Vendredi 25 décembre 5 25 /12 /Déc 19:00

T .......  23 juillet 2009 - 13h 16 -  sms top départ.

« Je suis sorti, ma voiture se trouve dans la deuxième rue en montant, prendre à droite. »

J’étais prête depuis un bon moment, robe d’ été toute simple et dans mes petits souliers (à talons) car cette rencontre, après l ‘incident de la veille, était déterminante.
Son précédent sms « Merci pour hier, fier de toi » ne m’avait pas convaincue ni rassurée. Moi j ‘étais pas fière du tout ! Quelle idée stupide de tomber dans les pommes alors que j’étais ligotée sur cette croix de St  André qui m’avait tant fait fantasmer !
J’y étais bel et bien sur cette croix, mais ..  offerte dès le début  à cet inconnu que le traître avait invité sans me prévenir, ou si peu, laissant planer un doute .. 100_1535.JPG
Bon, là je remonte l’avenue sous les palmiers,  tout va se jouer maintenant, à moi de lui faire oublier sa déconvenue de la veille, il y a des évanouissements diplomatiquement pervers, après tout ..

Lui.
Je suis à l’heure, et même en avance car je suis inquiet. Ses sms du matin me laissent comprendre qu’elle culpabilise d’avoir, involontairement, écourté la soirée en me tombant, inanimée, dans les bras, alors que notre partenaire finissait de la détacher afin qu’on puisse l’étendre sur le sol. Et pourtant, ce « lâcher prise » inattendu et .. spectaculaire,  est le premier qu’elle m’a offert, et j’en suis bizarrement touché.

Elle s’avance vers moi, elle sourit,  j’aime bien sa robe d’été.

Je tourne à droite, il est là comme la veille au soir, debout sur le trottoir tel un souteneur des années 50 sous le soleil de midi,  lunettes noires, jean sombre et chemise blanche, prévisible par la tenue, imprévisible dans les actes, les pensées, tout .. Il est si  beau  et plein de charme que déjà je succombe !

Il regarde ma mine et semble satisfait. On embarque vers le donjon, voie rapide direction Nice et virage dans cette banlieue aux lauriers rose récurrents, qui passent par dessus les murets ; je commence à reconnaître le nom des rues, on discute de tout et de rien, qu’est ce que ça veut dire ?
Je refuse de penser au pire (sa déception devant ma fragilité, ma rébellion inconsciente). Vivre le moment présent. Juste le moment présent.  Et ne rien supposer.

Les cigales dehors. Comme hier soir, où elles stridulaient  encore dans la nuit tombante, trompées, m’avais tu dit, par les lumières industrielles – elles ne seraient pas les seules  à être trompées ce soir là !-
C’est plus fort que moi, je suis prête à tout pour contourner à nouveau  le bâtiment en trottinant à tes cotés, attendre que tu ouvres la porte et la referme à clé derrière nous, cet endroit fait partie de mes royaumes intérieurs, c’est clair.
On pénètre dans la grande cuisine aux fenêtres barraudées. Question rituelle et délicatement technique : « tu veux passerr aux toilettes ? » et moi qui refuse systématiquement, ayant pris mes précautions avant !

Alors on monte l’échelle de meunier qui ouvre sur le salon du haut, une réplique exacte de la pièce donjon, version « Coté Sud » : ambiance provençale, jaune et chaleureuse, sofa, bibliothèque, bureau, et cette nouvelle tenture écossaise qui masque la petite porte basse à coté du bar.
Tu prends ton temps cette fois. Plein d’attentions, tu redescends chercher deux verres, nous sert la suite de la bouteille de Beaumes de Venise entamée la veille, et propose spontanément de faire une séance photo vanille ; des semaines plus tôt j’avais exprimé cette envie, qu’on figure ensemble sur une photo anodine, tu t’en es souvenu ..
Essais de cadrage, retardateur, poses, zoom,  tu es trop gentil pour être honnête je trouve .. de nouveau l’angoisse

Doute.

Je commence à lorgner sur la porte secrète que tu as néanmoins ouverte tout de suite.
De l’autre coté, il semble faire moins chaud, le noir des murs absorbe un peu de la lumière au zénith, reflétée par le rouge intense de la moquette,  mais rien qu’un peu. Les climatiseurs ronronnent, épuisés.

Tu fais durer le plaisir, pourquoi est ce que je désire tant ce qui me fait si peur ? Me mettre à nu, jouer  faire l’amour en pleine lumière, là, de l’autre côté, comment peux tu me convaincre de faire ça ? car maintenant je ne doute plus, tu ménages tes effets,
mais je vais franchir la porte ..000_0203.jpg

Et voilà, j’entre une fois encore dans la souricière. Et pour la troisième fois en plein jour et en pleine connaissance de cause. Tu es très fort de me faire accepter cette imparable solution, mais c’est de bonne guerre : le mois dernier, c’est toi qui étais venu te prendre dans mes filets, dans la pénombre de la chambre 123. La, je vais me donner, rien qu’à toi, et si tu le veux ainsi, si me voir ne te fait pas fuir, alors oui, je le veux aussi.

On tourne autour de la pièce, de plus en  plus envahie par la vie du couple qui vit à coté de temps en temps .. je remarque une nouvelle penderie, et  près de la croix des taches de cire sur la moquette rouge, des bougies sont d’ailleurs alignées sur la commode, devant la collection de plugs !



A ta demande, j’enlève ma robe avec défi, et toi aussi tu te déshabilles, entièrement, comme pour m’encourager. Tels que nous sommes.
Tu me dis avec  une simplicité expéditive : « quitte ta culotte » je le fais. Tu me dis « mets tes bas », et je sors de mon sac des étonnants bas rouge, opaques, des bas de courtisane 18e siècle, de marque, et que j’ai acheté en solde, trop contente de ma trouvaille,  car ils sont importables .. sauf ici. Rouge donjon, rouge passion !

A ce moment je réclame. Hier ça m’a tellement manqué !  Te sucer, tu le sais. Je prends, avec une faim rageuse je t’engloutis avec une gourmandise éhontée, savante ..  « Tu en avais envie hein ? » oui j’en avais envie, tellement ! mais je ne peux pas répondre, pas une seconde je veux lâcher ma proie !


Entrés dans la pièce, nous nous déshabillons dans un silence presque religieux.
Voir la salope enfiler ses bas rouges agit sur ma bite comme un chiffon de même couleur sur un taureau dans l’arène  et la durcit aussitôt« Regarde » t’ai-je dit, exhibant la protubérance sous mon caleçon..
Tu te penches et me happes avidement. Avec un geste d’empressement fiévreux, elle écarte ses lèvres pulpeuses et douces, faisant de sa langue chaude et souple, un véritable fourreau vivant. 
Je craignais que, parvenu comme elle était au comble de la frénésie, elle en vint à me mordre à pleines dents…cette pine que tu suces, tu la suces avec une gourmandise qui fait plaisir à voir…Ensuite, ça ne traîna pas…de la belle ouvrage.. Je reste sur mes gardes : cette salope est tellement bonne fellatrice, avec sa bouche gourmande et ses doigts véloces qui vous massent les bourses, elle est tellement bonne suceuse donc, que cette femelle vous viderait les couilles avant même d’avoir écrit la fin de cette phrase…Veiller donc à bloquer ma montée de sève…

Ayant estimé que c’était suffisant, je l’entraîne vers la table à baiser…
Bien sûr, elle s’offusqua. Pas question pour elle de s’allonger sur cette table, baignée par la lumière….   « Tu n’y penses pas »etc…etc… Je la laisse protester mais finit par la faire allonger sur la table en bois ..

carcan

Je ne vois toujours pas mon collier, mais tu t’avances avec le lourd carcan en bronze doré que tu as ramassé par terre et m’entraîne vers la table, qui est , comme par hasard, situé juste sous le vasistas inondé de lumière !
Je proteste, je te supplie, « Regarde ce petit coin à l’ombre, là contre le mur, il suffirait de pousser un peu la croix ?oui, là c’est bien ! »  .. j’essaie de négocier,  je te rappelle même oubliant mon orgueil, des photos que tu m’avais montrées, d’autres séances où les soumises de l’autre étaient là, sur le sol, dans ce même carcan ! Alors pourquoi pas moi ?
Mais non, tu t’obstines comme toujours, tu me veux sur la table d’infamie, sous l’œil impitoyable du soleil, et immobilisée dans ce carcan, suspendu ensuite  aux chaînes surmontant la table !

Lui .. La  voici en pleine lumière, ma chienne soumise…ses cuisses moelleuses écartelées par le carcan suspendu m’apparaissent plus blanches et plus belles.. Je me penche et lui donne quelques coups de langue pour la faire patienter..
recadrage
Encore une fois je me laisse convaincre, tu arrives de toutes façons, toujours à tes fins et je grimpe sur la table garnie d’oreillers où tu m’attends avec le lourd objet, dans lequel tu  glisses habilement mes chevilles et mes poignets côte à côte.
J’ai  peur de tomber de la table étroite,  déséquilibrée par le poids du carcan et ma position périlleuse, alors  tu es obligé de me faire glisser tel un vulgaire sac de sable pour me positionner correctement en dessous des chaînes, que tu relies au carcan.
Ce geste je le ressens comme très humiliant, je me vois comme une grosse baleine échouée sur la grève, incapable de me mouvoir par moi même ,   oui je sais, c’est ça que tu aimes, me savoir immobilisée, contrainte à la passivité, moi qui déteste ça ..

Et la tu ne me touches pas, tu te contentes de prendre des photos, de face, de dos, de profil, avec ton appareil, avec le mien. Je suis exposée dans la lumière et tu ne me touches pas, non, alors que j’en crève d’ envie .. Juste ton regard. Un coup de langue au passage ..  Simple mise en condition.
donjon6
Enfin tu me délivres et me voilà debout contre le mur, jouant avec la croix pour exorciser la veille, mais déjà tu t’approches avec le collier médiéval, et les fers qui vont avec, si lourds, si beaux, qu’on dirait des bijoux barbares, je les adore oh oui je les aime tant, et ils me vont si bien !donjon

On dirait que tu le trouves aussi car tu me prends beaucoup en photo ainsi parée, contemplant ton œuvre .. noir-et-blc.jpg
et soudain tu  t’agenouilles devant moi, et enfin me touches au plus intime, regarde, regarde comme tu mouilles salope, oui rien à voir avec hier où les caresses de l’autre participant, comme des tiennes d’ailleurs, me laissèrent de marbre, et pour une fois je n’ai pas honte de couler ainsi, je suis fière, je te laisse faire, continue oh oui c’est trop bon, et tu  fais la fontaine me dis tu encore, adossée contre le mur sombre, jambes et bras écartés, vaincue, inondée  de cyprine jusqu’aux cuisses et tu m’empêches de m’essuyer. Je dois bien sentir mon envie, la porter sur moi sans honte, ou avec, mais la porter.


Te voici adossée au mur, portant fièrement tes chaines…ma main qui palpe ton entrecuisse.. Je me mis à masser vigoureusement ta fourche, accompagnant ses gémissements sonores… « Non ! » criait-elle de surprise, comme s’il lui paraissait incroyable que ma main ait un tel pouvoir sur son sexe…Je barattai  sa fente, fit battre les œufs en neige, entendant soudain ce bruit de clapot qui signe chez elle l’abandon total.

