Le Récit de T. Première partie
Lundi 27 octobre 2008… On s’est quittés fâchés la dernière fois, comme c’est étonnant ! Cette fille a un caractère décidément impossible, elle est ingérable… les échanges de textos qui ont précédé sa venue ne sont que récriminations et amertume. A se demander même si elle viendra comme prévu ? J’ignore même ce lundi matin si elle a pris sa voiture et si elle est sur zone. C’est dire…Alors j’envoie un texto, sybillin : « tu es bien arrivée ? ». et elle qui me répond à la façon de BHL : « on ne sort de l’ambiguité qu’à ses dépens ! »
Elle est là, j’en mets maintenant ma main à couper ! et cette nouvelle me réjouit vraiment…dans l’habitacle de ma voiture, mes pensées
vagabondent.. Elle sera venue finalement, la rage au cœur et le feu entre les cuisses….Elle compte rester une semaine ici, dans la région, et il est convenu que nous fassions
trois « séances ». Bien sûr, j’ai déjà prévu ce que je ferai le jour même, mais comment « meubler » les deux autres séquences? Elle ne se rend pas compte de l’énergie
que cela suppose. Tout lui est dû et cette exigence m’énerve prodigieusement.
Qui plus est, quand j’arrive dans sa location meublée, perdue sur une presqu’île, un de ces caps, qui, dans la région, s’avance loin sur la mer, j’ai vingt bonnes minutes de retard. Retard non
voulu, certes, mais qui doit la mettre sur le grill. Le timing d’un mufle, certes, mais elle ne l’a pas volé ! je sonne. Elle m’ouvre, son visage exprimant un immense soulagement. Elle
commençait à douter, à croire que je ne viendrais plus ? bien sûr…
J’observe sa tenue de bas en haut. Des bottines noires aux pieds, vraiment sexy ces bottines, des bas noirs, une robe légère, noire et blanche, presque une robe d’été. « Tu as une culotte ? » fut ma première phrase. Elle acquiesce et je maugrée : je lui avais bien dit de se présenter à moi chatte nue…Ma main file entre ses cuisses, commence à lisser la chair juste au dessus de la jarretière puis bute sur l’étoffe qui barre l’accès de sa chatte.. « Tu me fais sauter ça tout de suite ! ». elle proteste. La travailler au corps tout de suite, c’est comme ça qu’on communique le mieux..Je lui caresse l’entrecuisse, la pousse sur le divan, trousse sa robe malgré ses protestations … une superbe culotte de dentelle bleue et or apparaît.. « allez ! on la fait sauter », prestement mes mains ont retiré la petite culotte, et profitant de ce qu’elle a les cuisses écartées, j’avance le bras, Je sonde aussitôt sa chatte de mon doigt. Les petites lèvres se sont écartées d’elle-même.. Tétanisée, elle capitule, ferme les yeux, se détend..
Aussi est-elle très surprise que j’interrompe mes caresses..
« allez, viens, on sort ! », dis-je. Elle ouvre des yeux ronds : « tu m’emmènes où ? ». je me fends d’un petit sourire. « surprise surprise ! allons-y ! ».
Tu veux baiser ? tu vas baiser ! ai-je pensé en la faisant rentrer dans ma voiture. Je suis assez guilleret, j’éprouve presque une
certaine jubilation….l’odeur qu’a laissée sa chatte sur mes ongles m’enivre.. Le trajet en voiture jusqu’au club échangiste prend un quart d’heure environ. Assez vite, en fait, elle comprendra la
destination.. surtout lorsque j’évoque la nécessité de se choisir un pseudo lorsque l’on rentre dans l’établissement. Ce sera Violette, naturellement.
