...soit. tu me baiseras, donc. précision importante: ça a toujours été bien, ces parties de baise, jusque et y compris le tabouret...ça a toujours été bon.

tu es une amante hors pair, inutile que je te le répète, tu en es convaincue..alors il y avait peut etre une piste à explorer qui puisse à la fois satisfaire ta demande tout en m'évitant la culpabilité et la perte de temps. un document qui fixe un cadre, en quelque sorte, et qui soit opposable, et que je rédigerai la semaine prochaine. Pfff !! Dommage, j’aurais aimé savoir .. et vivre ..

 

 j'ai essayé de trouver un compromis entre tes besoins et le maximum de ce que je pouvais accepter. et je veux aussi, que tu constates de visu la réalité de mon problème. c'est pour ça que notre rencontre de mars ne sera pas inutile.
sur ces six derniers mois, j'ai été bien mentalement les 4 premiers. j'ai pu constater alors que mon trouble sexuel ne s'améliorait pas alors même que tu étais hors jeu. ça ne venait donc pas, ce trouble, de toi ni de ma culpabilité, qui n'existait plus. concrètement, j'ai du mal à bander. soit je bande trop mou, soit je bande puis je débande une fois que je suis dans la chatte. j'ai un manque de sensibilité au bout du gland. Comme je n'ai plus de sensation, j'accélère le rythme pour essayer de maintenir une érection défaillante. l'accélération me fait alors jouir prématurément....voilà comment ça se passe souvent. inexplicablement, parfois ça se passe bien. te voilà prévenue, je ne veux pas que tu sois trop déçue si les choses disons "se présentent mal"..je suis incapable de savoir comment ça va se passer...peut être que ta bouche experte opérera un miracle, peut etre que par effet miroir, ton excitation sera communicative, j'en sais rien. "me faire passer à la casserole" ne sera peut etre pas chose aisée!
En effet !!!  pour la première fois, impression de faire une passe à un client récalcitrant .. où étaient nos heures d'amour et de gloire ? tendresse et crudité, tout ce qui fait vibrer ..

 

  autre point: l'abandon du donjon. je ne sais pas comment te prouver que je l'ai bien quitté. de toute façon, j'ai voulu "brûler les ponts derrière moi". rendre les choses irréversibles. voilà pourquoi je t'ai offert les fers médiévaux (si je te donnais ces bijoux auxquels jadis je tenais le plus, c'est bien que dans mon esprit, le donjon était terminé).

 

si j'ai annoncé à Francis que je quittais le donjon et que je te quittais, c'était bien pour ne pas revenir en arrière. si je t'ai demandé le mail de fx, c'était bien pour qu'il prenne ma place (et sachant tes relations avec lui, si j'avais continué à aller au donjon en catimini, tu aurais fini par le savoir).

 

si, à ta grande surprise, j'ai accepté que tu prennes ma place au donjon, c'était bien pour te permettre de constater de visu que je n'y étais plus.

 

si je t'ai proposé de te payer "pour me foutre la paix", ça avait surtout la signification suivante: je te donne ce que je donnais au donjon, donc je n'y suis plus. même chose pour tes frais d'hôtel.

 

mais finalement, le meilleur moyen reste le contrôle judiciaire. je l'ai fait mardi dernier et je ferai comme ça: un petit mot anodin chaque mardi après midi. ce sera la meilleure preuve que je suis tous les mardis au labo....

 

  

détail scabreux: le fait que tu me soupçonnes de "tricher". je ne l'ai fait qu'une seule fois! et c'était pour les nobles raisons que je t'ai expliqué. je comprends qu'il est extrêmement important pour toi de savoir que j'ai éjaculé...sana avoir à faire venir un huissier, je pense qu'il sera facile de constater tous deux que j'ai giclé dans ton trou et tapissé ta matrice...tant pis s'il faut faire cette vérification, en passer par là, mais je ne supporte pas que tu dises que j'ai triché. je ne te l'ai fait qu'une fois, je le répète...