Elle ployait comme si elle allait tomber.. .flageolant sur ses jambes, le sexe inondé au point que je vis la cyprine couler sur ses cuisses..
un dernier « NON » suppliant et incrédule et alors que j’ouvris davantage sa fente, elle se libéra violemment dans le creux de ma main…Je sentis le jus brûlant dégoulinant à travers mes doigts…Le jus de Violette coulait comme une soupe chaude, et je me mis à lui badigeonner le ventre et le haut des cuisses pour bien lui montrer combien  chienne et vicieuse elle pouvait se révéler…
« Je vais aller m’essuyer ! «  implore-t-elle.
« Pas question, tu restes en l’état ! je te veux trempée ! » tranchai-je, « c’est comme ça que j’aime te baiser ! ».

Et alors tu me traînes jusqu'au lit, lui aussi, à l’opposé de la table, juste dessous d’un autre vasistas, redoutable puits de lumière.

Tu ne m’enlèves pas mes chaînes et on va faire l’amour comme ça, au soleil, tu me transperces d’un seul coup  tel un papillon aux ailes (en l’occurrence mes cuisses) déployées  sur son présentoir .. 

Et tu me baises tout simplement, mes jambes alourdies de fers posées sur tes épaules, mon collier valse avec mes chaines autour de mon visage, risquant de me marquer, ou me casser un os,  à peine si je songe à m’en protéger, tellement je suis partie dans le truc, tu me pilonnes avec une violence étrange, des rythmes changeants, ta sueur coule sur mon visage, ma poitrine, je n’en ai cure, ça monte, je jouis, je n’ai pas à aller chercher la jouissance, elle s’impose, elle vient toute seule, enfin avec toi, au plus profond ..

cru 1« je t’adore je t’adore ! » m’entends je répéter, hors de moi même, la tête heurtant les barreaux du lit, alors on pivote sur le coté, un vrai champ de bataille, putain comme j’aime ça !

Toi tu te réserves pour la suite, je crois la connaître, je n’ai plus peur. On se redresse enlacés, silencieux, un bref moment


Lui

Couverte de tes chaînes, je te fis allonger sur le lit.
« Ecarte tes cuisses, salope ! ». Les jambes s’ouvrirent grand, je touchai un ventre tiède, mes doigts bougeant aisément sur le piège d’amour beurré…Je me penchais un peu plus…les lèvres étaient séparées, découvrant la tendre dentelle rose, et plus loin encore, l’orifice sombre et secret du vagin, la moule s’ovalisant, devenant comme un anneau de corail…Je devins fou à la vue de cette rosée humide, intime, qui reluisait autour de l’anneau…Je relevai haut ses jambes et la pénétrai aussitôt… Je partis pour une étreinte folle.

Cette fille, je l’ai dans la peau, c’est complètement dingue…une sorte de pulsions irrésistible à vouloir la baiser, et l’envie est chaque fois plus forte à chaque nouvelle rencontre…
Ses gémissements de chienne en chaleur couvre la musique d’ambiance et les grincements terribles du lit couvre presque le chant d’amour de Violette..

Je crus que j’allais fendre la chatte en deux et pulvériser le lit ! Tu es en phase avec ton instinct de femelle. Et je te prends. Et je te  cogne. Et je te fous des coups tant que je peux dans ton bas-ventre,..Je pousse, j’enfonce, j’y vais fort.  te casse la chatte. Retiens-toi ! retiens-toi ! Elle est insatiable et en voudra encore !  Retiens-toi, salaud, elle va jouir.

Je tape. Bourre. Défonce. « oui ! oui ! oui ! comme c’est bon ! « hurles-tu « J’en veux encore, baise-moi ! ». Je sue à grosses gouttes.
Pourquoi baise-t-on comme des chiens ? Quel sortilège as-tu pu me lancer pour que je sois obsédé à ce point par ton corps ?

Le monde pourrait s’ effondrer autour de nous,  un tsulami pourrait dévaster la Côte d’Azur que je te baiserais encore, salope…Même une nouvelle crise financière ne me ferait pas interrompre cette enconnade frénétique… J’étais prêt à y  faire passer aussi  toute ma matière grise s’il le fallait.

Puis je me relève, et tu me diriges enfin  vers « l’anneau ».

anneau1Ce n’est pas celui des Niebelungen mais c’est tout comme pour moi.

Il est mythique, c’est le lieu de mon attachement, de ma si modeste soumission, j’ai toujours envie d’y revenir telle une chienne à niche, oui, c’est le seul endroit où je peux commencer  à me sentir ta chienne ..anneau

Ce n’est qu’un anneau métallique sortant  du sol au centre d ‘une soudure noire, mais il représente l’âme du donjon, presque invisible, j’ose espérer qu’il n’est la que pour moi, (NON!) à un moment ou à un autre il m’y enchaînera, mon maître, réduisant plus ou moins l’espace entre l’anneau et ma laisse métallique, entre le sol et mon visage, et là il me donne du jeu,   car ce n’est pas une simple figure imposée : si je suis la, c’est pour être possédée en bouquet final, par le troisième orifice que je vais lui offrir sans résistance (lui dirait un autre mot  qui résumerait l’ensemble !)

Cérémonie aussi, car depuis le mois de février, il parle de me faire connaître un certain jouet préparateur, précisément dans cette position là ..  Un de ceux qui trônent sur la commode et qu’il me détaille à loisir, me concédant celui de taille moyenne, mais dont je trouve la base très imposante !
Me voilà donc arrimée à mon anneau, pour tout dire à quatre pattes, le soleil a un peu tourné et se fait moins envahissant. Ce qui va m’envahir, ça va être autre chose .. Il me laisse mariner dans cette posture d’attente, me photographie encore, sous tous les angles, avant de s’éloigner vers les commodes pour de mystérieux préparatifs.
100 1602 objet du délit


Ne me ménage pas, surtout pas, oublie ma faiblesse d’hier, j’aimerais tant que tu me frappes pour m’en punir, là seulement je me saurais pardonnée, c’est le comble,  mais tu n’es pas comme ça, tu veux seulement accomplir ton idée, je ne peux pas dire que tu ne m’avais pas avertie.

 

 


Te voici enchainée à l’anneau…et moi c’est à un autre « anneau » que je vais m’attaquer!..
Ta position à quatre pattes ne me satisfait pas. « Cambres-toi, creuse les reins, relève ta croupe ! allez salope ! ». Et parce que tu n’obéîs pas assez vite j’appuie un peu brutalement sur tes reins pour accompagner le mouvement.

Je m’empare d’une cravache et t’administre quelques coups sonores sur la croupe…Même pas mal ! car la cravache est en plastique, et on peut y aller de toutes ses forces, les petites zébrures sur ton cul auront disparu dès le lendemain…Mais, aujourd’hui, clairement, je veux « ménager ma monture ».

Cette mise en condition effectuée, J’écarte tes fesses, Violette et de mon doigt ganté de latex, je franchis la première bordure par jeu…l’index ondule amplement, pour préparer la route à l’invasion qui suivra…

Tu étais déjà "partie", ne sachant plus si c'était mon doigt, ma queue ou autre chose.."Qu’est ce que c’est là?" m'as-tu demandé. Avec mon doigt ganté et du gel intime, j'ai bien graissé ton trou du cul et ton conduit anal... .ensuite, je me suis saisi du plug
..


Ton doigt m’explore, je frémis, je dis ne pas savoir mais je sais bien que c’est ton doigt, de  toi je veux bien, je suis ta chose à cet instant, tu le sais bien, depuis deux heures la tension est montée, puissante et bénéfique, comme toujours quand on est ensemble, cette fluidité des actes est presque miraculeuse, exempte de la moindre fausse note, toujours, et  malgré le coté scabreux de la situation, tout me semble lumineux, facile, grave et ludique à la fois .. Même si  mes parents me voient et se retournent dans leur tombe, tant pis, c’est à toi que j’appartiens et que personne ne bouge !

Avec douceur et obstination  tu fais maintenant progresser l’objet en moi, il y a un moment où ça fait mal mais tu continues et c’est moi qui finit par aller au devant, et m’empale au plus profond. (détail dont je n’ai pas conscience et que tu me révèleras ensuite).

Sensation d’être remplie, comblée, ah qui osera décrire ce terrible besoin d’être remplie de partout, qu’ont les femmes ? c’est vraiment dégoûtant quand on y pense mais tellement urgent, voilà où ça te mène cette envie ma fille me dis je tandis qu’il contemple à loisir mon postérieur investi, et me branle en même temps, presque la main toute entière, je gémis, j’en pleurerais de bonheur, servilement attachée à mon anneau, tu peux m’insulter, me traiter de salope, et même de connasse,  je m’en fous, je touche le fond mais ne m’évanouis pas, cette fois, loin de la, je suis tellement vivante  pour assister à ma douce déchéance, je veux  bien être « ça » pour toi, devant toi, je suis à toi.




Quelques précisions donc sur ce fascinant » trou-du-cutage »...l'objet que tu as dû prendre et accepter, c’est un bon gros plug. J’ai commencé par mettre une capote dessus, puis l'enduire de gel intime. ensuite, j'ai écarté tes fesses, et j'ai juste mis le bout. Puis par  une poussée très lente mais constante, j’entreprends de forcer le passage centimètre par centimètre. Ne pas relacher la pression. le cylindre de caoutchouc rentre lentement mais implacablement, par l'action conjuguée de la pression de ma main et par ton sphyncter qui cède peu à peu du terrain...Tu as senti ton anus s’écarteler au fur et à mesure que progressait le cylindre massif…ta muqueuse est repoussée tout autour du manchon en caoutchouc qui investit les lieux. Pour moi, c'est jubilatoire, car c'est symboliquement la prise de possession de toi, la forteresse qui capitule...les derniers centimètres sont les plus difficiles, mais c'est ton cul qui est finalement venu vers ma main, aidant à la manoeuvre! le plus gros diamètre vient de rentrer, ton sphyncter aussitôt se referme, avec soulagement. .mais le piège est en place: il ne peut pas se refermer totalement: il reste trois bon centimètres de diamètre à la base du plug, qui vont te maintenir à demi ouverte, te rendant plus souple. Tu t’immobilises, haletante, heureuse…  Empalée par ce cône qui avait pour effet de dilater au maximum ton orifice, afin de faciliter, plus tard, la  pénétration à laquelle  tu te soumettras avec empressement… tu  ne peux pas oublier la présence de ce manchon en caoutchouc qui te prend le cul, même s'il ne te fait pas mal. il te rappelle à son bon souvenir, constamment.. Tu as la sensation d'être totalement "prise"...Et tout à l'heure, quand je retirerai le plug de ton fessier prometteur pour le remplacer par ma bite bien dure, ton sphyncter, vaincu, n'opposera pas la moindre résistance: je serai rentré dans ton cul comme dans un pot de miel....

Satisfait, je m’approche…et constate que la lente invasion de ton cul a aussi entraîné une lente montée de ton excitation.. …L’étage en dessous reste étonnement disponible :  la chatte est entrouverte et baveuse et donne envie de s’y introduire. on pourrait y loger, sans problème, une queue…C’est au moment où mon doigt s’ enfonce dans une chatte incroyablement spacieuse et liquide que la chienne ondule de la croupe et perd pied….