Nue sous ta robe, je te tiens par la main, je te sens fébrile, sur les charbons ardents…Je te dis des paroles rassurantes, que ta sécurité est assurée et qu’il est juste question de te montrer un club échangiste et d’y boire un verre…Pouvoir baiser ma chienne à l’intérieur de l’établissement me paraissait également envisageable mais j’étais loin de penser qu’elle brûlerait si vite les étapes. Mais n’allons pas trop vite en besogne…
Je gare la voiture à deux blocs de là.. Je la prends par la main. Des types dans un garage voisin nous observent. « ils savent où nous
allons ! « murmure-t-elle.
La remarque est pertinente, le garage étant pratiquement contigu au club échangiste ! « Et alors ?» rétorquai-je « on s’en fout ! nul ne te connaît ! tu
habites à 450 km d’ici ! alors, aucune importance.. ».
Je l’ai entraînée devant l’entrée du lieu de perdition. La porte ressemble à s’y méprendre à celle d’une boite de nuit, avec une sonnette et une écoutille qui permet au portier de filtrer sa
clientèle. Je sonne. C’est drôle : j’y suis souvent allé seul mais elle est la première femme que j’amène à l’Ortaline. C’est le fils du patron qui nous ouvre, je le connais bien.
« Bonjour » fais-je gaiement « tu vas bien ?». Il nous fait rentrer, et nous voici plongé dans cette lumière tamisé et cette odeur particulière, à base d’effluves d’eucalyptus qui s’échappe du sauna, que je connais bien.
« Tu le connais ?? » me demandera-t-elle
« oui, bien sûr. Cela fait quand même 8 ans que je viens ici ».
Le fils du patron nous explique brièvement que toutes les parties gauches (hammam, jacuzzi et « backrooms ») nécessitent d’être dévêtus et imposent le port d’un peignoir de bain. En revanche, il est permis de rester habillés au bar et dans la salle de discothèque. A mon grand soulagement, je m’aperçois aussi que le « secteurs de droite » (les salles SM) sont ouvertes (ce qui n’est pas toujours le cas).Le temps de déposer nos manteaux dans les casiers du vestiaire et nous voici toujours habillés au bar, le temps pour moi de commander deux coupes de champagnes.
Nous nous replions, avec notre précieux breuvage, sur un canapé dans un sombre recoin de la discothèque. « Il n’y aura probablement pas grand-monde aujourd’hui, car demain, c’est la journée « gang-bang » et il y a toujours foule ! ». Mais c’est aussi bien…dans la lumière tamisé et rouge, baigné par une musique sensuelle, nous sirotons le champagne..
Est-ce l’effet euphorisant et anxiolytique de celui-ci ? Est-elle sensible à l’attention que je lui porte ? mon amie se détend très vite.. nos mains et nos corps se cherchent fiévreusement.. Ma main n’a pas quitté sa cuisse et elle boit son verre avec un plaisir évident. « J’aime cette ambiance, j’aime cette musique ! » me susurre-t-elle..
On est seuls au monde.. enfin presque…de loin en loin, une ombre fantomatique en peignoir blanc s’estompe dans le couloir qui mène au
jacuzzi.
Personne ne viendra s’asseoir près de nous. A un moment, elle me saisit le bras, s’exclame : « tiens une femme ! » . Oui, une femme.. et alors ? elle aurait aperçu une
martienne qu’elle n’aurait pas été plus surprise.
Oui, il y a des femmes qui viennent ici pour prendre et donner du plaisir… Mon amie s’excite de plus en plus, retrousse sa robe au maximum pour favoriser l’intromission de mon doigt, semble avoir
oublié complètement que nous sommes dans la salle publique d’un club privé.
Ça m’excite bien sûr, surtout que j’ai le souvenir de femmes enfourchant leur partenaire, montant et descendant sur leur bite, sur cette même banquette.. Ma copine s’enhardit, projette ses
cuisses sur mes épaules, arquant sa chatte devant ma bouche ! Entre ses cuisses moelleuses, je me penche en avant, je plonge ma tête j’introduis un doigt dans son vagin et commence à lécher
le clitoris du bout de la langue, à petits coups rapides.