 

 

Ensuite quelques jours incroyables où j'ai rattrapé tout mon travail en retard, osé faire des choses que je repoussais aux calendes grecques, mais là on allait faire l'amour, et j'étais sauvée! la vie était trop belle ...  

 

Quelques mots de toi, pas lus depuis tant de temps ! Des mots libres!  "j'ai envie de toi" .. "'je t'embrasse partout, là où c'est le plus doux" ..

comment peut on etre aussi pervers ?

 

L'année dernière ma phrase clé c'était "j'suis contente", contente de tout : ta haine, ton désir, ma victoire, les trois fois "explosées, nos retrouvailles, leur montée en puissance jusqu'à ton impensable lachage, Lisbonne, New York, mes succès sur Trivago, oui contente, tout le temps, et cette année, c'est "j'y arriverai" pas", oui je me dis ça souvent, j'y arriverai pas, me passer de ta présencer, etre seule à voyager désormais et quand je pense que le 21 mai on sera dans la meme ville .. j'avais tout prémédité, oui, mais on était alors, encore en contact. 

 

 

 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Mercredi 24 avril 3 24 /04 /Avr 22:41

 

 

 

milles excuses, problèmes de vidéo, espère le régler demain ...

 

  ====> Le problème n'en était pas un : j'ai découvert que les vidéos ne sont pas visibles en mode administrateur, mais le sont en mode "visiteur"! 

Je  peux maintenant ajouter le texte

 


 

 

Oui, je la connais bien cette vidéo,  mais je ne nous reconnais pas :

 

ni ta voix sensuelle et un peu railleuse, ni ton inventivité dans le commentaire, volontairement outrancier,

ni moi, et ce tendre abandon, ce sourire rayonnant, incrédule, comment imaginer maintenant de telles scènes d'intimité confiante, ludique ?

comment imaginer maintenant  ton insouciance d'alors ? et mon bonheur dont je le voyais pas la fin ?  et notre complicité ?

comment imaginer que tu consacrerais tant de temps à faire des noeuds ? je crois bien avoir été ton premier "cobaye" et tu gardais le shéma sous la main pour t'aider à me saucissoner dans les règles de l'art!  ;-)

 

Tu as tout détruit, tu m'as quittée meme pas pour une autre, tu t'es guindé, coincé, tu ne sais plus parler de sexe et encore moins le pratiquer, aurais je rêvé toutes ces années ? tous ces chapitres ?Peut on changer de nature à ce point ?

 

Tu as effacé le message de ton téléphone "dédié", un message impersonnel destiné aux libertins de tout poils, style "parlez sans crainte" avec une voix que tu surjouais dans ce registre là!

Je n'aimais pas trop ce message, mais du moins je pouvais entendre ta voix quand le manque était trop fort.

 

Maintenant c'est la voix de l'opératrice Orange que j'entends, et tu n'es jamais là, et je me demande si tu regardes encore ce téléphone, si tu l'utilises, car tu ne me réponds plus jamais si je me hasarde à t'envoyer un sms.

 

Maintenant (je n'ai pas à me plaindre vous allez me dire) je n'ai plus ta voix que  sur ces vidéos érotiques :  tu les tournais  lors de nos jeux, préludes à des étreintes plus classiques mais tout aussi intenses et  que je croyais sincères de ta part.

 

A peine si j'ose maintenant les revoir, les écouter,  tant elles me semblent irréelles, était ce bien toi, était ce bien moi ?

 

Celle ci je l'aime bien, elle symbolise toute "l'innocence" de notre amour alors à son apogée, et c'est la seule où nous ne sommes pas au donjon, mais dans ma chambre d'hotel, à la lumière du jour.

 

Quand je la vois, je me sens bafouée dans ma confiance, trahie, mais j'essaie tout de meme de me concentrer sur ces moments là, que personne ne pourra me rendre, mais que personne ne pourra me prendre!

 

 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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