Elle :  «  en plus, je suis attachée à l’anneau… »
Lui : « Alors, t’es quoi alors, sinon une chienne ! Regarde-toi.. »
Elle : « MMMMMMM »
Lui : « Tu le sens, le plug dans ton cul, qui travaille ton cul de petite salope ? »
Elle : « OUIIIIII » (gémissements incrédules)
Lui : « Ça te plait, hein ? »
Elle : « OUIIIII   OUIIIII »
Lui : « Regarde, regarde mon doigt trempé, regarde comme tu mouilles ! »
Elle : « AAAHHH  AHHHH » (long sanglot de chienne)
LUI : « Tu sens bien le plug dans ton cul, là ? »
Elle : « OUI »
Lui :  « Connasse ! ah voila ! »
Elle :  « AAAH »
(Il y a quelque chose d’animal, en fin de compte, à se faire baiser le cul…Ton cerveau, Violette, à cet instant-là, est dans ton cul….Tu dois te sentir comme la reine des pouffes. Se faire casser l’anus par une si belle après-midi, il n’y a rien de mieux…)

Ma chienne, toujours en position, reprend un peu ses esprits.
Elle : « Je voulais ça mais je ne me pensais pas capable »

Lui (la baisant toujours de son doigt) : « Tu ne te sentais pas capable de quoi ? »
Elle (avec un long sanglot heureux): « Ben  de faire ça ! mais finalement. ouiii. »
Lui (toujours la travaillant) : « Et finalement tu y arrives ! » 
Elle : « Finalement j’y arrive » (un long râle) puis une supplique : « ooh bouge dedans ! bouge dedans ! »
Lui :  « Hein ? »
Elle : « Bouge dedans OOOUII »

(
Te rends-tu simplement compte, Violette, combien j’ai fait de toi un animal servile, à la merci des jouissances les plus honteuses ? Combien ta volonté s’est érodée, combien je t’ai rendu réceptive à des pratiques que, voici seulement deux ans, tu aurais réprouvées ? )


J’ai retiré le plug…Cette portion de toi entre ton œillet brun et ta fente insatiable, et cette bande de peau plus sombre qui relie l’une à l’autre, et ce cul généreux, c’est devenu maintenant le centre de mon monde. Alors quand je mis ma pine au ras du trou, la gaine anale se trouvait tellement lubrifiée que les muqueuses parurent aspirer ma verge…
Pendant qu’elle poussait de longs gémissements modulés, son cul s’ouvrait, je m’enfonçais en elle jusqu’à la racine, c’était comme glisser comme sur un plan incliné… une enculée qui sait s’ouvrir aux hommes..
Jamais je n’avais eu l’impression d’une chose aussi parfaitement à ma taille, d’un fourreau aussi doux et soyeux. Je me mis à aller et venir dans les entrailles féminines…
Ce fut presque trop court tant j’étais excité…Elle me fit voir, tu me fis voir.. un ciel plein d’ étoiles.


Puis  tu me retires l’objet qui a du mal à ressortir tant il est fiché en moi, et toi tu prends sa place, tellement excité que tu viens presque tout de suite, presque trop vite, et t’écroules sur moi .. 
Alleluia, je vais redevenir humaine, ce sera un souvenir  brûlant de plus, chaque fois il me semble que c’est encore mieux qu’avant, plus fort, plus inoubliable  ..


On reprend nos esprits, quand même un peu sonnés, et puis c’est la dernière fois qu’on se voit avant les vacances.

On range, on boit, on prend une douche, la voix un peu surjouée, l’émotion contenue maintenant. 
J’ai du mal à partir d’ici, et j’ose te le dire, ce lieu est un aimant, l’anneau diabolique  brille en son centre, il me dit « je t’attends », déjà .. avant qu’il éteigne la clim, qu’il referme la porte à clef, et qu’on ressorte dans la touffeur de la fin d’après midi.

Et que dans ta voiture qui me ramène en ville, tu me redises ces mots que j’attends et que j’entends chaque fois » je pense qu’on se reverra » (et tu semblais ajouter silencieusement : « très vite ») en me me donnant un dernier baiser.
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Quelques jours ont passé. Ma vie sexuelle était déjà très compliquée. Ma vie affective le devient.

Tu es repartie et j’ai déjà envie que tu reviennes. Après trois nuits sans sommeil, où je n’ai pensé qu’à toi, après nos mails pluriquotidiens, je me suis rendu à l’évidence. Toutes mes digues ont cédé, et je me laisse emporter par le flot de ta sensualité. Alors ce soir, quand tu conclueras notre conversation sur msn, je saurais quoi répondre.

Elle : bonne nuit.. Je t’aime.

Lui : moi aussi… moi aussi je t’aime.






Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Samedi 26 décembre 6 26 /12 /Déc 18:27

 

On se  croit un peu dans les feux de l’amour .. mais ce n’en est pas si éloigné, après tout, avec cette succession de rebondissements, de nouvelles donnes, cette façon de sauter du sublime au grotesque, cette irruption de « l ‘autre », du « reste » dans mon propre univers, obsédante, insupportable et que pourtant j’ai supporté.

 

Révélation – I  « Je t’aime »

 

Incroyable mais vrai, en cette fin juillet 2009, quelques jours après le brûlant épisode que l’on vient de lire, T. . un jour se connecta plusieurs fois sur MSN, pour finir par me faire la plus passionnée des déclarations d’amour, impossible à feindre, même à distance, je crois, mais tellement imprévisible ! Après les orages du printemps, et sa légèreté lors de l’épisode « ingénieur », alors que pourtant, celui de la « fugue sudiste » préfigurait pourtant ce sentiment naissant …

Mais il est comme ça, capable du pire et du meilleur, de la plus tendre et de la plus cruelle transparence comme de l’opacité la plus totale.

 

Désordre, cloisonnement.

Attachement, détachement soudains .. c’est lui tout cela.

 

J’encaisse donc cette révélation plutôt agréable, je suis payée de mes peines, même si les premiers jours je pense au même feu de paille qu’en novembre dernier, causé par la culpabilité d’une séance un peu dure, feu de paille on s’en souvient démenti par les faits, juste les faits, révélés un peu plus tard : l’irruption d’A.dans sa vie de débauché, le faux mail à E. qu’il garda soigneusement sous le coude avant de reprendre ses activités avec elle ..

 

Je n’avais donc aucune raison de me réjouir vraiment, de le croire surtout.

 

De toutes façons, l’été battait son plein, un été radieux comme on les aime, pour lui un voyage au Mexique, pour moi des satisfactions familiales, un séjour dans ma chère Bretagne suivi d’un circuit dans les pays baltes.

Je savourais tout cela en même temps,  pourtant sure qu’à son retour, ce qu’on appelait dans notre langage codé « l’effet séquoia » se reproduirait sûrement .. ( mais c’est déjà bon signe ce  langage codé, non ?).

 

100_3198.JPGEn Bretagne, je pris conscience de ma métamorphose : cet endroit que j’aimais entre tous, où je venais me ressourcer depuis 12 ans, presque chaque année, je m’y suis ennuyée, il m’a agacée, je comptais les jours, ce n’était plus moi, cette ambiance catho (je logeais dans une abbaye reconvertie en hôtellerie , cadre sublime mais règlement de plus en plus insupportable) et   même le sentier douanier, l’océan,  les landes et le château fort ne me faisaient plus vibrer. Je me shootais au cidre pression, il était déjà loin, j’avais reçu ses derniers sms, toujours aussi passionnés et tendres ..  Le Mexique le changerait, j’en étais sure ..

 

Avant même de pouvoir le joindre, je devais repartir, cette fois tel un oiseau libre, pour Vilnius et Tallin, afin de compléter ma collection de capitales baltes .. Je ne connaîtrai donc le verdict des séquoias (maintenant des palmiers !) qu’au début septembre ..

 gediminas la constitution d'uzupis

Tant mieux, j’ai pu être heureuse la bas, sous la lumière du nord au bord de la Baltique, dans ces villes improbables, baroques et gothiques, hérissées de remparts et de buildings en verre.belvédère1

Une coïncidence, une de plus, m’avait beaucoup  troublée : c’est  à Vilnius que notre écrivain préféré (Romain Gary) avait passé son enfance, et cela je ne le savais pas avant de réserver mon  voyage. Mieux encore, c’est dans sa rue natale que se trouvait le « B and B » que j’avais choisi ! 

les 3 muses maisons hanséatiques
Correspondances, réminiscences, concupiscences .. tout cela accompagna en filigrane mes pérégrinations baltiques .. Et au retour .. eh bien non, l’effet séquoia n’avait pas eu lieu cette année, bien au contraire,  et le plus important était de savoir …  quand on se reverrait ..

Mais avant, il a tenu – dernière résistance ? – à me révéler tout de ses trahisons, il voulait que je sache, je n’étais qu’une maîtresse, pas une épouse, il avait moins à perdre.

 

Révélation –II « voilà ce que j’ai fait »

 

J’avoue que j’ai joué avec le feu. Je l’ai un peu harcelé pour qu’il me confie les mots de passe de ses messageries, à titre de confiance, on en a plaisanté quelques jours. Il m’en a donné une première, celle où je lui écrivais. Je n’y ai bien sur rien trouvé, ou pas grand chose, juste des publicités de sites libertins, parfois des propositions fugaces, des contacts éphémères avec d’autres forumeuses que je connaissais aussi. Rien de bien méchant !

 

Je n’eus de cesse d’avoir le mot de passe de l’ »autre boite », celle que je savais avoir servi à l’époque d’E. .. Boite de Pandore .. Une fois de plus la curiosité féminine déclencha le drame, car au lieu de tenir bon, L. se piqua au jeu et décida d’abattre ses cartes « pour tuer ta jalousie » me dit il.

Inconscient ou cruel ?

Ebahie, une fois en possession du précieux sésame, le ciel me tomba sur la tête !! Je passais une partie de la nuit à découvrir mon infortune, sa duplicité incroyable, à comparer les dates, faire des recoupements épouvantables, à comprendre que je m’étais faite doubler dans les grandes largeurs, presque systématiquement, car il reproduisait avec elle ce qu’il avait fait avec moi, et inversement !!

 

Une troisième boite, elle aussi dévoilée, retraçait les confidences qu’il fit, tout au long de la saison 2008/2009, à un certain A.V., ex compagnon de débauche.

Atterrée, je pus y lire in extenso le récit du dépucelage de l’ingénue et les essais infructueux qui l’avait précédés, je pus y lire que si moi, j’étais sa « pute rhodanienne » ou sa « chienne lyonnaise », censée pourtant être la seule qui l’inspirait vraiment ( !) l’autre, E., était qualifiée de « petit objet », « petite soumise » et autres jolis noms  et surnoms (Mimi par exemple).

 

Je crois que ces échanges ont été encore pires à lire pour moi que la correspondance entre « mimi la souris » et lui, purement utilitaire, assez pauvre en fait, et stéréotypée.

 

Car il  s’y exprimait longuement, posément, entre hommes, et c’est clair que jusqu’à ces derniers jours (le dernier message datait du 18 septembre et nous étions le 23) il avait bien l’intention de « nous garder toutes les deux » comme il m’avait déjà prévenue qu’il le ferait l’année dernière à la même  époque !

Je n’avais pas voulu le croire, pas voulu savoir .. Il était pour moi impossible qu’il s’amourache de cette gamine même pas jolie, trop soumise, peu sensuelle en réalité, qui n’avait que les charmes d’une hyperféminité purement hormonale due à son très jeune âge : toison exubérante, cyprine épaisse, odeur forte,  règles gênantes, visage et corps ingrats  ..  il faut vraiment aimer la femelle  pour  apprécier  ces atouts un peu dégoûtants ..  Enfin je dis "apprécier" : il a mis quand même plus d'un an pour la dépuceler!