Sa chatte est douce, excitante, mouillée tout de suite .Comme sa fente est humide, ouverte et comme elle sent bon ! On l’aurait dit plus soyeux que jamais ce con, mes doigts s’y baladant,
entrant et sortant, ses petites lèvres se mettant à gonfler, sans cesser de la branler jusqu’à l’os..
Et je la vois se raidir soudain, ses cuisses me serrant brutalement à m’étouffer, sa tête renversée en arrière, telle une crise de catatonie, ses gémissements couverts en partie par la musique.
Je continuerai à jouer de la langue, lapant sa liqueur. Je la lèche encore, aussi doucement qu’elle voudra, aussi longtemps qu’il faudra..
Elle a fini son verre, les yeux brillants et les joues encore pivoines, je lui prends la main et elle se laisse conduire dans le
« secteur sm »… Nous passons devant deux mâles accoudés au bar. Je lui fais visiter les différentes pièces. La pièce où trône la
croix de Saint-André, le couloir où s’encastre à gauche une cellule avec ses lourds barreaux, la « salle de classe », la « salle médicale », où un jour, lui expliquai-je, en
compagnie de deux autres hommes, j’avais allègrement tringlé une dame…et enfin, la salle moyenâgeuse, avec sa selle sus pendue et son carcan en bois, qu’elle
regarde avec avidité.. « regarde comment ça marche ».
Je soulève le battant supérieur du carcan et invite ma soumise à passer la tête et les poignets…Elle n’attendait que ça, en fait, et obtempère aussitôt ! je rabaisse la lourde barre de bois,
la fixe. La salope est prise au piège.. « Bien, salope ! écarte bien les cuisses » je trousse sa robe sans ménagement, jusqu’à ses hanches, flatte sa croupe de ma
main.
« Quel cul ! mais quel cul !» m’exclamai-je. Sa docilité m’étonne : je pensais qu’elle renâclerait, que la peur d’être aperçue et exhibée en public la ferai reculer… » c’est une vision magnifique que tu m’offres là ! vas-y, écarte bien les cuisses ! ». Dommage que personne ne soit venue profiter du spectacle…Je coule une main jusqu’à la fourche, palpant la marchandise, l’endroit est large. Mouillée tout de suite. Son corps s’ouvre sous l’effet de mes attouchements.
. Ce jus, mon dieu, ce jus…Je la branle vigoureusement, fait monter le tout en neige…On eût dit que mes doigts chatouillent les zones érogènes
de son cerveau. Le jus coule à flot. Elle se met à bouger d’avant en arrière puis à rouler du cul…elle geint bruyamment, secouant son cul de façon spasmodique, s’empalant follement sur mon doigt.
le souffle court, elle me supplie…de prendre une photo.. « l’appareil photo, l’appareil photo ! » quémande-t-elle « il faut que tu me prennes en photo. J’aurais dû
amener l’appareil photo, vas le chercher » me supplie-t-elle.
J’hésite : il n’est pas vraiment permis de prendre des photos dans l’établissement, bien que certains ne s’en soient pas privés.. . « il faut y aller prudemment, on va retourner au
vestiaire et ramener l’appareil photo en toute discrétion.. ».
« Je vais le chercher ! » insiste-t-elle « libère moi ! »-« d’accord ! mais planque-le ».
Elle s’éloigne. Une minutes plus tard, elle était de retour, munie de sa précieuse boite à images. La mine ravie. Elle photographie la
pièce, exige de pouvoir être photographiée dans le carcan.. Je la réinstalle donc.. Elle insiste :
« surtout, prends moi sous plusieurs angles ! ». Ainsi fut fait…Ce carcan, dans cette position de contrainte, croupe relevée, met vraiment son cul en valeur. Un véritable appel au viol…son enthousiasme fait plaisir à voir… Je n’en ai pas eu beaucoup des comme ça. Une vraie perle ! à garder le plus longtemps possible !