Mais là,  sur cette boite amicale, il y a quelques jours, et en dépit de ses déclarations d’amour,  le fanfaron déclarait sans vergogne à son ami : «  Quant à mes deux soumises, elles ne sont pas prêtes à me lâcher de si tôt .. ( Tu vas voir !! ) Sur le coup, je fus atterrée, incrédule .. Je les croyais séparés depuis novembre, depuis l'époque où A. avait pris le relai. Une A. pas trop dangereuse, car pas "à lui".

 

Tout se perd dans une sorte de brouillard, car je n’ai pas à l’époque écrit mon journal, trop dans le trip, trop choquée ..

Je ne sais pas comment il m’a convaincue de venir le rejoindre quelques jours plus tard, le 7 octobre ..


A cause des baguettes chinoises peut être, dont nous avions tant  parlé et sur lesquelles on  plaisantait et fantasmait à outrance, quelques jours avant le drame ?


Sûrement, oui c’est grâce aux baguettes,  seul l’humour a pu me faire bouger, me faire réagir, et il l’a manié, à cette occasion, de main de maitre puisque je suis venue ( avec mes baguettes achetées dans un supermarché asiatique !)  pour inaugurer brillamment  la saison d’automne ..

 

Mais nous reparlerons de ces baguettes magiques. 

Pour l’instant, qu’il fasse amende honorable et  revive avec moi les étapes de sa trahison ..

 

 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit
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Dimanche 27 décembre 7 27 /12 /Déc 12:12

A mesure que je rédige ce blog, rattrapant en quelques jours les nombreux épisodes qui ont marqué notre histoire, je me rends compte que la jalousie y tient une très grande place.

Surtout si je parcours les autres blogs de doms ou de soumises, qui se centrent exclusivement sur l'être aimé, le sentiment, la sensualité, excluant le soupçon, l'envie, la jalousie : ils sont beaux, esthétiquement et émotionnellement, mais peut etre un peu trop angéliques ?

J'ai tout de même ce regret, ne pas savoir vivre cette histoire sans y mêler la détestation de l''autre,  le dépit de ne pas être la seule, l'impossibilité que j'ai d'oublier la présence "des autres". Même si provisoirement j'ai "gagné" .. si je l'ai "bien ficelé"' comme il le dit lui même!
Je voudrais parfois me laisser simplement aller à mon nouveau bonheur, oublier la lutte que j'ai du mener pour le garder et le faire grandir .. Etre sa douce, sa soumise, sa complice, prendre et donner ..

Etre jalouse est humiliant, car  ignorer les rivales, c'est surement quelque part, les surpasser, les gommer, les faire oublier.

Etre jalouse, c'est donner à l'autre, aux autres, une importance qu'elles n'ont pas, ou bien qu'elles ont "ailleurs", sur un autre plan, qui n'a rien à voir avec la relation que je peux, moi, entretenir avec celui que j'aime.

Etre exclusive fait souffrir, car jamais on est rassasié d'informations, de suppositions, on imagine toujours le pire, on se bat contre des ombres, contre des mensonges, ou des non dits, on se rend vulnérable, pitoyable, on brouille l'image qu'on a de soi, oui, je vois ça en lisant ces blogs limpides où tout est merveilleux, idéal ..  (je pense à deux en particulier, dont je connais un peu les auteurs).

Mais je ne fonctionne pas comme ça. Et puis m'a t il laissé le choix ?
L. m'a permis d'évoquer ici toutes mes colères, toutes mes rancoeurs, il voudrait que ce blog me serve de thérapie, et moi j'imagine qu'il veut encore me faire souffrir en revivant tout cela, en le montrant aux autres et à moi même, qui a raison ?

Cette fameuse E. qui sera l'objet (le "petit objet"') de ce chapitre avant de retomber dans l'oubli, elle, m'a superbement ignorée, tout le long, même à la fin quand sa relation s'est terminée, elle n'a pas posé de questions sur moi, ni avant, ni après, jamais. N'a pas vu le danger.
Et pourtant, L. lui a parlé de moi, lui a dit qu'il tenait à  moi et que ce faux mail de rupture  était fait pour me rassurer.

Elle n'a fait aucun autre commentaire que "cela fait un drole d'effet de recevoir ce mail tout de même, j'espère qu'on se reverra". Ne donnant aucune prise, n'étant pas surprise, ni curieuse, mais de quel bois est elle donc faite ?

Curieuse confiance en elle, ou alors pensait elle que sa seule  jeunesse était capable de tout surpasser ? Peut être meme pas, peut etre juste de la sottise .. ou une grande sagesse ? Ne pas essayer de changer les choses qui ne peuvent être changées.

Décembre 2008

La dernière séance d'elle remonte au 16 aout, déjà.

Le 24 octobre, alors que je devais justement venir passer la dernière semaine du mois à T. il reprend contact avec elle! Sur sa boite, 11 mois plus tard,  je lis, atterrée :

E., je te brusque un peu, mais bon..j'ai peut-être une ou deux possibilités la semaine prochaine. (il te faudrait venir sur T.). soit une séance mercredi après-midi (et tu passes la nuit à l'hôtel).soit une séance le vendredi soir (nuit à l'hotel aussi). Maitre Luc

Elle se paye le luxe de répondre :

bonjour maître ...
j'aurais adoré pouvoir venir la semaine prochaine .. mais je crains que ça risque d'être juste au niveau des règles... je crains que ça ne soit pas terminé... :s
En revanche, si vous avez un autre mercredi à me proposer (car je préfere quand même ce jour là...), il n'y a aucun soucis.Par contre je ne dormirais surement pas à l'hotel ... j'ai cours à 8h le jeudi et donc ce serait trop galère (je pense .. mais il faut tout de même que je regarde sur internet pour voir les horaires ... on ne sait jamais ...)
Voilà, dsl de ne pas répondre à votre attente ...
 
J'ai vraiment hate ...
Votre devouée soumise.


 Un peu plus tard, alors que c'était moi qui était venue, bien sur .. 

 
Emily, bonjour; J'étais effectivement parti en vacances. Je me suis beaucoup occupé ces derniers temps d'une autre soumise, V.  que j'avais rencontré à peu près au même moment que toi et d'ailleurs il faut que je t'en parle. V. est au courant de ton existence depuis bien longtemps mais elle est très jalouse et s'est mise en tête de mettre fin à notre relation ainsi d'ailleurs qu'à toutes les autres (ma femme excepté, ce qui serait quand même un comble!). Evidemment, je continue à les voir à son insu (ce n'est pas très difficile car elle habite à Lyon). Elle est capable, telle que je la connais, de me demander copie du mail "de rupture".
Donc, ne t'étonnes pas si tu reçois dans les prochains jours un mail de ma part annonçant la fin de ton dressage..et n'en tiens pas compte!!

Je sais très bien,E., que tu as besoin de moi...J'ai, moi aussi, envie de te revoir.
 
bises à ma jeune soumise.


Et elle répond  très prosaiquement, m'ignorant toujours aussi superbement  :

Je vous avoue que j'ai eu un peu peur... ça fait peu près un mois que je n'avait plus de nouvelles et ça m'étonnait que vous ayez pris "autant" de vacances...
Pour ce qui est de venir le samedi ou le vendredi soir ça ne va malheureusement pas être possible ... je travaille à carrefour .Par contre peut être voir pour un jeudi .....
Ok pour votre soumise "Violette"...
Pour noël il faudra voir .. mais tout dépends du boulot que j'ai ... pfff .. ça m'enerve de ne pas pouvoir me libérer ; comme je vous l'ai dit vous me manquez et j'ai vraiment hate de vous revoir ..
 
A bientôt mon maître votre dévouée soumise



 Et voici la pièce d'anthologie, le faux mail dont j'ai déjà parlé, et dont j'ai reçu la copie ..  il a un tel ton de sincérité que je m'y suis bêtement laissée prendre!! et cette flatterie au passage .. quelle belle manoeuvre pour mieux m'endormir!

E., désolé...Mon silence signifie la fin de ton dressage...

Je mets fin à cette histoire pour deux raisons: la première est que je m'occupe préférentiellement d'une autre soumise, rencontrée à la même époque que toi, dont je t'ai un peu parlée. Violette a fait d'énormes progrès, bien au delà de ce que je pensais. Une relation intense (déraisonnable autant qu'imprévue) s'est nouée entre elle et moi.
La seconde est que Violette est d'une extrème jalousie. Elle sait depuis longtemps que j'ai une autre soumise (je lui ai parlé de toi), et elle m'a fait comprendre que celà lui pourrissait la vie.

Je tiens à Violette plus qu'à toute autre...
  (ça n'a pas bouleversé la pucelle)

Probablement qu'une seule des deux raisons n'aurait pas suffi et que j'aurais continué à te voir de temps en temps. Mais la combinaison des deux fait que ma décision est prise: je ne veux pas perdre Violette.
Tu es jeune, Emily, tu es forte et tu rencontreras d'autres personnes.
Je te souhaite bonne chance.   

Ton ex-maitre.
 
PS: n'essaie pas de me recontacter, je n'ouvrirai pas tes mails.  

Mais en réalité, elle a reçu celui la en meme temps!!! :

chère petite soumise, bonjour. Le mail qui va suivre est celui de la "vraie fausse rupture" (à l'intention de Violette). Donc, ne t'angoisse pas et n'en tiens pas compte.
Tu travailles à carrefour le WE: est-ce à dire que tous tes WE seront indisponibles?
 Une certitude: on se reverra, et ce pour une raison très simple: j'ai envie de te revoir. (c'est moi qui souligne)
Ton Maitre.

Sa seule "réaction"

bonjour maître,
oui effectivement je travaille tous les WE à Carrefour ce qui signifie que tous mes samedis sont pris ...
J'ai bien reçu votre mail de rupture ... ça fait quand même bizarre ...
J'espère vraiment qu'on se reverra ...
 
A bientôt votre soumise
.


Lui :

pardon pour le mail mais l'objectif est atteint: je ne joue pas avec vous deux mais je la veux juste plus sereine.. Quant à toi, je viens te voir un jeudi après-midi en Janvier? Ci-joint, une petite photo des anneaux au mur. Je t'embrasse. Ton Maitre 



Sans commentaires .. autres que ces images de la nouvelle séance (3 décembre) alors que j'étais en plein doute, et qu'il m'obligerait à annuler mon séjour prévu le 20.

Le dépucelage ne sera pas pour cette fois, ni pour les deux suivantes, il avait tout de meme compris qu'il fallait pour cela un minimum de "suivi", c'est pourquoi, tout au long de l'hiver, il y aura avec E. quatre séances espacées d'un mois chacune : décembre, janvier, février, mars .. 


decembre6 3 déc 2008

decmebre8 3 déc


 décembre3

décmbrfe2

décembre1E décdécembre5 decembre


Le 15 janvier , nouvelle rencontre ..

Cette fois il n'y a pas de photos, je ne sais pas pourquoi. A cause de leur non envoi, j'ai failli manquer cette date, j'ai mis plus longtemps à l'identifier
.

8 janvier :
Bonjour maître, j'ai besoin de vous...
je voulais juste savoir si vous seriez libre ce mois ci ...
 
à bientot maitre
 
votre devouée soumise

Lui :

hihihi! je croyais que ça devait être tous les deux mois?   ça serait un mercredi après-midi? quand?


Elle

oui je sais mais je ne peux plus attendre...
Peut être mercredi prochain (si vous êtes libre) ...
 
Merci pour cette réponse si rapide
 
votre dévouée soumise

Lui :

hihi! j'en étais sûr! envie et besoin de devenir chienne, hein? sans pouvoir attendre?.. le 14, ça risque de faire un peu juste (en principe j'ai un rdv en début d'après-midi, que je ne suis pas sûr de pouvoir annuler..mais le 21 serait possible.

 Elle :

... mon souci c'est que j'ai peur d'avoir les règles ce jour là .. mais sinon pas de problème ...

a très bientot maître
 
votre dévouée soumise


Lui :

mêmes horaires et même procédure que la dernière fois. Le maitre.

Elle :

Bien maître, merci maitre ...
J'ai vraiment hate, d'autant plus que j'ai une petite "surprise" pour vous... histoire de "fêter" la nouvelle année....
A mercredi


la mystérieuse séance sans images a donc eu lieu le mercredi 14 janvier 2009

Commentaire détaillé de L, dès le lendemain  :

Bonjour, j'ai compris hier que tu étais prête. Je pensais qu'il te faudrait plusieurs séances mais manifestement, tu es déjà prête. Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud. Donc la prochaine séance ressemblera à celle-ci, sauf qu'allongée sur le lit et enchainée, je te prendrai..en force, mais en douceur, ce qui n'est pas incompatible. je rentrerai mm par mm. Au bout de combien (1cm, 3 cm, 10 cm), pourras tu être considérée comme dépucelée? peu importe, il faut juste que tu franchisses le seuil. Et puis j'ai envie de toi...Il n'y a pas de raison, après tout, que tu ne m'appartiennes pas puisque tu es ma soumise attitrée. Tu as 21 ans, il est temps que tu rejoignes le cortège des filles qui font l'amour (et qui aiment le faire..).
Plus tard, lors d'autres séances, je t'apprendrai tout ce que l'on peut faire à deux. Mais, la prochaine fois, ma promesse est celle-ci: quand je te ramènerai à la gare, tu seras une autre femme.
Le faire, donc, le plus tôt possible. Ne pas laisser ton angoisse s'installer. Un mercredi. mercredi prochain, même, si tu n'es pas encore indisposée. Ou si ce n'est le prochain les suivants. Reviens-vite, je t'attends. 


11  février

Le plus tôt possible, ce fut un mois après, alors qu'ils sont presque voisins  ..
Echec et mat, sauf pour les images cette fois.
Images qui m'ont prouvée que j'avais été précédée, et de loin, alors que je l'ignorais totalement, alors que notre rencontre de février, une semaine plus tard, je l'avais ressentie si belle, si "limpide", unique en son genre, eh bien non je m''étais lourdement trompée, témoins ces images .. presque identiques aux miennes (cf Les Mimosas)


11 févriker fvrier



février3   février4

février 


Coté sexuel, ce fut moins facile ..! T .  au moment fatidique eut une panne insurmontable, ce qui est très dommageable en une circonstance aussi solennelle...


Je n'ose imaginer les effets que cela aura sur l'avenir sexuel de la jeune fille, en tout cas, il fut bien obligé de s'en excuser ..

j'ai trop pensé à toi, pas assez à moi. Je me suis trop mis la pression, lol. Je n'ai pas envie de rester sur un échec. Nous retenterons jusqu'à ce que nous réussissions! Du moins si tu es d'accord. cette nuit, j'ai fait l'amour à ma femme, j'y suis parvenu, il n'y a aucune raison pour que je n'y arrive pas avec toi...Je ne te fais plus de promesse (lol) mais je pense que la prochaine fois sera la bonne.


Quelle touchante obstination! De plus, et toujours sans le savoir, ne perdons jamais cela de vue, car je n'aurais jamais continué avec lui sachant toute la vérité et meme une partie! - j'allais servir de "test" le jour des mimosas ..
Avec moi, pas de problème, il s'en ouvrit à son ami A.V, mais je n'ai plus accès à cette messagerie et ne peux transcrire  ses confidences : en tout cas, la "chienne lyonnaise" avait bien rempli son office ..

Et pourtant, le matin même de notre rencontre, le mercredi 18 février, il mettait déjà au point, le traitre, le nouvel essai avec le petit objet!

pour notre "petite affaire", ce serait ok pour le mercredi 13 mars? je serai d'attaque à ce moment-là.  Quant au deuxième projet, nous aurons le temps d'en rediscuter...puisque ton dressage par Anna se ferait sous ma houlette et selon un programme fait par moi-même. Règlons d'abord la première chose avant d'attaquer la seconde, lol.  

Il fait meme déjà allusion à la séance ultime, une mascarade de domina avec Anna  et Rolandet elle répond, un peu dépassée :

wouahou....
je .... euh .... wouahou je ne sais pas quoi dire ... je suis très partagée pour les deux explications ...
 
Pour la première je suis contente (pour Toi) que ça "s'arrange", mais j'aurais préféré que tu n'en ai pas besoin (toujours pour toi) ...
 
en ce qui concerne la deuxième proposition il faut que j'y réfléchisse encore ... J'aurais notament besoin d'autres explications.... si j'ai bien compris nous serons 4 ... (Toi francis, sa copine et moi) ? comment est-elle ? je veux dire comment agit-elle ? plutot violente, je ne sais pas ... je t'avoue que ça m'excite et que j'en aurai peut être envie mais ça me fait très peur pour le moment ; la peur dépasse pour le moment l'envie ... c'est pour ça que j'ai besoin de réfléchir et de ces quelques explications de plus.
 
je pense pouvoir venir quand tu rentreras du ski (mes regles seront passées normalement).
 
A bientot, ta dévouée soumise ...
 

Donc le 13 mars vit enfin la mort du pucelage de la demoiselle, avec l'aide de la médecine .. Je n'ai pas gardé les photos, légèrement sanglantes, et je n'ai plus accès au récit très d étaillé fait à A.V. J'espère l'obtenir à nouveau et le rajouter, car cela vaut son pesant d'or ..

Mais c'était son premier dépucelage, il faut avoir un peu d'indulgence pour lui ..

Ensuite toute une période printanière, mais pas si romantique. Avec moi, c'est le chaos, je ne sais plus où j'en suis car je sens tout cela sans pouvoir identifier le danger.

Vient il du donjon et d'A. dont il vient de me dévoiler les albums ?  Non, je pressens autre chose, un trouble qui me pousse à rompre avec L. au début du mois d'avril.

Je ne peux plus supporter physiquement ni moralement cette opacité, ces caprices, je vois bien qu'il se passe des choses qui ne me feraient pas honneur ..

Ce n'est donc qu'en septembre que je découvre la suite, avec ce que je viens de relater, tout ça à la fois jeté sur moi comme des plâtrées de boue.

Une impression cependant atténue un peu ma souffrance : il me semble qu'à partir de ce moment là, quand elle n'est plus vierge, le tutoie, le voit plus librement, son charme d 'adolescente un peu ingrate s'estompe ..

Dans leur brève correspondance, il n'est question que de règles, de disponibilités, aucun sentiment ne semble émerger, c'est d'une pauvreté absolue ..Mais peut etre se rattrapaient ils sur msn ? De ces conversations non enregistrées, il ne reste rien
.

Elle a beaucoup grossi, aussi, au point que j'aurai du mal à la reconnaitre dans les images de la dernière séance!
Sur les photos du 14 avril, l'avant dernière donc, elle apparait gauche, peu gracieuse, lourde, totalement dépouillée de son charme virginal.

E assise   E.avril

cage   avril v entrue


Que se dégage t il de ces images sinon une passivité bovine, de la résignation, de la tristesse presque!

Et pourtant, il ne veut pas la lacher tout de suite, elle doit avant, servir de soumise à la belle A. , la blonde amie de X, le tenancier du Donjon, on s'en souvient.

Cette évolution négative de son image  me semble bizarre,  car sur moi, ma relation avec L. a eu l'effet exactement inverse : je me sens plus belle, rayonnante, presque détendue .. et aussi, plus mince ; un métabolisme  nouveau s'est mis en place tout seul -

Un  scénario est mis au point, alors que lui et moi venons de nous aimer si fort au début du mois de juin! C'est vraiment incroyable .. mais les dates sont là, et témoignent de sa duplicité extraordinaire, de son entetement surtout, à finaliser un projet prévu de longue date .. IL ne sait pas renoncer ..

Il va lui acheter un corset en vinyl rouge, pour tenter de comprimer ses  nouvelles rondeurs, il ne va pas lui dévoiler les dessous du scénario, juste l'assurer qu'il n'y aura pas de rapports sexuels (cela veut déjà tout dire .. ) juste un jeu de domina en herbe, un peu hard .. Elle a peur, mais elle viendra : elle a elle meme rédigé le récit de l'aventure, mais je ne veux pas le transcrire ici, par souci de "propriété intellectuelle", elle ne m'a bien sur pas donné son accord, puisque je n'existe pas pour elle !

De ce récit, ressortira une impression de malaise partagé par les participants. Quelquechose de laborieux, d'apprêté, de dérangeant .. Elle ne s'en remettra pas.

Ensuite, L. ne l'a plus contactée du tout pendant deux mois et demi, ce qui est quand meme extraordinaire, même s'il était très amoureux de moi .. il m'a prouvé qu'il est tout à fait capable d'aimer et d'honorer deux personnes à la fois (je pense à sa belle épouse).

Au cours de cette séance, il  du se passer quelque chose de glauque  qui a  cassé le charme, je ne sais pas quoi puisque je n'y étais pas, mais j'en suis certaine, car le revirement a été somme toute brutal. je finirai bien par le savoir un jour.

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Un peu gore, non ?

En tout cas j'espère que ces photos seront les dernières.

Des nouvelles d'E ?

Oui, et curieusement, c'est ... moi qui lui ai donné sa dernière conversation avec "son maître".

Un soir de fin septembre j'étais en train de lire tout ce courrier,  quand elle a surgi sur msn. Mon coeur a raté un battement, mais je me suis reprise et j'ai choisi en une seconde de ne pas la détromper, de me faire passer pour L., histoire d'en savoir plus et de me faire une opinion.

Et nous avons ainsi causé une bonne heure, avec tact je lui ai fait comprendre qu'on " était allé trop loin" et qu'elle était trop jeune pour continuer dans cette voie, et qu'il valait mieux arrêter là nos relations, devenues d'ailleurs très relâchées depuis .. 3 mois, pour ne pas dire inexistantes.

De bonne composition, elle a compris, elle avait déjà un peu compris d'ailleurs, vu le silence radio qu'il lui avait imposé (j'en ai donc eu la preuve en direct!) mais s'accrochait encore à une relation épisodique toujours possible ..

Elle m'a meme fait des confidences qu'elle n'avait jamais faites à lui,  elle me faisait presque de la peine : je déteste mentir, tromper, moi, et tenir ce role était très difficile, mais je l'ai tenu pour ne pas trop la choquer, ne pas  lui faire peur.
T.. a été content de moi : je lui mâchais le travail!