Des pas dans le couloir… « j’entends du bruit.. on s’approche » souffle ma prisonnière, rendue soudain nerveuse. Je souris intérieurement . Du monde arrive ? et alors ? n’est-ce pas plus excitant… « c’est pas grave, salope ! » répliquai-je « tu restes en place ! ».
Mais les pas s’arrêteront à quelques mètres de là…La ou les personnes (je crois qu’il s’agissait d’un couple) ne s’imaginera jamais l’extraordinaire vision qu’elle aurait eu quelques pas plus loin..
« Viens ! » décidai-je. « Allons de l’autre côté ! ».
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Elle me suit…à reculons. Je lui prends la main et l’entraîne. « On va où, là ? » me soufflet-elle.
« - au vestiaire. Je vais te faire visiter l’autre secteur ».
Arrivé au casier, la discussion s’engage de nouveau. « Mais je ne vais pas aller dans le jacuzzi avec mes vêtements ! » s’insurge-t-elle.
« - Je ne te demande pas d’aller dans le jacuzzi ! tu vas enlever ta robe, tu gardes juste tes bas en dessous, et tu passeras par-dessus le peignoir. »
« Mais…et mes bottines ? ».
« -Tu les enlèves aussi ».
Est-ce l’effet euphorisant de l’alcool ? la discussion s’arrête et elle obtempère.. Elle ne le sait pas encore, mais je l’amène…dans la gueule du loup.
La gueule du loup, ça ressemble à un long couloir plongé dans la semi-obscurité, avec une porte qui s’ouvre à droite donnant sur le hammam, et un peu plus loin, un jacuzzi bien déserté car un seul homme y fait trempette. Je l’emmène directement dans la pièce du fond.
Dans cette salle, tout aussi sombre, figure une construction mystérieuse, un énorme rectangle de bois, percé de larges ouvertures (comme des hublots). L’intérieur du rectangle est éclairé par une lumière rouge.
« - Qu est-ce que c’est ? » me demande-t-elle.
« - Approches-toi du hublot. On l’appelle le sous-marin. »
Alors, tu t’approches, tu jettes un œil timide à travers le hublot et tu comprends immédiatement : un grand matelas occupe intégralement le sol du sous –marin. Six personnes (ou trois couples) peuvent s’y allonger..
« - Tu as déjà fait l’amour là-dedans ? » me demandes-tu pensivement.
« - Bien sûr, viens ! » dis-je.
Tu ne protestes pas, tu me suis, d’ailleurs la pièce est déserte à part nous deux. L’objectif minimal que je m’étais fixé était de trouver un coin tranquille et de te baiser sur place. L’objectif inavoué était de te faire prendre par un autre homme.
Question cochonneries, les femmes, en un certain sens, peuvent être pires que nous ! car très vite, tu prends l’initiative. Nous sommes à peine installés sur le matelas, que tu me prends dans ta bouche et me suce goulûment et merveilleusement bien, comme tu sais si bien le faire…C’est tout juste si tu protestes quand je te demande de t’allonger en pleine lumière pour t’enfiler illico…
La suite, par "Violette"
Deuxième partie
C’est en effet une sorte de lit géant, où une dizaine de personnes pourraient s’amuser ensemble, pourvues d’un toit qui ne permet pas de se tenir debout, et dont les parois métalliques sont percées de hublots de tailles différentes : pour mater, et pour entrer.
Pour l’instant, nous y sommes seuls, et je me crois à l’abri de toute intrusion, « les autres » étant apparemment occupés ailleurs, dans le jacuzzi par exemple, en tout cas loin du sous marin.
Aussitôt il s’allonge sur moi, et nous commençons à faire l’amour, s’étant débarrassés de nos serviettes blanches qui forment sur le matelas une tache bleuâtre.