De temps en temps elle revient à la charge, a demandé à être baisée sur la table, "pour se quitter en beauté", car elle en avait toujours eu envie.
T. a refusé, par un mail que je lui ai moi  même dicté.
Alors elle a demandé à boire un café avec lui, quand elle viendrait voir sa mère à T.
Il lui a dit "oui" pour avoir la paix, mais saura t il résister le moment venu ?

J'ai eu l'impression d'etre cruelle, mais ne paie t elle pas son insouciance à mon égard ?

Parfois j'ai tellement envie de lui jeter tout à la figure, nos photos d'amoureux, au salon ou en balade, ses lettres  à lui pleines de tendresse et de complicité ..  le fait que c'est à moi qu'elle a parlé la dernière fois, mais non, je ne le fais pas, je ne suis pas si méchante .. Pour l'instant!!

Cette histoire a le mérite de me "préparer" à la fin de la notre, qui tot ou tard arrivera. J''espère avoir autant de courage (ou d'indifférence ?) pour la supporter aussi bien ..

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit
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Dimanche 27 décembre 7 27 /12 /Déc 17:34

6 octobre 2009

A ce point du récit, on a besoin de souffler, retourner à un mode plus léger. Cet épisode survient pourtant quinze jours après celui de la "révélation", il est la preuve qu'il est possible de rebondir, de mettre en veilleuse rancunes et jalousie mordantes pour vivre autre chose, pour simplement avancer et dépasser le conflit.

Ces baguettes, on en avait déjà trop parlé, avant les révélations, et je mourrai de curiosité d 'essayer, c'est du moins le prétexte que je m'étais trouvé pour lui revenir ..

                                               100 5422

Le mois dernier, pendant une conversation msn un peu  légère, mon Dom a évoqué un lointain souvenir, celui d’une séance chez un "maitre",  en compagnie de sa « soumise » de l’époque, une certaine  Corinne, nymphomane avérée plus qu’autre chose.

Ce récit était il prémédité ? C’est possible, mais  il m’en a parlé spontanément, et mon ébahissement mêlé d ‘intérêt a du le stimuler dans la foule de détails croustillants qu’il m’a donnés, au sujet de cette étrange pratique quelque peu .. exotique et que je ne connaissait pas !

 

Il s’agissait ce jour là, d’introduire dans le sexe de la dame le maximum de .. baguettes chinoises emprisonnées dans un préservatif, destiné à éviter le contact du bois brut contre les fragiles muqueuses ..

 

Sa façon de raconter la précautionneuse introduction de 4 baguettes sur la coquine écartelée, puis 6, puis douze, puis une à une en les ajoutant par le centre et jusqu’à 36 m’a  tellement amusé que je n’y ai pas vu la moindre intention étiquetée SM, plutôt un jeu innocent et pervers comme peuvent en avoir les enfants.

 

j’avoue avoir été tout de suite tellement passionnée par la chose que mon dom a aussitôt décidé que la prochaine fois, nous pratiquerions cette méthode de dilatation très originale en préliminaires, puisqu’elle semblait tellement m’amuser ; mais il n’a pas prononcé le mot de « dilatation »,  ce qui aurait eu une connotation capable de me faire fuir !

 

Ma curiosité  a été contagieuse car nous a pris une sorte de fièvre, une hâte irrépressible à jouer de ces baguettes magiques, et dire qu’il nous restait encore  plus de deux semaines à attendre !

 

Alors, j’ai été chargée de me procurer ces baguettes pour commencer, facile pour moi, à Lyon nous avons un quartier derrière l’Université, dédié aux épiceries exotiques en tout genre, maghrébines comme asiatiques et me voilà partie  aussi excitée que si je rendais dans un sex shop, par ce bel après midi de fin d’été ..


J’allais jusqu’à me demander si la caissière ne devinait pas à quoi serviraient toutes ces baguettes, vu que mes autres achats étaient fort modestes : un petit paquet de nouilles chinoises et une confiserie molle  à la banane. Mais ce doute ajoutait encore à mon excitation !

 

Petit dialogue :


Moi (il s’est connecté en disponible aussitôt mon retour)

 

J’ai comme l’impression que tu remarques mes retours !

..et je ne suis pas revenue les mains vides !

Lui

AAAhh 

Moi

Yes .. deux jolis paquets de 20 baguettes chinoises, d’une longueur de 26 cm, en  bambou

Lui

Paaarfait !!

Moi

Pour ce faire, je me suis rendue dans un quartier lépreux du 7e arrondissement, mal famé et tout !

Lui

Achetées dans un  supermarché ? une épicerie chinoise ?

Moi

Oui, un petit supermarché asiatique parmi d’autres, et en face c’est le quartier arabe,  donc j’ai fait le plein de produits exotiques.

Lui 

Rectangulaires d’un coté ? cylindriques de l’autre ?

Moi

Attends que je regarde, oui, rectangulaire mais pas trop d’arête, et le bout conique plus petit .. Je suppose qu’on introduit le bout rectangulaire ?

Lui

Mais non, l’inverse !

Moi

Ah, le plus petit à l’intérieur ?

Lui

Bien sur !

Moi

Oui mais attends, le bout n’est pas vraiment conique, il est coupé, juste un peu plus étroit que l’autre coté, qui est  légèrement bombé

Lui

??? Tu peux me faire une photo ?

Moi

Ce sont des baguettes standard, mais oui je vais t’en faire une et je te l’envoie tout de suite

Lui

Parfait si ce sont des baguettes standard, pas de problème, ça ira parfaitement dans ton baisoir !

Moi

Bon alors je fais pas la photo ?

Lui

Si, si, ça me fait bander cette histoire !

 

 Etc, Etc …


Et j’ai fait les photos du bouquet de baguettes sur mon balcon, éclairées par la lumière du soleil couchant, je tenais en main l’objet du désir, en attendant mieux, son idée me faisait jubiler d’impatient bonheur, d’intense curiosité, ah je suis vraiment bon public !

 

Quelques jours encore passèrent avant le week end, et il m’invita à  en profiter pour m’exercer toute seule et lui envoyer les images correspondantes.

Après la chasse aux baguettes, ce fut la chasse au préservatif ! Avais je gardé celui que j’avais raflé 5 ans auparavant dans une distribution gratuite, dans l’espoir resté vain de l’utiliser  bientôt ?

Toujours pendant un échange  Msn, recherche fébrile dans les tiroirs de la salle de bains, non ? rien ? j’avais du le jeter pendant le déménagement !! Je reviens bredouille mais un doute me prend, et je repars aussitôt, ramenant triomphalement de la boite à pharmacie LE préservatif dans son enveloppe rose !

 

Moi :

Oui, oui, je l’ai ! mais attends !! sous mes ongles, la chose se craquèle avec un petit bruit .. Oh non, il est  périmé, de chez périmé !! Une vraie momie !

C’est pas grave, j’en achèterai une boite demain et promis, je fais les photos ! .. Mais tu es sur que tu ne veux pas être le premier à le faire ? Qu’on le découvre ensemble ?

Lui :

Non, non,  je ne veux pas attendre, fais les photos, et tu me diras ce que tu as ressenti !


Je prends donc un grand  moment samedi après midi, un moment que je veux un peu solennel, avec de l’encens qui brûle dans une soucoupe, les rideaux tirés, une lumière tamisée ; j’ai mis un petit haut rouge chinois justement, avec des paillettes sur le devant, mes bas résille, et je dispose sur mon  lit les baguettes, le préservatif, un petit vibro et l’appareil photo. Je met un CD de mes airs préférés que j’entends depuis le salon.

 

J’ouvre le préservatif, un geste que je n’ai jamais fait, le déplie, appréciant sa texture soyeuse. Puis le premier paquet de baguettes. A demi allongée sur le lit,  j’introduis quatre baguettes dans le préservatif, et le tout avec précaution à l’intérieur de moi, curieuse de la sensation de rigueur que doivent procurer ces instruments en bois ! Je cherche le bon angle, celui qui ne  fait pas mal et me permet la plus longue introduction.

Et peu à peu, je rajoute, à l’ aveuglette, plusieurs baguettes,  Une certaine chaleur commence à se dégager, des sensations diffuses, légèrement excitantes .. Je commence à me sentir remplie, investie, même si c’est moi qui opère ..  Il est temps de prendre les photos, au bout de 16 baguettes, presque tout le premier paquet. Ce n’est pas facile et je dois là aussi trouver le bon angle et un peu me tortiller, puis me mettre à genoux  sans faire tomber les baguettes en me retournant,  pour avoir une vision différente ..

Tous ces mouvements, mine de rien commencent à me procurer un certain plaisir, et quand j’ai accompli la mission photo, je me remets sur le dos et agite pensivement le groupe des baguettes à l’intérieur de moi ..Je reconnais l’impression de vide flottant qui en général précède une séance de masturbation ..

 Machinalement, je m’empare du petit vibro (mais que fait il donc là ?) et de l’autre main, l’applique au dessus des baguettes, qui ondulent toujours et de plus en plus fort en moi, je crois que j’ai atteint le point de non retour .. je ferme les yeux et convoque mes fantasmes préférés .. le vibro ne fait presque pas de bruit mais produit son effet car il glisse de plus en plus facilement contre mes muqueuses offertes .. En quelques minutes, malgré les précautions que je m’impose pour ne pas me blesser par des mouvements trop forts, l’orgasme me submerge .. puis un autre .. Ah, si je pouvais ainsi me laisser aller quand « il » est là, j’en pleurerais de frustration mais qui sait ? la prochaine fois ?

 

Les photos sont trop sombres, comme ça commence à se savoir, mon flash est en panne et je dois travailler en mode « discret ».


L’occasion pour moi de recommencer le dimanche matin, mais cette fois, séance purement technique, donc, à la lumière matinale ..

 

Mise en œuvre du repas chinois, en situation cette fois.

 

Le 6e jour d’octobre 2009, tu es venu m’attendre à la gare, peu m’importait mon visage décomposé par la chaleur et l’attente, tu étais venu pour moi, pour qu’on aie plus de temps et que je ne m’énerve pas.

Comme toujours tu t’empares de ma valise rouge, celle réservée à mes escapades toulonnaises et qui les objets  du délice. Galant, tu me laisses monter seule à l’hôtel All Seasons  pour m’installer et me refaire une beauté. Pour l’instant tu m’as juste embrassé et comme toujours, les débuts sont un peu timides ..

C’est tout différent dès que tu as refermé la porte de la chambre sur toi. Tu te jettes sur moi et chavirée je sens ton désir, très très fort, il n’est pas besoin de mots pour le dire ..

Qu’avons nous fait avant de jouer aux baguettes ? je pense que tu as voulu d’abord « prendre possession des lieux » comme tu le fais souvent, pour calmer la faim accumulée depuis trop de temps.

 

La première  fièvre apaisée, il est temps de se préparer pour la cérémonie des baguettes tant attendue, l’instant est lourd des fantasmes anticipatoires et du plaisir de la découverte .. Mais j’ai du mal à tenir mon sérieux, tellement l’entreprise me semble encore incongrue, et en même temps je suis touchée par tes fantasmes de « remplissage » , toujours très présents chez toi.

Il dispose les instruments avec soin sur la couette, ouvre déjà le second paquet, agenouillé nu entre mes cuisses largement ouvertes, position qui ajoute à mes rires retenus une note d’érotisme qui monte, monte ..

Je lutte en gardant le mode ludique : « elle se mettait comment Corinne ? complètement allongée ? a moitié assise ? est ce qu’elle riait comme moi ou bien elle était  passive et soumise ? » Il ne répond qu’à moitié « comme ça, c’est bien » et  brandit le préservatif  garni de quatre baguettes avec un petit sourire sadique .. Il commence à me l’enfoncer avec précaution, des gestes doux et progressifs, je retiens des gloussements stupides et nerveux , car il me fait penser à un petit garçon qui joue au docteur, en fait c’est exactement ça, on joue au docteur.

« ça va ? tu commences à bien les sentir là ? « dit il en introduisant par le centre la 12e baguette (à peu près) je peux en mettre encore ? on est loin du compte ! » Tu parles que ça va bien, .. je me tortille un peu, pour mieux savourer la sensation de plénitude un peu  dure que me procurent ces diaboliques  baguettes ..

Il me surveille du coin de l’œil, mais toujours sans sourire, toujours concentré et observant le phénomène, s’interrompant à regret pour prendre quelques photos ..  Il me fait retourner avec lenteur, pas une  baguette ne s’échappe alors que je me mets à quatre pattes sur le lit, je suis fière de moi !  Encore quelques photos dans cette position puis à nouveau sur le dos pour la dernière charge .. ça me tire nettement maintenant, un instant m’effleure l’idée des dangereuses pratiques de dilatation pratiquées en sm, mais qui s’efface aussitôt, ce n’est pas le genre de la maison !

La preuve, il décide d’arrêter à 36 baguettes, alors qu’il n’en restait que quatre .. et le faisceau groupé au centre de moi, puis qui s’écarte en bouquet, il l’agite doucement tout en me caressant, avec le vibro, avec ses doigts, c’est magique, je ne ris plus ..

 

 baguettes7 baguettes4


baguettes5 baguettes11



Pendant ces deux après midis ensoleillées, on s'est aussi bien amusés : jeux de plug, massage sensuel, et tout simplement faire l'amour .. Pas de donjon cette fois, rien que deux amants heureux et un rien coquins!




plug plug1




Comme mon train avait du retard, il est venu me chercher à la gare, et   au moment où j'attendais mon départ, le surlendemain sur le quai, il m'a fait l'incroyable surprise de venir me surprendre et ça, il ne l'aurait pas fait pour n'importe qui! J'ai adoré, la vie reprenait ses couleurs, les angoisses avaient fondu au soleil du midi! Et c'est dans trois semaines seulement qu'on se reverrait!



                                                 

Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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Dimanche 27 décembre 7 27 /12 /Déc 18:18

mercredi 27 octobre 2009 - 21h30

Il a lâché ma main. Je trottine tant bien que mal derrière lui pendant qu’on se faufile derrière le bâtiment plongé dans la nuit tiède de cet été indien. Une cigale attardée, d’ailleurs, stridule quelque part. Les talons aiguilles de mes bottines (heureusement courts) s’enfoncent dans la boue alors que j’essaie d’éviter les flaques.

Je  me retrouve donc là une fois de plus, alors que j’avais juré ne plus y retourner, suite à quelques récentes dissensions ..Et pourtant il n’a pas eu de mal à me convaincre, et le scénario envisagé, par son caractère justement ludique et surjoué, me sauvait la mise, car en fait,… je crevais d’envie de revenir, et il le savait très bien.

 Déjà j’entends le trousseau de clés qui s’agite entre ses doigts, la porte étroite se profile, il a du mal à trouver la bonne.

Et pourtant nos hôtes sont déjà là ; ils nous attendent, dans la pièce du haut.

 

Les trois ou quatre mois d’écart entre nos rencontres sont désormais ramenés à trois ou quatre semaines. Après plusieurs séquences vanille, une photo envoyée par son ami sur son portable avait donné l’occasion d’un nouveau  délire, destiné à vaincre ma faible détermination à ne plus mettre les pieds dans ce mauvais lieu, trop .. fréquenté par ailleurs.

Il s’agissait d’une suspension la tête en bas que Roland .. le « tenancier » (je ne peux m’empêcher de le désigner ainsi) avait réalisé sur sa soumise  A. grâce à un nouveau dispositif de cordes et de poulies.

L. voulait absolument voir cette suspension en live, et pour me faire venir, m’a ressorti un vieux défi que je lui avait lancé un jour de colère jalouse : puisque je n’étais bonne à rien, d’accord je viendrai voir ce qu’il se passe la haut, mais à titre de recluse, enfermée dans la cage, intouchable, assistant impuissante et un peu méprisante aux débordements dont je voulais m’exclure !

 

Un peu tordu comme idée, mais T.  ne l’avait  pas oubliée et rien que ce fait m’a fait craquer : oui je me prendrai au mot, j’irai voir avec lui cet exploit aérien, enfermée dans la cage construite barreau après barreau par ses soins.

L’idée de départ était donc simple et sans danger, mais bien évidemment elle fut étoffée peu à peu, enrichie de plusieurs épisodes où je devrais davantage payer de ma personne ..

 

De plus, L. faisait d’une pierre deux coups : la séance impliquait la présence de l’autre soumise, qui fut longtemps ma bête noire – j’avais vu d’elle de nombreuses photos « en situation », et je la soupçonnais même, à tort, d’être la soumise locale de T. Alors qu'elle n'était que l'arbre qui me cachait la forêt (E.).

Une de mes limites était d’exclure totalement la présence d’une femme lors de nos séances vanille ou  non vanille, mais là, il était impossible d’y échapper, car A. devait dans un premier temps servir de modèle pour la démonstration. T. devait se frotter les mains de m’obliger ainsi à cette confrontation périlleuse .. la curiosité me perdra ..

Il a donc mis au point la date et  les détails de la séance avec Rpland. qui aurait  alors souhaité une égalité de traitement entre A. et moi, et s’offrait à me suspendre à mon tour, donc me tirer de ma cage et aussi de ma voyeuse  chasteté, c’était clairement sous entendu ..

 

Tout cela restait assez vague cependant pour que j’approuve le projet et que ce soir là, un an tout juste après la première séance  collective au donjon  (cf, « un Halloween de circonstance ») je vienne me jeter dans la gueule du loup !

 

 

Nous entrons dans la cuisine, non chauffée en ce moment. Je sais que je dois me montrer docile, discrète, ne pas parler ni même dire bonjour. Je n’ai qu’à simplement changer de jupe sinon je suis déjà prête, je n’ai d’ailleurs pas voulu de tenue spécialement sexy, m’accrochant à mon rôle de prisonnière laissée pour compte.

Nous gravissons l’échelle de meunier qui conduit au donjon. Dans le salon attenant, je laisse ici mon sac, comme toute espérance.

T.  frappe à la porte  basse et entre le premier. La pièce est plongée dans la pénombre, éclairée seulement par trois lampadaires à spot rouges. La musique est un peu forte, mais de qualité. Et je vois A., assise sur le canapé, de profil, dans la position d’attente de rigueur : le buste droit, les jambes écartées, et surtout parfaitement immobile, ne se retournant pas pour nous regarder.

Cette impassibilité est impressionnante, c’est la première fois que je vois une vraie soumise, obéissant à ces règles que je juge souvent déprimantes.

Elle porte une courte jupe beige, un cache cœur noir ouvert sur un soutien gorge rouge, des bas, et des chaussures à talons. Ses cheveux blonds ont poussé depuis les photos, ils sont coupés au carré.

Tout de suite,T. . me fait entrer dans la cage, mais sans la légère brutalité que j’espérais. Il m’attache les poignets ensemble avec des menottes et glisse la chaîne entre deux barreaux, si bien que j’ai l’illusion d’être libre, car je peux bouger les mains, les monter et les descendre, mais pas les faire se rejoindre à l’intérieur. C’est assez frustrant, un vrai casse-tête ! Puis il bloque la porte coulissante par un autre jeu de menottes et s’éloigne sans plus faire attention à moi.

                                   cage1

Les deux hommes se parlent à voix basse,   je n’entends rien à cause de la musique. X. transporte devant la croix de St André une lourde table en pin massif (de fabrication suédoise, note pour les habitués).

Au dessus, tout un assemblage de cordages de bateau et de chaînes, qui semblent coulisser sur une poulie, elle même reliée à un anneau fixé dans le sol.

F.  demande à la fille de se lever et de s’asseoir sur la table, les jambes toujours écartées,  puis la fait pivoter les pieds  face à la croix. flou1 Elle s’allonge sur la table, incroyablement calme, obéissante  et silencieuse.

A deux mètres à peine de la croix, je  ne perds pas une miette du spectacle lorsque F. lui attache des sortes de manchons à crochets aux chevilles. Ils sont rembourrés, semblables à des chaussures de ski sans bout. Puis après les avoir assurés à la corde à l’aide d ‘un mousqueton,,  il commence à tirer sur les cordages de  la poulie, et les jambes d’A. s’élèvent lentement, alors que son buste glisse le long de la table ..

Puis tout son corps est soulevé vers le haut, et quand seule sa tête repose sur la table, l’opérateur bloque la poulie et enlève la table.


flou2La fille se trouve donc pendue par les pieds, dans le vide, sa jupe retombe sur son visage et je constate qu’elle porte une culotte (rouge). Moi je n’en ai pas, l’égalité de traitement ne sera donc pas totale ! flou3

Il la laisse se balancer un moment, avant de lui attacher les poignets aux bracelets de cuir qui se trouvent en bas de la croix. J ‘observe ce que je peux voir de son visage, qui reste impassible et sans le moindre signe de souffrance. Elle n’est pas touchée, juste offerte dans cette curieuse position.

La situation est un peu surréaliste, car tout en étant solennel et initiatique, l’exercice fait penser à un numéro de trapéziste, et surtout, il y a cette fille, qui est le point de mire de tous, et le fait que cela ne me semble pas insupportable comme il fallait le craindre !

 Je suis parfaitement entrée dans mon rôle d’observatrice à la fois absente et présente, je n’ai plus ce sentiment de rageuse rivalité que j’éprouvais en regardant les photos de cette fille, déjà point du mire et reine du donjon. Bercée par la musique, fascinée par ce que je vois, je ne songe plus à rien d’autre,  plus rien n’est important, ce n’est qu’une femme, qu’… une soumise, comme moi et mon tour viendra ensuite. La réalité désamorce les fantasmes destructeurs.

Les  trois minutes données comme limite à cette position, sont largement dépassées, je pense, quand enfin A. laisse  sortir une plainte, qui émerge de la musique ambiante ..  Elle a mal, mais on le verra, pas de la façon que je croyais.

 octobre-2009 0638

Roland alors ramène la table près de la croix, détache les poignets et remonte la poulie pour amener la nuque d’A. contre la table, où il la fait délicatement glisser pour la ramener à la position horizontale, continuant de dérouler la corde, mais toujours très lentement et sans à coups. Elle récupère, toujours aussi hiératique et reste allongée sur la table ..

 

Les hommes se sont partiellement dévêtus, maintenant je réclame le bandeau que j’avais prévu, car je vois que T.  s’approche d’A. comme pour s’en occuper. Je l’appelle et lui demande le bandeau, qui est dans mon sac.

Violette, tais toi, tu avais promis de te taire, de ne pas la ramener et voilà que tu exiges un bandeau que tu ne souhaites pas vraiment, c’est idiot !

Et pourtant les deux hommes s’empressent de me le nouer tant bien que mal autour du visage, c’est un vieux petit foulard en mousseline panthère tout froissé, je n’ai rien trouvé d’autre et ici ils ont fait exploser la cagoule en latex. Quant au masque en cuir, c’est à A. qu’il revient cette fois, on vient de le lui ajuster.