Au bout d’un moment je remarque plusieurs têtes qui s’encadrent dans les hublots d’en face. Un peu affolée je le préviens, puisque lui ne peut pas les voir. « Ne t’en fais pas, c’est normal » me dit il, et sa voix trahit un secret contentement .. j’ai un peu l’impression d’être prise totalement au piège dans cette souricière géante !
C’est alors que je sens une présence derrière nous cette fois, tout près. Un homme s’est enhardi à entrer dans le sous marin, il est agenouillé, immobile et silencieux. Ce silence, cette immobilité m’impressionnent, j’ai conscience qu’il s’agit de codes inconnus de moi et dont je vais faire les frais ! Le regard des deux hommes se croisent, il me semble, une entente tacite a lieu entre eux, me passant par dessus.
Mais mon amant me libère de son poids, s’assoit près de moi, me demande à voix basse « tu
veux ? » d’un ton si tendre que je ne peux me révolter. Me retournant vers l’homme, je vois de lui son ventre ferme, blanc, et lisse, un peu rebondi, et surtout son membre en érection
qui me semble énorme et comment dire ? terriblement tentant ! A ce moment précis c’est la femelle qui parle en moi et me fait m’emparer sans hésiter de ce trophée turgescent !
geste de défi aussi, envie de prouver à mon amant que je peux aller plus loin qu’il ne le pense, et tout de suite.
C’est donc avec avidité que je commence à caresser le sexe de cet inconnu dont le visage disparaît dans l’ombre du sous marin, mais je l’imagine agréable et j’ai aimé sa façon directe de nous
aborder, à vrai dire normale pour un tel endroit, mais comment pouvais je le savoir ? Je m’adapte, par amour et par envie et sans faire la mijaurée.
Pire encore, je commence à sucer cet inconnu avec la même passion que je le fais avec mon amant, que je sens un peu dérouté tout de meme par ma réaction inespérée ! Voire .. choqué ? Il prononce trop tard la recommandation de mettre un préservatif mais je le juge inutile pour ce préambule déjà bien épicé.
Il me caresse les hanches, me flatte la croupe, et me demande encore « tu veux ? » quand l’inconnu lui fait comprendre qu’il souhaiterait maintenant me prendre en levrette.
Trop tard pour m’arrêter ! Docilement autant que fougueusement je me retourne et m’offre à quatre pattes à
cet inconnu sans même réfléchir à mes actes insensés, tout en prenant dans ma bouche mon amant, alors que l’autre enfile prestement un préservatif, et alors, oh oui ! être prise par deux
hommes, voilà que je réalise mon fantasme le plus fou, grâce à toi, et avec une facilité confondante ..
Minutes vraiment très chaudes, presque violentes, ma guêpière est trempée de sueur, je dois être échevelée mais je m’en moque, je me laisse
complètement aller telle une bacchante déchaînée sacrifiant au culte de Priape !
Après je reprends mon souffle, et un peu honteuse du spectacle qu’on a offert aux autres voyeurs dont je remarque maintenant les visages sombres à travers les hublots, je fais la maline, je confie à l’inconnu que c’est ma première fois, il répond « oui, j’ai remarqué », un peu vexée je demande pourquoi et les deux complices m’ont expliqué, je crois, que ça se voyait à ma fougue, justement. Certes, je suis loin d’être blasée, je découvre avec un trouble ravissement cet univers glauque mais délicieux où tout est permis !
Je m’enhardis jusqu’à lui demander son prénom, en souvenir de cette première fois, et amusé, il me confie qu’il s’appelle Philippe et nous remercie avant de disparaître dans le noir.
L. me tire hors du sous marin, mais nous n’allons pas très loin, car je me retrouve je ne sais comment allongée sur une étroite table matelassée, assez haute, qui me fait penser à une table d’examen, et pénétrée par ce vigoureux et endurant jeune homme (avec un petit bouc je crois) mais qui selon L. aurait des tendances bi car il aurait tenté sur lui quelques caresses ..