T.. revient vers moi, me caresse, me présente sa queue bien tendue que j’engloutis docilement, mais je ne peux l’empêcher de s’éloigner à nouveau vers la table ..

J’essaie de regarder sous le bandeau ce que fait T. . avec elle .. X. qui s’est approché de moi me tape sur la main, j’ai eu le temps de voir qu’il avait enfilé un préservatif. A son tour il me baise la bouche profondément, beaucoup plus rudement au point que j’ai un haut le cœur : « tu verras au début c’est comme ça tu as envie de vomir mais après c’est différent » me dit il tout en me pétrissant les seins, qu’il va chercher sous mon corset et mon tee shirt « je vais m’occuper de toi, tu veux ? aujourd’hui j’ai décidé d’être gentil, - pas comme la dernière fois ? » ne puis-je m’empêcher de lui demander «  .. mais ça ne sera pas toujours comme ça » et  il continue de me caresser, soulève ma jupe sans demander mon avis et continue de me baratiner, les doigts dans ma chatte :  « tu verras je te rendrai très obéissante, ça va te plaire .. » En effet, je ne songe pas, cette fois, à résister, c’est presque agréable,  d’autant que  L. ne doit pas s’ennuyer de son coté .. Pourtant, incorrigible vaniteuse, j’ai l’impression qu’il se fait sucer par A.  plutôt distraitement, rien à voir avec nos jeux à nous.

 

Pour ce soir, il était convenu que l’échangisme n’irait pas plus loin que ce genre de flirt poussé, il était donc temps d’y mettre fin et de me faire passer à mon tour, par le supplice des cordes.

L. ouvre la cage et m’en fait sortir, j’ai enlevé mon bandeau mal ajusté d’ailleurs comme toujours, tandis qu’A. toujours masquée doit se lever et se diriger à tâtons vers la cage, où elle entre à son tour, à quatre pattes, guidée par son maître.

   octobre-2009 0643

Je grimpe sur la table en réclamant ma culotte, j’en ai une dans mon sac, « tu as encore le droit d’avoir une culotte ? » fanfaronne le tenancier, et à mon grand dépit, L. comme toujours se range à l’avis de son ami et cette fois ne retourne pas au salon ..

 

Résignée, je m’allonge sur la table et tend mon pied gauche pour l’installation de cette sorte de manchon, à priori rassurant car bien rembourré et serti de boucles en cuir et acier solides. Sauf que la douleur est insupportable quand F. les bloque ! Je pense tout de suite au supplice du brodequin pratiqué au Moyen Age, et demande à ce que ce soit moins serré sinon je ne pourrais pas le supporter et encore moins en suspension. Apparemment surpris, F. me déclare qu’il n’y a qu’un seul cran et qu’il faut bien que je souffre un peu. Et qu’il faut bien mourir un jour ! Mais je me vois prête à renoncer, pourtant mes chevilles sont fines et j’ai du enlever mes bottines. Je suis très déçue, mais par bonheur, F. descend un peu le brodequin et parvient à le fermer sans que j’aie trop mal, c’est parti pour l’alpinisme! flou4

Le second se boucle sans problème et aussitôt l’élévation commence, j’essaie de me détendre et de me laisser glisser sur le bord de la table.

Vient le moment périlleux où la table est retirée et je me retrouve telle une chauve souris suspendue à l’envers, tenue par seulement par les chevilles.

Ma jupe se rabat sur mon buste, mais c’est le cadet de mes soucis, le plus important est de constater que non, le sang ne me monte pas à la tête de façon horrible comme je le croyais, bien au contraire, j’éprouve une curieuse sensation de légèreté, de liberté, si bien que je ne peux m ‘empêcher d’esquisser des petits battements d’ailes avec mes bras, encore libres, tout en relevant le buste. Ce qui provoque les moqueries de mon tourmenteur, « tu essaies de t’envoler ? » Et il se saisit de mes poignets pour les arrimer aux bracelets de cuir qui attendent en bas de la croix.

Me voici donc bien accrochée, et la seule douleur qui semble inévitable, c’est la tension que doivent supporter mes chevilles, car tout mon poids repose sur elles, mais c’est encore supportable, en regard de l’agréable sensation d’apesanteur qui persiste, même au bout de quelques minutes.

 octobre-2009 0644 suspension nb

Je sens ces messieurs qui s’amusent un peu avec moi, étant descendue à hauteur de langue et de mains … à un moment quelque chose de dur et de froid qui me pénètre, je saurai plus tard que c’est une chaîne,  pas moins de quatre gros maillons, et autre chose encore, de plus lourd et un peu visqueux, caoutchouteux, posé entre mes jambes (je ne saurai jamais ce que c’était, ça m’évoquait ces tabliers que portent les radiologues, ou un padd mais on ne le voit pas sur les photos, j’ai peut être rêvé).

L’expérience me plait, j’ai le sentiment d’avoir réussi à passer une épreuve, pourtant mal engagée à cause de l’horrible douleur du début. C’était peut être fait exprès pour m’impressionner, F. a peut être volontairement trop monté le brodequin sur le mollet pour qu’il fasse plus mal.

Mais au bout de plusieurs minutes, la douleur aux chevilles devient intolérable et je réclame par de discrets gémissements à être détachée.

Sans problème, la table revient, mes poignets sont libérés et X. m’enjoint plusieurs fois de tenir mes bras le long du corps pendant qu’il me descend doucement sur la table.

 octobre-2009 0647

Mon dom me cueille a la sortie, et me prend directement à même la table, c’est une habitude qu’il a de me posséder où et quand il veut,  et moi je ne dis jamais non ..   Puis il  m ‘entraîne vers le canapé, tandis que X. libère sa soumise et se dirige avec elle vers le lit ..

 

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

 

 

Comment raconter la fin de cette soirée atypique, hésitant entre séance bdsm et partouze ? c’était pourtant exactement ça, désolée pour les puristes et les ennemis du mélange des genres !

 

Nous faisons donc l’amour dans la pénombre, eux sur le lit au fond de la pièce et nous sur la méridienne du canapé. C’est  la première fois que je pratique  de tels  ébats publics, car lors de mon unique visite d’un club libertin, il n’y avait pas d’autre femme que moi.

Mais cela ne me gêne pas outre mesure, car je suis allongée de façon à ce que je ne puisse les voir, et à une bonne distance. De toutes façons, je suis plongée dans un autre monde, je savoure, je me fais prendre et j’adore, on est dans notre bulle et je ne me pose pas de questions.

Je sais cependant que T. . a une idée derrière la tête quand il se redresse, échangeant peut être un signe avec roland . puis se lève et m’entraîne vers le grand lit, pour y rejoindre l’autre couple. Il m’avait promis que rien d’autre ne se passerait, un simple apprivoisement pour moi des pratiques libertines qu’il aime tant,  et je me fais à peine prier pour le suivre d’abord contre les montants du lit, puis  sur le lit, j’en suis à ce moment la bien incapable, tant la mise en condition a été efficace.

J’en suis consciente, parfaitement consciente mais à quoi bon résister ? Je n’ai même pas envie de briser cette ambiance étrange, ce muet consentement qui m’entraîne un peu plus loin.

 octobre-2009 0655 octobre-2009 0654

Chose impensable, me voilà prise en levrette, mes cheveux touchant presque ceux de A. -également dans cette position, à l ‘équerre-

Cette  maudite A. qui m’avait tellement rendue jalouse (sa jeunesse, sa minceur, sa soumission parfaite et même ses dons de domina à l’occasion !) Maintenant, elle ne m’impressionne plus, logée à la même enseigne que moi si j’ose dire et je me sens en parfaite égalité, et cette certitude  est en train de briser mes tabous.

La scène est surréaliste. C’est incroyablement facile de plonger dans la débauche ! .. Alors que L. fidèle à sa promesse,  n’esquisse aucun geste en direction de l’autre couple, X. à plusieurs reprises tente un rapprochement, mais sans insistance...

Il se penche au-dessus d’A. pour me pétrir les seins tout en continuant à la travailler.

Puis à un autre moment, il posera ma main sur la cuisse d’A. et je ne pourrai  m’empêcher d’être troublée par ce contact : la peau si douce au-dessus du bas, la rondeur de la hanche, et je laisserai  ma main, c’est vraiment incroyable !

 

Cette scène primitive provoque chez moi une étrange émotion, me ramenant aux premiers temps de l’humanité, où les couples devaient copuler sans tabous les uns à coté des autres. Est ce cette innocence perdue que recherchent les adeptes du mélangisme  .. et plus si affinités ?

A cet instant, il n’y a plus de bien, plus de mal, juste .. du sexe, des petits gémissements de plaisir, les mêmes pour elle et moi, et l’acharnement obstiné des mâles au dessus de nous, et la musique, les lumières rouges, cette impression persistante de se trouver au delà du temps et des limites permises, ces émotions nouvelles, que j’essaie sans succès de repousser..

L. me retourne sur le dos pour terminer, et c’est là que dans le feu de l’action j’approche timidement ma main de la cuisse d’A. -  main vite saisie par son partenaire qui la promène sur le bas soyeux, puis au-dessus, je suis effarée et dépassée par mon audace, moi qui m’étais donnée pour limite de ne jamais m’approcher d’une autre femme, je crois que je suis en train de perdre mon pari ..

Si T. ne s’en est pas rendu compte, de ce geste subreptice, il le sait maintenant !

 ………..

Ensuite, il retombe sur moi, et nous restons ainsi de longues minutes, lui sa tête sur mon ventre, je lui caresse les cheveux, un moment d’abandon délicieux, nos mains se cherchent, tandis que les deux autres continuent leur chevauchée, tout à côté .. Puis on a envie de parler, enfin surtout moi, alors il me fait relever et nous sortons discrètement de la pièce, pour aller prendre notre douche, échanger nos premières impressions, mais c’est difficile encore plus pour lui que pour moi, on est comme deux enfants qui viennent de faire une bêtise, heureux et confus,  complices, contents l’un de l’autre ..

 

Une fois prêts, ayant partagé simplement ma petite bouteille d’eau,  nous remontons « dire bonsoir », échangeant comme n’importe quels couples d ‘amis des bises et souhaits de bonne nuit ! Encore plus surréaliste, mais tellement simple !

 

Je n’ai plus le souvenir du trajet de retour, sauf qu’il a été comme chaque fois, bien trop court et que j’étais dans un léger état second.


                                  
Le lendemain, j'étais un peu secouée, toute la matinée mon coeur a battu la chamade, sans raison, alors que je me baladais dans les rues ensoleillées dela ville. 

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Mais je n'en avais cure,  la ville était si belle, et l'important était d'avoir réussi l'épreuve, dépassé mes limites, et tout à l'heure, j'irais me balader avec L.  : pour la première fois on irait prendre un café sur les hauteurs de la ville, alors qu'il venait de déjeuner avec sa femme, qui s'était invitée au dernier moment, sans doute flairant quelque chose mais incapable de le déceler, tout comme moi vis à vis de E.

Notre sortie fut brève, mais intense et charmante, si nouvelle! ..  il devait directement ensuite me déposer à la gare, après une halte vers l'hôtel où je devais récupérer ma petite valise rouge (oui, toujours elle!)



 

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Par Violette-et-Lui - Publié dans : Récit - Communauté : les blogs persos
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