Cette fois c’est un peu plus réaliste qu’avec « Philippe », j’ai bien le temps de comprendre ma déchéance, l’homme me plaque entre ses bras tendus, et me baise avec une conviction extraordinaire, mécanique, un peu bestiale. Mais T. . est là tout près de moi, me tient la main, m’embrasse et me présente son membre à sucer, me rassure .. A un moment je me demande si je vais résister à ces coups de boutoir, mais jamais là non plus, je ne pourrai me laisser aller à jouir, il manquerait plus que ça !
Je crois que j’en suis encore loin, même si j’en approche. Pour retrouver ce chemin magique du plaisir, de l’orgasme vérifiable, j’aurais traversé le désert, et je n’en vois pas la fin .. Que manque t il pour atteindre la délivrance tant espérée ? Une volonté farouche ou au contraire, un total lâcher prise ? La recette de la première époque (complicité, défi, humour presque) fonctionnerait elle à la deuxième? Et pourquoi, et comment ai je perdu cette recette avec celui qui me l’avait donnée ?
Cruciales questions qui j’espère trouveront rapidement leur réponse ..
En attendant, je suis là dans ce club, en toute confiance et toute volupté, et pourtant ça ne fonctionne toujours pas, et aucune femme n’est présente on dirait, qui pourrait peut être me donner l’exemple, l’émulation nécessaires ?
Je m’en fiche, je me fais baiser, et j’aime ça.
Après ce second épisode, je crois que nous allons vers les douches, bien sur totalement ouvertes et voisines du jacuzzi où barbotent deux gros bonshommes, peut être les voyeurs du sous
marin.
Joyeusement je me dépouille de ma guêpière trempée, mes bas je ne sais plus, et je me jette sous le jet puissant de la douche, encore toute excitée et devisant légèrement avec T. qui se douche également.
On s’essuie mutuellement avec les serviettes blanches, et au moment de retourner vers les vestiaires, je demande à T. , soudain très étonnée : « Et toi ? tu n’as pas été servi ? » Je me mords la langue, cette expression de soumise m’a échappé ..
Taquin, mais l’aurait il fait si je n’avais rien dit ? il me dirige vers la petite pièce à s’enfermer dont il semble bien connaître l’emplacement dans ce dédale mal éclairé, me pousse à l’intérieur, puis referme le verrou.
Je crois qu’il y a une glace, une sorte de lit haut, ou de table matelassée, je ne sais plus, il me prendra ainsi, moi assise sur la table, lui debout devant moi, il jouit rapidement, visiblement très excité .. depuis juillet, nous n’employons plus de préservatif, à son initiative. Cette preuve de confiance ne cesse de m’émouvoir, on est comme de vrais amants ..
Cette fois, il est temps de sortir, on reprend nos petites
affaires, on se rhabille tant bien que mal, je crois que je ne peux remettre ma guêpière et que mes bas sèchent sur moi. Dans le petit couloir d’accueil, tous les deux devant une grande glace, on
se partage le sèche cheveux, on se refait une beauté, je prends quelques photos, de lui, et de nous dans la glace, complices et des étoiles dans les yeux ..
On sort, main dans la main, déjà le soir d’automne tombe sur cette zone désertée, je sens son sperme couler sur mes cuisses, je suis un peu groggy,
un peu pensive, lui aussi je pense, on parle peu, j’arrive à le décider à nous arrêter sur la plage de la Garonne, j’ai besoin d’une cigarette, lui
il ne fume pas, et fait la tête, mais pour me faire plaisir, il m’accompagnera sur la plage, je ne sais plus ce qu’on s’est dit, sans doute des choses anodines, car comment parler si vite de
cette troublante après midi ? Où j’ai été, selon lui, au delà de mes limites supposées et de ses espérances.
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